Une histoire pour chaque jour...
La couronne spirituelle du chapelet
Un jeune novice de l’Ordre de Saint-François se trouvait à la veille de prendre l’habit religieux. Lorsqu’il était dans le monde, il avait toujours eu la pieuse habitude de tresser, chaque jour, une couronne de fleurs, qu’il posait ensuite sur le front d’une statue de la Sainte Vierge. Ne pouvant continuer dans son couvent cette pratique de dévotion, il était presque résolu à quitter l’habit religieux. Mais, comme il était dans cette pensée, Marie lui apparut et lui ordonna de substituer à la couronne de fleurs la couronne spirituelle du Chapelet.
Le Chapelet! c’est comme le bréviaire de tous les serviteurs de la très Sainte Vierge. C’est le seul livre de l’aveugle et du pauvre. C’est le livre de la mère chrétienne qui berce son enfant en saluant la divine Mère qui est au ciel. C’est le livre le plus commode du pèlerin; c’est le livre de la vieillesse dont l’œil se ferme insensiblement aux choses de ce monde; c’est le livre des malades, mieux que tout autre il calme et endort leurs souffrances.
Le Chapelet! c’est pour les âmes pures le livre de la nuit qui les défend des songes trompeurs et des embûches du démon. Tous les Saints, les hommes les plus recommandables par leur science et par leurs vertus, ont été fidèles à cette pieuse pratique, si chère à Marie.
(R. P. Huguet)
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Un jeune novice de l’Ordre de Saint-François se trouvait à la veille de prendre l’habit religieux. Lorsqu’il était dans le monde, il avait toujours eu la pieuse habitude de tresser, chaque jour, une couronne de fleurs, qu’il posait ensuite sur le front d’une statue de la Sainte Vierge. Ne pouvant continuer dans son couvent cette pratique de dévotion, il était presque résolu à quitter l’habit religieux. Mais, comme il était dans cette pensée, Marie lui apparut et lui ordonna de substituer à la couronne de fleurs la couronne spirituelle du Chapelet.
Le Chapelet! c’est comme le bréviaire de tous les serviteurs de la très Sainte Vierge. C’est le seul livre de l’aveugle et du pauvre. C’est le livre de la mère chrétienne qui berce son enfant en saluant la divine Mère qui est au ciel. C’est le livre le plus commode du pèlerin; c’est le livre de la vieillesse dont l’œil se ferme insensiblement aux choses de ce monde; c’est le livre des malades, mieux que tout autre il calme et endort leurs souffrances.
Le Chapelet! c’est pour les âmes pures le livre de la nuit qui les défend des songes trompeurs et des embûches du démon. Tous les Saints, les hommes les plus recommandables par leur science et par leurs vertus, ont été fidèles à cette pieuse pratique, si chère à Marie.
(R. P. Huguet)
