12 Vol. LIX, No 1 Magnificat dites peut-être: mais je suis un pauvre pécheur. Chers amis, un pauvre pécheur qui a cette disposition dans son cœur est un vrai sage: «Je suis disposé à faire tout ce que Vous voulez de moi, mon Dieu. Venez à mon secours, je ne suis qu’un petit enfant. Mon Dieu, à l’aide, au secours! Je Vous demande pardon de tout ce qui n’est pas parfait sous Votre divin regard, mais je veux ce que Vous voulez de moi.» Puis il s’applique et se fait violence. Mes chers amis, demandons à Dieu cette disposition du cœur, chacun selon son état, d’être prêts à tout pour Dieu, à n’importe quoi, sans limites. C’est cela la sagesse. Le bon Dieu n’aime pas ceux qui posent des limites. C’est ce que cette parabole nous enseigne. Je ne vous connais pas. Pourtant, les vierges folles aussi avaient été invitées. 4e Centenaire de la consécration du Canada à saint Joseph Nous déclarons 2024 une année sainte, pour souligner les 800 ans des stigmates de saint François et les 400 ans de la consécration du Canada à saint Joseph. Nous en faisons une année sainte, non par des formules, mais par ce désir, par cette application, par cette violence gracieuse – ça peut sembler contradictoire – afin de réaliser l’attente de Dieu dans chacune de nos vies. Que chacun le fasse sous l’œil de Dieu, sans regarder ses voisins. Les supérieurs doivent être attentifs à vous encourager: «Mon frère, ne vous êtes-vous pas un peu négligé? Ne vous êtes-vous pas éloigné de votre idéal de perfection?» Cependant, que le frère ne regarde pas son frère, que la sœur ne regarde pas sa sœur. Il faut que chacun de vous regardiez l’attente de Dieu sur vous-même. Faites-le gracieusement. C’est la grâce que je vous souhaite. Nous allons offrir le saint Sacrifice de la Messe en demandant à Dieu d’augmenter votre désir, ce désir véhément. Qu’Il mette en vous un désir souffrant de vous conformer à Lui. Jésus va vous consoler. Vous allez expérimenter la douceur de Son joug. C’est la grâce que je vous souhaite. C’est l’intention que j’aurai au cours de cette première messe de l’année, pour vous, mes frères, mes sœurs, pour toutes les âmes de bonne volonté. Je demande à Dieu de mettre dans vos cœurs cette faim et cette soif d’être conformes à Lui, et de prendre les moyens qui font mal à notre nature. Je vous souhaite cette faim, cette soif. Vous serez rassasiés. La parole de Jésus est infaillible. Rappelez-vous bien que la Messe, c’est le Sacrifice du Calvaire. Il n’y a rien qui s’est passé de plus violent sur cette terre. Le Sacrifice du Calvaire va se renouveler maintenant pour la première fois de cette année sur cet autel. Soyons-y attentifs. Nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons par la Messe. Je l’offre pour vous tous. Bonne fête à notre Mère du Ciel aussi, parce qu’Elle est la Fille du Père Éternel et l’Épouse de saint Joseph. Vierge Marie Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, soutenez-nous! p Cette année, il y a un autre centenaire que je veux mentionner. Le Canada a été consacré à saint Joseph il y a 400 ans. En 1624, le Père Le Caron, franciscain, a consacré le Canada à saint Joseph en présence de quelques confrères en religion, du gouverneur de la Nouvelle-France, Samuel de Champlain, de quelques Français et Autochtones. Cela s’est passé au bord de la rivière Saint-Charles, à Québec, au début de la colonie.
RkJQdWJsaXNoZXIy MTM4MjU1NQ==