La prière,
pour être des âmes
remplies de Dieu
par Père Mathurin de la Mère de Dieu
Mes frères et mes sœurs, nous voulons vous
donner pour mot d’ordre cette année: la prière.
Que chacun d’entre nous consacre cette année,
d’une manière toute particulière, à la prière person-
nelle, privée, et aussi à la prière publique, comme
l’assistance à la sainte Messe et autres rassemble-
ments de prière.
En circulant ici et là, nous constatons que grand
nombre de nouvelles de l’actualité rendent les gens
perplexes et inquiets. L’horizon paraît bien sombre.
Les gens s’alarment, se troublent; vous en rencon-
trez même qui désespèrent. Et souvent devant cette
souffrance, nous sommes sans réponse, nous ne
savons pas quoi dire à ces personnes. Quel sera le
bon mot, la bonne parole qui pourra leur redonner
espoir, qui pourra leur donner envie d’aller de
l’avant, de ne pas désespérer?...
La réponse à toutes ces questions, le seul
recours dans toutes ces souffrances, c’est DIEU, se
tourner vers Dieu. Toutes ces souffrances tombent
sur l’humanité parce qu’elle s’est détournée de
Dieu.
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Malgré tout Son amour, Dieu Se détourne
Lui aussi des humains, en ce sens qu’Il les laisse à
eux-mêmes, à leurs propres forces, à leur esprit, à
leur sagesse et intelligence — celles qu’ils croient
avoir. Pour obtenir l’aide et la lumière de Dieu, il
faut prier. Priez sans cesse sans jamais vous lasser,
dit Notre-Seigneur dans l’Évangile.
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Sans Moi
vous ne pouvez rien faire.
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Nous chrétiens, religieux ou laïcs, nous consta-
tons, chacun avec peine, que nous ne sommes pas à
la hauteur de la tâche, nous ne sommes pas en
mesure de donner Dieu au monde comme nous le
devrions, parce que nous ne sommes pas suffisam-
ment unis à Dieu. Il nous semble que nous ne
sommes pas remplis de Dieu comme il le faudrait,
et cela même, dans certains cas, après de nom-
breuses années au service de Dieu. Pourquoi?
Notre don à Dieu, notre prière n’ont pas toujours eu
l’intensité convenable.
Des épreuves particulières s’annoncent: com-
ment passer à travers ces épreuves? Comment
aider notre prochain à le faire? Par nos paroles?
Peut-être. Par la prière? Certainement. Par notre
prière, par notre union à Dieu, par la fréquentation
assidue, soutenue, de Celui qui seul peut nous aider,
nous trouverons le secours, le réconfort, la force et
l’espoir, nous aurons le mot juste pour aider le pro-
chain.
Confiance en Dieu,
Maître absolu de tout
Dieu peut nous sauver
des situations les plus dange-
reuses. On lit dans le saint
Évangile qu’un jour qu’ils
étaient en barque avec Jésus,
les Apôtres eurent une
grande frayeur: Tandis
qu’ils ramaient, un terrible
coup de vent s’abattit sur le lac et souleva une vio-
lente tempête. Le vent poussait les vagues dans la
barque et elle s’emplissait. Le danger était grand.
Cependant Jésus, couché à la poupe, la tête sur un
coussin, S’était endormi. Les apôtres L’éveillèrent
en criant: «Maître, nous périssons! N’en avez-
Vous point de souci? Sauvez-nous!» — Que crai-
gnez-vous? dit Jésus, où donc est votre foi?» Puis
Il Se lève et commande à la mer: «Cesse de gron-
der, tais-toi!» Aussitôt le vent s’arrêta, et il se fit
un grand calme. «Pourquoi vous épouvanter, dit-
Il alors à Ses disciples. N’avez-vous pas encore
la foi?»
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Voyez-vous, à la parole de Jésus, au moment où
Il a commandé, il se fit un grand calme. Eh bien,
c’est cela la prière. On prie Dieu d’intervenir quand
Il le juge à propos. Après parfois des heures, des
années de lutte de notre part, Il intervient. À nous
de prier, de supplier. Dans son autobiographie,
sainte Thérèse de l’Enfant--Jésus fait le récit de sa
fameuse «grâce de Noël», une grâce de conversion
qui marqua un tournant dans sa vie. Elle dit à ce
sujet: «En un instant l’ouvrage que je n’avais pu
faire en dix ans, Jésus le fit Se contentant de ma
bonne volonté qui jamais ne me fit défaut.»
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Cette bonne volonté s’était manifestée chez elle,
entre autre par la prière assidue. Pendant dix ans
elle avait prié, supplié et en un instant, Dieu l’a
transformée. Cela aurait pu se produire dans un
mois, dans dix jours, ou au dernier moment de sa
vie; ce fut dix ans. C’est pourquoi, mes frères, mes
sœurs, il ne faut jamais se lasser, se décourager
dans notre marche vers Dieu, il ne faut pas se lais-
ser abattre. Nous ne savons pas à quel moment
Dieu veut nous accorder la victoire, nous ne savons
pas quand Il viendra exaucer notre supplique, cou-
ronner nos efforts. Certaines âmes ont des combats
très pénibles à livrer; elles sont aux prises avec
toutes sortes de luttes qui les humilient, les
confondent et les mènent presque au désespoir, ne
voyant pas d’issue. Il faut prier, ne pas se lasser de
prier.
En tout, toujours, notre grand Modèle, c’est
Jésus, le Verbe de Dieu fait Homme qui est venu
nous donner de grands exemples de toutes les ver-
tus. Quand Il vivait sur cette terre, on voit Jésus
priant en toute occasion. Trente ans de vie cachée!
Qu’a-t-Il fait pendant ces trente ans de vie à Beth-
léem et à Nazareth? Il a pratiqué toutes les vertus:
humilité, charité, pauvreté, simplicité, etc. dans
l’accomplissement des petits actes ordinaires de
chaque jour, et quelle prière intense L’accompa-
gnait! Il vivait constamment sous l’œil de Son Père
céleste, ne faisant qu’Un avec Lui. Celui qui M’a
envoyé est avec Moi, et Il ne M’a pas laissé seul;
parce que Je fais toujours ce qui Lui plaît.
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Durant Sa vie publique, Jésus Se retire très sou-
vent pour prier: la nuit sur la montagne, dans la
solitude, Il Se consacre à la prière. Quand Il circule
avec Ses Apôtres, on Le voit souvent Se tenir un peu
à l’écart pour prier. L’Évangile nous Le montre,
avant les grands événements de Sa vie, absorbé
dans des prières particu-
lières, nommément quand
Il va choisir Ses Apôtres.
Et avant le plus grand
acte de tous — si on peut
appeler plus grand un acte
de Jésus par rapport à un
autre, puisque tout est
grand en Jésus, même les
plus petits actes — avant
l’achèvement de Son
œuvre de Rédemption, avant la Passion et le cruci-
fiement, que fait-Il? Comment Se prépare-t-Il? Par
la déchirante prière au Jardin de Gethsémani:
prière douloureuse, prière où Il apparaît comme
doutant presque de Son Père, tellement Il est en ce
moment abandonné, pour ainsi dire, à la faiblesse
de Son humanité. Jésus, Dieu fait chair, a tellement
voulu endosser la faiblesse humaine pour nous
racheter qu’Il porte alors l’immensité de la misère
humaine. Sa prière devient une prière d’agonie.
Mes frères, mes sœurs, la prière est fondamen-
tale dans nos vies et il est des temps de la vie où elle
devient encore plus importante. Nous le voyons
dans la vie de Jésus, et il en va de même dans nos
vies et à certains moments de l’Histoire. Dans les
temps difficiles, ne faisons pas tant de conjectures:
«Que va-t-il arriver? Comment? Pourquoi ceci et
cela?» Devenons plutôt des âmes de prière, rem-
plissons-nous de Dieu, allons vers Lui, et Il nous
inondera de Sa sagesse, de Sa pensée qui est à
l’opposé de celle des hommes.
Si nous sommes tournés vers Lui, Il dirigera
notre conduite, nos démarches, nos pensées, Il ins-
pirera nos paroles; Il nous indiquera ce que nous
devons faire dans telle ou telle circonstance. Mais si
nous sommes tout occupés, préoccupés de toutes les
choses de la terre, si elles nous accaparent, nous
troublent et nous bouleversent, si elles nous dis-
traient de Lui, nous manquerons le but. Quand le
bon Dieu envoie des souffrances, est-ce pour le plai-
sir de nous faire souffrir? Est-ce pour torturer Ses
enfants? Le bon Dieu n’est pas un tortionnaire!
Quand Il envoie la souffrance, c’est pour que les
humains se tournent vers Lui.
Saint Paul disait: Je puis tout en Celui qui me
fortifie.
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Et voilà ce qui a été le secret de tous les
Saints: ils s’appuyaient sur Dieu. Ils étaient unis à
Dieu, ils étaient des âmes de prière. Ainsi Dieu les
remplissait de Lui-même, de Sa force, de Son amour
et ils devenaient capables de tout. D’où viennent
nos incapacités, nos lâchetés, nos défaillances que si
facilement nous excusons et recouvrons de belles
couleurs? Nous nous appuyons trop sur nous-
mêmes et pas assez sur Dieu. Nous ne sommes pas
suffisamment unis à Dieu par la prière et nous
sommes ainsi laissés à nous-mêmes, à notre esprit,
à nos forces. On en voit trop souvent les tristes
résultats!
Certains diront peut-être: «Mais pourquoi prier
et demander à Dieu des choses qu’Il veut déjà nous
accorder?» Il faut prier parce que c’est la volonté de
Dieu que nous demandions. Demandez et vous
recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on
vous ouvrira, dit Jésus dans l’Évangile.
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Les dons
de Dieu sont gratuits, dans le sens qu’ils sont telle-
ment grands que nous ne pouvons jamais les
mériter, mais dans Son amour, Dieu veut nous les
accorder et tout ce qu’Il exige, c’est que nous les
demandions. Quand vous avez besoin d’aide, par
exemple, vous demandez à l’un ou l’autre et
quelqu’un a la charité de vous donner. C’est gratuit,
mais vous avez dû demander. Ainsi Dieu qui est
riche en trésors divins veut donner aux âmes; Il
exige seulement qu’elles demandent.
Il y a un exemple très frappant dans l’Évangile
illustrant ce devoir de la prière. Jésus qui veut plus
que quiconque le salut des âmes dit: Priez le Maître
de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Son
champ,
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c’est-à-dire demandez, suppliez Dieu de
susciter des apôtres qui travailleront avec Lui au
salut des âmes. Jésus est venu Lui-même sur cette
terre uniquement pour sauver toutes les âmes et Il
nous demande à nous de prier pour que Dieu envoie
des ouvriers qui continueront Son œuvre de
Rédemption. N’est-Il pas le premier intéressé au
salut des âmes, bien plus que nous ne pourrions
l’être? Et ne pourrait-Il pas agir seul?
Oui, mais Dieu qui nous a créés libres, veut
notre libre participation. S’Il nous demande de
prier, c’est qu’il faut qu’il en soit ainsi. Tous les
dons de Dieu, même ceux qui, pourrait-on dire,
nous sont presque acquis par avance tellement Il
veut nous les donner, il faut tout de même les
demander. Même le grand don, le suprême don de
Lui-même, de l’Esprit-Saint, de Sa Pensée, du bon
Esprit. Si un enfant demande du pain à son père,
dit Jésus dans l’Évangile, qui d’entre vous lui don-
nera une pierre? Ou s’il demande un poisson, qui
lui donnera un serpent? Ou s’il demande un œuf,
qui lui donnera un scorpion? Si donc vous, bien
que mauvais,
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vous savez donner à vos enfants des
choses bonnes, combien plus votre Père, qui est
dans les cieux, vous donnera-t-Il ce qui est bon, et
surtout le bon esprit, quand vous le Lui demande-
rez.
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Mes frères et mes sœurs, demandons le bon
esprit à Dieu, notre Père des cieux. Demandons-Lui
de nous remplir de Sa pensée, de Ses sentiments, de
voir toutes choses comme Il les voit. Les Saints sont
unanimes à recommander la prière. Il y a, entre
autres, cette parole magistrale de saint Alphonse de
Liguori: «Celui qui prie se sauve, celui qui ne
prie pas se damne.»
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C’est assez direct et fort.
Vous priez, vous vous sauvez. Vous ne priez pas,
vous vous damnez, vous êtes perdu pour l’éternité
pour avoir délaissé la prière qui est un devoir fonda-
mental, incontournable, indispensable. On peut
être âme de prière à différents degrés; entre le
grand saint et le damné, il y a bien des niveaux. Il
faut cependant tendre à toujours plus haut puisque
Notre-Seigneur nous a dit: Soyez parfaits comme
votre Père céleste est parfait.
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Comment y arri-
ver? D’abord par la prière, car celui qui ne prie pas
non seulement ne s’élève pas, mais il descend, se
dégrade et tombe de plus en plus dans un état
déplorable.
Dans l’ordre physique si, par exemple, vous
négligez de manger, que se passe-t-il? Une journée,
ça peut aller, il y en a qui sont assez vigoureux pour
passer une journée à jeun sans problème. Deux
jours, trois jours sans manger... puis à un moment
donné on verra le bon monsieur ou la bonne dame
devenir languissant. Petit à petit le corps et l’esprit
se débilitent, tout dégénère; il n’y a plus de vitalité,
plus rien pour entretenir l’être humain, et la phase
ultime, c’est la mort. C’est infaillible, si vous cessez
de manger, éventuellement, vous mourrez et dans
un temps assez court.
Il en va de même pour l’âme: sans la prière elle
dépérit jus-qu’à se perdre. C’est pourquoi Jésus
nous dit: Priez sans cesse, sans jamais vous lasser.
Il faut toujours recourir à Dieu. L’âme qui ne prie
pas, Dieu l’abandonne en quelque sorte, ou plutôt
c’est l’âme qui a abandonné Dieu et qui s’est ainsi
privée de Son soutien, de Sa force, de Son Esprit.
Dans la prière, Dieu Se communique à l’âme,
mais cela n’arrive pas tout d’un coup, du jour au
lendemain. Dieu Se manifeste, Se révèle, Se donne
à l’âme goutte à goutte, pour ainsi dire. C’est pour-
quoi il faut prier sans cesse. Supposons que je
décide de remplir un verre goutte à goutte: je le fais
pendant une journée, puis j’arrête pour quelques
jours. Que se passera-t-il? Quelques jours plus
tard, tout sera évaporé; il ne restera plus rien, le
verre sera vide. Il en va un peu ainsi de l’âme qui ne
prie que par intermittence, sans constance.
Il y en a qui disent: «Ah! j’en ai assez, je ne
m’en sors pas, j’ai toujours les mêmes travers, les
mêmes problèmes!» Au lieu de dire cela, mettez-
vous vraiment en prière. Comprenez combien nous
avons besoin de recourir sans cesse à Dieu, combien
nous avons besoin de Lui. Restez toujours en
contact avec Dieu. La prière, c’est une élévation de
l’âme et du cœur vers Dieu pour L’adorer, Le remer-
cier, Lui demander pardon et Lui demander des
grâces spirituelles et temporelles.
Quand nous prions sans cesse et avec persévé-
rance, Dieu Se manifeste Lui-même comme goutte à
goutte. Cela mérite le petit effort de prier, le petit
déplacement des intérêts, de l’attention de notre
esprit. Au lieu de nous laisser attirer vers les choses
de la terre, au lieu de nous inquiéter de mille
choses, tournons-nous vers Dieu. «Mon Dieu, je me
remets entre Vos mains, intervenez. Ayez pitié de
moi, remplissez-moi de Vous, de Votre Esprit!» Le
but de notre vie sur cette terre, c’est de nous remplir
de Dieu. Peu importe les événements, pourquoi
tant de trouble? C’est parce que nous sommes trop
tournés vers les choses de la terre, et que notre
attention n’est pas suffisamment vers Dieu, vers le
vrai but de notre vie. Il faut fréquenter Dieu dans la
prière, sans jamais se lasser. C’est du goutte à
goutte, ne l’oubliez jamais, mes frères et mes sœurs.
Comme c’est la coutume de mettre en parallèle
mot d’ordre et souhait, voici mon souhait pour cette
année: c’est que vous soyez des âmes remplies de
Dieu. Que vraiment il y ait tellement de contact
entre vous et Dieu, de façon assidue, que vous deve-
niez remplis de l’Esprit de Dieu. C’est mon souhait
pour chacun de vous. Cela viendra par la prière: tel
a été le secret de tous les Saints. Dieu S’est commu-
niqué à eux parce qu’ils se sont approchés de Lui et
ils sont ainsi devenus des canaux de grâce pour le
prochain et pour toute l’Église. Approchez-vous de
Dieu et Il S’approchera de vous, dit saint Jacques.
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Je pense que vous serez d’accord qu’il n’y a pas
de bien plus désirable sur la terre que d’être rempli
de l’Esprit de Dieu, d’être des copies conformes de
Jésus comme l’ont été les Saints. Par leur vie rem-
plie de Dieu, ils ont manifesté Jésus autour d’eux.
Comme c’est beau, comme c’est désirable! et c’est
mon souhait pour vous tous cette année, mes frères
et mes sœurs: que vous soyiez de ces hommes,
de ces femmes qui voient toutes choses dans
leur vraie perspective, parce que vous aurez
recouru d’une façon assidue, inlassable à la prière.
Prière personnelle en toute occasion, prière
publique où l’on met toute son application. La
prière publique attire des grâces d’une façon très
puissante sur toute la sainte Église et sur l’huma-
nité.
Mes frères et mes sœurs, si nous nous appli-
quons à la vraie prière au cours de cette année, Dieu
nous transformera. À notre insu? Probablement, je
l’espère, mais Il nous transformera.
Mot
d’ordre
et
souhait
pour
2009
1.
Les victimes des guerres, famines, crises économiques
ne sont pas nécessairement coupables, mais subissent
les conséquences du mal commis à grande échelle par
d’autres, car les humains sont solidaires.
2.
S. Luc 18, 1
3.
S. Jean 15, 5
4.
S. Matth. 8, 24-26; S. Marc 4, 37-40; S. Luc 8, 22-25
5.
Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de
l’Enfant-Jésus, chapitre cinquième.
6.
S. Jean 8, 29
7.
Phil. 4, 13
8.
S. Matth. 7, 7; S. Luc 11, 9
9.
S. Matth. 9, 38
10.
Comparés à Dieu, Bonté infinie, les humains sont
durs de cœur.
11.
S. Matth. 7, 9-11; S. Luc 11, 11-13
12.
S. Alphonse, œuvres ascétiques, «Préparation à la
mort», 30
e
Considération
13.
S. Matth. 5, 48
14.
S. Jacques 4, 8