L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Un nommé Trahec, revenant de l’Amérique, où il avait fait fortune, vint s’établir dans le Morbihan. Il y acheta un vieux château avec toutes les propriétés qui en dépendaient. C’était un honnête homme selon le monde, qui accorde ce titre à quiconque n’est ni injuste ni homicide, eût-on d’ailleurs perdu la foi. Trahec en était là: non seulement il était libre penseur, mais il avait au coeur la haine de la Religion et des prêtres. Il était abonné à toutes les publications consacrées à la propagation de l’athéisme.
Trahec avait la rage du prosélytisme. Il endoctrinait ses fermiers, ses voisins, tous ceux qui avaient la mauvaise chance de l’écouter. Devant eux il déblatérait contre les prêtres: Il niait Dieu et se riait de l’Évangile.
Il arriva qu’un de ses fermiers fut surpris pendant qu’il crochetait la caisse de son maître. Le voleur fut saisi. Comme les gendarmes lui liaient les mains, Trahec, du milieu du peuple, s’écria: «Il est heureux que la loi atteigne les gens qui déshonorent leur pays.»
À ces mots le voleur, relevant la tête:
«Monsieur, lui dit-il, ce n’est pas à vous de venir prêcher ici.
– J’ai le droit de vous condamner.
– Et moi, je vous clorai la bouche, riposta le voleur en se croisant les bras. Voyez-vous cet homme-là, messieurs les gendarmes? C’est lui que vous devriez prendre, et non pas moi. Voilà celui qui est cause de mon malheur.
– Tais-toi, misérable idiot! dit Trahec exaspéré.
– Je ne me tairai pas, Monsieur. J’ai été honnête homme tant que j’ai cru en Dieu, et je m’étais résigné à n’être qu’un pauvre ouvrier, vivant tant bien que mal de mon travail; mais vous m’avez fait perdre la foi par vos paroles, par vos exemples et par vos papiers imprimés. Je vous ai souvent entendu répéter qu’il n’y a pas de Dieu, ou que, s’il y en a un, il ne s’occupe pas de nous; enfin, que l’autre monde, c’était des bêtises…
– Et quel rapport tout cela a-t-il avec ton vol, misérable?
– Quel rapport? Est-ce à vous, homme éduqué, à le demander à un idiot comme moi? S’il n’y a pas d’autre vie, s’il n’y a pas de Dieu, si nous ne sommes que matière, je refuse de manger toute ma vie des pommes de terre malades, entendez-vous?»
Et, en prononçant ces paroles, la voix du voleur avait des accents terribles.
Trahec se tut; il était terrifié.
Un nommé Trahec, revenant de l’Amérique, où il avait fait fortune, vint s’établir dans le Morbihan. Il y acheta un vieux château avec toutes les propriétés qui en dépendaient. C’était un honnête homme selon le monde, qui accorde ce titre à quiconque n’est ni injuste ni homicide, eût-on d’ailleurs perdu la foi. Trahec en était là: non seulement il était libre penseur, mais il avait au coeur la haine de la Religion et des prêtres. Il était abonné à toutes les publications consacrées à la propagation de l’athéisme.
Trahec avait la rage du prosélytisme. Il endoctrinait ses fermiers, ses voisins, tous ceux qui avaient la mauvaise chance de l’écouter. Devant eux il déblatérait contre les prêtres: Il niait Dieu et se riait de l’Évangile.
Il arriva qu’un de ses fermiers fut surpris pendant qu’il crochetait la caisse de son maître. Le voleur fut saisi. Comme les gendarmes lui liaient les mains, Trahec, du milieu du peuple, s’écria: «Il est heureux que la loi atteigne les gens qui déshonorent leur pays.»
À ces mots le voleur, relevant la tête:
«Monsieur, lui dit-il, ce n’est pas à vous de venir prêcher ici.
– J’ai le droit de vous condamner.
– Et moi, je vous clorai la bouche, riposta le voleur en se croisant les bras. Voyez-vous cet homme-là, messieurs les gendarmes? C’est lui que vous devriez prendre, et non pas moi. Voilà celui qui est cause de mon malheur.
– Tais-toi, misérable idiot! dit Trahec exaspéré.
– Je ne me tairai pas, Monsieur. J’ai été honnête homme tant que j’ai cru en Dieu, et je m’étais résigné à n’être qu’un pauvre ouvrier, vivant tant bien que mal de mon travail; mais vous m’avez fait perdre la foi par vos paroles, par vos exemples et par vos papiers imprimés. Je vous ai souvent entendu répéter qu’il n’y a pas de Dieu, ou que, s’il y en a un, il ne s’occupe pas de nous; enfin, que l’autre monde, c’était des bêtises…
– Et quel rapport tout cela a-t-il avec ton vol, misérable?
– Quel rapport? Est-ce à vous, homme éduqué, à le demander à un idiot comme moi? S’il n’y a pas d’autre vie, s’il n’y a pas de Dieu, si nous ne sommes que matière, je refuse de manger toute ma vie des pommes de terre malades, entendez-vous?»
Et, en prononçant ces paroles, la voix du voleur avait des accents terribles.
Trahec se tut; il était terrifié.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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