Magnificat Mai 2021

Après plusieurs minutieuses enquêtes menées par Monseigneur CasimirWicart, évêque de Laval, l’Apparition de Notre-Dame à Pontmain fut approuvée le 2 février 1872, fête de la Purification de Marie. «Nous jugeons que l’ImmaculéeVierge Marie, Mère de Dieu, a véritablement apparu, le 17 janvier 1871, à Eugène Barbedette, Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé, dans le hameau de Pontmain. «Nous autorisons dans notre diocèse le culte de la bienheureuseVierge Marie sous le titre de Notre-Dame d’Espérance de Pontmain. Répondant aux vœux qui nous ont été exprimés de toutes parts, nous avons formé le dessein d’élever un sanctuaire en l’honneur de Marie sur le terrain même au-dessus duquel Elle a daigné apparaître.» Aujourd’hui le pèlerin peut contempler à Pontmain une magnifique basilique de style gothique. Dans ce sanctuaire béni, notre bonne Mère du Ciel continue à Ses enfants de la terre Sa bienveillante protection. Sur l’esplanade devant la basilique, une colonne surmontée d’une grande statue de la Vierge marque l’endroit où Marie est apparue. Sources: AnneBernet, Notre‐Damede France–52pèlerinages, Paris, Éditions deParis, 2010, p. 391‐401; AbbéA.M. Richard, L’événement dePontmain, Laval, 1871; R.P. JosephBarbedette, O.M.I., Pontmain le 17 janvier 1871 –Récit d’unvoyant, Bar‐le‐Duc, Imprimeriede l’œuvre de Saint‐Paul, 1896; Marquis de la Franquerie, La Vierge Marie dans l’histoire de France, Montsûrs (Mayenne), Éditions Résiac, 1994; J.M. de Gaulle, Apparition du Pontmain, Paris, J. Lefort impr.‐libr., 1873; Arthur Loth, Le miracle en France au dix‐neuvième siècle, Lille‐ Paris, Desclée de Brouwer et Cie, 1894, p. 227‐258; Louis Colin, Notre‐Dame de Pontmain et Son message à la France, Paris, Bloud et Barral, 1894; Abbé P. Ferrand, Manuel de l’ArchiconfrériedeNotre‐Damedes Victoires, Bourges, Impr. Tardy‐Pigelet, 1895; AbbéB. Bion, Mais priez!..., Château‐Chinon, Impr. Dudragne‐Bordet, 1877; DomAntoine du Bourg, Du Champ de bataille à la Trappe, le Frère Gabriel Mossier, Perrin et Cie Libr.‐Édit., Paris, 1914, p.53; LucienMisermont, Sœur Catherine Labouré et laMédaillemiraculeuse, Paris, Librairie Lecoffre, 1931; L’Apparition de la très Sainte Vierge sur laMontagne de La Salette, publiée par la Bergère de La Salette, Mont‐Tremblant Qc, réédition aux Éditions Magnificat, 1980; Chanoine Foisnet, Notre‐Dame de Pontmain, Paris, Éditions Fleurus, nouvelle édition de 1995; Site officiel de l’abbé Michel Guérin: www.abbemichelguerin.fr; Histoire, Patrimoine et Noblesse de Bretagne: www.infobre‐ tagne.com– L’abbéPrud’homme; «M. Dufrichedes Genettes, curédeNotre‐Damedes Victoires», Les Contemporains, vingtième série, Paris, Maison de la Bonne Presse, 1892; Abbé Anselme Longpré, Pontmain et notre temps (brochure), Montréal, 1983. Auguste était devenu Frère coadjuteur chez les Jésuites, missionnaire en Chine de 1897 à 1945, «admirable de régularité et de discrétion». Un dernier témoin était une fillette de deux ans et un mois, AUGUSTINE BOITTIN. Au bruit des va-et-vient et des exclamations de la foule, sa mère intriguée, l’emportant dans ses bras, sortit voir ce qu’il pouvait bien se passer. Parvenues devant la grange, Augustine s’écria dans son langage enfantin, en battant joyeusement des mains: «Le Zésus, le Zésus!», le Jésus, le Jésus. Un frisson d’émoi parcourut l’assistance. Vainement sa mère essaya de la distraire en lui montrant divers autres objets, rien n’y fit. Les yeux de l’enfant restaient obstinément tournés du côté de la Vision et ses petites mains continuaient à s’agiter. Très jeune à l’époque de l’Apparition, Augustine oublia bientôt tout ensemble la vision et le message de Notre-Dame. Elle cessa de pratiquer et vécut dans l’indifférence religieuse. Mais Marie veillait sur Sa privilégiée: avant de mourir Augustine demanda à se confesser et reçut les sacrements. Elle s’éteignit le 8 mai 1942.

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