Ô Jésus Crucifié! aidez-nous à porter notre croix comme Vous avez porté la Vôtre!
Ô Sainte Mère des Douleurs, imprimez dans mon pauvre cœur les Plaies de mon doux Sauveur!
Prions. Pardonnez-nous, ô mon divin Jésus, les fautes dont nous nous rendons coupables tous les jours; affermissez-nous dans les bonnes résolutions que nous a suggérées la - ditation de Vos souffrances; faites-nous-en recueillir quelques fruits précieux pour notre sanctification, et souvenez-Vous, dans Votre miséricorde infinie, des âmes de nos parents, amis et bienfaiteurs défunts. Ainsi soit-il.
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Chemin de la Croix

en union avec Marie, notre Mère

Prière préparatoire. Ô Jésus, Sauveur des hommes par la Croix, nous Vous offrons ce pieux exercice du Chemin de la Croix, pour Vous remercier d’avoir souffert la mort pour nous, pour Vous demander pardon de toutes nos of - fenses, et Vous prier d’appliquer aux âmes du Purgatoire les mérites de Votre sainte Passion. Et Vous, ô Marie, bonne et tendre Mère, permettez à Vos enfants de Vous accompagner dans cette voie douloureuse que Vous avez arrosée de Vos larmes, afin que, fortifiés par Vos exemples et par Vos leçons, nous puissions en recueillir quelques fruits pour notre sanctification.
Et par qui Jésus est-Il condamné à mort? Par ceux à qui Il n’avait fait que du bien par ceux qu’Il venait arracher à la mort éternelle. Et quel était donc Son crime? Il avait trop aimé les hommes… Les mères sont souvent incon - solables quand elles entendent les médecins déclarer que toutes les ressources de l’art sont impuissantes à arracher à une mort trop certaine, un pauvre enfant malade; mais Vous, ô Marie, qui connaissiez toutes les perfections, toutes les tendresses du Cœur de Jésus, qu’elles ont être indicibles, les douleurs que Vous avez ressenties, en entendant prononcer cette sentence de mort. Jésus est condamné à mort! Ah! ne tournons pas notre colère contre Pilate, mais plutôt contre nous-mêmes. Quand nous commettons le péché, ne nous rendons- nous pas coupables d’une ingratitude, d’une méchanceté impardonnable? Et ce - pendant, ô Marie, loin d’appeler sur nous les vengeances du Ciel, Vous priez encore Votre divin Fils de nous pardonner! Ah! ne permettez pas que nous retom - bions dans le péché, qui est le meurtrier de notre bon Sauveur.
I. Jésus est condamné à mort
C’était à nous, qui sommes les vrais coupables, de nous charger du poids de la Croix, devenue si pesante par les péchés de tout le genre humain. Et nous, nous avons peur de la Croix; nous n’osons pas la toucher du doigt; nous ne voulons nous imposer aucun sacrifice, aucune privation. Ô Marie, ma bonne Mère, Vous pleurez sur notre aveu - glement et notre indifférence pour notre salut, en voyant la répugnance que nous éprouvons à la vue de la Croix… Et pourtant, n’est-ce pas dans la Croix que Dieu a placé le salut du monde? La Croix n’est-elle pas notre unique espérance, comme le chante la sainte Église? N’est-elle pas la consolation de l’âme affligée et pénitente? Faites, ô Vierge Immaculée, que nous n’oubliions jamais la parole de Votre divin Fils, qui nous avertit que celui qui ne porte pas la Croix est indigne de Lui, et ne peut pas être Son disciple; et que si quelqu’un veut venir après Lui, il faut qu’il porte sa Croix tous les jours et qu’il Le suive. Ô Marie, présentée par Vous, la Croix nous sera chère, et nous serons heureux de la porter.
II. Jésus est chargé de Sa Croix
Ô Jésus, mon Sauveur, Vous, le soutien des faibles, la force des martyrs, Vous succombez sous le poids de la Croix!… Ô Marie, qui étiez initiée à tous les secrets du Cœur de Jésus, donnez-nous l’intelligence de ce mystère. Écoutons notre Mère: «Ah! Mes enfants, si vous étiez plus dociles à la grâce, si vous aviez une plus vive horreur du péché, si vous aviez pour votre bon Sauveur plus d’amour et de reconnais - sance, vous allégeriez le poids de la Croix, dont Il S’est chargé par amour pour vous. Mais trop souvent à vos péchés passés vous en ajoutez de nouveaux chaque jour; vous ne les pleurez pas et c’est ce qui désole le Cœur de Mon Fils, c’est ce qui rend Sa Croix si pesante, qu’Il en est accablé et qu’Il succombe…» Ô bonne Mère, qui avez soutenu Votre cher Fils, dans le Chemin du Calvaire, soutenez-nous aussi contre nos faiblesses, notre indifférence et notre tiédeur. Ô Mère compatissante, prenez pitié de nos profondes misères et secourez-nous.
III. Jésus tombe sous le poids de Sa Croix
Ô Marie, quelle douloureuse rencontre pour Votre Cœur de Mère!… Jésus, le plus beau des enfants des hommes, Jésus, la splendeur du Père, et la figure de Sa substance, Celui que les Anges adorent en tremblant, Jésus, le Fils bien-aimé du Père céleste, qui a mis en Lui toutes Ses complaisances, Le voilà tout défiguré, et méconnais - sable, mais non pas méconnaissable pour Votre Cœur de Mère, ô Marie. Tout en pleurant sur les souffrances de Votre divin Fils, tout en Vous associant à Ses dou - leurs, Vous pensiez à Vos chers enfants, Vous imploriez miséricorde pour eux. Ô Jésus, ô Marie, quel sujet de confusion pour nous de Vous avoir causé tant de larmes et de souffrances! Mais aussi quelle reconnais - sance ne Vous devons-nous pas!… Ô divine Consolatrice des affligés, que nous sommes heureux de penser qu’au temps des épreuves et des tristesses de la vie présente, Vous sympathisez à nos misères, à nos chagrins. Vous viendrez aussi à la rencontre de Vos enfants; Vous les encouragerez comme Vous avez encouragé Votre cher Fils dans la voie doulou - reuse du Calvaire. Laissez-nous cette espérance, et recevez les hommages de nos cœurs qui Vous sont tout dévoués.
Que de fois, dans certains moments de ferveur, ne nous est-il pas arrivé de nous dire à nous-mêmes: Oh! s’il m’eût été donné, comme à cet homme, d’être appelé à l’insigne honneur de porter la Croix avec Jésus!… Et ce - pendant, il ne tient qu’à nous de jouir de cette faveur; l’occasion s’en présente tous les jours… «Mes enfants, nous dit la Vierge Marie, vous aspirez à l’honneur de venir en aide à Mon divin Fils, pour porter Sa Croix; eh bien, faites tout ce qu’Il vous dira. Ouvrez l’Évangile; que vous dit-Il? Donnez aux pauvres la nour - riture et le vêtement, visitez les malades, consolez les affli - gés… En vérité, Je vous le dis, le bien que vous ferez au moindre de vos frères, Je le regarderai comme fait à Moi-même, et vous rendrez ainsi Ma Croix plus légère. Le royaume des Cieux souffre violence; corrigez ce défaut, - truisez cette mauvaise habitude, retenez votre langue, redoublez de vigilance, combattez vos mauvaises passions… Et vous M’aiderez, comme le Cyrénéen, à porter le poids de Ma Croix…» Merci, ô bonne Mère, de la lumière que Vous avez fait briller aux yeux de notre âme. Oh! laissez-nous Vous accompagner dans le Chemin du Calvaire, pour n’être jamais séparés de Votre cher Fils, puisque Lui seul a les paroles de la vie éternelle.
V. Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter Sa Croix
Ô Marie, les saintes femmes de Jérusalem, en Vous voyant prodiguer si courageusement à Votre divin Fils toutes les tendresses de Votre Cœur maternel, se sentent encouragées à marcher sur Vos traces. J’en vois une d’entre elles, qui brave tout respect humain pour soulager son divin Maître; elle franchit tous les obs - tacles, passe à travers les rangs des soldats et des bour - reaux, s’approche de Jésus, essuie Son visage tout couvert de sueur, de poussière et de sang. Le Sauveur, pour récompenser son courage et son dévouement, opère un miracle en sa faveur, en laissant imprimés sur le linge dont elle s’était servie, pour essuyer Son visage, les traits de Sa face adorable… Oh! que la conduite de cette femme héroïque condamne bien notre lâcheté, notre pusillanimité! Ô mon divin Jésus! que nous serions coupables, si, voyant Votre face divine cou - verte de larmes de sang, avec lesquelles Vous avez pleuré nos péchés, nous rou - gissions de Vous appartenir et de défendre les intérêts de Votre gloire!… Ô Marie, faites que nous ayons toujours présentes à l’esprit ces paroles de Votre divin Fils: «Je ne reconnaîtrai, devant Mon Père, que ceux qui n’auront pas rougi de Moi devant les hommes.»
VI. Véronique essuie la Face de Jésus
Sainte Gertrude nous apprend qu’à cette seconde chute du Sauveur, il s’éleva, du milieu du peuple, une grande clameur, et qu’on entendit les bourreaux proférer des blasphèmes, des cris moqueurs et sacrilèges. Ô Marie, qui pourrait redire la douleur profonde que Vous firent éprouver les clameurs de ce peuple en délire, poursui - vant d’une haine aveugle le Saint des Saints, qui S’im - molait pour le salut du monde? Mais, que grande aussi est l’amertume de Votre âme très sainte, à la vue de nos rechutes dans le péché!… Jésus tombe sous le poids de la Croix, et Il Se relève… Il tombe une seconde fois, et Il Se relève encore… Et nous, confessons-le bien humblement, nous tombons et retombons sans cesse; et Vous ne voyez en nous aucun amendement, aucun désir sérieux de deve - nir meilleurs, et c’est ce qui désole Votre Cœur immaculé; et Vous avez raison, ô bonne Mère, de nous reprocher d’être cause que le nom de Dieu est blasphémé dans le monde; les hommes méchants sont si disposés à rendre la religion res - ponsable de nos désordres et de nos imperfections! Ô Marie, soutenez nos pas chancelants, et ne permettez pas que nous sortions de ce monde sans avoir satis - fait, par une pénitence sincère, à la justice de notre Dieu.
VII. Jésus tombe pour la deuxième fois
Quelle délicieuse et consolante station! Jésus console les filles de Jérusalem qui Le suivent… On L’accable d’injures et de mauvais traitements; déjà Il a succombé deux fois sous le fardeau de la Croix; Il Se relève, non pour renverser, d’un seul de Ses regards, Ses cruels bourreaux, comme Il l’avait fait au jardin de Gethsémani, mais pour adresser des paroles de conso - lation à un groupe de quelques saintes femmes qui Le suivaient jusqu’au Calvaire, par affection et par - vouement. Elles se lamentent sur l’état affreux L’ont réduit Ses ennemis, et Lui, ce bon Pasteur, Il ne pense qu’aux malheurs affreux qui vont fondre sur leur patrie… Ô Marie, ô Vierge des douleurs, Vous étiez au milieu de ces saintes femmes, les guidant et les encourageant; Vous les entendiez, ces paroles de consolation et de sympathie, ces avertissements salutaires, que ce divin Maître leur adressait, et Vous voulez que nous les méditions. Votre divin Fils ne veut pas que nous pleu - rions sur Ses souffrances, mais sur nos péchés qui en sont la cause. Obtenez à tous Vos enfants la grâce de pleurer leurs péchés, et de mériter ainsi d’avoir part, mal - gré notre indignité, aux consolations que le bon Jésus prodigue aux âmes fidèles et repentantes qui Le suivent.
VIII. Jésus console les filles de Jérusalem
Ô Marie, notre douce Maîtresse, Vous qui aviez une si parfaite intelligence du mystère de la Passion de Votre cher Fils, dites-nous donc pourquoi Il tombe jusqu’à trois fois dans le chemin du Calvaire. Ah! Mes enfants, ce sont vos infidélités qui en sont la cause. Vous retombez si facilement dans vos fautes, que Mon Fils en est accablé de tristesse; Il succombe sous le poids d’un si grand abus de Ses grâces. Cependant, voyez!… Lui, Il Se relève toujours. Mais vous, n’êtes- vous tombés que trois fois? Si encore vous vous releviez avec courage et promptitude!… Mais, ô enfants ingrats et rebelles, vous différez si longtemps de revenir à Dieu franchement, d’entrer dans la voie étroite de l’Évangile, de vous attacher sans re - tour à votre doux Sauveur!… Ô bonne et tendre Mère, prenez-nous par la main et relevez-nous; tournez nos cœurs vers Celui qui, seul, peut les rendre heureux. Nous ne voulons plus affliger le Cœur adorable et miséricordieux de Votre divin Fils.
IX. Jésus tombe pour la troisième fois
Oh! qu’il dût en coûter à ce bon Maître de paraître ainsi tout nu devant une foule innombrable de spectateurs! Quelles douleurs aussi ne dut-Il pas endurer, quand les bourreaux arrachèrent violemment Sa tunique collée à Sa chair sacrée, rouvrant ainsi les plaies innombrables et profondes que Lui avait causées le supplice de la fla - gellation!… Quelles étaient alors Vos pensées, ô mon divin Sauveur? Dites-le-nous, ô Vierge Sainte, Vous qui L’avez accompagné jusqu’à Sa mort… Ô Mes enfants, par ce dépouillement entier, Il voulait vous donner une double leçon. Il voulait détacher votre cœur des faux biens de la terre, dont la mort vous - pouillera un jour; Il voulait aussi, par cette nudité complète, expier toutes vos sensualités, votre amour des plaisirs défendus de la chair, vos légèretés et vos im - modesties. Entrez bien, Mes enfants, dans les dispositions du Cœur très pur de Mon divin Fils, et demandez-Lui la grâce de combattre efficacement les pensées, les désirs, les affections coupables.
X. Jésus est dépouillé de Ses vêtements
Ô Marie, ô ma Mère, et Vous étiez présente à ce spec - tacle sanglant! Et Vous entendiez les coups de marteau qui enfonçaient les clous dans les mains et dans les pieds de Votre cher Fils! Et Vous n’êtes pas morte de douleur, parce que le Seigneur voulait que Vous nous serviez de modèle dans les afflictions et les épreuves de la vie. Ô mon doux Sauveur, c’était à nous de tendre nos mains et nos pieds aux bourreaux pour les clouer à la Croix, puisque, seuls, nous étions les vrais coupables. Ô ma bonne Mère, aidez-nous à concevoir une vive horreur du péché, le meurtrier de notre bon Jésus, le meurtrier de nos âmes. Fixez aussi l’inconstance de nos cœurs, et clouez nos mains et nos pieds à la Croix, pour que nous ne nous séparions jamais de Jésus, qui est la vie de nos âmes. Fixez-y surtout nos pauvres cœurs, afin que désormais attachés à la Croix par les liens de l’amour et de la reconnaissance, nous soyons à Lui, pour le temps et pour l’éternité.
XI. Jésus est cloué à la Croix
Ô Marie, que nous voyons debout au pied de la Croix, recevant avec un si grand calme le dernier soupir de Votre divin Fils, tandis que, dans la nature, tout est dans le trouble et dans la stupeur, dites-nous donc ce que nous enseigne cette douzième station, dont nous retrouvons partout l’image vénérée?… Ah! chers enfants, contemplez votre Sauveur, attaché à la Croix. C’est pour vous que Ses bras sont étendus; c’est pour vous que Son côté a été ouvert, oui, pour vous et pour tous les pécheurs de la terre. Venez souvent au pied de cette Croix, du haut de laquelle Jésus, au mo - ment d’expirer, demanda pardon et miséricorde pour tous les péchés du monde. Que Son sang retombe sur vous, pour vous laver et vous purifier de toutes vos souillures. Mon Fils a prié pour vous; oh! ne l’oubliez pas. Ô bonne Marie, que nous sommes heureux de l’entendre! Demandez à Votre cher Fils qu’Il nous reçoive dans Ses bras, qu’Il nous ouvre Son Cœur, et qu’il se referme sur nous, pour nous séparer du monde et de tous ses vains plaisirs; et que désormais notre vie soit cachée en Dieu avec Jésus-Christ.
XII. Jésus meurt sur la Croix pour notre salut
Ô Marie, ma bonne Mère, comme Votre très sainte âme a être percée d’un glaive, d’une immense douleur, quand Vous avez reçu entre Vos bras le corps inanimé de Votre doux Jésus!… Je comprends la raison pour la - quelle la sainte Église Vous a donné le nom de Notre- Dame des Douleurs Infinies. Elle veut qu’on Vous représente sous les traits d’une mère affligée, le cœur percé de sept glaives. Ô Marie, Vous L’exposez à nos re - gards ce bon Jésus, et Il nous semble Vous entendre nous tenir ce langage: Ô Mes enfants, jetez les yeux sur le corps de votre Sauveur, de votre Dieu, ce corps pâle, sanglant et cou - vert de plaies. Voyez! tant d’humiliations, de souffrances et d’amour! Et tout cela pour sauver vos âmes!… Ne ferez-vous aucun sacrifice pour votre Sauveur? Me serai-Je résignée à l’immolation de Mon cher Fils sans que cette immolation vous profite? Oh! non, très sainte Mère de Dieu, nous ne voulons plus Vous causer ce cha - grin… Nous déplorons sincèrement nos lâchetés coupables. Nous Vous promet - tons de nous amender et de réparer par un redoublement d’amour et une sérieuse pénitence nos innombrables péchés qui ont fait mourir Votre doux Jésus.
XIII. Jésus est descendu de la Croix et remis à Sa Mère
Ô mon divin Sauveur, ce n’est pas pour toujours que Vous êtes placé dans le tombeau. Bientôt, ô divine Marie, Vous Le reverrez: Vous consolant, essuyant Vos larmes et Vous félicitant de Votre courage. Il n’en est pas ainsi de nous. Trop souvent, par nos infidélités, nous nous creusons un tombeau infect, nous lais - sons notre âme s’endormir d’un sommeil de mort, pendant des mois entiers, pendant des années peut- être… Il nous serait pourtant si facile de sortir du tom - beau de nos péchés, de ressusciter à la grâce, de reprendre une vie nouvelle, la vie des enfants de Dieu, des enfants de Marie. Le tombeau de Jésus, l’emblème de nos saints Tabernacles, renferme une source intarissable de grâces qui nous pressent de revenir à Dieu… Et nous n’allons pas nous désaltérer à cette source d’eau vive, qui rejaillit jusqu’à la vie éternelle!… Oh! si nous nous perdons, ce sera bien notre faute. Ô bonne Mère, ne le permettez pas; faites plutôt un miracle en faveur de Vos enfants. Moins nous le méritons, plus il Vous en reviendra d’honneur, plus Vous aurez droit à notre éternelle reconnaissance.
XIV. Jésus est déposé dans le sépulcre
IV. Jésus rencontre Sa très sainte Mère
Après la Station PRIÈRES LECTURES CATÉCHISME APPRENTISSAGE
Ô Jésus Crucifié! aidez-nous à porter notre croix comme Vous avez porté la Vôtre!
Ô Sainte Mère des Douleurs, imprimez dans mon pauvre cœur les Plaies de mon doux Sauveur!
Prions. Pardonnez-nous, ô mon divin Jésus, les fautes dont nous nous rendons coupables tous les jours; affermissez-nous dans les bonnes résolutions que nous a suggérées la méditation de Vos souffrances; faites-nous-en recueillir quelques fruits précieux pour notre sanctification, et souvenez-Vous, dans Votre miséricorde infinie, des âmes de nos parents, amis et bienfaiteurs défunts. Ainsi soit-il.

Chemin de la Croix

en union avec Marie, notre Mère

Prière préparatoire. Ô Jésus, Sauveur des hommes par la Croix, nous Vous offrons ce pieux exercice du Chemin de la Croix, pour Vous remercier d’avoir souffert la mort pour nous, pour Vous demander pardon de toutes nos offenses, et Vous prier d’appliquer aux âmes du Purgatoire les mérites de Votre sainte Passion. Et Vous, ô Marie, bonne et tendre Mère, permettez à Vos enfants de Vous accompagner dans cette voie douloureuse que Vous avez arrosée de Vos larmes, afin que, fortifiés par Vos exemples et par Vos leçons, nous puissions en recueillir quelques fruits pour notre sanctification.
Et par qui Jésus est-Il condamné à mort? Par ceux à qui Il n’avait fait que du bien par ceux qu’Il venait arracher à la mort éternelle. Et quel était donc Son crime? Il avait trop aimé les hommes… Les mères sont souvent inconso - lables quand elles entendent les médecins déclarer que toutes les ressources de l’art sont impuissantes à arracher à une mort trop certaine, un pauvre enfant malade; mais Vous, ô Marie, qui connaissiez toutes les perfections, toutes les tendresses du Cœur de Jésus, qu’elles ont être indicibles, les douleurs que Vous avez ressenties, en entendant prononcer cette sentence de mort. Jésus est condamné à mort! Ah! ne tournons pas notre colère contre Pilate, mais plutôt contre nous- mêmes. Quand nous commettons le péché, ne nous rendons-nous pas coupables d’une ingratitude, d’une méchanceté impardonnable? Et cependant, ô Marie, loin d’appeler sur nous les vengeances du Ciel, Vous priez encore Votre divin Fils de nous par - donner! Ah! ne permettez pas que nous retombions dans le péché, qui est le meurtrier de notre bon Sauveur.
I. Jésus est condamné à mort
C’était à nous, qui sommes les vrais coupables, de nous charger du poids de la Croix, devenue si pesante par les - chés de tout le genre humain. Et nous, nous avons peur de la Croix; nous n’osons pas la toucher du doigt; nous ne voulons nous imposer aucun sacrifice, aucune privation. Ô Marie, ma bonne Mère, Vous pleurez sur notre aveuglement et notre indifférence pour notre salut, en voyant la répugnance que nous éprouvons à la vue de la Croix… Et pourtant, n’est-ce pas dans la Croix que Dieu a placé le salut du monde? La Croix n’est-elle pas notre unique espérance, comme le chante la sainte Église? N’est-elle pas la consola - tion de l’âme affligée et pénitente? Faites, ô Vierge Immaculée, que nous n’oubliions jamais la parole de Votre divin Fils, qui nous avertit que celui qui ne porte pas la Croix est indigne de Lui, et ne peut pas être Son disciple; et que si quelqu’un veut venir après Lui, il faut qu’il porte sa Croix tous les jours et qu’il Le suive. Ô Marie, pré - sentée par Vous, la Croix nous sera chère, et nous serons heureux de la porter.
II. Jésus est chargé de Sa Croix
Ô Jésus, mon Sauveur, Vous, le soutien des faibles, la force des martyrs, Vous succombez sous le poids de la Croix!… Ô Marie, qui étiez initiée à tous les secrets du Cœur de Jésus, donnez-nous l’intelligence de ce mystère. Écoutons notre Mère: «Ah! Mes enfants, si vous étiez plus dociles à la grâce, si vous aviez une plus vive horreur du péché, si vous aviez pour votre bon Sauveur plus d’amour et de re - connaissance, vous allégeriez le poids de la Croix, dont Il S’est chargé par amour pour vous. Mais trop souvent à vos péchés passés vous en ajoutez de nou - veaux chaque jour; vous ne les pleurez pas et c’est ce qui désole le Cœur de Mon Fils, c’est ce qui rend Sa Croix si pesante, qu’Il en est accablé et qu’Il succombe…» Ô bonne Mère, qui avez soutenu Votre cher Fils, dans le Chemin du Calvaire, soutenez-nous aussi contre nos faiblesses, notre indifférence et notre tiédeur. Ô Mère compatissante, prenez pitié de nos profondes misères et secourez-nous.
III. Jésus tombe sous le poids de Sa Croix
Ô Marie, quelle douloureuse rencontre pour Votre Cœur de Mère!… Jésus, le plus beau des enfants des hommes, Jésus, la splendeur du Père, et la figure de Sa substance, Celui que les Anges adorent en tremblant, Jésus, le Fils bien-aimé du Père céleste, qui a mis en Lui toutes Ses complaisances, Le voilà tout défiguré, et mécon - naissable, mais non pas - connaissable pour Votre Cœur de Mère, ô Marie. Tout en pleurant sur les souffrances de Votre divin Fils, tout en Vous associant à Ses douleurs, Vous pensiez à Vos chers enfants, Vous imploriez miséri - corde pour eux. Ô Jésus, ô Marie, quel sujet de confusion pour nous de Vous avoir causé tant de larmes et de souf - frances! Mais aussi quelle reconnaissance ne Vous devons-nous pas!… Ô divine Consolatrice des affligés, que nous sommes heureux de penser qu’au temps des épreuves et des tristesses de la vie présente, Vous sympathisez à nos misères, à nos chagrins. Vous viendrez aussi à la rencontre de Vos enfants; Vous les encouragerez comme Vous avez encouragé Votre cher Fils dans la voie douloureuse du Calvaire. Laissez-nous cette espérance, et recevez les hommages de nos cœurs qui Vous sont tout dévoués.
IV. Jésus rencontre Sa très sainte Mère
Ô Marie, les saintes femmes de Jérusalem, en Vous voyant prodiguer si courageusement à Votre divin Fils toutes les tendresses de Votre Cœur maternel, se sentent encou - ragées à marcher sur Vos traces. J’en vois une d’entre elles, qui brave tout respect humain pour soulager son divin Maître; elle franchit tous les obstacles, passe à travers les rangs des sol - dats et des bourreaux, s’approche de Jésus, essuie Son visage tout couvert de sueur, de poussière et de sang. Le Sauveur, pour récompenser son courage et son dévouement, opère un miracle en sa faveur, en laissant imprimés sur le linge dont elle s’était ser - vie, pour essuyer Son visage, les traits de Sa face adorable… Oh! que la conduite de cette femme - roïque condamne bien notre lâcheté, notre pusillanimité! Ô mon divin Jésus! que nous serions coupables, si, voyant Votre face divine couverte de larmes de sang, avec lesquelles Vous avez pleuré nos péchés, nous rougissions de Vous appartenir et de défendre les intérêts de Votre gloire!… Ô Marie, faites que nous ayons toujours présentes à l’esprit ces paroles de Votre divin Fils: «Je ne reconnaîtrai, devant Mon Père, que ceux qui n’auront pas rougi de Moi devant les hommes.»
VI. Véronique essuie la Face de Jésus
Sainte Gertrude nous apprend qu’à cette seconde chute du Sauveur, il s’éleva, du milieu du peuple, une grande cla - meur, et qu’on entendit les bourreaux proférer des blas - phèmes, des cris moqueurs et sacrilèges. Ô Marie, qui pour - rait redire la douleur profonde que Vous firent éprouver les clameurs de ce peuple en - lire, poursuivant d’une haine aveugle le Saint des Saints, qui S’immolait pour le salut du monde? Mais, que grande aussi est l’amer - tume de Votre âme très sainte, à la vue de nos re - chutes dans le péché!… Jésus tombe sous le poids de la Croix, et Il Se relève… Il tombe une seconde fois, et Il Se relève encore… Et nous, confessons-le bien humblement, nous tombons et retombons sans cesse; et Vous ne voyez en nous aucun amendement, aucun désir sérieux de devenir meilleurs, et c’est ce qui désole Votre Cœur immaculé; et Vous avez raison, ô bonne Mère, de nous reprocher d’être cause que le nom de Dieu est blasphémé dans le monde; les hommes méchants sont si disposés à rendre la religion responsable de nos désordres et de nos imperfections! Ô Marie, soutenez nos pas chancelants, et ne permettez pas que nous sortions de ce monde sans avoir satisfait, par une pénitence sincère, à la justice de notre Dieu.
VII. Jésus tombe pour la deuxième fois
Quelle délicieuse et conso - lante station! Jésus console les filles de Jérusalem qui Le suivent… On L’accable d’in - jures et de mauvais traite - ments; déjà Il a succombé deux fois sous le fardeau de la Croix; Il Se relève, non pour renverser, d’un seul de Ses re - gards, Ses cruels bourreaux, comme Il l’avait fait au jardin de Gethsémani, mais pour adresser des paroles de consolation à un groupe de quelques saintes femmes qui Le suivaient jusqu’au Calvaire, par affection et par dévouement. Elles se lamentent sur l’état affreux L’ont réduit Ses en - nemis, et Lui, ce bon Pasteur, Il ne pense qu’aux malheurs affreux qui vont fondre sur leur patrie… Ô Marie, ô Vierge des douleurs, Vous étiez au milieu de ces saintes femmes, les guidant et les encoura - geant; Vous les entendiez, ces paroles de consola - tion et de sympathie, ces avertissements salutaires, que ce divin Maître leur adressait, et Vous voulez que nous les méditions. Votre divin Fils ne veut pas que nous pleurions sur Ses souffrances, mais sur nos péchés qui en sont la cause. Obtenez à tous Vos enfants la grâce de pleurer leurs péchés, et de méri - ter ainsi d’avoir part, malgré notre indignité, aux consolations que le bon Jésus prodigue aux âmes fi - dèles et repentantes qui Le suivent.
VIII. Jésus console les filles de Jérusalem
Ô Marie, notre douce Maîtresse, Vous qui aviez une si parfaite intelligence du mystère de la Passion de Votre cher Fils, dites-nous donc pourquoi Il tombe jusqu’à trois fois dans le chemin du Calvaire. Ah! Mes enfants, ce sont vos infidélités qui en sont la cause. Vous retombez si faci - lement dans vos fautes, que Mon Fils en est accablé de tristesse; Il succombe sous le poids d’un si grand abus de Ses grâces. Cependant, voyez!… Lui, Il Se relève toujours. Mais vous, n’êtes-vous tombés que trois fois? Si encore vous vous releviez avec courage et promptitude!… Mais, ô enfants ingrats et re - belles, vous différez si longtemps de revenir à Dieu franchement, d’entrer dans la voie étroite de l’Évangile, de vous attacher sans retour à votre doux Sauveur!… Ô bonne et tendre Mère, prenez-nous par la main et relevez-nous; tournez nos cœurs vers Celui qui, seul, peut les rendre heureux. Nous ne voulons plus affliger le Cœur adorable et miséricordieux de Votre divin Fils.
IX. Jésus tombe pour la troisième fois
Oh! qu’il dût en coûter à ce bon Maître de paraître ainsi tout nu devant une foule in - nombrable de spectateurs! Quelles douleurs aussi ne dut- Il pas endurer, quand les bourreaux arrachèrent vio - lemment Sa tunique collée à Sa chair sacrée, rouvrant ainsi les plaies innombrables et profondes que Lui avait cau - sées le supplice de la flagellation!… Quelles étaient alors Vos pensées, ô mon divin Sauveur? Dites-le- nous, ô Vierge Sainte, Vous qui L’avez accompagné jusqu’à Sa mort… Ô Mes enfants, par ce dépouillement entier, Il voulait vous donner une double leçon. Il voulait - tacher votre cœur des faux biens de la terre, dont la mort vous dépouillera un jour; Il voulait aussi, par cette nudité complète, expier toutes vos sensualités, votre amour des plaisirs défendus de la chair, vos légèretés et vos immodesties. Entrez bien, Mes en - fants, dans les dispositions du Cœur très pur de Mon divin Fils, et demandez-Lui la grâce de com - battre efficacement les pensées, les désirs, les af - fections coupables.
X. Jésus est dépouillé de Ses vêtements
Ô Marie, ô ma Mère, et Vous étiez présente à ce spectacle sanglant! Et Vous entendiez les coups de marteau qui en - fonçaient les clous dans les mains et dans les pieds de Votre cher Fils! Et Vous n’êtes pas morte de douleur, parce que le Seigneur voulait que Vous nous serviez de modèle dans les afflictions et les épreuves de la vie. Ô mon doux Sauveur, c’était à nous de tendre nos mains et nos pieds aux bourreaux pour les clouer à la Croix, puisque, seuls, nous étions les vrais cou - pables. Ô ma bonne Mère, aidez-nous à concevoir une vive horreur du péché, le meurtrier de notre bon Jésus, le meurtrier de nos âmes. Fixez aussi l’inconstance de nos cœurs, et clouez nos mains et nos pieds à la Croix, pour que nous ne nous sépa - rions jamais de Jésus, qui est la vie de nos âmes. Fixez-y surtout nos pauvres cœurs, afin que désor - mais attachés à la Croix par les liens de l’amour et de la reconnaissance, nous soyons à Lui, pour le temps et pour l’éternité.
XI. Jésus est cloué à la Croix
Ô Marie, que nous voyons de - bout au pied de la Croix, rece - vant avec un si grand calme le dernier soupir de Votre divin Fils, tandis que, dans la na - ture, tout est dans le trouble et dans la stupeur, dites-nous donc ce que nous enseigne cette douzième station, dont nous retrouvons partout l’image vénérée?… Ah! chers enfants, contemplez votre Sauveur, at - taché à la Croix. C’est pour vous que Ses bras sont étendus; c’est pour vous que Son côté a été ouvert, oui, pour vous et pour tous les pécheurs de la terre. Venez souvent au pied de cette Croix, du haut de la - quelle Jésus, au moment d’expirer, demanda pardon et miséricorde pour tous les péchés du monde. Que Son sang retombe sur vous, pour vous laver et vous purifier de toutes vos souillures. Mon Fils a prié pour vous; oh! ne l’oubliez pas. Ô bonne Marie, que nous sommes heureux de l’entendre! Demandez à Votre cher Fils qu’Il nous reçoive dans Ses bras, qu’Il nous ouvre Son Cœur, et qu’il se referme sur nous, pour nous séparer du monde et de tous ses vains plaisirs; et que désor - mais notre vie soit cachée en Dieu avec Jésus-Christ.
XII. Jésus meurt sur la Croix pour notre salut
Ô Marie, ma bonne Mère, comme Votre très sainte âme a être percée d’un glaive, d’une immense douleur, quand Vous avez reçu entre Vos bras le corps inanimé de Votre doux Jésus!… Je com - prends la raison pour laquelle la sainte Église Vous a donné le nom de Notre-Dame des Douleurs Infinies. Elle veut qu’on Vous représente sous les traits d’une mère affligée, le cœur percé de sept glaives. Ô Marie, Vous L’exposez à nos regards ce bon Jésus, et Il nous semble Vous entendre nous tenir ce langage: Ô Mes enfants, jetez les yeux sur le corps de votre Sauveur, de votre Dieu, ce corps pâle, sanglant et couvert de plaies. Voyez! tant d’humiliations, de souffrances et d’amour! Et tout cela pour sauver vos âmes!… Ne ferez-vous aucun sacrifice pour votre Sauveur? Me serai-Je résignée à l’immolation de Mon cher Fils sans que cette immolation vous profite? Oh! non, très sainte Mère de Dieu, nous ne vou - lons plus Vous causer ce chagrin… Nous déplorons sincèrement nos lâchetés coupables. Nous Vous promettons de nous amender et de réparer par un redoublement d’amour et une sérieuse pénitence nos innombrables péchés qui ont fait mourir Votre doux Jésus.
XIII. Jésus est descendu de la Croix et remis à Sa Mère
Que de fois, dans certains mo - ments de ferveur, ne nous est- il pas arrivé de nous dire à nous-mêmes: Oh! s’il m’eût été donné, comme à cet homme, d’être appelé à l’in - signe honneur de porter la Croix avec Jésus!… Et cepen - dant, il ne tient qu’à nous de jouir de cette faveur; l’occa - sion s’en présente tous les jours… «Mes enfants, nous dit la Vierge Marie, vous aspirez à l’honneur de venir en aide à Mon divin Fils, pour porter Sa Croix; eh bien, faites tout ce qu’Il vous dira. Ouvrez l’Évangile; que vous dit-Il? Donnez aux pauvres la nourriture et le vêtement, visitez les ma - lades, consolez les affligés… En vérité, Je vous le dis, le bien que vous ferez au moindre de vos frères, Je le re - garderai comme fait à Moi-même, et vous rendrez ainsi Ma Croix plus légère. Le royaume des Cieux souffre violence; corrigez ce défaut, détruisez cette mauvaise habitude, retenez votre langue, redoublez de vigilance, combattez vos mauvaises passions… Et vous M’aiderez, comme le Cyrénéen, à porter le poids de Ma Croix…» Merci, ô bonne Mère, de la lumière que Vous avez fait briller aux yeux de notre âme. Oh! laissez-nous Vous accompagner dans le Chemin du Calvaire, pour n’être jamais séparés de Votre cher Fils, puisque Lui seul a les paroles de la vie éternelle.
V. Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter Sa Croix
Ô mon divin Sauveur, ce n’est pas pour toujours que Vous êtes placé dans le tombeau. Bientôt, ô divine Marie, Vous Le reverrez: Vous consolant, essuyant Vos larmes et Vous félici - tant de Votre courage. Il n’en est pas ainsi de nous. Trop souvent, par nos in - fidélités, nous nous creu - sons un tombeau infect, nous laissons notre âme s’endormir d’un sommeil de mort, pendant des mois entiers, pendant des années peut-être… Il nous serait pourtant si facile de sortir du tombeau de nos péchés, de ressusciter à la grâce, de reprendre une vie nouvelle, la vie des enfants de Dieu, des enfants de Marie. Le tombeau de Jésus, l’emblème de nos saints Tabernacles, renferme une source intarissable de grâces qui nous pressent de revenir à Dieu… Et nous n’allons pas nous désaltérer à cette source d’eau vive, qui rejaillit jusqu’à la vie éternelle!… Oh! si nous nous perdons, ce sera bien notre faute. Ô bonne Mère, ne le permettez pas; faites plutôt un miracle en faveur de Vos enfants. Moins nous le méritons, plus il Vous en reviendra d’honneur, plus Vous aurez droit à notre éternelle reconnaissance.
XIV. Jésus est déposé dans le sépulcre
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