Ô Jésus Crucifié! aidez-nous à porter notre croix comme Vous avez porté la Vôtre!

Chemin de la Croix en union

avec Notre-Dame de La Salette

Prière préparatoire. Je Vous salue, Marie, pleine de douleurs, Jésus crucifié est avec Vous. Vous êtes digne de compassion entre toutes les femmes et digne de compassion est Jésus, Votre Fils. Sainte Marie, Mère de Jésus crucifié et notre Mère, obtenez-nous des larmes, à nous qui avons crucifié Votre Fils, maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il. Saint Bonaventure
Cette condamnation cruelle est renouvelée encore tous les jours, par tous les pécheurs de la terre… Hélas! ne suis-je pas du nombre de ces malheureux? J’ai réelle - ment et efficacement demandé la mort de mon Dieu, toutes les fois que j’ai commis le péché mortel… Et voilà la cause des abondantes larmes de notre Mère dans Sa céleste apparition. Ô Jésus! Votre charité est éternelle et Votre Cœur est toujours ouvert pour répandre sur nous Ses miséri - cordes: daignez me donner la contrition dont j’ai be - soin. Et Vous, Mère d’amour, ayez pitié de Votre enfant prodigue et obtenez-moi les larmes d’une sincère péni - tence pour pleurer avec Vous tous mes péchés.
I. Jésus est condamné à mort
La croix est lourde et douloureuse, mais la multitude de mes iniquités pèse sur le Cœur de Jésus d’un poids mille fois plus douloureux et plus insupportable. C’est le même poids de mes crimes qui appesantit Son bras; c’est la pensée affligeante de mes ingratitudes qui oppressait ici le Cœur de ma tendre Mère. Ô Jésus, Roi de miséricorde! supportez-moi encore un peu de temps pour que je puisse, avec Votre secours, réparer les injustices de ma vie. Ô Cœur de la plus compatissante des Mères! soutenez Votre enfant coupable le temps de faire pénitence.
II. Jésus est chargé de Sa Croix
Le tombeau, voilà le terme de toute vie humaine! Cette pensée afflige la nature, mais notre foi nous montre le ciel qui s’ouvre, le jour même de la mort, devant l’âme chrétienne qui a suivi Jésus jusqu’au Calvaire. Et la - surrection de ce très doux Sauveur est le gage assuré de la nôtre à la fin des temps. Marie, apparaissant toute resplendissante de la lumière des corps ressuscités et montant au ciel, ici même, vers cette croix vient confir - mer notre consolante espérance. Ô Jésus, mon vivant Rédempteur! je sais que je ressus - citerai au dernier jour et maintenant j’espère Votre grâce en ce monde et Votre gloire en l’autre. Ô Marie, ma vie, ma douceur, mon espérance! Vous recevrez à mon heure dernière, je l’es - père de Votre miséricorde, l’âme de Votre cher enfant dans Vos bras maternels. Ainsi soit-il.
XIV. Jésus est déposé dans le sépulcre
Jésus tombe… Sa face adorable est dans la poussière et la poussière se mêle au sang qui coule des plaies de la couronne d’épines… Il Se relève méconnaissable. C’est l’état dans lequel Le réduit encore en quelque sorte l’horrible péché de blasphème dont Se plaint si doulou - reusement notre Mère… Ne l’ai-je pas commis? N’en ai-je pas été témoin, sans frémir et sans me donner au - cune peine pour réparer l’injure qu’il fait à la gloire de Dieu? Ô Jésus, Roi de gloire éternelle! soyez loué par les Anges du ciel et par toute l’Église de la terre, en réparation de tant d’outrages! Ô Mère! ces outrages font saigner Votre cœur et couler Vos larmes; que toute ma vie devienne une louange perpétuelle de Jésus, par ma fidélité à Ses divins commandements.
III. Jésus tombe sous le poids de Sa Croix
Jésus et Marie sont en présence l’un de l’autre, mais dans quel état et sur quel chemin! Qui pourra peindre l’excès de Leur douleur? Hélas! dans ces derniers temps, il s’est fait, au ciel, une autre rencontre de Jésus et de Sa Sainte Mère. Marie S’est présentée à Son Fils, non plus souffrant pour nous, mais irrité contre nous par la multitude de nos péchés et la douleur de cette tendre Mère était grande et extrême comme sur le che - min du Calvaire. Ô Jésus! souvenez-Vous de la voie douloureuse et des angoisses de Votre Mère en ce jour de Votre Passion et par amour pour cette Vierge Immaculée, ayez pitié de nous. Et Vous, Mère incomparable, ne cessez de Vous présenter à Votre Fils et de prier pour Vos chers enfants.
IV. Jésus rencontre Sa très sainte Mère
Ce ne fut que par force que Simon de Cyrène porta la croix de Jésus. Or, ce très doux Sauveur a dit: «Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il porte sa croix et qu’il Me suive.» Non par nécessité, mais avec amour, non avec tristesse, mais avec courage… La croix à por - ter, c’est d’abord et surtout le châtiment au péché; ce sont les souffrances de l’âme et du corps, ce sont les malheurs publics et privés. Notre Mère est venue nous le rappeler ici. Ô Jésus! que Votre volonté miséricordieuse s’accom - plisse! J’accepte tout, mais que l’épreuve et le châti - ment me viennent de Votre Cœur, non de Votre juste colère. Et Vous, Marie, ô divine Consolatrice! obtenez-moi de supporter avec foi et même avec reconnaissance toutes les peines de la vie.
V. Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter Sa Croix
Cette femme est notre modèle. Quel dévouement! Quel courage! Quelle intrépidité! Ah! désormais, que la plus grande gloire de Jésus, Son honneur devant les hommes, Ses divins intérêts soient l’objet principal de notre zèle, de nos travaux et de nos sacrifices. C’est ainsi que nous ferons connaître aux hommes Ses ama - bilités et Ses charmes adorables, que nous consolerons Sa Mère et que nous tarirons la source de Ses larmes. Ô Jésus, la splendeur et la beauté des cieux! donnez- moi, avec la grâce d’une parfaite conversion, le zèle de Votre gloire; ô Marie! ô ravissante Mère! donnez-moi l’ineffable joie de pouvoir, par une vie sainte répondre à Votre amour pour moi et consoler Votre Cœur affligé.
VI. Véronique essuie la Face de Jésus
Jésus retombe… Ce doux Sauveur me rappelle ici mes rechutes. Que de fois, en effet, je Lui ai juré un amour que j’appelais éternel! Hélas! un peu après, tout était oublié et je préférais de nouveau le péché à l’amour de Son Cœur; et je renouvelais sans honte les douleurs de ma tendre Mère et de nouveau je La faisais pleurer… Ô Jésus! de grâce, que Votre miséricorde soit toujours plus abondante que mes iniquités; je les déteste, je les déplore amèrement, à Vos pieds. Ô Marie! soutenez- moi toujours de Votre main puissante sur l’abîme épouvantable de ma corruption et de ma misère.
VII. Jésus tombe pour la deuxième fois
Jésus leur dit: «Ne pleurez pas sur Moi, mais sur vous et sur vos enfants», car de grands malheurs vous me - nacent. La Passion de Jésus et la compassion de Marie et les larmes de cette Mère bien-aimée sur cette mon - tagne, nous touchent et nous portent à pleurer; mais que ces larmes soient versées sur nos péchés pour les laver et sur les péchés du monde pour fléchir la divine colère. La contrition, la pénitence, voilà le remède à tous nos maux. Ô Jésus! faites-moi comprendre le grand enseignement que Vous donnez à ces pieuses femmes. Ô Marie! ô Dispensatrice des grâces! daignez communiquer à Votre pauvre enfant l’esprit de pénitence et répandez-le sur toute la face de la terre pour la renouveler.
VIII. Jésus console les filles de Jérusalem
La divine face de Jésus est encore dans la poussière… Pourquoi cette troisième chute? Jésus veut expier l’obs - tination des pécheurs dans le mal. Ô mystère! c’est ce secret de la malice des hommes que révélait ici notre Mère: «Si Mon peuple ne veut pas se soumettre…» et c’est cette pensée qui tirait de Son Cœur cette plainte: «Depuis le temps que Je souffre pour vous!» Ô Jésus, Charité éternelle! n’abandonnez pas les infor - tunés pécheurs. Multipliez, multipliez Vos miséri - cordes; nous sommes l’œuvre de Vos mains et le prix de tout Votre sang… Ô Mère, ô toute-puissance suppliante, ô parfaite Réparatrice, ô divine Réconciliatrice! ne ces - sez de prier, de supplier, d’intercéder pour nous.
IX. Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus dépouillé!… Jésus abreuvé de fiel! Ô vanités, pa - rures mondaines, sensualités, immodesties, gourman - dises, violation volontaire du jeûne et de l’abstinence, immortifications de toutes espèces, voilà votre œuvre! Voyez la honte du divin Agneau et le supplice qu’Il en - dure… Ici, notre divine Mère ne vous a pas moins condamnées et flétries par Ses paroles, par Son austère vêtement, par Sa douleur et par Ses larmes. Ô Jésus, Roi de la pureté! brûlez, coupez… mortifiez, purifiez mon cœur et mes sens. Que dans mon âme et dans mon corps la mortification soit la garde de l’inno - cence… Et Vous, ô Reine des cœurs purs, Vierge sans égale! couvrez-moi de Votre protection. Je veux Vous ressembler, je veux être à tout prix un enfant que Vous portez dans Vos bras, qui porte Vos traits.
X. Jésus est dépouillé de Ses vêtements
Ses deux mains, Ses deux pieds sont percés et cloués à la croix; Sa tête porte la couronne d’épines; tout Son corps est couvert de plaies et c’est pour moi qu’Il S’est réduit à cette extrémité. C’est Son amour pour mon salut qui L’a poussé à un tel excès de souffrances… En même temps, Marie est devant Lui, debout; Sa douleur n’a point de nom dans la langue des hommes et par amour pour nous, Elle consent à la mort de Son Fils. Ô Jésus crucifié! je suis à Vous sans retour, je veux cru - cifier ma chair avec ses vices; je Vous livre mon âme avec toutes ses puissances… Ô Marie! en vérité, nous aurons beau prier, beau faire, jamais nous ne pourrons récompenser la peine que Vous avez prise pour nous; mais rendez efficace mon désir de Vous rendre amour pour amour.
XI. Jésus est cloué à la Croix
Jésus meurt… Son cœur est ouvert par la lance; Son tes - tament nous est connu: l’Eucharistie nous a été donné et Marie est devenue notre Mère. Le sacrifice est consommé, mais Jésus a trouvé, dans les ressources de Son amour tout-puissant, le secret de le perpétuer jusqu’à la fin des siècles et Celle qu’Il nous a donnée pour Mère est venue ici nous montrer que ce n’est pas en vain qu’Elle en porte le nom. Ô Jésus! donnez-moi de comprendre et l’excellence du Saint Sacrifice de la Messe et le respect que mérite le jour Vous nous faites une obligation d’y assister. Éclairez les malheureux violateurs du saint jour du di - manche: ils ne savent pas de quels biens ils se privent… Et Vous, ô Marie, ô notre véritable Mère, ô notre Reine, ô divine Messagère de Jésus! que Votre peuple en - tende Votre voix et que ce doux Sauveur règne sur toutes les âmes rachetées.
XII. Jésus meurt sur la Croix pour notre salut
Jésus déposé de la croix repose dans les bras de Sa Mère. Quel spectacle touchant! Quel mystère de douleur et d’amour! Le corps adorable ne pouvait être mieux placé: Jésus et Marie ne font qu’un. Ni la vie, ni la mort, ni le temps, ni l’éternité ne peuvent briser cette union ineffable. N’est-ce pas l’enseignement que cette tendre Mère nous donne en Son Apparition, quand Elle porte sur Son Cœur l’image de Jésus crucifié? Ô Jésus! unissez-moi pour toujours à Marie. C’est alors que mon union à Vous sera parfaite, car c’est par Elle seule que Vous Vous donnez à Vos Élus et c’est en Elle que cette union sublime s’accomplit… Et Vous, ô Union des âmes, ô Marie, Mère de Jésus! unissez-moi, dans Votre Cœur, à ce Roi ado - rable, Votre seul amour et mon seul amour.
XIII. Jésus est descendu de la Croix et remis à Sa Mère
Ô Sainte Mère des Douleurs, imprimez dans mon pauvre cœur les Plaies de mon doux Sauveur!
Méditations du Chemin de la Croix Méditations du Chemin de la Croix Haut de page Après la Station PRIÈRES LECTURES CATÉCHISME APPRENTISSAGE
Ô Jésus Crucifié! aidez-nous à porter notre croix comme Vous avez porté la Vôtre!
Haut de page

Chemin de la Croix en union

avec Notre-Dame de La Salette

Prière préparatoire. Je Vous salue, Marie, pleine de douleurs, Jésus crucifié est avec Vous. Vous êtes digne de com - passion entre toutes les femmes et digne de compassion est Jésus, Votre Fils. Sainte Marie, Mère de Jésus crucifié et notre Mère, obtenez-nous des larmes, à nous qui avons crucifié Votre Fils, maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il. Saint Bonaventure
Cette condamnation cruelle est renouvelée encore tous les jours, par tous les - cheurs de la terre… Hélas! ne suis-je pas du nombre de ces malheureux? J’ai réellement et efficacement demandé la mort de mon Dieu, toutes les fois que j’ai commis le péché mortel… Et voilà la cause des abondantes larmes de notre Mère dans Sa céleste apparition. Ô Jésus! Votre charité est éternelle et Votre Cœur est toujours ouvert pour répandre sur nous Ses miséri - cordes: daignez me donner la contrition dont j’ai besoin. Et Vous, Mère d’amour, ayez pitié de Votre enfant prodigue et obtenez-moi les larmes d’une sincère pénitence pour pleurer avec Vous tous mes péchés.
I. Jésus est condamné à mort
La croix est lourde et dou - loureuse, mais la multitude de mes iniquités pèse sur le Cœur de Jésus d’un poids mille fois plus douloureux et plus insupportable. C’est le même poids de mes crimes qui appesantit Son bras; c’est la pensée affligeante de mes ingratitudes qui oppres - sait ici le Cœur de ma tendre Mère. Ô Jésus, Roi de miséricorde! supportez-moi encore un peu de temps pour que je puisse, avec Votre se - cours, réparer les injustices de ma vie. Ô Cœur de la plus compatissante des Mères! soutenez Votre en - fant coupable le temps de faire pénitence.
II. Jésus est chargé de Sa Croix
Le tombeau, voilà le terme de toute vie humaine! Cette pensée afflige la nature, mais notre foi nous montre le ciel qui s’ouvre, le jour même de la mort, devant l’âme chré - tienne qui a suivi Jésus jusqu’au Calvaire. Et la - surrection de ce très doux Sauveur est le gage assuré de la nôtre à la fin des temps. Marie, apparaissant toute resplendissante de la lumière des corps ressuscités et montant au ciel, ici même, vers cette croix vient confirmer notre consolante espérance. Ô Jésus, mon vivant Rédempteur! je sais que je res - susciterai au dernier jour et maintenant j’espère Votre grâce en ce monde et Votre gloire en l’autre. Ô Marie, ma vie, ma douceur, mon espérance! Vous re - cevrez à mon heure dernière, je l’espère de Votre miséricorde, l’âme de Votre cher enfant dans Vos bras maternels. Ainsi soit-il.
XIV. Jésus est déposé dans le sépulcre
Jésus et Marie sont en pré - sence l’un de l’autre, mais dans quel état et sur quel chemin! Qui pourra peindre l’excès de Leur douleur? Hélas! dans ces derniers temps, il s’est fait, au ciel, une autre rencontre de Jésus et de Sa Sainte Mère. Marie S’est présentée à Son Fils, non plus souffrant pour nous, mais irrité contre nous par la multitude de nos - chés et la douleur de cette tendre Mère était grande et extrême comme sur le chemin du Calvaire. Ô Jésus! souvenez-Vous de la voie douloureuse et des angoisses de Votre Mère en ce jour de Votre Passion et par amour pour cette Vierge Immaculée, ayez pitié de nous. Et Vous, Mère incomparable, ne cessez de Vous présenter à Votre Fils et de prier pour Vos chers enfants.
IV. Jésus rencontre Sa très sainte Mère
Ce ne fut que par force que Simon de Cyrène porta la croix de Jésus. Or, ce très doux Sauveur a dit: «Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il porte sa croix et qu’il Me suive.» Non par - cessité, mais avec amour, non avec tristesse, mais avec courage… La croix à porter, c’est d’abord et surtout le châtiment au péché; ce sont les souffrances de l’âme et du corps, ce sont les malheurs publics et privés. Notre Mère est venue nous le rappeler ici. Ô Jésus! que Votre volonté miséricordieuse s’ac - complisse! J’accepte tout, mais que l’épreuve et le châtiment me viennent de Votre Cœur, non de Votre juste colère. Et Vous, Marie, ô divine Consolatrice! obtenez-moi de supporter avec foi et même avec reconnaissance toutes les peines de la vie.
V. Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter Sa Croix
Cette femme est notre mo - dèle. Quel dévouement! Quel courage! Quelle intrépidité! Ah! désormais, que la plus grande gloire de Jésus, Son honneur devant les hommes, Ses divins intérêts soient l’objet principal de notre zèle, de nos travaux et de nos sacrifices. C’est ainsi que nous ferons connaître aux hommes Ses amabilités et Ses charmes adorables, que nous consolerons Sa Mère et que nous tarirons la source de Ses larmes. Ô Jésus, la splendeur et la beauté des cieux! don - nez-moi, avec la grâce d’une parfaite conversion, le zèle de Votre gloire; ô Marie! ô ravissante Mère! donnez-moi l’ineffable joie de pouvoir, par une vie sainte répondre à Votre amour pour moi et consoler Votre Cœur affligé.
VI. Véronique essuie la Face de Jésus
Jésus retombe… Ce doux Sauveur me rappelle ici mes rechutes. Que de fois, en effet, je Lui ai juré un amour que j’appelais éternel! Hélas! un peu après, tout était oublié et je préférais de nouveau le péché à l’amour de Son Cœur; et je renouve - lais sans honte les douleurs de ma tendre Mère et de nouveau je La faisais pleurer… Ô Jésus! de grâce, que Votre miséricorde soit tou - jours plus abondante que mes iniquités; je les - teste, je les déplore amèrement, à Vos pieds. Ô Marie! soutenez-moi toujours de Votre main puis - sante sur l’abîme épouvantable de ma corruption et de ma misère.
VII. Jésus tombe pour la deuxième fois
Jésus leur dit: «Ne pleurez pas sur Moi, mais sur vous et sur vos enfants», car de grands malheurs vous me - nacent. La Passion de Jésus et la compassion de Marie et les larmes de cette Mère bien-aimée sur cette mon - tagne, nous touchent et nous portent à pleurer; mais que ces larmes soient versées sur nos péchés pour les laver et sur les péchés du monde pour fléchir la divine co - lère. La contrition, la pénitence, voilà le remède à tous nos maux. Ô Jésus! faites-moi comprendre le grand enseigne - ment que Vous donnez à ces pieuses femmes. Ô Marie! ô Dispensatrice des grâces! daignez commu - niquer à Votre pauvre enfant l’esprit de pénitence et répandez-le sur toute la face de la terre pour la renouveler.
VIII. Jésus console les filles de Jérusalem
La divine face de Jésus est encore dans la poussière… Pourquoi cette troisième chute? Jésus veut expier l’obstination des pécheurs dans le mal. Ô mystère! c’est ce secret de la malice des hommes que révélait ici notre Mère: «Si Mon peuple ne veut pas se soumettre…» et c’est cette pensée qui ti - rait de Son Cœur cette plainte: «Depuis le temps que Je souffre pour vous!» Ô Jésus, Charité éternelle! n’abandonnez pas les in - fortunés pécheurs. Multipliez, multipliez Vos misé - ricordes; nous sommes l’œuvre de Vos mains et le prix de tout Votre sang… Ô Mère, ô toute-puissance suppliante, ô parfaite Réparatrice, ô divine Réconciliatrice! ne cessez de prier, de supplier, d’intercéder pour nous.
IX. Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus dépouillé!… Jésus abreuvé de fiel! Ô vanités, parures mondaines, sensua - lités, immodesties, gour - mandises, violation volontaire du jeûne et de l’abstinence, immortifica - tions de toutes espèces, voilà votre œuvre! Voyez la honte du divin Agneau et le sup - plice qu’Il endure… Ici, notre divine Mère ne vous a pas moins condamnées et flétries par Ses paroles, par Son austère vêtement, par Sa douleur et par Ses larmes. Ô Jésus, Roi de la pureté! brûlez, coupez… mortifiez, purifiez mon cœur et mes sens. Que dans mon âme et dans mon corps la mortification soit la garde de l’innocence… Et Vous, ô Reine des cœurs purs, Vierge sans égale! couvrez-moi de Votre protection. Je veux Vous ressembler, je veux être à tout prix un enfant que Vous portez dans Vos bras, qui porte Vos traits.
X. Jésus est dépouillé de Ses vêtements
Ses deux mains, Ses deux pieds sont percés et cloués à la croix; Sa tête porte la cou - ronne d’épines; tout Son corps est couvert de plaies et c’est pour moi qu’Il S’est - duit à cette extrémité. C’est Son amour pour mon salut qui L’a poussé à un tel excès de souffrances… En même temps, Marie est devant Lui, debout; Sa douleur n’a point de nom dans la langue des hommes et par amour pour nous, Elle consent à la mort de Son Fils. Ô Jésus crucifié! je suis à Vous sans retour, je veux crucifier ma chair avec ses vices; je Vous livre mon âme avec toutes ses puissances… Ô Marie! en vérité, nous aurons beau prier, beau faire, jamais nous ne pourrons récompenser la peine que Vous avez prise pour nous; mais rendez efficace mon désir de Vous rendre amour pour amour.
XI. Jésus est cloué à la Croix
Jésus meurt… Son cœur est ouvert par la lance; Son tes - tament nous est connu: l’Eucharistie nous a été donné et Marie est devenue notre Mère. Le sacrifice est consommé, mais Jésus a trouvé, dans les ressources de Son amour tout-puissant, le secret de le perpétuer jusqu’à la fin des siècles et Celle qu’Il nous a donnée pour Mère est venue ici nous montrer que ce n’est pas en vain qu’Elle en porte le nom. Ô Jésus! donnez-moi de comprendre et l’excellence du Saint Sacrifice de la Messe et le respect que - rite le jour Vous nous faites une obligation d’y assister. Éclairez les malheureux violateurs du saint jour du dimanche: ils ne savent pas de quels biens ils se privent… Et Vous, ô Marie, ô notre véritable Mère, ô notre Reine, ô divine Messagère de Jésus! que Votre peuple entende Votre voix et que ce doux Sauveur règne sur toutes les âmes rachetées.
XII. Jésus meurt sur la Croix pour notre salut
Jésus déposé de la croix re - pose dans les bras de Sa Mère. Quel spectacle tou - chant! Quel mystère de dou - leur et d’amour! Le corps adorable ne pouvait être mieux placé: Jésus et Marie ne font qu’un. Ni la vie, ni la mort, ni le temps, ni l’éter - nité ne peuvent briser cette union ineffable. N’est-ce pas l’enseignement que cette tendre Mère nous donne en Son Apparition, quand Elle porte sur Son Cœur l’image de Jésus crucifié? Ô Jésus! unissez-moi pour toujours à Marie. C’est alors que mon union à Vous sera parfaite, car c’est par Elle seule que Vous Vous donnez à Vos Élus et c’est en Elle que cette union sublime s’accomplit… Et Vous, ô Union des âmes, ô Marie, Mère de Jésus! unissez-moi, dans Votre Cœur, à ce Roi adorable, Votre seul amour et mon seul amour.
XIII. Jésus est descendu de la Croix et remis à Sa Mère
Jésus tombe… Sa face ado - rable est dans la poussière et la poussière se mêle au sang qui coule des plaies de la couronne d’épines… Il Se re - lève méconnaissable. C’est l’état dans lequel Le réduit encore en quelque sorte l’horrible péché de blas - phème dont Se plaint si dou - loureusement notre Mère… Ne l’ai-je pas commis? N’en ai-je pas été témoin, sans frémir et sans me donner aucune peine pour réparer l’injure qu’il fait à la gloire de Dieu? Ô Jésus, Roi de gloire éternelle! soyez loué par les Anges du ciel et par toute l’Église de la terre, en - paration de tant d’outrages! Ô Mère! ces outrages font saigner Votre cœur et couler Vos larmes; que toute ma vie devienne une louange perpétuelle de Jésus, par ma fidélité à Ses divins commandements.
III. Jésus tombe sous le poids de Sa Croix
Ô Sainte Mère des Douleurs, imprimez dans mon pauvre cœur les Plaies de mon doux Sauveur!
Méditations du Chemin de la Croix Méditations du Chemin de la Croix Après la Station