Magnificat Mai 2021

Bien chers lecteurs et lectrices, Les enfants de Marie affectionnent particulièrement le beau mois de mai, spécialement consacré à honorer notre bonne Mère du Ciel. Parmi les innombrables titres attribués à la Sainte Vierge au cours des siècles, il en est certains qui nous parlent plus au cœur dans les tempêtes que nous traversons, ballottés par les vagues infernales qui menacent nos frêles barques: Marie, Secours des Chrétiens, Notre-Dame de la Belle Espérance, Refuge des pécheurs, et particulièrement Mère de Miséricorde. Mère, parce que bien que pécheurs, nous sommes Ses enfants chéris; de Miséricorde, parce que nous ne sommes que misère et que, par conséquent, notre besoin le plus pressant et le plus ressenti, c’est celui de la miséricorde. N’estce pas l’attribut que Son Cœur maternel se plaît le plus à exercer? Et pour tâcher de nous sauver tous, Marie accentue de nos jours ce rôle qu’Elle remplit en notre faveur. Voici ce que notre Mère du Ciel nous disait dans un message au Père Jean-Grégoire de la Trinité (8 décembre 1966). Ces paroles de réconfort maternel sont toujours d’une brûlante actualité: «Je suis votre Mère. Je ne vous abandonnerai jamais. «Les hommes ont beaucoup manqué, ils sont bien coupables. Mais le plus grand manquement qu’ils ont commis, c’est de ne pas recourir à Mon Cœur miséricordieux. Malgré toutes les misères, s’ils voulaient recourir à Mon Cœur miséricordieux, ils seraient encore sauvés. «J’ai été conçue sans péché, et vous, vous avez été conçus dans le péché, Mes enfants. C’est pourquoi Je suis si miséricordieuse à votre égard et Je veux tellement vous venir en aide, mais vous n’avez pas recours à Moi suffisamment. «Mon Cœur vous est tout grand ouvert, Mes enfants. Je vous le répète, Je suis votre Mère. Je ne peux pas vous dire de plus belles paroles en ce jour: Je suis votre Mère et vous n’aurez jamais assez recours à Moi. C’est ce que Je reproche maintenant à l’humanité: de ne pas avoir assez recouru à sa Mère. J’avais tous les pouvoirs divins entre les mains; il s’agissait de venir Me solliciter, et vous ne l’avez pas fait. J’aurais voulu, dans Mon Cœur maternel, pouvoir venir sans votre prière, mais Dieu exige la prière. C’est ce qui Me fait tant souffrir. Je ne peux pas déverser sur vous les grâces autant que Je le voudrais, par votre faute. «Je ne Me manifesterai pas toujours d’une manière aussi tangible, mais J’y serai quand même et Je répandrai les grâces de Mon Cœur maternel.» Consolons donc notre bonne Mère du Ciel en intensifiant nos prières. Offrons-Lui les bouquets de nos Ave Maria répétés avec amour. Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi. Par le mérite de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement. Faites, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Lui dans le Ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, l’adorable Trinité, à qui soient rendus tout honneur et toute gloire! Avec l’assurance de nos prières, Vos frères et sœurs du Magnificat Magnificat Vol. LVI, No 5 111

RkJQdWJsaXNoZXIy MTM4MjU1NQ==