Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Pensées des serviteurs de Dieu

Toutes les forces du mal ont comploté pour détruire et massacrer Jésus: ils ont réussi à faire mourir le Fils de Dieu incarné! Les démons se frottaient les mains de satisfaction. Quand Satan comprit qu’ils avaient réalisé le Plan de Dieu, il mordit la poussière: c’était sa plus grande défaite. La mort de Jésus sur la croix, c’était le salut voulu, pensé par Dieu depuis l’origine. C’était le plan qu’Il avait décrété pour le salut de l’homme…

Père Mathurin de la Mère de Dieu

Le monde du mal est fort, mais Dieu le conduit; le monde du bien est faible, mais Dieu le soutient.

Louis Veuillot

Plus nous souffrons, plus nous devons avoir confiance en Dieu.

Sainte Madeleine Sophie Barat

Rien ne peut arriver que Dieu ne l’ait voulu. Or, tout ce qu’Il veut, si mauvais que cela puisse nous paraître, est cependant ce qu’il y a de meilleur pour nous.

Saint Thomas More, la veille de son exécution

Abandonner notre âme et nous laisser nous-mêmes n’est autre chose que quitter notre propre volonté et la donner à Dieu. Beaucoup de personnes disent à Notre-Seigneur: «Je me donne à Vous sans réserve»; mais il y en a fort peu qui embrassent la pratique de cet abandon. C’est l’indifférence à tous les événements qui arrivent par la Providence, et aux tentations qui se rencontrent en la vie spirituelle. Enfin, l’abandon, c’est la vertu des vertus, c’est la crème de la charité, l’odeur de l’humilité, le mérite, ce semble, de la patience, et le fruit de la persévérance. Grande est cette vertu, et seule digne d’être pratiquée des plus chers enfants de Dieu.

Saint François de Sales

Soyez certains que la Divine Providence ne fait jamais défaut à qui espère en Elle. Elle a mille façons de pourvoir aux nécessités. Oh! Quel tort vous feriez à la Divine Providence si vous doutiez un seul instant et si vous profériez des plaintes à Son sujet.

Saint Joseph-Benoît Cottolengo

La confiance qu’inspirent l’innocence et la pureté de vie, ne donne pas, ce semble, une fort grande gloire à Dieu; car est-ce donc tout ce que peut faire la miséricorde de notre Dieu, que de sauver une âme sainte et qui ne L’a jamais offensé?

Saint Claude de la Colombière

Gardez-vous du découragement; c’est le plus grand tort que vous puissiez vous faire. La confiance en Dieu fait peur au démon.

Saint François de Sales

À cette époque, je m’étais offerte à l’Enfant-Jésus pour être Son petit jouet. Je Lui avais dit de ne pas Se servir de moi comme d’un jouet de prix que les enfants se contentent de regarder sans oser y toucher, mais comme d’une petite balle de nulle valeur qu’Il pouvait jeter à terre, pousser du pied, percer, laisser dans un coin ou bien presser sur Son coeur si cela Lui faisait plaisir. En un mot, je voulais amuser le petit Jésus et me livrer à Ses caprices enfantins. S’il veut briser Son jouet, Il est bien libre; oui, je ne veux que ce qu’Il veut.

Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

La souffrance et la confiance en Dieu me valent mieux qu’une légion de soldats… Le Seigneur sait fort bien Se servir de la faiblesse même pour procurer Sa gloire.

Saint François de Sales

Il faut s’abandonner à la conduite de Dieu, sans autre intention que de Lui plaire; et quand on sent qu’on a ce désir bien avant dans le coeur, il ne faut plus tant s’amuser à faire des réflexions sur soi-même, ni sur l’état de vertu où l’on est; il ne faut s’occuper que de Celui que l’on aime, et se mettre fort peu en peine de soi-même: considérez attentivement ce dernier avis, il est pour vous de la dernière importance.

Saint Claude de la Colombière

Je ferais tort à la miséricorde de Dieu de craindre l’enfer le moins du monde, quand même je l’aurais mérité plus que tous les démons… On m’arrachera plutôt la vie que ce sentiment.

Saint Claude de la Colombière

Je ne recherche aucune charge, je ne demande ni souffrances ni consolations. Tout ce que le Seigneur m’envoie selon les circonstances, c’est la route que je suis: la route de la confiance et de l’abandon. Je vis dans la Volonté de Dieu comme le petit enfant dans le sein de sa mère.

Marcel Van

Révélation à sainte Catherine de Gênes. – Les âmes du purgatoire s’adressent aux amis du monde:

Que ne puis-je m’écrier, dans un langage assez fort pour être entendu de tous les hommes: «Ô misérables créatures, pourquoi êtes-vous si aveuglées par les choses passagères que vous ne fassiez, comme vous le constaterez à l’heure de la mort, aucune provision pour la grande nécessité qui tombera sur vous?
«Vous vous abritez sous l’espoir de la grande miséricorde divine, que vous exaltez sans cesse, ne voyant pas que votre résistance à cette souveraine bonté sera votre condamnation. Sa bonté devrait vous incliner à faire Sa volonté, et non vous encourager à persévérer dans la vôtre. Puisque Sa justice ne peut céder, elle doit nécessairement user de moyens pour être satisfaite.»

Sainte Catherine de Gênes, Traité du purgatoire, ch. XV

Je vois que le paradis n’a pas de portes et que peut y entrer qui veut, car Dieu est tout miséricorde et Ses bras sont ouverts pour nous recevoir dans la gloire. Mais la divine Essence est si pure que l’âme, trouvant en elle-même la plus légère imperfection, se jetterait d’elle-même dans un millier d’enfers plutôt que de paraître souillée en la présence de la divine Majesté. Sachant alors que le purgatoire est institué pour la purifier, elle s’y précipite d’elle-même et y trouve cette grande miséricorde: la destruction de ses fautes… Et je sais que la plus grande souffrance de ces âmes est de voir en elles ce qui déplaît à Dieu et de découvrir que, malgré Sa bonté, elles y ont consenti.

Sainte Catherine de Gênes, Traité du purgatoire, ch. VIII

Je suis la Mère de toutes les âmes qui souffrent en Purgatoire, parce que toutes les peines qu’on y endure pour les péchés commis ici-bas, Je sais trouver moyen de les adoucir sans cesse et à chaque instant par Mes maternelles prières.
De même qu’un pauvre malade, accablé de douleur et abandonné sur son lit de souffrances, se sent ranimer par une bonne parole, ainsi se réjouissent les âmes du Purgatoire, rien qu’à entendre Mon Nom.

La Très Sainte Vierge, à sainte Brigitte

Bien que Marie secoure toutes les âmes du Purgatoire, cependant celles qui Lui furent les plus dévouées ont surtout part à Ses bontés et reçoivent surtout Son assistance. C’est que cette Mère si aimante ne peut les entendre invoquer Son Nom sans offrir aussitôt à Dieu Ses prières. Et les prières de Marie, étant toujours exaucées, deviennent pour ces âmes comme une rosée céleste qui tempère l’ardeur de leurs tourments.

Saint Alphonse de Liguori

La bienheureuse Vierge Marie règne en Souveraine dans le Purgatoire.

Saint Bernardin de Sienne

Hélas! disait saint François de Sales, nous ne nous souvenons pas assez de nos chers trépassés. Leur mémoire semble périr avec le son des cloches, et nous oublions que l’amitié qui peut finir, même par la mort, ne fut jamais véritable, l’Écriture elle-même nous enseignant que le vrai amour est plus fort que la mort. Dire du mal des morts est une inhumanité comparable à celle des bêtes féroces qui déterrent les corps pour les dévorer. En dire du bien pour s’exciter à les imiter est chose louable. Mais les soulager est chose bien meilleure encore, car c’est là visiter les malades, c’est donner à boire à ceux qui ont soif de la vision de Dieu, c’est nourrir les affamés, c’est racheter les prisonniers, vêtir ceux qui sont nus, et procurer l’hospitalité dans la Jérusalem céleste, c’est consoler les affligés, éclairer les ignorants, faire enfin toutes les œuvres de miséricorde en une seule.

Mgr Paul Guérin

Les âmes du Purgatoire attendent et appellent le secours de nos prières. Il en est qui y ont un droit particulier de justice: nos parents, nos amis, nos bienfaiteurs. Toutes y ont le droit de la charité. Il en est auxquelles nous avons promis nos prières: ne manquons pas à une telle promesse. Prions pour les âmes des morts qui sont dans de grandes souffrances, afin qu’elles soient admises au plus tôt dans les demeures éternelles. Nous nous assurerons, par là, des protecteurs fidèles dans le Ciel.

Bx Antoine Chevrier

«Je suis le bon Pasteur», dit Jésus. Ce mot renferme toutes les tendresses d’une mère, toutes les sollicitudes d’un père, toutes les dilections d’un frère, tous les dévouements sublimes d’un ami. Il y a dans le Coeur de Jésus-Christ des rayons d’Amour qui répondent à chaque fibre du coeur de l’homme… Chérissons ce vrai bon Pasteur de nos âmes; attachons-nous à Ses pas; reposons-nous avec sécurité sous Sa divine houlette.

R.P. Théodore Ratisbonne

«Père, me disait encore sœur Lucie, n’attendons pas que vienne de Rome un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour le monde entier. N’attendons pas non plus qu’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des congrégations religieuses. Non. Notre-Seigneur a déjà utilisé bien souvent ces moyens et le monde n’en a pas fait cas. C’est pourquoi maintenant, il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme spirituelle. Que chacun pense à l’énorme responsabilité qui lui incombe de sauver non seulement son âme, mais aussi toutes les âmes que Dieu a placées sur son chemin.»

Entretien de Sœur Lucie, voyante de Fatima, avec le Père Augustin Fuentes, le 26 décembre 1957

Par l’Ave Maria nous mettons tout le Ciel en branle. Dieu a voulu attacher des grâces exceptionnelles à cette prière. C’est un mot de passe, une divine incantation aux effets franchement magiques. Voulez-vous être des «sorciers» du bon Dieu? Dites des Ave Maria.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Je vous prie donc instamment, par l’amour que je vous porte en Jésus et Marie, de réciter votre chapelet, et même, si vous en avez le temps, votre Rosaire tous les jours, et vous bénirez, à l’heure de votre mort, le jour et l’heure que vous m’avez cru; et, après avoir semé dans les bénédictions de Jésus et de Marie, vous recueillerez des bénédictions éternelles dans le Ciel. Je vous le dis, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. (II Cor. 9, 6.)

Saint Louis-Marie de Montfort

Le rosaire est la grande pratique de dévotion envers Marie. Elle-même à Lourdes fit comprendre combien cette prière Lui est agréable et nous est utile, car à chacune des dix-huit apparitions, Elle encouragea Bernadette à réciter son chapelet. À Pontmain, quand commença la récitation du chapelet, l’Apparition grandit, comme pour montrer que grandissait Sa puissance d’intercession. Ce fut la fidélité au rosaire qui, pendant plus de trois siècles, maintint la foi parmi les chrétiens japonais, qui n’avaient plus de prêtres. Les pays où les familles ont conservé la dévotion au chapelet sont restés plus foncièrement chrétiens. Cette répétition de l’Ave Maria, qui contient les plus belles louanges qu’on puisse adresser à cette divine Mère, ne peut manquer de toucher Son Coeur. Apprenez de l’Ange à saluer Marie, dit saint Bernardin de Sienne, et voyez le merveilleux profit qui vous en reviendra: toutes les fois que quelqu’un salue la Bienheureuse Vierge, Elle lui rend son salut. Car Elle est une Reine d’une exquise politesse la glorieuse Vierge Marie, et on ne La salue jamais qu’Elle ne rende un délicieux salut. Si vous dites dévotement mille Ave Maria dans un jour, mille fois la Vierge vous saluera. Et le salut de Marie n’est pas stérile, il apporte toujours quelque grâce à l’âme, soit une lumière, soit un bon désir, soit un accroissement de force pour faire le bien.

R.P. Auguste Saudreau, o.p.

Celui qui a reçu du Ciel le don de penser souvent et avec amour à la bienheureuse Vierge Marie, possède un grand signe de prédestination.

Saint Anselme

Mes minutes sont comptées. Au Ciel, ma charité ne croîtra plus, ni ma gloire, ni celle que je pourrai rendre à mon Christ et à mon Dieu… Oh! Le prix du temps!

Cardinal Mercier

L’homme doit être persuadé que Dieu le considère du haut du Ciel continuellement et à toute heure; qu’en tout lieu, ses actions se passent sous les yeux de la Divinité et sont rapportées à Dieu, par les Anges, à tout moment.

Saint Benoît

Oh! Que la terre me paraît vile quand je regarde le Ciel!

Saint Ignace

Oh! oui, mon Jésus, soyez seul désormais mon tout et ma vie; je Vous suivrai partout où Vous irez… Allons, mon âme, courage. Un jour encore, à la suite de Jésus et de Marie, gravissant le Calvaire… Et puis, avec Jésus et Marie, le bonheur, l’allégresse, l’Éternité.

Ste Bernadette Soubirous

Pourquoi ne pas échanger la terre contre le Ciel? Pourquoi, avec des biens passagers, ne pas acheter les biens éternels? Pourquoi, avec ce qui est périssable ne pas acquérir ce qui dure toujours?

Saint Pierre Chrysologue

Les Saints ont le plus vif désir de notre bien. Au Ciel, ils contemplent Dieu, leur volonté est ineffablement unie à celle de Dieu; c’est pourquoi ils veulent, comme Lui, notre sanctification.

Dom Marmion, O.S.B.

Ce ne sera que dans le Ciel que nous pourrons comprendre cet excès d’amour, cette humilité profonde de notre fou Jésus-Christ. Mais je ne comprends pas que l’homme s’humilie, ne doit-il pas toujours être plongé dans son néant? Et quand il est méprisé, bafoué, outragé, abandonné, persécuté, accusé, etc. Ne doit-il pas se dire à lui-même: On ne fait que ce que l’on doit me faire, c’est justement ce que je mérite; on me sert à mon goût, merci, mon Dieu. Mon Dieu bénissez les meilleurs de mes amis qui m’aident à marcher dans la voie de la vertu et de la charité!

Bse Mélanie Calvat

Là où le travail est plus fort, la couronne est plus riche!

Saint Bernard

Je n’ai encore rien fait pour le Ciel. Si j’avais au moins bien aimé le bon Dieu, si je savais Lui plaire par quelque chose, si je savais deviner ce qui Lui arrache l’Amour, ce qui Lui est le plus sensible, ce qui Le touche le plus… Je voudrais faire beaucoup et je vois que de moi-même je ne puis rien, je ne suis capable de rien, je suis très contente quand je vois que d’autres âmes font beaucoup pour Dieu et je voudrais que tous les hommes fussent fous de l’Amour de Dieu: ce serait un paradis sur terre.

Bse Mélanie Calvat

La foi élève l’âme au Ciel, et forme la belle espérance, fondée dans les mérites infinis de l’Homme-Dieu.

Bse Mélanie Calvat

Nous ne devons attendre de parfait repos que dans le Ciel. Ici-bas, le vrai bonheur ne peut consister qu’à savoir bien souffrir.

Ste Émilie de Vialar

Le bon Dieu nous invite à la noce du Ciel, à un bonheur infini et éternel.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

La prière monte au Ciel et aussitôt la miséricorde de Dieu descend sur la terre.

S. Augustin

Les mains au travail, les yeux vers la tombe, le coeur au Ciel.

Mère Connelly Cornélia, Société du Saint-Enfant-Jésus

Il me semble qu’au Ciel ma mission sera d’attirer les âmes dans le recueillement intérieur, en les aidant à sortir d’elles-mêmes pour adhérer à Dieu par un mouvement tout simple et tout amoureux; de les garder en ce grand silence du dedans qui permet à Dieu de S’imprimer en elles, de les transformer en Lui.

Bse Élisabeth de la Trinité

Le royaume des Cieux souffre violence, et il n’y a que les violents qui l’emportent. Les violents, cela veut dire les courageux, les énergiques, ceux qui se font violence à eux-mêmes, et qui savent résister à tout ce qui s’oppose à Dieu, tant en eux qu’autour d’eux. Mon souhait pour cette année, est que chacun mène le bon combat, par la fidélité à tout ce que le bon Dieu demande, tant dans les petites choses que dans les grandes.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Seigneur Jésus, Apprenez-moi à être généreux, À Vous servir comme Vous le méritez, À donner sans compter, À combattre sans souci des blessures, À travailler sans chercher de repos, À me dépenser sans attendre d’autre récompense Que celle de savoir que je fais Votre sainte Volonté.

Saint Ignace de Loyola

Dieu ne laissera sans récompense aucune peine, même la plus légère, qu’on aura soufferte pour Lui. Soyez donc prêt au combat si vous voulez remporter la victoire. On ne peut obtenir sans combat la couronne de la patience; et refuser de combattre, c’est refuser d’être couronné. Si vous désirez la couronne, combattez courageusement, souffrez avec patience. On ne parvient pas au repos sans travail, ni sans combat à la victoire.

Imitation de Jésus-Christ, L. III, chap. 19

Beaucoup d’âmes n’arrivent jamais au port heureux de l’union divine, bien qu’elles soient chargées comme de gros navires, des richesses immenses de la vertu, parce qu’elles n’ont pas le courage de vaincre une petite imperfection.

Saint Paul de la Croix

Mes très chers frères, sachez-le bien, Notre-Seigneur Jésus, descendu en ce monde, a souffert Lui-même des douleurs sans nombre. Par Ses souffrances, Il a établi Son Église qui doit croître aussi au milieu des croix et des tribulations. Depuis le temps des Apôtres jusqu’à ce jour, l’Église a toujours grandi au milieu de mille persécutions, mais quoi que le monde fasse pour l’attaquer et la détruire, il ne pourra la vaincre. – Suivons donc la volonté sainte du Seigneur, et prenant le parti de notre chef Jésus, combattons toujours le monde et le démon. – Dans ce temps d’agitation et de troubles, semblables à de vaillants soldats, revêtons nos armures, et comme sur un champ de bataille, combattons et soyons vainqueurs. Surtout n’oubliez pas la charité mutuelle, secourez-vous les uns les autres, et attendez que Dieu ait pitié de vous et exauce vos prières. – Ne vous laissez pas effrayer par les calamités, ne perdez pas courage, et ne reculez pas dans le service de Dieu, mais plutôt, suivant les traces des Saints, augmentez la gloire de l’Église et montrez-vous les vrais soldats et sujets du Seigneur.

Saint André Kim, lettre aux chrétiens persécutés de Corée

Il ne faut pas s’endormir, il faut agir énergiquement: c’est pour la bonne cause que nous combattons, ne reculons pas devant les ennemis. Tous veulent le bien, mais personne n’en prend les moyens.

Bse Mélanie Calvat

Tous les jours, nous avons à batailler contre le monde, contre nous-mêmes, contre le démon, contre tous les obstacles à notre salut et à notre sanctification, contre tous les obstacles au règne de Dieu. Il faut mener le combat, faire la guerre, être des soldats de Jésus-Christ, courageux. C’est à chaque instant qu’il faut avoir les armes à la main. Nos armes sont la prière, la foi, la confiance en la très Sainte Vierge qui veut nous aider, la Sainte Eucharistie qui est Jésus Lui-même, qui veut nous fortifier.»

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Obscurs ouvriers de ce grand œuvre, travaillons dans le silence et l’espérance; prions, c’est la condition du succès; réparons, car la douleur suprême, c’est que Dieu est outragé et blasphémé; souffrons, luttons, mourons s’il le faut! bien assurés qu’il y a là-haut une Providence qui veille; une Toute-Puissance qui nous assiste et qui vaincra; une Bonté qui compte tout, et un Amour Infini qui S’incline vers nous pour nous mener à Ses fins divines. Nous sommes de la race de Marie, dont Dieu Lui-même a annoncé l’inimitié perpétuelle contre la race de Satan, et à laquelle Il a donné le triomphe par Jésus-Christ, mais sans nous dispenser du labeur, ni nous priver de l’honneur et du mérite de la lutte. Espérance, donc! Confiance et intrépide action! Mais que ferons-nous, faibles âmes?… Ce que nous ferons?… Nous venons de le dire, nous prierons, nous réparerons, nous aimerons, nous souffrirons!

Bse Marie de Jésus Deluil-Martiny

C’est par l’amour et la miséricorde que Jésus est devenu le Roi de tant d’âmes, alors combattons avec les mêmes armes!

Mère Agnès de Jésus, o.c.d.

L’Église poursuit à travers les temps la vie de son Époux crucifié… Comme Lui, elle souffre avant de partager Sa gloire… De même toutes les âmes chrétiennes. La lutte entre le bien et le mal a été de tous les temps et ne cessera qu’au dernier jour. Les circonstances changent, mais la lutte reste: vaincront tous ceux qui auront bien combattu, vaincront éternellement ceux qui auront travaillé dans la foi, l’espérance et la charité, si vaincus qu’ils aient paru sur la terre.
Nous avons Jésus avec nous, et si faibles que nous soyons, nous sommes forts de Sa force invincible.

Bx Charles de Foucauld

Il ne suffit pas de prier: en temps de guerre, il faut lutter, combattre; et lutter, c’est prier en vérité.

Bse Mélanie Calvat

La vie est un combat et une croix. Il en sera ainsi jusqu’à la fin du monde. Le bon grain sera sans cesse mêlé à l’ivraie, les bons poissons aux mauvais. Prions, souffrons, travaillons, pour que le Nom de Dieu soit sanctifié, que Son Règne arrive, que Sa Volonté se fasse, que tout esprit loue le Seigneur: servons et donnons notre vie pour la rédemption des âmes, comme le Modèle unique…

Bx Charles de Foucauld

«Ô mon Jésus! je bataillerai pour Votre amour jusqu’au soir de ma vie. Puisque Vous n’avez pas voulu goûter de repos sur la terre, je veux suivre Votre exemple; je brûle de combattre pour Votre gloire; je Vous en supplie, fortifiez mon courage, armez-moi pour la lutte!»

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

«Quand je ne sens rien, que je suis dans la sécheresse, incapable de prier, de pratiquer la vertu, je cherche de petites occasions, des riens, pour faire plaisir à mon Jésus: par exemple un sourire, une parole aimable, alors que je voudrais me taire et montrer de l’ennui. Si je n’ai pas d’occasions, je veux au moins Lui répéter souvent que je L’aime…»

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

«Sur cette terre où tout change, une seule chose reste stable, c’est la conduite du Roi des Cieux à l’égard de Ses amis. Depuis qu’Il a levé l’étendard de la Croix, c’est à son ombre que tous doivent combattre et remporter la victoire.»

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Les premiers chrétiens, exposés à tant de persécutions, puisaient dans la sainte Communion le courage de braver la mort du martyre; ils ne s’exposaient jamais à un danger sans avoir reçu la sainte Communion, car ils savaient que la force leur aurait manqué, s’ils n’avaient reçu auparavant la sainte Eucharistie.

Saint Cyprien

Cherchez votre force dans le Pain des forts: vous ne trouverez pas de soutien ailleurs. Cherchez le Coeur eucharistique dans le Tabernacle. Ce Coeur vit dans l’Hostie: trouvez-Le là, et trouvez dans ce Coeur la douceur de l’Amour Infini, vous tenant devant Lui dans un abandon plein de confiance. Vous exposez-vous souvent aux rayons du Soleil? L’Hostie est ce Soleil d’Amour. Cherchez en union avec Marie, et vous trouverez. Attendez et désirez avec Elle.

Bx Édouard Poppe

Un jour que les Anges gardiens des enfants des hommes se trouvaient rassemblés près du trône de Dieu, Satan y parut avec eux. Et le Seigneur lui dit: «D’où viens-tu? – De parcourir la terre, répondit l’Esprit du mal. – As-tu remarqué Mon serviteur Job? Il n’y a point d’homme comparable à lui sur la terre: intègre, d’une droiture parfaite, il sert son Dieu et s’éloigne du mal. – Croyez-Vous, dit Satan jaloux, que Job Vous serve pour Vous-même?» Alors, Dieu permit à l’Esprit du mal d’éprouver Son serviteur. Mais au sein de ses pires épreuves, le saint homme Job disait: «Dieu m’a tout donné, Dieu m’a tout enlevé. Que Son saint nom soit béni!»
Faites voir que vous savez aimer Dieu dans les Croix comme dans les consolations.

Saint Claude de la Colombière

Gravons au-dessus de nos portes, sur le front, sur la bouche, sur la poitrine et sur toutes les autres parties de notre corps, le signe vivifiant de la Croix. Revêtons-nous de cette impénétrable armure des chrétiens, car la Croix est la victoire de la mort, l’espérance des fidèles, la lumière du monde, la clé du Paradis, le glaive qui extermine les hérésies, le secours des âmes religieuses, le soutien de la foi, la défense, la garde et la gloire des catholiques. Porte toujours avec toi, ô chrétien, cette arme de jour et de nuit, en tout lieu et à toutes les heures. N’entreprends jamais rien sans faire le signe de la Croix. Quand tu dors, quand tu veilles, quand tu marches, quand tu travailles, quand tu bois et que tu es sur mer et que tu traverses les rivières, prends cette armure de la sainte Croix, car tant que tu en seras armé, les esprits malins s’éloigneront de toi et n’oseront t’approcher.

Saint Éphrem

Jésus accepte Sa Croix sans murmurer. Il la reçoit des mains de Ses ennemis comme venant de Son Père, Il l’embrasse, Il la prend avec amour parce qu’Il en sait les heureux effets. La Croix de Jésus, c’est l’autel sur lequel va être immolée la Victime de Son corps, pur holocauste qui plaira à Dieu Son Père. C’est la chaire d’où Il va attirer tout à Lui en faisant connaître Son Amour pour nous. La Croix, c’est l’arme avec laquelle Il va vaincre le monde, son orgueil, son avarice, son impureté. Voyez ce grand guerrier qui va à la conquête du monde: Sa Croix sera l’instrument du salut, elle va se changer en instrument de gloire. La Croix sera désormais partout. La mort de Jésus la rendra glorieuse dans tout l’univers.

Bx Antoine Chevrier

Si la Providence me rappelle au pays des Croix, je suis tout disposé à partir; mais Notre-Seigneur m’enseigne depuis quelques jours à Lui faire un sacrifice encore plus grand, qui est d’être résolu à ne rien faire du tout, si c’est Sa Volonté.

Saint Claude de la Colombière

Un grand amour de la Croix et du mépris: voilà des marques de la bonté de l’Esprit qui la conduit, lesquelles n’ont jamais trompé personne.

Saint Claude de la Colombière

Que Notre-Seigneur continue à vous faire part de Sa Croix, c’est-à-dire de Ses Amours et de Ses délices.

Saint Claude de la Colombière

Les Croix sont les plus précieux joyaux que vous avez reçus de Jésus-Christ, dans la sainte alliance que vous avec contractée avec Lui.

Saint Claude de la Colombière

Ne songez qu’à vous avancer dans le chemin de la Croix où Dieu vous a fait l’honneur de vous engager.

Saint Claude de la Colombière

Votre amour-propre fuit étrangement la Croix, et court après les lumières et les délices spirituelles.

Saint Claude de la Colombière

La vue de Jésus crucifié me rend la Croix si aimable, qu’il me semble que hors de là, je ne saurais être heureux.

Saint Claude de la Colombière

Je placerai sur les épaules de Mes enfants des Croix lourdes et profondes comme la mer, parce que Je les aime en Mon Fils sacrifié.

Très Sainte Vierge à Barbara Reus

Portez doucement chaque jour la Croix de chaque jour, avec la grâce de chaque jour.

Mgr de Ségur

Il ne faut jamais regarder d’où viennent les Croix; elles viennent de Dieu; c’est toujours Dieu qui nous donne ce moyen de Lui prouver notre amour.

Saint Curé d’Ars

Les Croix nous rassureront au jour du jugement. Quand ce jour viendra, que nous serons heureux de nos malheurs, fiers de nos humiliations et riches de nos sacrifices.

Saint Curé d’Ars

Ma vie est toute tissée de Croix. Mais je le dis à ma confusion, je ne les porte ni si bien ni si courageusement que je devrais. Toutefois mon très aimable Époux me les fait aimer en sorte que sans elles je ne pourrais vivre, parce que j’y trouve une manne secrète plus délicieuse que celle du désert du Sina, laquelle m’est une très solide vie qui me semble émaner de la Croix et des travaux de Jésus-Christ. Oui, j’ai des humiliations, des mépris et enfin des faisceaux de Croix, qui me font semblable aux Croix mêmes, en sorte que je ne vois point d’autre qualité en moi que celle de la Croix. Si j’étais si pure que je puisse dire: Jésus-Christ est ma vie et ma vie est Jésus- Christ, et que, Lui étant conforme en Sa vie, je puisse en dire de même de Sa mort, il me semble que je dirais hardiment: Mon Jésus est crucifié et je le suis avec Lui, tant les Croix me sont familières.

Bse Marie de l’Incarnation

Celui que la crainte initie supporte patiemment la Croix du Christ; celui que l’espérance fait progresser porte cette Croix d’un coeur décidé et vaillant; celui que l’amour a consommé l’embrasse avec ardeur.

Saint Bernard

Regardez comme une croix ce que le monde aime et ce que le monde regarde comme une Croix, attachez-vous-y de toute la force de votre amour.

Saint Bernard

Toutes les peines regardées au travers de la Croix de Notre-Seigneur disparaissent comme les étoiles en présence du soleil et la patience change tous nos maux en bien.

Saint François de Sales

Je vois à chaque bout de champ des Croix de toutes sortes. Ma chair en frémit, mais mon coeur les adore. Oui, je vous salue, petites et grandes Croix, je vous salue et baise votre pied, indigne de l’honneur de votre ombre.

Saint François de Sales

La Croix sera votre force, mes enfants. Priez, priez, grandement, avec foi, avec confiance. Il n’y a plus d’espoir sur la terre, même dans les hommes les plus hauts, plus d’espoir, sinon l’espérance qui vient du Ciel.

Marie Julie Jahenny

Ô Jésus! Jésus! je ne sens plus ma Croix quand je songe à la Vôtre!

Ste Bernadette Soubirous

Que Celui qui a été attaché pour vous à la Croix demeure à jamais fixé dans votre coeur.

Saint Augustin

Plus les Croix paraissent amères, plus elles renferment de douceur, et elles détruisent l’humain et tout ce qui vient de la nature corrompue.

Bse Mélanie Calvat

La Croix est un très grand trésor, c’est le repos de l’âme… Notre très amoureux Jésus, dans Sa grande miséricorde, m’a tellement habituée aux Croix, que je ne saurais plus vivre sans elles.

Bse Mélanie Calvat

Je n’ai pas peur de la Croix, mais j’ai peur et je crains tout ce qui n’est pas marqué par le signe de la Croix.

Bse Mélanie Calvat

Les Croix de Providence sont, sans aucun doute, les plus agréables à notre divin Maître, parce que nous ne les avons pas choisies et que, de notre part, nous n’avons que l’acceptation amoureuse d’un si grand bien.

Bse Mélanie Calvat

La Croix fait connaître l’Amour, et l’Amour donne le Croix.

Bse Mélanie Calvat

Les Croix nous détachent des choses transitoires et nous unissent à Notre-Seigneur, notre unique Bien.

Bse Mélanie Calvat

La Croix semble lourde à quiconque la traîne malgré soi; mais celui qui l’embrasse de bon coeur ne la sent pas.

Ste Thérèse d’Avila

Si vous prétendez ne porter d’autres Croix que celles dont vous comprenez la raison, la perfection n’est pas pour vous.

Ste Thérèse d’Avila

La victoire vient par la Croix, par la souffrance, par l’acceptation amoureuse de la Croix, par la folie de la Croix.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Jésus mort pour nous sur la Croix, donnez-nous la grâce de Vous aimer sans partage!

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Ce n’est pas tant la Croix qui nous est utile que l’amour des Croix.

L’abbé Armand de Rancé

Tout doit être marqué du sceau de la Croix. Remercions Notre- Seigneur de cette grâce; ayons confiance; Sa Providence ne nous manquera pas. Il est notre Époux. C’est pour Lui que nous avons tout quitté, et Il S’est engagé à prendre soin de nous.

Ste Émilie de Vialar

Les Croix que Dieu vous envoie sont des maux pour vous, parce que vous les rendez telles; si vous les receviez de Sa main avec résignation, elles seraient pour vous, non des afflictions, mais des trésors célestes.

Saint Alphonse de Liguori

Allons pleins d’allégresse et soyons certains que toutes nos Croix porteront le Christ avec elles, et que Son secours, qui ne nous manquera jamais, sera plus puissant que les efforts combinés de nos ennemis.

Saint Ignace de Loyola

Gardez le silence comme une croix d’or destinée à conserver le trésor des autres vertus. Qui garde sa langue garde son âme.

Saint Paul de la Croix

C’est par la croix que Jésus a sauvé le monde, c’est par la croix, en laissant Jésus vivre en nous et achever en nous, par nos souffrances, ce qui manque à Sa Passion, que nous devons continuer, jusqu’à la fin des temps, l’oeuvre de la Rédemption. Sans croix, il n’est pas d’union à Jésus crucifié ni à Jésus Sauveur. Si nous voulons être amants de Jésus, étreignons Sa croix; si nous voulons travailler au salut des âmes avec Jésus, que notre vie soit une vie crucifiée. Recevons amoureusement toute souffrance, comme imposée par Jésus, comme un présent de la main du Bien-Aimé.

Bx Charles de Foucauld

Le mot dévotion, qui est latin, répond à celui de dévouement. Il n’y a point d’expression plus forte que celle de dévouement pour marquer la disposition où est l’âme de tout faire et de tout souffrir pour celui auquel elle est dévouée. Le dévouement aux créatures a nécessairement des bornes. Le dévouement à Dieu n’en a point, et n’en peut avoir. Dès qu’on y met la moindre réserve, la moindre exception, ce n’est plus un dévouement.

R.P. Grou, S.J.

Seigneur, sauvez-nous, nous périssons! Le cri des Galiléens a souvent été répété depuis lors, car le prodige accompli sur les eaux de Génésareth est la figure des merveilles que Dieu ne cesse d’opérer pour Son Église. Elle aussi navigue dans une mer tumultueuse: au sein de la tempête, il semble parfois que le Maître dorme et oublie les Siens. Mais, de siècle en siècle, c’est à l’heure où tout va périr que le Christ S’éveille et, d’un mot, sauve la barque. Si ballottée qu’elle soit, elle garde avec Jésus reposant sur Sa poupe une promesse qui ne faillira pas, celle d’atteindre aux rives de l’éternité.

Abbé Fouard

Dieu récompense les souffrances magnifiquement, plus magnifiquement même que les vertus. La souffrance supportée avec soumission à la Volonté de Dieu est plus que toutes les œuvres, plus que toutes les vertus. C’est la plus grande de toutes les grâces d’être jugé digne de souffrir pour Jésus-Christ. C’est déjà la couronne parfaite, c’est une récompense qui n’est pas inférieure à la rétribution à venir. Et assurément, c’est une plus grande grâce d’être enchaîné pour Jésus-Christ que d’être assis sur un des douze trônes; plus grande que d’être apôtre, que d’être docteur, que d’être évangéliste. Si quelqu’un aime Jésus-Christ, il comprend ce que je dis. Quand Dieu donne à quelqu’un le pouvoir de ressusciter les morts, Il lui donne moins que quand Il lui accorde la faveur de souffrir. Car, pour les miracles, je suis redevable à Dieu, mais si je souffre avec patience, c’est Jésus-Christ qui est mon débiteur.

Saint Jean Chrysostome

Le Sauveur a voulu établir entre l’Eucharistie et la souffrance les liens les plus étroits. Sachons nous-mêmes dans la souffrance recourir à l’Eucharistie. L’Eucharistie et la souffrance peuvent se prêter en nous une aide mutuelle. Quand nous souffrons, nous communions mieux, et si nos Communions sont bonnes elles nous apprennent à bien souffrir. Enfin, unies ensemble, l’Eucharistie et la souffrance sont pour nous un moyen assuré de sanctification et de salut.

Saint Cyrille de Jérusalem

Ô Jésus, donnez-moi je Vous prie, le pain de force pour bien souffrir, le pain de ne voir que Vous seul en tout et toujours. Jésus, Marie, la Croix, je ne veux d’autres amis que ceux-là.

Ste Bernadette Soubirous

Beaucoup servent Notre-Seigneur quand Il les console, mais peu consentent à Lui tenir compagnie lorsqu’Il dort sur les flots orageux ou qu’Il souffre au Jardin de l’Agonie.

Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

Je Vous remercie, ô mon Dieu, de toutes les grâces que Vous m’avez accordées: en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je Vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix; puisque Vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel Vous ressembler, et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de Votre Passion.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Lui tout seul dispose les événements de notre vie d’exil, c’est Lui qui nous présente parfois le calice amer. Il permet que les joies les plus pures se changent en souffrances, afin que, n’ayant pas même le temps, pour ainsi dire, de respirer à l’aise, notre cœur se tourne vers Lui seul.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Oh! ne perdons pas l’épreuve que Jésus nous envoie, ne manquons pas l’occasion d’exploiter cette mine d’or…

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Je ne désire pas être délivrée des souffrances d’ici-bas, parce que la souffrance unie à l’amour est la seule chose qui me paraît désirable en cette vallée de larmes.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Comment le Bon Dieu qui nous aime tant peut-Il être heureux quand nous souffrons? Oh! non, jamais notre souffrance ne Le rend heureux, mais cette souffrance nous est nécessaire. Alors, Il la permet comme en détournant la tête… Oui, il Lui en coûte de nous abreuver à la source des larmes, mais Il sait que c’est l’unique moyen de nous préparer à Le connaître comme Il Se connaît, à devenir des dieux nous-mêmes.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Dieu tournerait le monde pour trouver la souffrance afin de la donner à une âme sur laquelle Son divin regard s’est fixé avec un amour indicible…

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Quel bonheur de souffrir pour Celui qui nous aime à la folie et de passer pour folles aux yeux du monde… Il était fou notre Bien-Aimé de venir sur la terre chercher des pécheurs pour en faire Ses amis… Nous ne pourrons jamais faire pour Lui les folies qu’Il a faites pour nous…

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

L’amour vit de sacrifices; et plus on veut être livré à l’amour, plus il faut être livré à la souffrance.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

«Ecce Homo» — Voici l’homme! dit Pilate en présentant Jésus… Il paraît devant le peuple avec Sa couronne d’épines sur la tête, Son manteau sur les épaules et Son roseau à la main. Avec quelle dignité et quelle humilité!… Il paraît avec les insignes de dérision dont on L’a revêtu, le corps déchiré par les verges de la flagellation, la tête ensanglantée par les épines de Sa couronne. Que cette vue nous donne une grande horreur du péché et le courage de supporter sans nous plaindre les peines, les humiliations, les souffrances qui doivent être notre partage ici-bas. Ô Jésus, présenté au peuple dans un tel état de souffrance et d’ignominie, je Vous adore Vous livrant Vous-même à la fureur des méchants pour réparer la gloire de Votre Père et nous rendre la vie…

Bx Antoine Chevrier

Ne jugeons point des autres par nous-mêmes; et ne nous considérons point dans le temps, où, peut-être sans aucun travail de notre part, Notre-Seigneur nous a rendues plus fortes, mais considérons-nous dans le temps où nous avons été plus faibles. Souvenez-vous de cet important avis: vous saurez alors compatir aux souffrances du prochain, quelque petites qu’elles soient. Cet avis regarde surtout ces fortes dont j’ai parlé, à qui la soif de souffrir fait trouver toutes les Croix légères; il est nécessaire qu’elles ne perdent jamais de vue leur faiblesse passée, et considèrent que si elles en sont exemptes, cela ne vient pas d’elles. Sans cela le démon pourrait refroidir la charité envers le prochain et faire prendre pour perfection ce qui est un véritable défaut.

Sainte Thérèse d’Avila

La Croix semble lourde à quiconque la traîne malgré soi; mais celui qui l’embrasse de bon cœur ne la sent pas.

Sainte Thérèse d’Avila

Si vous prétendez ne porter d’autres Croix que celles dont vous comprenez la raison, la perfection n’est pas pour vous.

Sainte Thérèse d’Avila

Si nous connaissions le trésor précieux qui se trouve dans les maladies, nous les recevrions avec autant de joie que les plus grands bienfaits.

Sainte Thérèse d’Avila

La souffrance est une douleur qui guérit.

Saint Augustin

Dieu sème d’épreuves notre existence, afin que nous reconnaissions que nous sommes voyageurs en cette vie.

Saint Augustin

Quel homme, même le moins coupable, est innocent devant Dieu? De quel œil voyons-nous ceux dont l’orgueil, l’avarice, les débauches et les impiétés provoquent les fléaux dont Dieu punit la terre? Où est notre zèle à les avertir, à les reprendre, à les instruire? Complices de leurs désordres par notre dissimulation ou par notre négligence, par la crainte où nous sommes d’un ressentiment qui nous exposerait à la perte de quelques biens, nous nous étonnerions d’être punis comme eux?… Mais même si ces calamités n’étaient de justes châtiments, elles sont au moins de salutaires épreuves, et bien loin d’être des maux, elles deviennent pour nous de véritables biens.

Saint Augustin

Ne t’afflige pas dans tes infirmités; dans tes langueurs, pousse tes actions de grâces vers Dieu. Préfère toujours le bien-être de l’âme à celui du corps, un esprit sain à une chair contente. Les remèdes de l’âme ce sont les maux du corps. La maladie qui blesse la chair guérit l’esprit, car elle consume les vices et diminue les forces des passions. Si la prospérité te flatte de son sourire, ne t’en élève pas, et ne te laisse pas abattre quand l’adversité viendra fondre sur toi. Ne te vante pas si la fortune t’environne de son éclat, et si un revers t’afflige, ne te montre pas faible et tremblant.

Saint Isidore de Séville

Souffrir patiemment, c’est le degré de la crainte; souffrir volontiers, c’est le degré de l’espérance; souffrir avec amour, c’est le degré de la charité consommée.

Saint Bernard

Celui que la crainte initie supporte patiemment la Croix du Christ; celui que l’espérance fait progresser porte cette Croix d’un cœur décidé et vaillant; celui que l’amour a consommé l’embrasse avec ardeur.

Saint Bernard

Regardez comme une Croix ce que le monde aime et ce que le monde regarde comme une Croix, attachez-vous-y de toute la force de votre amour.

Saint Bernard

Les grandes épreuves préparent les grandes grâces. Elles ne vont pas les unes sans les autres.

Saint Bernard

Celui qui est engagé dans la milice du Seigneur, et qui, marchant sous Son étendard sacré, ne conçoit que des pensées dignes de son Chef, doit se faire reconnaître au noble courage avec lequel il affronte, sans en être effrayé, les épreuves du monde. Qu’ont-elles de surprenant, ces épreuves, après que le Seigneur les a si solennellement annoncées? N’était-ce point pour nous y préparer et nous fortifier à l’avance contre leurs agressions, qu’Il a prédit qu’il y aurait partout des guerres, des famines, des tremblements de terre? Quel motif légitime peut-il y avoir ici à s’inquiéter, à se troubler? Qui peut, à moins de manquer de foi et d’espérance s’abandonner à la crainte, à la tristesse? Il est écrit que «le juste vit de la foi». Si vous êtes juste, si vous vivez de la foi, si vous croyez véritablement en Dieu, pourquoi, devant aller à Jésus-Christ, assuré comme vous l’êtes des promesses du Seigneur, ne pas embrasser avec ardeur un état qui vous appelle à Jésus-Christ.

Saint Cyprien

La patience est nécessaire pour supporter les diverses épreuves auxquelles la chair est soumise, telles que les fréquentes infirmités, toujours si pénibles, si déchirantes, dont nous sommes journellement tourmentés. Car, depuis que le péché de notre premier père nous a fait perdre la vigueur du corps, avec le privilège de l’immortalité, que la mort a amené avec elle les infirmités, et que nous ne pouvons recouvrer notre force primitive qu’avec l’immortalité, avec des corps aussi fragiles, nous avons toujours à lutter, toujours à combattre, ce qui ne peut se faire qu’avec le secours de la patience.

Saint Cyprien

Le Père des miséricordes permet les épreuves, afin de nous arracher à des habitudes d’autant plus nuisibles que nous y faisons moins attention: l’ingratitude de Ses bienfaits, l’amour pour ce qui passe, l’oubli de Ses commandements, et un million d’autres choses qu’on se permet, et qui se payent toutes ensemble…

Saint François de Borgia

Ô Très Sainte Mère, Vous qui avez tant souffert avec Votre Fils, intercédez pour nous auprès de notre Sauveur, intercédez auprès du Père Éternel pour que, par les mérites de la sainte Passion, des grâces exceptionnelles nous soient accordées: grâces de conversion pour nous-mêmes, grâces pour la Sainte Église, pour l’humanité entière, principalement pour tous ceux qui souffrent sur la terre, afin que toutes ces souffrances ne soient pas vaines, mais qu’elles soient, par un miracle de Dieu, identifiées à celles de Jésus.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Le temps presse, hâtons-nous de réparer, de souffrir et d’aimer.

Sainte Madeleine Sophie Barat

Ce qui pourrait m’arriver de plus pénible, ce serait de passer un jour sans avoir rien à endurer pour Dieu.

Sainte Colette

On instruit les âmes par la parole, mais on les sauve par la souffrance.

Bx Antoine Chevrier

Il n’y a rien de si nécessaire, de si utile, de si doux ni de si glorieux que de souffrir quelque chose pour Jésus-Christ.

Saint Louis-Marie de Montfort

Je suis content et joyeux, au milieu de toutes mes souffrances, et je ne crois pas qu’il y ait au monde rien de plus doux pour moi, que la Croix la plus amère, quand elle est trempée dans le Sang de Jésus crucifié.

Saint Louis-Marie de Montfort

J’ai regardé mon Sauveur crucifié, je L’ai considéré avec amour, et il s’est trouvé que la mortification, c’était Lui; la souffrance, c’était Lui; que tout ce que ma nature repousse, c’était Lui; alors une transformation s’est faite et tout m’a paru divin.

Saint Félix

Quand Dieu ne trouve pas des cœurs assez purs pour y entrer comme Époux, appelé par le seul attrait de Son Amour, il fait les cœurs malades, pour y être appelé comme Médecin.

Sainte Gertrude

Entre toutes les grâces du Saint-Esprit que le Christ a accordées et données à Ses amis, il n’y en a pas de plus précieuses que de se vaincre soi-même et de supporter volontiers toutes souffrances pour l’amour du Christ.

Saint François d’Assise

Nous sommes des apparences sous lesquelles vit et agit Jésus. Il a soif de nos propres souffrances pour le salut des âmes.

Vén. Marie de Jésus Deluil-Martiny

Si nous connaissions bien la valeur des souffrances, elles seraient pour nous un sujet de rapines, chacun chercherait à ravir aux autres les occasions de souffrir.

Sainte Angèle de Foligno

Souffrir et garder le silence c’est en deux mots la règle pour devenir un grand Saint en très peu de temps.

Saint Paul de la Croix

Le silence est un moyen très efficace pour s’élever à Dieu et entrer dans le sanctuaire de Son Amour. Souffrir, se taire, voilà en deux mots la règle pour devenir en peu de temps un Saint parfait.

Saint Paul de la Croix

Les infirmités et les longues maladies sont de très grandes grâces que Dieu donne aux âmes qu’Il aime le plus. Soumettez-vous au glaive qui vous immole: c’est Jésus qui est le Prêtre de votre sacrifice.

Saint Paul de la Croix

Craignons d’être privés de souffrances plus que l’avare de ses trésors. Les souffrances sont les pierres précieuses de Jésus Crucifié… Plus la Croix est douloureuse, plus grand est notre avantage. Plus les créatures nous sont contraires, plus nous serons chéris de notre Créateur. Un seul instant de tribulation assure un poids immense de gloire. Ne jamais souffrir serait pour nous le plus grand des périls.

Saint Paul de la Croix

Gardez le silence comme une croix d’or destinée à conserver le trésor des autres vertus. Qui garde sa langue garde son âme.

Saint Paul de la Croix

J’ai souvent et beaucoup médité sur la souffrance. Je suis arrivé à me convaincre qu’il n’y a que cela de surnaturel ici-bas. Le reste est humain.

Léon Bloy

J’ai versé Mon Sang pour les âmes malades et elles ne veulent pas du Remède… Je Me créerai des bouches affamées et assoiffées qui Me recevront. Il faut que Mon Sang soit employé; il faut qu’Il féconde la terre…

Notre-Seigneur

Il n’est pas possible de vivre longtemps dans la vie spirituelle, sans passer par de grandes épreuves.

Bse Marie de l’Incarnation

Avoir de la résignation dans les souffrances est une marque que l’on est proche de Dieu et de Ses miséricordes.

Bse Marie de l’Incarnation

Dans les infirmités que Dieu nous envoie, nous ne devons rien désirer, sinon qu’elles ne nous empêchent point de Le servir. Quant aux souffrances qui y sont attachées, c’est un présent qu’Il nous fait et que nous devons chérir.

Bse Marie de l’Incarnation

Ma vie est toute tissée de Croix. Mais je le dis à ma confusion, je ne les porte ni si bien ni si courageusement que je devrais. Toutefois mon très aimable Époux me les fait aimer en sorte que sans elles je ne pourrais vivre, parce que j’y trouve une manne secrète plus délicieuse que celle du désert du Sinaï, laquelle m’est une très solide vie qui me semble émanée de la Croix et des travaux de Jésus-Christ. Oui, j’ai des humiliations, des mépris et enfin des faisceaux de Croix, qui me font semblable aux Croix mêmes, en sorte que je ne vois point d’autre qualité en moi que celle de la Croix. Si j’étais si pure que je puisse dire: Jésus-Christ est ma vie et ma vie est Jésus-Christ, et que, Lui étant conforme en Sa vie, je puisse en dire de même de Sa mort, il me semble que je dirais hardiment: Mon Jésus est crucifié et je le suis avec Lui, tant les Croix me sont familières.

Bse Marie de l’Incarnation

Tout finit sur cette terre; le plaisir finit, la souffrance finit, l’éternité ne finit jamais. Tout ici-bas, joie ou souffrance, a une fin: l’éternité ne finira jamais.

Saint Alphonse de Liguori

Toute souffrance est légère, à qui regarde Jésus en Croix.

Saint Alphonse de Liguori

Interrogez les âmes qui aiment le Seigneur de vrai amour; elles vous diront que, dans les épreuves de la vie, elles trouvent leur meilleure et la plus solide consolation à s’entretenir amoureusement avec Dieu.

Saint Alphonse de Liguori

Les Croix que Dieu vous envoie, sont des maux pour vous, parce que vous les rendez telles; si vous les receviez de Sa main avec résignation, elles seraient pour vous, non des afflictions, mais des trésors célestes.

Saint Alphonse de Liguori

La souffrance et la confiance en Dieu me valent mieux qu’une légion de soldats… Le Seigneur sait fort bien Se servir de la faiblesse même pour procurer Sa gloire.

Saint François de Sales

Toutes les peines regardées au travers de la Croix de Notre-Seigneur disparaissent comme les étoiles en présence du soleil et la patience change tous nos maux en bien.

Saint François de Sales

Je vois à chaque bout de champ des Croix de toutes sortes. Ma chair en frémit, mais mon cœur les adore. Oui, je vous salue, petites et grandes Croix, je vous salue et baise votre pied, indigne de l’honneur de votre ombre.

Saint François de Sales

Une once de souffrance vaut mieux qu’une livre d’action: la Croix est la porte royale pour entrer au temple de la sainteté, et qui cherche la sainteté ailleurs n’en trouvera jamais un brin.

Saint François de Sales

La foi s’affirme et se révèle au sein de l’adversité, alors surtout que les preuves lui font défaut.

Jérôme Savonarole

Les étrangers supportent les épreuves en murmurant, les amis les endurent avec résignation; mais les véritables enfants de Dieu les acceptent avec amour et reconnaissance.

Saint Laurent Justinien

Si quelqu’un, au milieu des injustices, des mépris, des humiliations, des manques d’égards et de toutes les épreuves de ce genre que peuvent lui infliger ses semblables, ne s’aigrit point, ne s’irrite pas, mais reste calme; s’il conserve la paix de son âme et la joie intérieure, n’en doutez pas, son humilité est réelle.

Père Peasch, S.J.

La patience fait des œuvres parfaites. Travailler, c’est bien; prier, c’est mieux encore; souffrir avec patience, c’est la perfection. Pourquoi donc? parce que c’est l’âme élevée jusqu’à la dignité de victime.

Chanoine Toullan

Ma Passion reste et restera toujours un mystère, parce que jamais les hommes ne comprendront ce que J’ai souffert pour eux. Une âme ne comprendra Mes souffrances que dans la mesure où elle y participera.

Notre-Seigneur à Gertrude-Marie

Nous rencontrons nécessairement dans ces pays éloignés de nombreuses privations. Mais le Seigneur ne Se laisse jamais vaincre en générosité; Il récompense au centuple le plus léger sacrifice que l’on fait pour Lui. Si nos épreuves sont grandes, nos consolations le sont bien davantage. Tous les jours, je remercie la divine Providence de m’avoir placé dans ces contrées.

Père de Smet

J’aime mieux souffrir pour Jésus-Christ que d’être glorifié par Jésus-Christ. Ce que j’envie, ce que j’admire dans saint Paul, c’est moins son ravissement au Ciel que son cachot; moins les mystères qui lui furent révélés que ses chaînes et ses souffrances… Les souffrances de saint Paul pour Jésus-Christ sont mes délices.

Saint Jean Chrysostome

Les âmes aimantes, qui pour le Christ souffrent de grands maux avec patience, brillent dans Son Cœur d’un éclat particulier.

Sainte Mechtilde

Les épreuves envoyées par Dieu nous élèvent, nous unissent plus intimement à Lui, que toutes les Croix volontaires que nous pouvons choisir.

Bx Henri Suzo

Vous tous qui souffrez, je vous vénère comme des êtres sacrés que la main de Dieu a daigné toucher.

Mgr Ambroise Leblanc

Le livre de Vie qui doit nous enseigner la science d’Amour, c’est Jésus mourant pour nous sur le Calvaire. C’est là qu’en une page ineffable, Il nous l’apprend tout entière.

Mère Agnès de Jésus

Si Notre-Seigneur n’était pas venu sur la terre, travailler, souffrir et mourir comme nous et pour nous, tout serait bien triste et bien ténébreux ici-bas; mais depuis qu’Il a goûté à toutes nos amertumes, elles ont vraiment perdu leur aiguillon.

Mère Agnès de Jésus

Quand le cœur est blessé, la grâce entre à flots par cette blessure.

Mère Agnès de Jésus

La Reine du Ciel S’est sanctifiée ici-bas en jetant, comme nous, sous le feu toujours ardent de Son Cœur les petites pailles d’un renoncement quotidien; une fois seulement Elle y jeta l’arbre de la Croix, comme il nous arrive à nous-mêmes dans les grandes épreuves de la vie.

Mère Agnès de Jésus

Je ne donnerais pas un sou pour diminuer mes souffrances. Je veux tout ce que le bon Dieu veut, et je ne veux que ce qu’Il veut… Si le bon Dieu me proposait d’entrer au Ciel ou de continuer à souffrir, je ne balancerais pas: je choisirais de souffrir, même jusqu’à la fin du monde.

Bse Anne-Marie Rivier

La souffrance sous la forme choisie par Dieu est un pilote infaillible.

Abbé Armand de Rancé

Ce n’est pas tant la Croix qui nous est utile que l’amour des Croix.

Abbé Armand de Rancé

Si par impossible, les Saints pouvaient regretter au Ciel quelque chose, ce serait de n’avoir pas assez souffert, ou de n’avoir pas su souffrir avec plus d’amour avec Vous et pour Vous, Jésus!

R. P. Mateo Crawley-Boevey, SS. CC.

Quand Dieu donne à quelqu’un l’occasion de souffrir beaucoup, c’est la marque qu’Il l’appelle à une grande sainteté.

Saint Ignace de Loyola

Toutes les souffrances de la terre me paraissent comme rien, quand je pense au bonheur que Dieu nous réserve.

Saint Ignace de Loyola

Allons pleins d’allégresse et soyons certains que toutes nos Croix porteront le Christ avec elles, et que Son secours, qui ne nous manquera jamais, sera plus puissant que les efforts combinés de nos ennemis.

Saint Ignace de Loyola

Dans mes peines et souffrances, je ne cherche nullement de consolation auprès des créatures. Lorsqu’il me semble que Dieu reste sourd à ma voix, je cherche ma force dans la patience et le silence, restant muette comme la colombe qui ne se plaint pas si on lui enlève ses petits. Je veux m’élever, jusqu’aux plus ardents rayons du soleil, ne m’arrêtant pas sur la bassesse de la terre, je veux m’élever toujours, car c’est sur Toi que je m’appuie et que je trouve ma force, perdue, fondue en Toi, Dieu éternel, depuis que Tu m’as attirée vers Toi.

Bse Faustine Kowalska

Remerciez Dieu de vous tenir près de Lui par la maladie et par l’infirmité. La peine que vous éprouvez de ne pouvoir travailler ne vient pas de Dieu, mais de l’amour-propre. L’Église nous enseigne que celui qui souffre pour l’amour de Dieu se rapproche de Dieu même. Est-il, après cela, faveur préférable à la souffrance, à la maladie? Et, quoi que fasse l’homme, ses travaux peuvent-ils atteindre un si haut prix?

Bse Émilie de Rodat

La compassion de Marie, c’est toute la Passion de Jésus-Christ reproduite dans Son âme comme dans un miroir qui absorbe et réfléchit les ardeurs du soleil. Marie avait été associée à tous les actes de la vie cachée et de la vie publique de Jésus-Christ. Elle dut aussi participer à Ses humiliations, à Son agonie, à Son supplice; et Son Cœur transpercé a gardé les empreintes des clous, des épines, du marteau, de la lance et de toutes les plaies sanglantes du Calvaire. Elle est restée debout au pied de la Croix, parce que cette attitude est celle de la souffrance volontaire, acceptée en union avec la Volonté de Dieu.

R. P. Théodore Ratisbonne

La pénitence ne consiste pas seulement dans les abstinences ou mortifications corporelles; elle regarde surtout le cœur, la volonté et la conduite. Faire pénitence, c’est détourner notre amour de toutes les affections vicieuses, pour aimer purement notre Dieu; c’est renoncer à toutes les satisfactions passagères, pour obéir filialement à la Volonté de Dieu; c’est réformer les imperfections de notre conduite, pour vivre saintement selon la loi de Dieu. En un mot, faire pénitence, c’est travailler à la destruction du vieil homme, pour seconder la résurrection de l’homme nouveau. Mais l’esprit de pénitence ne saurait animer ceux qui se croient justes et vertueux; il ne se donne qu’à ceux qui ont conscience de leurs maladies spirituelles et qui, à titre de pécheurs, implorent la miséricorde du Sauveur.

R. P. Théodore Ratisbonne

La souffrance acceptée nous unit à Jésus-Christ, et en nous associant à Sa passion et à Sa mort, elle nous fera participer également à Sa divine béatitude. L’apôtre prédit des afflictions à tous ceux qui suivent Jésus-Christ; mais il ajoute que les souffrances de la vie présente n’ont pas de proportion avec les jouissances à venir.

R. P. Théodore Ratisbonne

J’ai porté Ma Croix, elle était pesante, cette Croix, mais Je n’étais pas en position de le faire, après cette flagellation si sanglante. Ainsi, Mes enfants, si vous attendez que rien ne vous fasse mal pour porter la Croix, vous attendrez longtemps. Mes vrais serviteurs, Mes vrais serviteurs M’ont servi dans la souffrance sans égard pour la fragilité de leur nature. Ceux qui désirent toujours des ménagements ne seront jamais Mes serviteurs, ne seront jamais ceux que Je cherche pour M’aider à sauver le monde. C’est pourquoi, plus que des discours, Je veux des vies tout immolées au Dieu du Ciel et de la terre. De beaux livres, le monde en est plein! De beaux discours, c’est à qui en ferait le plus! Mais des âmes crucifiées avec votre Sauveur, qu’elles sont rares! qu’elles sont rares! qu’elles sont rares!…

Notre-Seigneur, le 19 novembre 1966

Ce ne sont pas toujours les prêtres qui prêchent, qui font des conversions, mais bien souvent les prières et les souffrances des âmes humbles, souffrantes, et qui ont leur volonté dans la Volonté de Dieu. C’est une haute sagesse de bénir notre aimable Jésus dans la souffrance, comme dans la santé; dans les persécutions, comme dans les louanges; de donner des bénédictions aux personnes qui nous méprisent; et de ne voir en tout que Dieu et Son bon plaisir: puisque c’est de foi… que rien n’arrive sans le vouloir de Dieu.

Bse Mélanie Calvat

Tous les martyrs n’ont pas donné leur vie pour la foi: il y a les martyrs de la patience dans les grandes épreuves.

Bse Mélanie Calvat

J’aimerai véritablement, si volontairement je me laisse clouer à la Croix de mon Bien-Aimé. L’amour de Dieu porte avec soi une grande faim et soif des souffrances de tout genre, de toute qualité, et de toutes couleurs et ces mêmes souffrances augmentent le désir de la charité, de l’amour.

Bse Mélanie Calvat

Si, Apôtre veut dire: Ange de la bonne nouvelle, la bonne nouvelle c’est la charité universelle, et la charité porte avec soi la vie de sacrifice. Les premiers Apôtres, après la Pentecôte, n’avaient qu’un seul but: celui de faire connaître et aimer Notre-Seigneur et cette bonne nouvelle leur a valu la palme du martyre. Or le martyre est de plusieurs manières et c’est l’ardeur de la charité qui le rend plus ou moins glorieux. La douce Vierge Marie, sans être morte proprement pour la défense de la foi, n’est pas moins appelée Reine des Martyrs. Mourir en combattant pour la foi, c’est être martyr de la foi. Les humiliations, les contradictions, les persécutions, les dérisions ne manquent pas aux Apôtres de la vérité, mais leur confiance en Dieu, leur vie mortifiée et pénitente unies à la prière leur servent de rempart et Marie étant avec eux, ils sont toujours victorieux.

Bse Mélanie Calvat

Le divin Maître éprouve Ses amis et les fait participants de Sa précieuse Croix… Oh! si nous avions connaissance de la valeur des souffrances, nous ne pourrions vivre un moment sans souffrir quelque chose.

Bse Mélanie Calvat

Dieu purifie tous Ses élus par les maladies, les infirmités et les tribulations. Un jour une âme disait à Notre-Seigneur: «Mon Dieu, mes peines m’écrasent; je veux souffrir avec joie. – Crois-tu, lui répondit le divin Maître, qu’au Jardin des Olives Je ne sentais pas vivement Mes souffrances? La preuve est que Je suais jusqu’au sang, tant étaient fortes Mes peines et Mes douleurs… et tant Ma nature humaine avait de répugnance au grand Sacrifice de la Croix…»

Bse Mélanie Calvat

La victoire vient par la Croix, par la souffrance, par l’acceptation amoureuse de la Croix, par la folie de la Croix.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Pour être les serviteurs du bon Dieu, il est inévitable de souffrir. Il faut être prêt à payer le prix. Si c’était facile de suivre le chemin étroit qui mène au Ciel, tout le monde le suivrait. C’est beau de voir les athlètes réaliser toutes leurs performances, mais pour y arriver, il leur a fallu beaucoup travailler et se priver. Certains risquent leur vie pour obtenir une petite gloriole humaine. Et pour le bon Dieu, nous ne nous donnerions pas de peine?…

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Jésus mort pour nous sur la Croix, donnez-nous la grâce de Vous aimer sans partage!

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Jésus accepte la Croix, Il accepte de souffrir pour nous qui rejetons la Croix… Remercions Jésus et rappelons-nous particulièrement les grands faits d’amour accomplis dans Sa Passion… Demandons la grâce de profiter des souffrances en les acceptant avec beaucoup d’amour. Baisons la Croix que Dieu nous présente. Oui, mes frères et mes sœurs, soyons reconnaissants pour le bienfait de la Croix qu’est la souffrance sous toutes ses formes. La Croix est le plus grand don que Dieu puisse nous accorder sur la terre; c’est le don qu’Il offre à Ses plus chers amis.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Comment faire pour devenir des Saints? C’est très simple. Il suffit de prendre toutes les belles occasions que le bon Dieu nous donne: rebuffades, remarques, reproches, souffrances de toutes sortes. Sachons les accepter de bon cœur, sans plainte, au lieu de ruminer toutes sortes de pensées sombres qui causent tellement de détriment à l’âme.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Rien ne sanctifie aussi vite que de souffrir en silence.

Saint Jean de la Croix

Seigneur, souffrir et être méprisé pour Vous!

Saint Jean de la Croix

Si les âmes savaient de quel profit sont la souffrance et la mortification pour acquérir les biens les plus élevés, elles ne chercheraient jamais de consolation en aucune chose.

Saint Jean de la Croix

Les amertumes et serrements de cœur, supportés en silence, font plus avancer une âme que la présence et les instructions des plus saints et des plus habiles consolateurs. J’en ai fait cent fois l’expérience.

Père de Caussade

Quand survient quelque souffrance physique ou morale, remercier tout de suite Notre-Seigneur comme d’une grande grâce; supporter tout pour faire un pas vers Notre-Seigneur. La souffrance nous rapproche du bon Dieu.

Sainte Bernadette Soubirous

Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant. Celui qui aime fait tout sans peine, ou bien sa peine, il l’aime. Pourquoi il faut souffrir? Parce que ici-bas, le pur Amour ne vit pas sans souffrances. Ô Jésus, Jésus, je ne sens plus ma Croix quand je songe à la Vôtre…

Sainte Bernadette Soubirous

Je souffre, mais avec Jésus, je suis contente de souffrir, tout est bon pour le Paradis… Ce que Dieu veut, comme Il le veut, et autant qu’Il le veut. Je m’abandonne à Lui…

Sainte Bernadette Soubirous

La vie chrétienne n’a pas seulement ses combats et ses épreuves, elle a aussi ses consolations. Et si du Thabor il faut aller au Calvaire, du Calvaire on revient au Thabor avec Jésus. Là est l’avant-goût du Ciel.

Sainte Bernadette Soubirous

Souffrir ici-bas des maux, supporter des épreuves de toutes sortes, tel est le lot des élus à qui sont réservées les joies de l’héritage éternel. C’est par l’affliction que sont marqués tous les élus; si tous les affligés ne sont pas des élus, nul ne peut être élu sans être affligé.

Saint Odon de Cluny

On ne doit pas prier pour éloigner les misères, mais pour les supporter mieux. Si l’on connaissait la valeur de la souffrance, on la demanderait à mains jointes et à genoux.

Saint Frère André

La souffrance est une chose si grande et de si grand prix, qu’elle ne peut trouver sa récompense qu’au Ciel…

Saint Frère André

Les calomnies et les persécutions, en tant qu’elles sont des épreuves et des exercices de patience et de douceur, sont l’œuvre propre de Dieu qui veut, par ces contrariétés, détacher Ses serviteurs de tout ce qui peut les empêcher d’aller à Lui. C’est Son dessein: Et quand il plaira à Sa divine Bonté de nous exercer et de nous envoyer des occasions de souffrir, il faudra élever nos cœurs vers le Ciel, adorer et louer la sainte et toujours adorable conduite de Dieu, recevoir avec joie les calomnies et les persécutions comme des faveurs qu’Il nous fait, et dire avec épanouissement de cœur: Venez, chères persécutions; venez, chères calomnies; venez, chères Croix envoyées du Ciel! Je me propose de faire bon usage de la visite que vous me faites de la part de Dieu! La pauvre nature souffrira, elle grondera…, n’importe, il faut souffrir, et souffrir avec joie ce que Dieu veut que nous souffrions!

Saint Vincent de Paul

«La charité est patiente», dit l’Apôtre. Il y a donc à souffrir dans les devoirs de charité, et même il est fort à craindre que le bien qu’on fait sans souffrance ne soit pas un bien parfait. Le Fils de Dieu nous montre cette vérité, ayant tant voulu souffrir en tous les biens qu’Il nous a faits.

Saint Vincent de Paul

Je mendie toutes ces souffrance pour t’unir à Moi dans l’œuvre de la sanctification des prêtres…

Jésus à Marcel Van

Van, Mon enfant, ne crains rien. Malgré les souffrances, tu resteras toujours abrité sous Mon manteau, en compagnie de l’Enfant-Jésus. Mes mains deviendront l’autel du sacrifice, tandis que toi, à l’exemple de petite Thérèse, tu seras la victime d’holocauste offerte à l’Amour et que Jésus accueillera.

La très Sainte Vierge à Marcel Van

Sachez, François, que la vie éternelle est le trésor que Je vous réserve, et les souffrances que vous endurez maintenant en sont le prix.

Notre-Seigneur à saint François

Faites voir que vous savez aimer Dieu dans les Croix comme dans les consolations.

Saint Claude de la Colombière

Si la Providence me rappelle au pays des Croix, je suis tout disposé à partir; mais Notre-Seigneur m’enseigne depuis quelques jours à Lui faire un sacrifice encore plus grand, qui est d’être résolu à ne rien faire du tout, si c’est Sa Volonté.

Saint Claude de la Colombière

Oui, ô mon Dieu, il faut que Votre Volonté se fasse: voilà l’unique chose nécessaire. Que je meure tôt ou tard, d’une maladie ou d’une autre, entièrement purifié ou non, il importe peu, pourvu que je meure au moment de la maladie et dans l’état de perfection qu’il plaira à Notre-Seigneur.

Saint Claude de la Colombière

Que Notre-Seigneur continue à vous faire part de Sa Croix, c’est-à-dire de Ses Amours et de Ses délices.

Saint Claude de la Colombière

Les Croix sont les plus précieux joyaux que vous avez reçus de Jésus-Christ, dans la sainte alliance que vous avec contractée avec Lui.

Saint Claude de la Colombière

Ne songez qu’à vous avancer dans le chemin de la Croix où Dieu vous a fait l’honneur de vous engager.

Saint Claude de la Colombière

La vue de Jésus crucifié me rend la Croix si aimable, qu’il me semble que hors de là, je ne saurais être heureux.

Saint Claude de la Colombière

La maladie était pour moi une chose absolument nécessaire, sans cela je ne sais ce que je serais devenu; je suis persuadé que c’est une des plus grandes miséricordes que Dieu ait exercées sur moi.

Saint Claude de la Colombière

C’est merveille de voir combien d’avantages temporels et spirituels me sont venus par la maladie.

Saint Claude de la Colombière

Jamais je n’ai trouvé Dieu si bon à mon égard que dans le temps que je me suis vu dans le plus profond danger de mourir.

Saint Claude de la Colombière

Dieu pourrait bien me renvoyer la santé pour me punir du mauvais usage que je fais de la maladie.

Saint Claude de la Colombière

Je me réjouis et du mal que vous avez eu et de la santé que Dieu vous a rendue; ce sont deux grands biens qui viennent de la même Main et dont j’espère que vous ferez un très bon usage.

Saint Claude de la Colombière

Tant que vous êtes malade, ne songez ni à faire de pénitence, ni à prier autrement qu’en unissant vos maux à ceux de Jésus-Christ, et tâchant de vous réjouir de l’honneur qu’Il vous fait de vous faire part de Sa Croix.

Saint Claude de la Colombière

Ce que Dieu demande de vous par les maladies qu’Il vous a envoyées, c’est un grand mépris de toutes choses, une grande indifférence pour la vie ou pour la mort; un abandon parfait à la Volonté divine, un amour souverain et un respect infini pour cette adorable Volonté, laquelle doit être préférée à tout, et dans l’accomplissement de laquelle vous devez mettre vos plus douces complaisances; enfin un grand amour des Croix et surtout de celles qui humilient le corps et l’esprit.

Saint Claude de la Colombière

J’apprends que votre santé est un peu altérée, je loue encore Dieu de cette nouvelle marque de Son Amour.

Saint Claude de la Colombière

Vos oraisons sont toutes bonnes, Dieu merci, surtout celles où vous souffrez davantage.

Saint Claude de la Colombière

Gardez-vous bien de quitter l’oraison, quoi qu’il arrive, à moins d’une maladie: si vous êtes incommodé d’être à genoux, asseyez-vous, c’est tout un.

Saint Claude de la Colombière

La prison, les maladies continuelles, la mort même, tout cela me paraît doux en comparaison de cette guerre éternelle qu’il se faut faire à soi-même, de cette vigilance contre les surprises du monde et de l’amour-propre, de cette vie morte au milieu du monde.

Saint Claude de la Colombière

La maladie ou la mort, lorsqu’elle m’arriveront pour avoir travaillé au salut des âmes, me seront très agréables et très précieuses.

Saint Claude de la Colombière

Je placerai sur les épaules de Mes enfants des Croix lourdes et profondes comme la mer, parce que Je les aime en Mon Fils sacrifié.

La très Sainte Vierge, à Barbara Reus

La Croix dans le cœur et le sourire sur les lèvres.

Vén. Louise de France

Ne cesse pas de prêcher Ma Passion et dis à chacun que J’ai passé toute Ma vie dans les travaux et les souffrances.

Notre-Seigneur à sainte Marguerite de Cortone

Qu’importe ce qui passe! Laissez passer… Par votre cœur, vivez en haut; et quand les épreuves montent jusqu’à vous, vous, montez jusqu’à Dieu.

Père de Ponlevoy, S.J.

L’amour seul fait les Saints: rien de plus vrai que ce principe, mais il faut l’appliquer avec discernement. Or l’amour de Jésus-Christ pour nous, c’est Sa Croix… Aimer est bien, mais l’amour se prouve par le sacrifice et la souffrance.

Saint Pierre-Julien Eymard

Il ne faut jamais regarder d’où viennent les Croix; elles viennent de Dieu; c’est toujours Dieu qui nous donne ce moyen de Lui prouver notre amour.

Saint Curé d’Ars

Nous devrions courir après les Croix comme l’avare court après l’argent. Il n’y a que les Croix qui nous rassureront au jour du jugement. Quand ce jour viendra, que nous serons heureux de nos malheurs, fiers de nos humiliations et riches de nos sacrifices.

Saint Curé d’Ars

La Croix sera votre force, mes enfants. Priez, priez, grandement, avec foi, avec confiance. Il n’y a plus d’espoir sur la terre, même dans les hommes les plus hauts, plus d’espoir, sinon l’espérance qui vient du Ciel.

Marie Julie Jahenny

Tout est miséricorde de Dieu pour le bien de nos âmes, en temps de souffrance: c’est la moisson abondante pour l’éternité; c’est par cette voie que nous arriverons à la terre promise.

Bse Mélanie Calvat

Plus les Croix paraissent amères, plus elles renferment de douceur, et elles détruisent l’humain et tout ce qui vient de la nature corrompue.

Bse Mélanie Calvat

Les Croix de Providence sont, sans aucun doute, les plus agréables à notre divin Maître, parce que nous ne les avons pas choisies et que, de notre part, nous n’avons que l’acceptation amoureuse d’un si grand bien.

Bse Mélanie Calvat

La Croix est un très grand trésor, c’est le repos de l’âme… Notre très amoureux Jésus, dans Sa grande miséricorde, m’a tellement habituée aux Croix, que je ne saurais plus vivre sans elles.

Bse Mélanie Calvat

Je n’ai pas peur de la Croix, mais j’ai peur et je crains tout ce qui n’est pas marqué par le signe de la Croix.

Bse Mélanie Calvat

Tous les soirs je lis quelques pages de la Vie admirable du bon Maximin. Ses souffrances variées et continues me touchent et me font envie; mais je suis loin d’avoir sa naïve générosité et surtout ses vertus. En un mot, il a été martyr pour l’accomplissement de sa mission. Mais vive Dieu, on peut bien dire avec vérité: Il nage dans la gloire et recueille ce qu’il a semé dans les pleurs.

Bse Mélanie Calvat

La Croix fait connaître l’Amour, et l’Amour donne la Croix.

Bse Mélanie Calvat

Les Croix nous détachent des choses transitoires et nous unissent à Notre-Seigneur, notre unique Bien.

Bse Mélanie Calvat

Pour que notre très amoureux Jésus puisse prendre possession de notre cœur en Roi et Maître absolu, il faut que nous vendions tous nos trésors, les trésors de la nature qui sont: nos sens, l’amour de nous-même et de nos commodités, le bien-être, les affections humaines, les honneurs, les plaisirs. En un mot, il faut se dépouiller de tout, pour le prix du divin Trésor des humiliations, abjections et souffrances. Il n’y a que la foi toute pure qui nous enseigne à aimer l’anéantissement et la destruction de nous-même: la sagesse mondaine n’y peut mordre (ne peut comprendre).

Bse Mélanie Calvat

L’humilité, c’est la paix. Elle est reine, l’âme humble, elle est toujours heureuse. Dans le combat, dans la souffrance, elle s’humilie; elle croit en mériter davantage; elle en demande davantage. Elle est toujours en paix.

Bse Marie de Jésus Crucifié

Beaucoup souhaitent la perfection mais ont peur des moyens. Je ne connais pas de meilleurs moyens que la Croix, surtout la Croix intérieure. Nous nous sanctifions dans la mesure où nous souffrons et aimons la souffrance. Une Croix est une Croix, mais c’est dans la Croix que l’amour se laisse trouver.

Bx Édouard Poppe

Pour bien souffrir, il faut aimer la souffrance; pour aimer la souffrance, il faut, avec amour, regarder Jésus sur la Croix. Il me semble qu’une seule pensée doit dominer notre vie: celle de Jésus et de Jésus Crucifié.

Bx Édouard Poppe

Quand la prédication et l’action ne réussissent pas, recourons au sacrifice; souffrons, immolons-nous. C’est le dernier moyen, mais le meilleur.

Bx Édouard Poppe

Tout doit être marqué du sceau de la Croix. Remercions Notre-Seigneur de cette grâce; ayons confiance; Sa Providence ne nous manquera pas. Il est notre Époux. C’est pour Lui que nous avons tout quitté, et Il S’est engagé à prendre soin de nous.

Sainte Émilie de Vialar

Le grand et vrai Soleil S’est levé à l’horizon de mon âme; tous les nuages de la souffrance n’on pu en obscurcir l’éclat, et Il les a colorés par Son rayonnement divin. C’est à Sa lumière, atténuée par nos faibles regards mortels, que je veux vivre et mourir. C’est Sa lumière pleine et totale que j’attends pour l’éternité, réunie à ceux que nous avons tant aimés, que nous aimons à jamais.

Élisabeth Leseur

Transformer sa souffrance en joie pour d’autres, la recouvrir d’un voile qui ne laisse transparaître au dehors que ce qui peut devenir consolations ou tendresse. Que Dieu seul connaisse ce que Lui seul a voulu et le fardeau qu’Il nous a donné.

Élisabeth Leseur

Il ne faut pas croire que la vertu de patience soit une sorte d’insensibilité aux maux et aux souffrances. S’il en était ainsi, la patience n’aurait aucun mérite, et la souffrance ne serait pour nous ni une expiation ni une épreuve.

Mgr de Ségur

Portez doucement chaque jour la Croix de chaque jour, avec la grâce de chaque jour.

Mgr de Ségur

Le vrai chrétien contemple le Christ exposé tout entier à la souffrance pour l’amour de nous sur la Croix, et dès lors tout lui semble léger, pourvu qu’il lui soit donné de vivre pour Jésus-Christ et de plaire à Jésus-Christ.

Saint Bonaventure

Dans les âmes que Dieu appelle à la sainteté, il faut que la douleur passe partout, il faut qu’elle marque de son sceau chacun de leurs actes. Et plus le degré de sainteté est élevé, plus profondes et raffinées seront les souffrances.

Sœur Jean-Baptiste

Le bonheur que j’espère est si grand, que toutes les peines et les souffrances qui m’accablent sont pour moi un sujet d’extrême joie.

Saint Camille de Lellis

Ô Seigneur Jésus, je ne veux plus de choix; touchez quelle corde de mon luth qu’il Vous plaira; à jamais et pour jamais, il ne sonnera que cette seule harmonie: Oui, Seigneur, sans «si», sans «mais», sans «exception», que Votre Volonté soit faite.

Sainte Jeanne de Chantal

C’est par la croix que Jésus a sauvé le monde, c’est par la croix, en laissant Jésus vivre en nous et achever en nous, par nos souffrances, ce qui manque à Sa Passion, que nous devons continuer, jusqu’à la fin des temps, l’œuvre de la Rédemption. Sans croix, il n’est pas d’union à Jésus crucifié, ni à Jésus Sauveur. Si nous voulons être amants de Jésus, étreignons Sa croix; si nous voulons travailler au salut des âmes avec Jésus, que notre vie soit une vie crucifiée. Recevons amoureusement toute souffrance, comme imposée par Jésus, comme un présent de la main du Bien-Aimé.

Bx Charles de Foucauld

Les moyens que Jésus nous a donnés pour continuer l’œuvre du salut du monde, les moyens dont Il S’est servi à la Crèche, à Nazareth et sur la Croix sont: pauvreté, abjection, humiliation, délaissement, persécution, souffrance, et croix. Voilà nos armes, celles de notre Époux divin qui nous demande de Le laisser continuer en nous Sa vie.

Bx Charles de Foucauld

Vos souffrances et vos désolations sont la bénédiction de l’Institut; «si le grain de froment jeté en terre meurt, il produit alors beaucoup de fruit». Vous êtes cette semence, ne vous étonnez pas d’être mortifiée, éprouvée de toutes manières. Beaucoup d’épis prennent racine en ce moment sur ce grain mortifié.

Père Bernardin de Portogruaro

Chaque événement de la vie nous est envoyé par l’Amour de Dieu avec une mission spéciale. Voilà pourquoi les Saints recevaient avec la même paix les consolations et les épreuves, car ils étaient convaincus que leur Dieu savait mieux qu’eux-mêmes ce qui leur était bon, et que tout ce qu’Il leur donnait, tendait à leur faire connaître la perfection et le degré de sainteté qui en est le résultat, et auquel l’Amour de Dieu cherche à nous conduire. L’obstacle, c’est nous, et non pas les épreuves de chaque jour dont nous nous plaignons souvent comme d’une cause de malheur.

Mère Marie de la Passion

L’amour qui ne se traduit pas par la souffrance est un amour suspect et illusoire. L’amour se nourrit dans la mortification, il se fortifie et s’accroît dans la souffrance endurée en vue de Dieu.

Notre-Seigneur à Mère Catherine-Aurélie

La grande maladie de notre temps est la lâcheté. Toutes les audaces viennent de là et elles iront loin. Qui ne résiste pas quand il s’agit de la cause de Dieu, est complice. Nous subirons d’effroyables malheurs. Le temps viendra où il n’y aura d’heureux que ceux qui voudront souffrir.

Louis Veuillot

L’Amitié de Jésus n’a pas que des douceurs et des complaisances; Il veut de nous un courage fortifié par les maux et exercé par les souffrances. Celle qu’Il a pour nous veut nous endurcir aux travaux et nous accoutumer à la guerre. Elle est tendre, mais elle n’est pas molle; elle est ardente, mais elle n’est point faible, elle est douce, mais elle n’est pas flatteuse. Et sachez bien, chrétiens, que lorsque Jésus entre quelque part, Il y entre avec Sa Croix, et Il en fait part à ceux qu’Il aime.

Bossuet

La prière et la souffrance sont les seules forces devant lesquelles Dieu S’incline.

Tertullien

Ce qu’il y a de certain, c’est que parmi toutes les dévotions, il n’en est pas de plus agréable à Dieu et de plus avantageuse pour nous, après la Sainte Communion, que celle qui nous porte à rendre de fréquentes visites à Jésus-Christ, sur Ses autels. Soyez donc empressées, âmes chrétiennes, à suivre cette sainte pratique; détachez-vous de la compagnie des hommes pour aller goûter les douceurs ineffables de la compagnie de votre adorable Sauveur. Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux. (Ps 33) Soyez assurées que le temps que vous passez en présence de ce divin Sacrement vous procurera les plus grands avantages durant votre vie, et la plus douce consolation à la mort. Dieu exauce les prières partout, mais c’est au pied de Ses autels qu’Il les récompense plus abondamment.

Saint Alphonse de Liguori

Chaque mot de l’Évangile est une résonnance du Coeur Sacré de Jésus. Nous devons le lire avec humilité, avec simplicité, avec foi, sans recherche aucune d’un renom de science. La lecture des pages inspirées, pour être salutaire à nos âmes, réclame des dispositions semblables à celles que nous apportons à la Table des Anges.

Bx Chanoine Alfred Weber

Pour ce qui est de l’assoupissement de saint Pierre dans le jardin des Oliviers, et de sa fuite lorsque Notre-Seigneur a été pris, on ne peut les attribuer qu’à la faiblesse de sa nature, dont il ressentit la misère, afin qu’il reconnût mieux dans la suite ce qu’il avait de lui-même et ce qu’il avait par le secours de la grâce. Ses reniements, dont l’un fut accompagné de parjure et de blasphème, sont encore plus inexcusables, et nous le devons considérer comme un exemple terrible des chutes dont nous sommes capables lorsque nous ne nous appuyons plus que sur nous-mêmes. Mais si nous regardons d’autre part la pénitence de Pierre et les larmes qu’il versa pour ce crime, non seulement les trois jours de la mort du Fils de Dieu, mais aussi tout le reste de sa vie, nous serons obligés d’avouer qu’ils ont servi avantageusement à sa sanctification, et qu’ils sont du nombre de ces fautes qui, selon saint Augustin, sont des occasions d’un plus grand bien dans ceux qui sont appelés à la sainteté, par les décrets divins. Aussi, quelque grand que fût ce péché, il n’empêcha pas Notre-Seigneur, qui a une bonté infinie pour les pécheurs pénitents, d’avoir pour lui, après Sa Résurrection les mêmes considérations qu’Il avait eues auparavant.

Mgr Paul Guérin

Jésus-Christ fait retentir ces paroles: Apprenez de Moi, non pas à faire un monde, non pas à créer des choses invisibles, non pas à opérer des merveilles ici-bas et à ressusciter les morts, mais «apprenez de Moi que Je suis doux et humble de Cœur».

Saint Augustin

Ce que les impies appellent se réjouir n’est pas la joie véritable. Écoute le prophète Isaïe: «Il n’y a pas de paix pour les impies», dit le Seigneur. Quelle est donc la joie des impies? Se réjouir de l’iniquité, de l’infamie, de la honte, du vice; car les impies se réjouissent en toutes ces choses. Qu’est-ce donc encore que la joie des impies? Je le dis brièvement: l’allégresse des impies est dans leur méchanceté impunie. Des hommes vivent dans la luxure, la fornication, la frivolité des spectacles, le vice de l’ébriété; ils se souillent de toutes les hontes, ils repoussent toute épreuve, et voilà la joie des impies. Ni la faim, ni la crainte de la guerre, ni quelque maladie ou adversité que ce soit, ne châtient ces crimes; mais ils ont tous les biens en abondance, dans la tranquillité de la chair, dans la sécurité de leur mauvais esprit; voilà la joie des impies. Mais Dieu ne pense pas comme l’homme; autre est l’opinion de Dieu, et autre celle de l’homme. Le commencement des impies est sans prévoyance, et leur fin est pleine de regrets. Car toutes leurs œuvres périront, elles ne porteront point de fruits; elles paraissent, pour un temps, avoir quelque force; plus tard, ils chercheront et ne trouveront plus rien de ce qu’ils ont fait.

Saint Augustin

Vous avez lu que la voie qui conduit à la mort est large et celle qui conduit à la vie est étroite et difficile… Oui, il en est ainsi en commençant, mais ensuite le contraire arrive à tous ceux qui s’habituent à y marcher. Oh! qu’il est plus difficile de servir le péché que de servir Dieu! Autant de vices que le pécheur nourrit en lui, autant de démons à servir, il est le misérable esclave du péché. Oh! qu’elle est rude, rapide, pierreuse la montée et la montagne de l’orgueil! Toujours à solliciter si on vous dédaigne, si on vous surpasse! Il en est de même de l’impureté qui rend esclave de la turpitude, qui avilit et qui dégrade à ses propres yeux; de même de la colère qui traverse le coeur par mille pointes, mille poignards; de même de l’envie qui ronge et fait sécher de douleur à la vue de la prospérité des autres. Oh! heureuse humilité, toujours en paix, parce qu’elle ne regarde point si quelqu’un l’emporte, si quelqu’un s’élève au-dessus d’elle. Oh! heureuse pureté! toujours joyeuse par sa pureté même et par l’excellence de sa société! Oh! heureuse charité! toujours prête à réchauffer ses frères et à partager leur joie et leur bonheur! Oh! quelle gloire! Oh! quelle paix de conscience!

Saint Thomas de Villeneuve

Demeurez fort en paix, et nourrissez votre coeur de la suavité de l’amour céleste, sans lequel nos coeurs sont sans vie et notre vie sans bonheur. Ne vous abandonnez nullement à la tristesse, ennemie de la dévotion. De quoi se doit attrister une fille servante de Celui qui sera à jamais notre joie? Rien que le péché doit nous déplaire et fâcher, et au bout de ce déplaisir du péché, encore faut-il que la joie et la consolation sainte y soient attachées.

Saint Thomas d’Aquin

Si une bonne femme est la récompense du mari à qui elle est destinée, quelle doit être la vertu de Joseph qui mérite d’avoir Marie pour récompense!

Saint Claude de la Colombière

Il faut surtout, de nos jours, s’étudier à retenir sa langue et, malgré tous les bouillons de la colère et toutes les saillies du zèle qu’on pense avoir, ne dire que des paroles douces et agréables, pour gagner les hommes à Dieu. Il ne faut quelquefois qu’une parole douce pour convertir un endurci; et, au contraire, une parole rude est capable de désoler une âme, et de lui causer de l’amertume, qui pourrait lui être nuisible. Je n’ai usé que trois fois en ma vie de paroles de rudesse pour reprendre et corriger les autres, croyant avoir quelque raison d’en user ainsi, et, je m’en suis toujours depuis repenti, parce que cela m’a fort mal réussi et qu’au contraire j’ai toujours obtenu par la douceur ce que j’avais désiré.

Saint Vincent de Paul

La vie ou la mort de l’âme sont attachées au mouvement de la langue.

Saint Pierre d’Alcantara

Il faut être très scrupuleux sur la facilité avec laquelle on parle du prochain. Il est bien peu de conversations où la médisance et la calomnie ne jouent un grand rôle, et quel que soit l’esprit dont on assaisonne ces conversations, elles n’en sont pas moins fort coupables et dangereuses. Tel qui aurait horreur de tuer son prochain d’un coup de couteau, le tue sans pitié et sans remords d’un coup de langue.

Mgr Gaston de Ségur

Quand la vanité s’est donné de l’importance, quand la vessie s’est gonflée, il faut bien qu’il s’y ouvre un trou pour qu’elle se dégonfle, pour qu’elle lâche son vent, ou bien elle crèvera. Ainsi notre homme qui déborde de contentement de soi-même, il faut qu’il parle, sans quoi il éclatera, car il est plein de paroles, et son esprit l’étouffe. Il a faim et soif d’auditeurs devant lesquels il étale ses vanités et répande ses sentiments, auxquels il fasse connaître qui il est et ce qu’il vaut. Trouve-t-il une occasion de parler, si la conversation roule sur les lettres, il cite les anciens et les modernes, les maximes volent, les mots ampoulés résonnent. Il devance les questions, répond à qui ne l’interroge pas; il fait la demande et la réponse, coupe la parole à son interlocuteur. Mais quand la cloche sonne, et qu’après une grande heure il faut interrompre l’entretien, il se plaint d’avoir eu si peu de temps, il sollicite la permission de revenir à ses sornettes après l’heure passée: non qu’il veuille édifier, mais pour faire étalage de sa science. Édifier, il le pourrait, mais ce n’est pas cela qui le préoccupe. Il n’a cure de vous instruire ni d’apprendre de vous ce qu’il ignore: l’important est qu’on sache qu’il sait ce qu’il sait. S’agit-il de religion? Il cite aussitôt des visions et des songes. Puis il fait l’éloge du jeûne, recommande les veilles, exalte par-dessus tout l’oraison; sur la patience, sur l’humilité, sur toutes les vertus, il discute avec une abondance qui n’a d’égale que sa vanité; il faut qu’on soit tenté de dire, à l’entendre que sa bouche parle de l’abondance du coeur, que cet homme excellent tire le bien de son bon trésor. Mais si la conversation tourne à la plaisanterie, il devient d’autant plus loquace que ce thème lui est plus familier; écoutez-le, et dites si ce n’est pas un ruisseau de futilités, un fleuve de bouffonnerie qui coule de sa bouche, tant et si bien qu’il force à rire, comme des gens légers, des hommes austères et graves. Pour tout dire en un mot, ce bavardage est de la jactance.

Saint Bernard

Dieu veut être servi le premier; saint Michel Lui a donné le premier usage de tout son être, la première pensée de son esprit, le premier effort de sa volonté, la première affection de son cœur et la première effusion de son amour. Au premier instant de sa création, il s’est tourné vers Dieu, il s’est abîmé et anéanti avec une soumission très entière et très profonde, devant l’infinie Majesté. Le premier, il a fait tous ces actes; le premier, il s’est donné à Dieu. Il est la première créature du Ciel et de la terre, qui a eu du zèle pour la gloire de l’Éternel, qui a pris en main Sa cause, et qui s’est opposée à Ses ennemis.

R.P. A. V. miss. du Mont Saint-Michel

Il n’y a de salut que là: abjurer nos rêves d’indépendance à l’égard de l’Être souverain et nous soumettre à Lui, et relever parmi les hommes le drapeau du Prince de la milice céleste, avec sa devise Qui est comme Dieu? Quis ut Deus?

Cardinal Louis-Édouard Pie

Saint Michel Archange, grand Archange à qui Dieu confie la protection de nos âmes, défendez-nous contre tous les assauts de l’enfer. Combattez, protégez-nous, vous qui êtes puissant par la volonté de Dieu, en ces jours où Satan a pouvoir sur le monde, où Satan joue ses dernières cartes pour perdre l’humanité. Que nous soyons à l’abri de toutes les tentatives de l’enfer. Par votre puissance, protégez cette communauté, et chacun de nos frères et sœurs. Que nous soyons une armée de choc. Dirigez notre armée contre les forces de l’enfer. Protégez-nous contre tous les traits de l’ennemi qui voudrait nous séduire, nous détacher de Dieu, nous tromper.

Père Jean-Grégoire, le 17 décembre 1974

Saint Michel, quoique le prince de toute la cour céleste, est le plus zélé à rendre à Marie et à Lui faire rendre toutes sortes d’honneurs, toujours en attente pour avoir l’honneur d’aller, à Sa parole, rendre service à quelqu’un de Ses serviteurs.

Saint Augustin

Tous les anges dans les Cieux crient incessamment à Marie: Sancta, sancta, sancta Maria, Dei Genitrix et Virgo; et Lui offrent des millions de millions de fois tous les jours la Salutation des Anges: Ave Maria, en se prosternant devant Elle, et Lui demandant pour grâce de les honorer de quelques-uns de Ses commandements.

Saint Bonaventure

La Sainte Vierge nous disait que le démon voudrait pénétrer dans les esprits et que pour s’en protéger, il fallait prier et recourir continuellement à la puissance de saint Michel Archange. Il a un pouvoir extraordinaire pour nous protéger. Je l’expérimente continuellement. Dès qu’on invoque saint Michel, le diable perd son pouvoir. C’est vraiment miraculeux.

Père Jean-Grégoire, le 1er juin 1972

Le martyre est le sacrifice que l’homme fait à Dieu de sa vie, et la Messe est le sacrifice que Dieu fait à l’homme de Son Corps et de Son Sang… Sera-t-il possible de regarder l’autel sans mouiller le pavé de nos larmes? C’est là que le Père Éternel consomme Sa justice en immolant chaque jour Son divin Fils; là que ce même Père consomme Sa miséricorde, en sacrifiant chaque jour ce Fils bien-aimé, pour le salut de nos âmes; là que Jésus-Christ paie, par l’effusion de Son Sang adorable, toutes les dettes dont nous sommes redevables envers la justice de Son Père, qu’Il détruit la mort du péché pour nous donner la vie de la grâce.

Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars

Ce qui sauva l’Église primitive, ce fut l’inflexibilité de ses maximes. Les chrétiens se distinguaient des païens par la simplicité de leurs vêtements, ils renonçaient à toutes les parures propres à satisfaire la vanité. Les chrétiens n’osaient paraître dans les banquets, les chants et les danses… Plusieurs abandonnaient leur carrière et leur profession quand celles-ci avaient quelques rapports avec le culte des idoles. En un mot, toute leur vie faisait contraste avec celle des païens.

R.P. Abbé Armand de Rancé

Certaines modes seront introduites qui offenseront Notre-Seigneur gravement et ceux qui servent Dieu ne doivent pas les suivre… L’Église n’a pas de modes. Notre-Seigneur est toujours le même. Dans le monde le nombre de péchés est trop grand.

Ste Jacinthe de Fatima, peu de temps avant sa mort en 1920

La perfection ne consiste pas à ne point voir le monde, mais bien à ne le point goûter. Tout ce que la vue nous apporte, c’est le danger; car qui le voit est en quelque péril de l’aimer; mais à qui est bien résolu et déterminé, la vue ne nuit point. En un mot, la perfection de la charité c’est la perfection de la vie; car la vie de notre âme c’est la charité.

Saint François de Sales

Les créatures prennent le masque de Dieu, nous faisant accroire qu’elles nous contenteront, en nous donnant de quoi nous remplir. Mais tout ce qu’elles nous donnent ne sert qu’à augmenter notre vide.

Père Louis Lallemant, S.J.

Le vrai amour de Dieu est imprudent de la prudence mondaine et humaine. Le vrai amour de Dieu est sans crainte pour les hommes illusionnés, qui peuvent faire mourir le corps et ne peuvent toucher à l’âme. En un mot, le vrai amour de Dieu a pour soi la divine sagesse qui lui fait préférer les biens éternels aux misérables biens temporels, qui ne durent qu’un moment et sont remplis de fiel.

Bse Mélanie Calvat

Pour que notre très amoureux Jésus puisse prendre possession de notre coeur en Roi et Maître absolu, il faut que nous vendions tous nos trésors, les trésors de la nature qui sont: nos sens, l’amour de nous-même et de nos commodités, le bien-être, les affections humaines, les honneurs, les plaisirs. En un mot, il faut se dépouiller de tout, pour le prix du divin Trésor des humiliations, abjections et souffrances. Il n’y a que la foi toute pure qui nous enseigne à aimer l’anéantissement et la destruction de nous-même: la sagesse mondaine n’y peut mordre.

Bse Mélanie Calvat

Si je savais qu’à l’avenir il dût y avoir en moi un seul atome qui vécut pour le monde et non purement pour Dieu, j’aimerais mieux mille fois être mort.

Saint Claude de la Colombière

La prison, les maladies continuelles, la mort même, tout cela me paraît doux en comparaison de cette guerre éternelle qu’il se faut faire à soi-même, de cette vigilance contre les surprises du monde et de l’amour-propre, de cette vie morte au milieu du monde.

Saint Claude de la Colombière

Nous serons bientôt dans l’éternité; et alors nous verrons combien toutes les affaires de ce monde sont peu de chose et combien il importait peu qu’elles se fissent ou ne se fissent pas. Maintenant néanmoins nous nous empressons comme si c’étaient des choses grandes. Quand nous étions petits enfants, avec quel empressement assemblions-nous des morceaux de tuile, de bois, de la boue, pour faire des maisons et petits bâtiments! Et si quelqu’un nous les ruinait, nous étions bien marris, et pleurions; maintenant nous connaissons bien que cela importait fort peu. Un jour, nous en serons de même au Ciel, quand nous verrons que nos affections au monde n’étaient que de vraies enfances. Soignez fidèlement vos affaires; mais sachez que vous n’avez point de plus digne affaire que celle de votre salut, et l’acheminement du salut de votre âme à la vraie dévotion.

S. François de Sales

Quiconque a un vrai désir de servir Notre-Seigneur et de fuir le péché ne doit nullement se tourmenter de la pensée de la mort ni des jugements divins, car, encore que l’un et l’autre soient à craindre, néanmoins la crainte ne doit pas être de ce naturel terrible et effroyable qui abat et déprime la vigueur et la force de l’esprit; au contraire, elle doit être tellement mêlée avec la confiance en la bonté de Dieu que par ce moyen elle en devienne douce.

S. François de Sales

La vie, c’est le temps de chercher Dieu; la mort, le temps de Le trouver; l’éternité, le temps de Le posséder.

S. François de Sales

Le Sauveur sera manifesté en Son temps, et jugera dans la forme où Il a été jugé. Car, quand les Apôtres L’ont vu monter au Ciel, ils ont entendu qu’Il devait revenir de même: «Ce Jésus qui a été enlevé d’au milieu de vous reviendra de la même manière que vous L’avez vu montant au Ciel.» (Act. I, II.) Cette forme sera visible aux vivants et aux morts, aux bons et aux méchants; les bons Le verront en la forme de l’Homme en Lequel ils ont cru, et les méchants en la forme de Celui qu’ils ont méprisé. Ceux qu’Il supporte à présent tandis qu’ils pèchent, Il les jugera avec mépris. Il est d’abord venu humble, Il viendra ensuite dans Sa majesté. Il est venu en premier lieu donner l’exemple de la patience. Il reviendra pour juger selon leurs mérites, soit les bons, soit les méchants. Il est venu d’abord pour appeler, Il reviendra pour séparer. Si, dans Son humilité, Il n’a craint personne, craindra-t-Il quelqu’un dans Sa gloire? Si, lorsqu’Il allait souffrir, Il n’a pas épargné la vérité, l’épargnera-t-Il dans la sentence du jugement? Quand Il a dit à Ses ennemis dans le jardin: «Qui cherchez-vous?» et qu’ils ont dit: «Jésus», Il a repris: «C’est Moi», et, reculant en arrière, ils sont tombés à la renverse. Ceux qui sont tombés à la seule parole du Christ qui allait mourir, que feront-ils à Sa voix qui vient pour juger? Celui qui avait semblé méprisable paraîtra redoutable. Ayant montré Sa patience, Il découvrira Sa puissance. On voyait, sur la Croix, la patience: on verra la puissance dans le jugement.

S. Augustin

Qu’est-ce que la vie de l’homme? C’est une fumée, dit l’Écriture, apparaissant pour peu de temps, et ensuite disparaissant. Il fut un jour qu’on appelait aujourd’hui; de ce jour jusqu’à notre aujourd’hui, tout ce qui a été l’avenir n’est-il pas devenu le passé? On le considère tel que s’il n’avait pas été; ainsi sera tout ce qui reste jusqu’à la fin. Qu’est-ce donc que vivre longtemps ici-bas, si ce n’est parvenir à la vieillesse? Même si le temps paraît long, lorsque la mort viendra, on le trouvera court parce qu’il finit. Tout ce qui passe est court.

S. Augustin

Le bon Dieu m’a fait la grâce de ne connaître le monde que juste assez pour le mépriser et m’en éloigner. Je pourrais dire que ce fut pendant mon séjour à Alençon que je fis ma première entrée dans le monde. Tout était joie, bonheur autour de moi, j’étais fêtée, choyée, admirée; en un mot, ma vie pendant quinze jours ne fut semée que de fleurs… J’avoue que cette vie avait des charmes pour moi. La Sagesse a bien raison de dire: Que l’ensorcellement des bagatelles du monde séduit l’esprit même éloigné du mal. (Sagesse 4,1) À dix ans, le cœur se laisse facilement éblouir, aussi je regarde comme une grande grâce de n’être pas restée à Alençon; les amis que nous y avions étaient trop mondains, ils savaient trop allier les joies de la terre avec le service du bon Dieu. Ils ne pensaient pas assez à la mort et cependant la mort est venue visiter un grand nombre de personnes que j’ai connues, riches et heureuses!!! J’aime à retourner par la pensée aux lieux enchanteurs où elles ont vécu, à me demander où elles sont, ce qui leur revient des châteaux et des parcs où je les ai vues jouir des commodités de la vie?… Et je vois que tout est vanité et affliction d’esprit sous le Soleil (Cf. Ecclésiaste 2, 11)… que l’unique bien, c’est d’aimer Dieu de tout son cœur et d’être ici-bas pauvre d’esprit…

Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

(Un défunt s’adresse à ceux qui vivent sur la terre.) «Ce que tu es, je le fus; ce que je suis, tu le seras. Ne te fie pas à ces êtres que tu sais devoir périr. Ce sont des fantômes, des riens qui précèdent le vrai, le réel. Des siècles succèdent aux ans qui fuient. En vivant, souviens-toi de la mort; de la sorte, tu pourras vivre à jamais. Tout ce qui est aujourd’hui doit passer; ce qui doit demeurer toujours approche. Comme il a vu juste celui qui t’a quitté, ô monde pervers! Car il vaut mieux mourir à toi dans sa chair que de faire périr son âme pour sa chair. Préfère les choses du Ciel à celles de la terre, ce qui dure à ce qui tombe. Que ton âme devenue libre retourne à son principe. Que ton esprit gagne les hauteurs, qu’il remonte aux lieux d’où lui est venue la vie, qu’il laisse au-dessous de lui ce qui le retient dans les bas-fonds. De grâce, souviens-toi de moi. Regarde avec piété ces cendres de Pierre. Prie, pleure et dis: Seigneur, épargne-le!»

S. Pierre Damien

Si vous êtes sage, ne cherchez pas des biens dont l’acquisition rend misérable. Heureux qui n’a pas couru après des biens qui dégoûtent quand on en jouit, qui corrompent quand on les aime, qui désolent quand on les perd! Ne vaut-il pas mieux avoir la gloire de les mépriser que la douleur de les perdre? Ne vaut-il pas mieux en être dépouillé par l’amour que par la mort?

S. Bernard

Bien que l’on ne puisse échapper à la mort, faut-il en avoir peur? Non, le juste ne la redoute point, et ne se précautionne point contre elle: elle peut le surprendre, non le troubler; il quitte la vie, mais avec assurance; la mort n’est pour lui que le terme de la vie présente et le passage à une vie meilleure. C’est un bienfait que la mort qui nous fait mourir au péché et vivre à la justice. Il faut bien passer par la mort pour entrer dans la vie où il n’y a plus rien à redouter. Le temps que vous passez dans cette vie, employez-le à vous en procurer une autre, celle qui ne finira pas. Pendant que vous vivez dans la chair, mourez au monde, afin qu’après la mort de la chair, vous commenciez à vivre pour Dieu. Car, qu’importe que la mort vienne déchirer cette enveloppe de votre corps, pourvu qu’un jour vous soyez dans la joie? La mort du juste est donc bonne, parce qu’elle l’introduit dans le séjour du repos; meilleure encore, parce qu’elle le renouvelle; excellente, parce qu’elle le met à l’abri de toute inquiétude. Au contraire, la mort du pécheur est très mauvaise. Pourquoi? Mauvaise par la perte du monde, plus mauvaise encore par la séparation de la chair, très mauvaise par la double peine du ver et du feu. Comment pourriez-vous vivre dans un état où vous n’oseriez mourir?

S. Bernard

Celui-là seul doit craindre la mort qui ne veut pas aller vers Jésus.

S. Cyprien

Telle est la clémence de Dieu pour les hommes, qu’Il ne repousse jamais une pénitence sincère. Le pécheur fût-il tombé au fond de l’abîme des iniquités, s’il veut revenir à la vertu, Il le reçoit, Il l’embrasse, et n’omet rien pour le rétablir dans son premier état. Autre preuve encore plus grande de Sa miséricordieuse bonté. Si le pécheur n’a pas fait une entière pénitence, Il n’en dédaigne pas une courte et légère, et la récompense magnifiquement. Voyez le Larron: met-il beaucoup de temps pour obtenir le Paradis? L’instant de prononcer un seul mot lui suffit; et les souillures de toute sa vie sont effacées, et avant les Apôtres eux-mêmes il est admis dans le Ciel.

S. Jean Chrysostome

Aucun de ceux qui auront aimé les pauvres ne sera effrayé aux approches de la mort, puisque le Saint-Esprit nous dit: «Celui qui s’est occupé à connaître et à soulager les besoins des pauvres est vraiment heureux, parce que le Seigneur le délivrera au jour mauvais.» (Psaume 40, 2.) Lorsque l’on considère les pauvres aux lumières de la foi, on trouve en eux un vrai portrait du Fils de Dieu qui, peu content de vivre dans la pauvreté, a bien voulu être appelé le Maître et le Docteur des pauvres. Oh! qu’il est beau de voir les pauvres dans les bras de Dieu, qui est leur Père et de les estimer comme Jésus-Christ Lui-même les a estimés!

S. Vincent de Paul

Il n’y a de repos dans la vie et de consolation à la mort que pour ceux qui se tiennent dans l’ordre de Dieu, qui font et qui pensent comme les Saints, et l’on doit avoir pour suspect tout ce qui s’éloigne de leurs sentiments et de leurs maximes.

R. P. Abbé Armand de Rancé

Jésus dans Sa mort éprouve l’abandon le plus complet de Sa vie, mais alors aussi Il accomplit l’œuvre capitale qu’Il n’avait pas réalisée par les miracles et les merveilles de Son existence.

S. Jean de la Croix

Puisqu’il sera si accablant pour vous, à l’heure de la mort, de n’avoir pas employé à servir Dieu le temps qu’Il vous donnait, pourquoi n’en faites-vous pas, dès à présent, l’usage que vous voudrez en avoir fait, quand vous serez près de mourir?

S. Jean de la Croix

Les Saints ont passé sur la terre, non comme une dignité qui éblouit, comme une puissance qui domine, comme un courage armé qui règne par la mort ou la défaite de ses ennemis; mais, comme leur divin Maître ils ont passé en faisant le bien, et ce bien est resté au sein de la pauvre humanité comme une divine semence, qui germe et fleurit toujours à la gloire de Dieu et pour le bien de tous.

S. Pierre-Julien Eymard

Indigne et ignorante que je suis, je n’ai que deux mots à vous dire, les voici: Faites actuellement et pendant votre vie tout ce qu’à l’heure de la mort vous voudriez avoir fait.

Ste Angèle de Mérici

De quoi servent à l’heure de la mort, toutes les grandeurs de la terre?

S. Alphonse de Liguori

C’est avec raison que le monde entier reconnaît saint Joseph pour l’avocat des moribonds et le patron de la bonne mort.

S. Alphonse de Liguori

Si vous persévérez jusqu’à la mort dans la vraie dévotion à Marie, ayez, sans l’ombre d’hésitation, la ferme confiance que votre salut est certain.

S. Alphonse de Liguori

Quel bonheur de mourir d’une mort de soldat et non pas comme un simple bourgeois, dans son lit, mais sous un poteau d’exécution, avec une balle en plein cœur; de sceller avec notre sang notre amour pour l’Immaculée; de le verser jusqu’à la dernière goutte pour hâter la conquête du monde entier, pour le Christ, par Elle… Voilà ce que je vous souhaite, mes petits enfants, et ce que je souhaite pour moi-même…

S. Maximiliien-Marie Kolbe

Nul ne peut aller à Cantorbéry du seul fait qu’il sait la route à prendre, s’il se calfeutre chez lui; de même, il ne suffit pas pour aller au Ciel d’en savoir la route, encore faut-il y marcher.

S. Thomas More, la veille de son exécution

Voyez-vous ces généreux athlètes; jamais ni l’amour des richesses, ni le désir de l’honneur, ni la passion de la volupté, ni la considération de leurs enfants, ni la crainte de la mort n’a pu les ébranler ni les détacher de Mon service; ils Me sont demeurés fidèles dans les plus grandes afflictions et dans les supplices les plus douloureux; et, s’ils sont arrivés à la gloire, ce n’a été qu’en renonçant à eux-mêmes, en portant tous les jours leur Croix, et en Me suivant sur le Calvaire.

P. Giry

Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur; cette vie est si triste et si pleine de dangers de tous les côtés! Mourir c’est commencer à vivre; mourir dans les bras de Marie c’est être transporté des ténèbres à la vraie lumière; au vrai bonheur.

Bse Mélanie Calvat

Bienheureux sont ceux qui sont morts dans l’amitié du divin Sauveur. Bienheureux ceux qui, au milieu de l’apathie générale des chrétiens, ont conservé par la divine grâce, leur ardente ferveur dans le service du divin Maître, parce que leur récompense dans le Ciel sera grande.

Bse Mélanie Calvat

Oh! si nous pensions à la mort et à cette indéfinissable éternité, nos œuvres seraient bien différentes.

Bse Mélanie Calvat

N’attendons pas cette dernière heure; demandons à saint Joseph dès maintenant de nous assister pendant la vie, de nous aider à bien vivre afin de bien mourir. Car la meilleure préparation à la mort, le moyen le plus sûr d’en dissiper les trop grandes craintes, c’est de vivre comme saint Joseph auprès de Jésus et de ne jamais Le quitter; c’est de tendre sans cesse à la mort à soi-même et de demander la grâce de ne jamais offenser Dieu volontairement… Ayons donc une grande dévotion à saint Joseph; prions-le souvent, surtout imitons-le.

Mère Marie de la Conception, carmélite d’Aix

Ah! je n’aurai jamais d’attachement pour aucun maître que la mort puisse me ravir, et Dieu seul sera l’objet de mes pensées, de mes désirs et de mon amour.

S. François de Borgia, à la vue du cadavre de l’impératrice Isabelle d’Espagne

Mourir, c’est passer à une vie meilleure, c’est retourner à Dieu.

S. Jérôme

Ce n’est pas seulement la mort pour la foi qui fait le martyre; la vie immaculée d’une âme qui sert Dieu avec amour et pureté en est aussi, et de tous les jours.

S. Jérôme

La souffrance acceptée nous unit à Jésus-Christ, et en nous associant à Sa passion et à Sa mort, elle nous fera participer également à Sa divine béatitude. L’apôtre prédit des afflictions à tous ceux qui suivent Jésus-Christ; mais il ajoute que les souffrances de la vie présente n’ont pas de proportion avec les jouissances à venir.

R. P. Théodore Ratisbonne

La Résurrection de Jésus-Christ est le commencement de la glorification de l’homme et le gage de toutes les espérances futures. Jésus-Christ est la vigne, et nous sommes Ses rameaux. Si la racine a pris une vie nouvelle, les branches refleuriront à leur tour; si la Tête de l’humanité est sortie radieuse du tombeau, les membres de Son corps mystique triompheront également de la mort. Disons avec Job: «Je sais que mon Rédempteur est vivant et qu’au dernier jour je ressusciterai du sein de la terre; je Le verrai de mes yeux, moi-même, et non un autre. Cette espérance repose dans mon cœur, parce que mon Rédempteur est vivant.» (Job 19, 25, 27)

R. P. Théodore Ratisbonne

Le Seigneur Jésus, après avoir adressé Ses dernières instructions à Ses Apôtres, S’éleva dans le Ciel, où Il est assis à la droite de Dieu. (S. Marc 16, 19) Nous sommes sur la terre pour nous sanctifier, afin de concourir avec Jésus-Christ à glorifier Dieu et à sauver les âmes. Ce n’est qu’à cette condition que le chrétien traverse paisiblement la mort pour suivre le Sauveur dans la céleste Ascension.

R. P. Théodore Ratisbonne

Mon divin Époux m’a donné de l’attrait pour la vie humble et cachée, et souvent Il me disait que mon cœur n’aurait d’arrêt que quand il aurait tout sacrifié. Et pour me décider, souvent Il m’inspirait qu’après tout, à la mort je n’aurais d’autre consolateur que Jésus et Jésus crucifié… Oh! folie des folies, de m’attacher à autre chose qu’à Lui, Jésus!

Ste Bernadette Soubirous

Mon divin Maître, mon choix est fait! J’aime mieux souffrir avec Vous jusqu’à la mort que de me réjouir un seul instant avec ceux qui Vous outragent et Vous abandonnent… J’ai considéré la voie large… J’ai pesé la valeur des richesses périssables de la terre… de ses plaisirs fugitifs… Grâce à Votre divine lumière, j’ai tout compris! Et détournant mes lèvres du calice empoisonné, je me suis écriée avec le Sage: «Vanité des vanités: tout est vanité sur la terre, hors aimer Dieu et Le servir»…

Ste Bernadette Soubirous

Toi, on n’a pas songé à te blâmer parce que ta passion pour le jeu de balle a causé ta mort, et nous, on nous traite de fous, parce que nous voulons sacrifier notre vie à la conversion des infidèles. Que le monde est insensé!

Père Siméon Lourdel, s’adressant à Louis X le Hutin

Oui, au Ciel, ce n’est qu’au Ciel que nous pourrons voir le résultat de notre vie qui se résume dans le mot: AMOUR.

Marcel Van

Celui qui récitera pieusement Mon Rosaire en méditant ses mystères ne mourra pas de mauvaise mort; pécheur, il se convertira; juste, il persévérera dans la grâce, et en tout cas il sera admis à la vie éternelle.

La Très Sainte Vierge au Bx Alain de La Roche

Jésus loge dans la maison de Joseph. Il mange à sa table, Il lui parle, Il le caresse, Il l’honore, Il lui rend une exacte obéissance, Il le sert même et lui tient compagnie dans son travail; enfin Il Se trouve à sa mort, Il l’assiste dans le dernier combat, Il reçoit son dernier soupir et lui ferme les yeux: que de grâces! Que de consolations! Oh! la belle vie! Oh! la douce mort!

S. Claude de la Colombière

La maladie ou la mort, lorsqu’elles m’arriveront pour avoir travaillé au salut des âmes me seront très agréables et très précieuses.

S. Claude de la Colombière

Que dirai-je à Jésus-Christ, à l’heure de la mort, si, songeant à convertir les autres, je ne me convertis pas moi-même? Est-ce que je travaillerais pour peupler le Paradis et j’irais à l’enfer?

S. Claude de la Colombière

La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l’éternité.

Père Girandeau, S.J.

Je me voue et consacre à Vous, ô Jésus, mon Seigneur, en l’état d’hostie et de victime, pour souffrir en mon corps et mon âme, selon Votre bon plaisir et moyennant Votre sainte grâce, toutes sortes de peines et de tourments, et même pour répandre mon sang et Vous sacrifier ma vie par tel genre de mort qu’il Vous plaira; et ce, pour Votre seule gloire et pour Votre pur amour.

S. Jean Eudes

Ayez sans cesse devant les yeux la gloire de Dieu et de Ses élus, afin qu’après votre mort vous soyez reçus dans les Tabernacles éternels comme des frères et des amis.

S. Antoine

Je voudrais qu’avant de dire un mot contre le prochain on mette son doigt sur la flamme. Et pourtant, il faudra aller dans les flammes plus ou moins d’années, selon la gravité de la faute. Une parole de nous a plus de gravité que celles d’une personne du monde.

Sainte Marie de Jésus Crucifié

Donne-moi, Seigneur, de mourir pour Toi, comme Tu es mort pour moi.

S. Louis Bertrand

Le vrai chrétien contemple le Christ exposé tout entier à la souffrance pour l’amour de nous sur la Croix, et dès lors tout lui semble léger, pourvu qu’il lui soit donné de vivre pour Jésus-Christ et de plaire à Jésus-Christ.

Saint Bonaventure

La mortification est une mort qui ne tue pas la vie, mais qui la manifeste.

R.P. Henri-Dominique Lacordaire

Les ennemis que nous trouverons nous seront fort utiles pour achever d’épurer notre coeur; c’est là la vraie pénitence. Quelques coups de verge sont bien vite effacés du corps quoiqu’il y ait mérite à les recevoir et à sentir qu’on en est digne; mais la persécution incessante des gens qui ne comprennent rien et qui sont envieux est le crucifiement réel du chrétien.

R.P. Henri-Dominique Lacordaire

La discipline est la gardienne de l’espérance, l’ancre de la foi, le guide du chemin du salut; elle cultive et augmente les avantages d’un bon naturel. Maîtresse de la vertu, elle nous fait immuablement demeurer en Jésus-Christ et vivre en Dieu, pour nous conduire ensuite aux récompenses célestes qui nous sont promises. S’attacher à la discipline: source de salut; s’en détourner, n’avoir pour elle que de l’indifférence: source de mort. Jésus-Christ nous a tracé la règle de notre conduite. Il ne S’est pas contenté de nous guérir; Il nous avertit de nous tenir sur nos gardes. Il ne permet pas à ce malade, rendu à la santé, de lâcher bride à tous ses caprices; mais Il le retient sous le joug d’une discipline sévère, pour prévenir les rechutes.

Saint Cyprien

La pénitence ne consiste pas seulement dans les abstinences ou mortifications corporelles; elle regarde surtout le coeur, la volonté et la conduite. Faire pénitence, c’est détourner notre amour de toutes les affections vicieuses, pour aimer purement notre Dieu; c’est renoncer à toutes les satisfactions passagères, pour obéir filialement à la Volonté de Dieu; c’est réformer les imperfections de notre conduite, pour vivre saintement selon la loi de Dieu. En un mot, faire pénitence, c’est travailler à la destruction du vieil homme, pour seconder la résurrection de l’homme nouveau. Mais l’esprit de pénitence ne saurait animer ceux qui se croient justes et vertueux; il ne se donne qu’à ceux qui ont conscience de leurs maladies spirituelles et qui, à titre de pécheurs, implorent la miséricorde du Sauveur.

R.P. Théodore Ratisbonne

Les mages, ayant ouvert leurs trésors, Lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Pénétrons le sens profond des offrandes que les mages apportent aux pieds de Jésus-Christ. La source où ils puisent leurs trésors mystiques, c’est leur propre cœur. Ils en tirent le véritable or, celui que la rouille ne ronge pas, et que les voleurs ne dérobent pas; c’est-à-dire la charité, l’encens représente le doux parfum de la prière. Mais à ces deux éléments de la piété se joint la myrrhe, qui est la figure de la mortification et des souffrances. Dans ce triple hommage se trouve tout ce qui constitue le culte que la créature doit à son Dieu. Ouvrons, comme les rois d’Orient, les vases sacrés de nos cœurs, et offrons à notre Sauveur tout ce qu’ils contiennent de précieux, pour rendre hommage à Sa divinité, à Son humanité, à Sa royauté.

R.P. Théodore Ratisbonne

L’amour est pacifique. Conservez l’apaisement spirituel dans le regard d’amour sur Dieu. S’il est nécessaire de parler, faites-le dans ce calme et cette paix.

Saint Jean de la Croix

Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph, ah! si toutes les familles Vous ressemblaient, le Ciel commencerait sur la terre! Plus de guerre, plus de violence, plus d’injustice, plus de procès, plus de haine; partout la paix, l’union, la concorde, la charité. Tous aimeraient tous en Dieu et Dieu en tous.

Abbé René-François Rohrbacher

Ceux qui aiment et suivent la voie que J’ai suivie, la voie des douleurs, ceux-là sont Mes fils légitimes. Ceux dont l’oeil intérieur est fixé sur Ma Passion et sur Ma mort: vie et salut du monde, sur Ma mort, et non pas ailleurs, ceux-là sont Mes enfants légitimes, et les autres ne le sont pas.

Notre-Seigneur à sainte Angèle de Foligno

Que Celui qui a été attaché pour vous à la Croix, demeure à jamais fixé dans votre cœur.

Saint Augustin

À la Croix, mon Jésus, Vous m’avez pressé sur Votre Coeur. Vous avez enduré les clous, le coup de lance, le comble de la honte, des douleurs sans nombre, la sueur et l’angoisse, la mort… tout cela pour moi, à ma place, pour mes péchés.

Saint François Xavier

La charité est patiente, dit l’Apôtre. Il y a donc à souffrir dans les devoirs de charité, et même il est fort à craindre que le bien qu’on fait sans souffrance ne soit pas un bien parfait. Le Fils de Dieu nous montre cette vérité, ayant tant voulu souffrir en tous les biens qu’Il nous a faits.

Saint Vincent de Paul

La patience est nécessaire pour supporter les diverses épreuves auxquelles la chair est soumise telles que les fréquentes infirmités, toujours si pénibles, si déchirantes, dont nous sommes journellement tourmentés. Car, depuis que le péché de notre premier père nous a fait perdre la vigueur du corps, avec le privilège de l’immortalité, que la mort a amené avec elle les infirmités, et que nous ne pouvons recouvrer notre force primitive qu’avec l’immortalité, avec des corps aussi fragiles, nous avons toujours à lutter, toujours à combattre, ce qui ne peut se faire qu’avec le secours de la patience.

Saint Cyprien

On lit dans la Vie des Saints Pères qu’un disciple demande à son maître ce qu’il fallait pour devenir parfait, le maître répondit: «Allez dans le cimetière et adressez des compliments et des louanges aux morts et à leurs cendres; vous les maudirez ensuite et vous les accablerez d’injures, et vous verrez si les morts vous répondent et si leurs cendres en sont troublées.» Le disciple obéit et revint dire à son maître que les morts n’avaient rien répondu et que leurs cendres n’avaient pas été plus émues des éloges que des injures. Le maître ajouta: «C’est là la perfection. Allez et faites de même.»

Bx Henri Suzo

J’aime mieux être infirme que fort devant Dieu, car les forts, Il les mène par la main, tandis que les infirmes Il les prend dans Ses bras.

Saint François de Sales

Jésus! je T’aime beaucoup. Viens demeurer dans mon coeur. Ce coeur, il est bien pauvre et bien petit, mais il T’aime sincèrement. Donne-moi de T’aimer encore plus fort, afin que je sache me sacrifier davantage pour Toi.

Marcel Van

Oh! qu’on est fort en Dieu quand on se sent faible en soi!

Fénelon

L’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement est un paratonnerre pour les nations. Le but de cette adoration perpétuelle est d’assurer une prière ininterrompue pour l’Église, pour la patrie, pour le monde.

Père Mathurin de la Mère de Dieu

Les âmes de prière sont les plus grands travailleurs dans l’Œuvre de Dieu. Si donc, mes frères et sœurs, vous ne pouvez plus, soit à cause de votre âge ou de votre santé, vous consacrer à des activités physiques, ne pensez pas que vous êtes handicapés. Par la prière, vous êtes les personnes les plus utiles à l’Œuvre de Dieu. Il est nécessaire et indispensable que les jeunes, ceux qui ont la force et la santé, se dévouent physiquement; nous avons besoin de leurs bras. Mais la prière est supérieure à tout, car toute notre activité humaine ne produirait aucun bon effet, si elle n’était point soutenue par la prière. Lisez la vie des Saints: vous y verrez que les Saints ont tous attaché une très grande importance à la prière; ils étaient des âmes de prière.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Lorsque tu Me donnes le nom de Père, Mon Coeur s’oblige à prendre soin de toi… Si tu ne peux, au milieu de ton travail, te jeter à Mes pieds comme tu le voudrais, redis-Moi seulement ce mot: «Père». Alors Je t’aiderai, Je te soutiendrai, Je te guiderai, Je te consolerai.

Notre-Seigneur à Soeur Josefa Menendez

Rien n’est plus fort que celui qui se sent faible et qui prie.

R.P. Henri Dominique Lacordaire

Recevoir de la bonté de Dieu, exiger de Lui, c’est Lui plaire; et Il aime si fort donner que la demande Lui tient lieu d’un présent. Il donne toujours à Ses fidèles autant qu’ils croient recevoir de Lui.

Saint Grégoire de Naziance

Je connais quelqu’un de plus fort que Dieu; c’est l’homme en prière. Il fait dire «oui» à Dieu, quand Il dit «non».

R.P. Henri Dominique Lacordaire

Nous vivons des jours où l’âme sent fortement le besoin de la prière. Dans la tempête qui souffle, on sent le néant de la créature et on se tourne vers le Créateur. Dans la barque ballottée par les flots, on se tourne vers le divin Maître, et on supplie Celui qui d’un seul mot peut donner la Victoire et faire renaître pour longtemps un grand calme. On tend les bras vers le Ciel, comme Moïse pendant le combat des siens, et là où l’homme est impuissant on prie Celui qui peut tout. Devant le Saint-Sacrement, on se sent si bien en présence de l’Être, et alors tout le créé paraît avec toute évidence toucher au néant!

Bx Charles de Foucauld

La prière sans ferveur n’a pas la force de monter jusqu’au Ciel.

Saint Bernard

Le Ciel a de grands desseins à réaliser, mais vous les hâterez par vos prières, par votre insistance, vos supplications incessantes… Ne cessez d’intercédez vers le Ciel… Aimez à prier à genoux, c’est la posture de supplication; ne soyez pas prompts à prendre une attitude commode, mais que votre prière soit accompagnée de souffrance comme la Mienne lorsque J’étais sur la Croix, lorsque durant Ma vie Je Me retirais dans les lieux solitaires pendant la nuit. J’étais Dieu, mais Je priais à genoux…

Notre-Seigneur, 19 avril 1964

Point de recherche dans les paroles de votre prière. Ne vous lancez pas dans de longs discours afin de ne pas dissiper votre esprit dans la recherche des paroles. Une seule parole du publicain a ému la miséricorde de Dieu; un seul mot plein de foi a sauvé le larron. La prolixité dans la prière souvent emplit l’esprit d’images et le dissipe tandis que souvent une seule parole a pour effet de le recueillir.

Saint Jean Climaque

Encore une fois, Mon enfant, Je te fais cette recommandation: aime le petit Jésus dans la joie, et prie pour Mes petits apôtres. Prie en paroles, prie par tes soupirs, prie par tes désirs… Tout ce que Je te demande c’est de prier, de prier beaucoup, et de faire que ta prière devienne une nourriture et une arme au service de Mes futurs apôtres.

La Très Sainte Vierge à Marcel Van

Animez votre courage, chrétien, et ne désespérez jamais de votre salut. Demandez avec foi votre conversion. Ne dites pas qu’elle est impossible: quand vos péchés seraient d’un poids aussi accablant que celui d’une montagne, priez et Jésus cédera à la prière: Croyez fermement que vous obtiendrez ce que vous demanderez et il vous sera donné. – Si vous avez la foi et que vous n’hésitiez pas, vous obtiendrez tout, jusqu’à précipiter les montagnes dans la mer. Et Je vous le dis encore: Tout ce que vous demanderez dans votre prière, croyez que vous le recevrez et il vous arrivera. Jésus-Christ Se sert exprès de ces comparaisons si extraordinaires pour montrer que tout est possible à celui qui prie.

Mgr Jacques-Bénigne Bossuet

Si deux d’entre vous s’accordent ensemble, quelque chose qu’ils demandent à Mon Père, elle leur sera accordée, dit Jésus. Ah! ce que nous Lui demandons c’est de travailler pour Sa gloire, c’est de L’aimer et de Le faire aimer! Comment notre union et notre prière ne seraient-elles pas bénies?

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Mon enfant, souviens-toi toujours que Je t’ai donné une mission particulière envers Moi… Tu dois beaucoup prier pour les apôtres de Mon règne. La prière leur servira d’arme et de nourriture; et avant de les engager dans la bataille contre l’enfer, il faut que Je leur prépare cette arme et cette nourriture dont ils se serviront plus tard. C’est à toi que Je confie cette mission que tu devras remplir pendant que tu es encore sur cette terre. Au Ciel, Je t’en confierai une autre.

La Très Sainte Vierge à Marcel Van

Tandis que le pharisien prie avec arrogance, le publicain se frappe humblement la poitrine. Dieu résiste aux superbes et donne Sa grâce aux humbles.

I Épître de saint Pierre 5, 5

La prière est la force de l’homme et la faiblesse de Dieu.

Saint Augustin

Rien de plus puissant qu’un homme qui prie.

Saint Bernard

La persévérance dans la grâce est obtenue par la persévérance dans la prière.

Saint Augustin

La persévérance n’est pas une simple grâce, mais une chaîne de grâces, à laquelle correspond de notre côté une chaîne de prières. Si nous cessons de prier, la chaîne se rompt, et nous nous perdons. Celui qui prie sera certainement sauvé, et celui qui ne prie pas sera certainement damné.

Saint Alphonse de Liguori

Dieu accorde les premières grâces sans aucune coopération de notre part, comme la vocation à la foi ou à la pénitence, mais Il n’accorde les autres grâces qu’à ceux qui prient.

Saint Augustin

Comme la pluie est nécessaire aux plantes pour les conserver dans un état de vie et de fraîcheur, ainsi la prière est nécessaire à l’âme pour lui conserver la vie.

Saint Jean Chrysostome

Nous ne pouvons nous sauver sans la grâce; or Dieu n’accorde ordinairement Sa grâce qu’à ceux qui prient.

Saint Alphonse de Liguori

Dieu voulant notre coopération à l’oeuvre de notre salut et de notre sanctification, il était conforme à notre condition elle-même qu’Il nous demandât d’y concourir au moins par nos prières.

Suarez

Toutes les grâces que, de toute éternité, Dieu a déterminé de nous donner, Il ne veut les donner que par le moyen de la prière.

Saint Grégoire le Grand

Dieu veut que tous les hommes soient sauvés; nul ne peut se sauver sans combattre et vaincre; nul ne peut vaincre sans l’assistance de Dieu, sans la grâce; or ce secours ne s’accorde qu’à la prière; donc, sans la prière, il n’y a pas de salut.

Saint Thomas d’Aquin

Les prières courtes et fréquentes sont le moyen d’accomplir à la fois le précepte du Seigneur et de l’Apôtre, qui nous recommandent la prière continuelle.

Saint Jean Chrysostome

Entre les biens spirituels, les uns sont nécessaires au salut, et les autres ne le sont pas; or ces biens nécessaires pour notre salut sont: la foi, l’espérance, la charité et les autres vertus qui les accompagnent. Quant à ces biens, nous devons les demander à Dieu absolument, sans hésitation, d’autant qu’Il veut nous les donner.

Saint François de Sales

Ne vous étonnez nullement de vos distractions, froideurs et sécheresses, tandis que votre courage est immobile et invariable aux résolutions que Dieu vous a données. Cela se passe en vous du côté des sens, et en la partie de votre coeur qui n’est pas à votre disposition; si cent fois une pensée inutile se présente à vous dans l’oraison, cent fois détournez-en votre esprit, et vous aurez fait une excellente oraison.

Saint François de Sales

Tous tant que nous sommes, lorsque nous prions, nous sommes mendiants à l’égard de Dieu; nous nous tenons à la porte du Père de famille; nous y demeurons même prosternés, gémissants, demandant et voulant obtenir quelque chose; et ce que nous demandons, c’est Dieu même.

Saint Augustin

La prière de l’homme qui s’humilie percera les nuées.

Sainte Écriture, Eccl. 35, 21

Dieu donne souvent en un moment ce qu’Il a longtemps refusé; et quelquefois, à la fin de la prière, Il accorde ce qu’Il a différé de donner au commencement.

Imitation de Jésus-Christ, livre 4, chap. 15

Vous Me prierez, et Je vous exaucerai; vous Me chercherez et vous Me trouverez, lorsque vous Me chercherez de tout votre coeur.

Sainte Écriture, Jér. 29, 12-13

Mon coeur s’est échauffé au dedans de moi; et tandis que je méditais, un feu s’y est embrasé.

Sainte Écriture, Psaume 38, 3

La terre est dans une extrême désolation, parce qu’il n’y a personne qui réfléchisse en son coeur.

Sainte Écriture, Jér. 12, 11

De la nécessité absolue de la prière naît la nécessité morale de l’oraison; car, quand on ne médite pas, on est constamment distrait, on ne connaît, ni ses besoins spirituels, ni les dangers que l’on court pour le salut, ni les moyens que l’on doit employer pour vaincre les tentations, ni même cette nécessité de la prière; de là, l’aveuglement, l’abandon de la prière, et une perte inévitable.

Saint Alphonse de Liguori

On me fait un crime de mon assiduité à la prière; mais on ne soufflerait mot si je passais des heures au jeu ou à la chasse.

Saint Louis, Roi de France

Par un effet de cette même bonté, qui nous a donné la vie et les autres biens spirituels, Jésus-Christ nous a enseigné à prier, afin que nous fussions plus facilement exaucés par le Père, lorsque nous Lui adressons la prière même que Son propre Fils nous a apprise. (Le Notre Père)

Saint Cyprien

Petit Van, sache que Je choisis Mes apôtres dans tous les pays… Ils se divisent en deux groupes avec la même mission et le même but: l’expansion de Mon règne dans l’univers. L’un de ces groupes se charge spécialement de prier, l’autre d’annoncer au monde la venue de Mon règne.

La Très Sainte Vierge à Marcel Van

Jésus veut rétablir en ce monde le règne de Son amour; c’est par le lien de l’amour qu’Il veut ramener l’unité dans le monde; faire du monde un royaume qui Lui appartienne en propre. Le règne de Son amour deviendra comme une colonne de feu qui soutiendra le monde sur le point d’être détruit. Petit Marcel, Mon enfant, c’est par compassion pour le monde que Jésus veut le soutenir du feu de Son amour. Et si le monde revient à la vie, c’est à cette flamme d’amour qu’il le devra… Ô Mon petit enfant, le monde pourra vivre dans cette flamme d’amour; il deviendra comme un globe de feu dans le foyer de l’amour de Jésus;et tout sur cette terre évoluera dans le rayonnement de l’amour.

La Très Sainte Vierge à Marcel Van

Je disais intérieurement: «Bienheureux ceux qui ont donné leur sang pour Dieu!»… Et Lui m’a dit: «Plus heureux ceux qui font le sacrifice de leur vie continuellement pour Mon Amour, parce que ce sacrifice fait un chemin de parfums pour Moi… Si une âme souffre en silence les petites contradictions journalières, la moindre chose qu’elle fait M’est plus agréable que les mortifications des anciens Pères et Patriarches.»
«Oh! qu’il est facile de doubler ses mérites: on se cogne le bras, on se pique le doigt, on pose le pied dans une flaque d’eau… vite, vite, un “Merci, mon Dieu!” Comme ce “merci” réjouit délicieusement le Cœur de Notre-Seigneur!… Ce petit mot, partant d’un cœur brisé par la souffrance, peut effacer des années de péché.»

Sainte Marie de Jésus-Crucifié

Notre-Seigneur est mon Maître dans la science des Saints. Je vais souvent à Lui, afin qu’Il me l’apprenne; car je me soucierais fort peu d’être savant, si je ne devenais saint.

Saint François de Sales

Médite jour et nuit la Passion, les douleurs et la mort de Jésus crucifié. Telle est la science des Saints que les mondains ignorent. C’est le Pain de vie et d’entendement qui rassasie les petits et qui leur donne la Sagesse, laissant les amateurs du siècle vides et affamés. Je te veux studieuse et savante dans cette science, car tous les biens te viendront avec elle.

La Très Sainte Vierge à la Vén. Marie d’Agreda

Il faut souffrir de notre propre imperfection pour avoir la perfection. J’ai dit la souffrir avec patience, et non pas l’aimer et la caresser: l’humilité se nourrit dans cette souffrance.

Saint François de Sales

Don Bosco voulant offrir un cadeau au petit Dominique, lui demande ce qui lui ferait plaisir. L’enfant de répondre aussitôt: «Apprenez-moi à devenir un Saint!» Et l’adolescent prit pour devise: La mort plutôt que le péché.

Vivre saintement, ô mon fils, c’est faire le bien, souffrir le mal et persévérer ainsi jusqu’à la mort.

Jérôme Savonarole

Ce qu’il nous faut surtout pour avancer, c’est d’imposer silence à l’appétit et à la langue. Le parler qu’Il entend le mieux n’est que silence d’amour.

Saint Jean de la Croix

Il me semble qu’au Ciel ma mission sera d’attirer les âmes dans le recueillement intérieur, en les aidant à sortir d’elles-mêmes pour adhérer à Dieu par un mouvement tout simple et tout amoureux; de les garder en ce grand silence du dedans qui permet à Dieu de S’imprimer en elles, de les transformer en Lui.

Bse Élisabeth de la Trinité

Heureuse l’âme qui entend le Seigneur lui parler intérieurement, et qui reçoit de Sa bouche la parole de consolation! Heureuses les oreilles toujours attentives à recueillir ce souffle divin, et sourdes aux bruits du monde! Heureux les yeux qui, fermés aux choses extérieures, ne contemplent que les intérieures! Heureux ceux qui pénètrent les mystères que le cœur recèle, et qui, par des exercices de chaque jour tâchent de se préparer de plus en plus à comprendre les secrets du Ciel! Heureux ceux dont la joie est de s’occuper de Dieu, et qui se dégagent de tous les embarras du siècle!

Imitation de Jésus-Christ, Livre 3, ch. 1

Ce beau jour de l’Assomption nous rappelle la montée de la très Sainte Vierge au Ciel, le couronnement de Sa vie de Mère de Dieu, dans l’accomplissement de la volonté de Dieu. La vie de la très Sainte Vierge a été un fiat perpétuel, continuel. Elle pouvait dire comme Son divin Fils: Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui M’a envoyée (S. Jean 4, 34), c’est-à-dire la volonté de Dieu. Cette conformité entière de Marie aux volontés de Dieu, voilà ce qui a fait Sa grandeur. Ce n’est pas seulement le fait d’avoir été la Mère de Dieu qui a rendu la Vierge Marie si grande, c’est Son obéissance à Dieu.
Demandons de réaliser nous aussi, à l’exemple de notre bonne Mère, tous les desseins de Dieu sur nous. Que nous passions sur la terre en faisant le bien, comme Elle-même l’a fait. Prouvons notre dévotion envers Marie en L’imitant en tout.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Marie a eu Son jour d’épreuves; Elle a aussi Son jour de triomphe!… Dieu proportionne les consolations aux souffrances, et puisque le Seigneur a voulu apparaître avec un si tendre empressement aux saintes compagnes de Sa Mère, qui pourrait douter que Sa première apparition, au sortir du tombeau, n’ait été pour Sa Mère Elle-même?

R.P. Théodore Ratisbonne, Miettes évangéliques

«Le nom de la Vierge était Marie», qui signifie «Étoile de la Mer». Est-ce qu’il ne s’applique pas très justement à la Vierge Mère? N’est-ce pas avec beaucoup de raison qu’on La compare à une étoile? Tel un astre émet son rayon sans souffrir aucune lésion, telle Marie a mis Son Enfant au monde sans dommage pour Sa virginité. Le rayon sort de l’astre sans diminuer sa clarté et le Fils naît de la Vierge sans blesser Son intégrité. C’est cette noble Étoile, issue de Jacob, dont le rayonnement illumine l’univers, dont la splendeur brille aux Cieux et pénètre jusqu’aux enfers. Elle rayonne sur la terre, réchauffant les âmes plutôt que les corps, ranimant les vertus et consumant les vices. Oui, Elle est cette brillante et merveilleuse Étoile qui domine heureusement notre mer immense, étincelante de mérites, éclatante de vertus. Ô vous donc, qui flottez sur le courant de ce siècle parmi les orages et les tempêtes, plutôt que vous ne marchez sur la terre, tenez vos yeux fixés sur cette Étoile, si vous ne voulez pas sombrer sous les flots. Êtes-vous assailli par les vents des tentations, précipités sur les écueils des tribulations, regardez l’Étoile, appelez Marie. Êtes-vous ballotté par les flots de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance ou de l’envie, regardez l’Étoile, appelez Marie. Si la colère, l’avarice ou les sollicitations de la chair agitent la nacelle de votre âme, regardez Marie. Si troublé par l’énormité de vos crimes, confus de la laideur de votre conscience, effrayé de l’horreur du jugement, vous vous sentez descendre dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pensez à Marie. Dans les périls, dans les angoisses, dans les perplexités, pensez à Marie, invoquez Marie. Ayez-La toujours sur les lèvres, toujours dans le coeur, et, pour obtenir le suffrage de Sa prière, ne manquez pas de suivre l’exemple de Sa vie. Tant qu’on La suit, on ne dévie pas; tant qu’on La prie, on ne désespère pas; tant qu’on pense à Elle, on n’erre pas. Avec Son appui, on ne peut choir; sous Sa protection, on ne craint rien; sous Sa conduite, on ne se lasse pas; avec Sa faveur, on arrive; et ainsi on éprouve en soi-même la vérité de cette parole: Le Nom de la Vierge était Marie.

Saint Bernard

Lorsque Marie vous soutient, vous ne tombez point; lorsqu’Elle vous protège, vous ne craignez point; lorsqu’Elle vous conduit, vous ne vous fatiguez point; lorsqu’Elle vous est favorable, vous arrivez jusqu’au port du salut.

Saint Bernard

La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu’Elle me parla. Ses larmes coulaient, une à une, lentement… J’aurais voulu La consoler, et qu’Elle ne pleurât plus. Mais il me semblait qu’Elle avait besoin de montrer Ses larmes pour mieux montrer Son amour oublié par les hommes. J’aurais voulu me jeter sans Ses bras et Lui dire: Ma bonne Mère ne pleurez pas! Je veux Vous aimer pour tous les hommes de la terre. Mais il me semblait qu’Elle me disait: Il y en a tant qui ne Me connaissent pas! J’étais entre la mort et la vie, en voyant d’un côté tant d’amour, tant de désir d’être aimée, et d’un autre côté tant de froideur, tant d’indifférence… Oh! ma Mère, Mère toute belle et tout aimable, mon amour, coeur de mon coeur!…

Bse Mélanie Calvat

Marie est un mystère de grandeur et Elle est notre Mère. Allons à Marie afin qu’Elle nous enseigne les secrets du divin Amour. Marie est l’échelle du Paradis, Elle est la Porte du Ciel. Donnons-nous à Marie corps et âme, notre vie et notre mort; vivons comme Marie de la vie de Jésus. Appelons sur la terre le règne de Marie, ce règne de paix, de charité, de zèle, de ferveur et de prière. Oh! Marie…

Bse Mélanie Calvat

Considérez combien nous sommes redevables à la bienheureuse Mère de Dieu, et quelles actions de grâces nous Lui devons après Dieu, puisque nous prenons à l’autel le même Corps qu’Elle a enfanté dans la crèche, qu’Elle a tenu dans Son sein, qu’Elle a enveloppé dans les langes de Son berceau, qu’Elle a élevé avec des soins et des tendresses maternelles, et que nous buvons Son Sang dans le Sacrement de notre Rédemption! Il n’y a point de langue qui puisse dignement louer Celle qui nourrit nos âmes de la plus pure substance de Ses entrailles, ni de coeur qui La puisse dignement aimer.

Saint Pierre Damien

Invoque Marie. Il n’y a pas de maux qu’Elle ne puisse guérir. Il n’y a pas de ténèbres qu’Elle ne puisse dissiper. Il n’y a pas de détresse qu’Elle ne puisse secourir.

Saint Bernard

C’est par la Vierge Marie que nous voulons aller à Jésus, c’est par Elle que nous voulons Le donner aux âmes.

Saint Bernard

Cherchons la grâce, mais cherchons-la par Marie, car Elle est Mère; toujours Elle est exaucée et il ne se peut pas qu’Elle essuie un refus.

Saint Bernard

La Vierge Marie est cette voie royale par laquelle le Sauveur est venu à nous… Ne nous écartons donc point de cette route, et efforçons-nous de monter vers le Sauveur par la même voie qu’Il a suivie pour descendre jusqu’à nous, d’arriver par Elle à la grâce de Celui qui, par Elle aussi, est venu jusque dans notre misère.

Saint Bernard

Marie, sans nous demander compte de nos mérites passés, Se montre pour tous très clémente; Elle prend en pitié, dans Son immense tendresse, les misères de tous les hommes.

Saint Bernard

Honorez, révérez et respectez d’un amour spécial la glorieuse Vierge Marie. Recourons à Elle; et, comme Ses enfants, jetons-nous à Ses pieds avec une confiance parfaite; à tout moment, dans toutes les occurrences, réclamons cette douce Mère, invoquons Son amour maternel, tâchons d’imiter Ses vertus et ayons pour Elle un vrai coeur filial.

Saint François de Sales

Il y a une neuvième béatitude à ajouter à celles qui ont été proclamées par Notre-Seigneur, c’est celle-ci: Heureux ceux qui se sont confiés à la Sainte Vierge, leur nom est inscrit au Livre de la Vie.

Saint Bonaventure

Marie, par Sa miséricorde, excède la profondeur de nos misères, la grandeur de nos besoins de l’esprit et du corps.

Saint Bonaventure

Là où est Marie, l’esprit malin n’est pas.

Saint Louis-Marie de Montfort

C’est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c’est aussi par Elle qu’Il doit régner dans le monde.

Saint Louis-Marie de Montfort

Dépendre de Marie est le plus grand honneur, L’aimer en cette vie est le plus grand bonheur.

Saint Louis-Marie de Montfort

Les plus grands Saints, les âmes les plus riches en grâce et en vertus, seront les plus assidus à prier la Très Sainte Vierge, à L’avoir toujours présente, comme leur parfait modèle pour L’imiter, et leur aide puissante pour les secourir.

Saint Louis-Marie de Montfort

Seigneur Jésus, souvenez-Vous de donner à Votre Mère une nouvelle Compagnie, pour renouveler par Elle toutes choses, et pour finir par Marie les années de la grâce, comme Vous les avez commencées par Elle.

Saint Louis-Marie de Montfort

Je ne crois pas qu’une âme puisse acquérir une union intime avec Notre-Seigneur et une parfaite fidélité au Saint-Esprit sans une très grande union avec la Très Sainte Vierge et une grande dépendance de Son secours.

Saint Louis-Marie de Montfort

J’ai décrété dans Ma bonté, pour honorer le Verbe Incarné, que quiconque, juste ou pécheur, recourrait à Marie avec amour et respect, ne pourrait jamais être la victime et la proie du monstre infernal.

Dieu le Père à sainte Catherine de Sienne

Plus une âme a péché, plus il semble juste qu’elle ait accès auprès de Vous, Marie. Plus elle est criminelle, plus elle a de raisons de recourir à Vous.

Bx Henri Suzo

Si vous persévérez jusqu’à la mort dans la vraie dévotion à Marie, ayez, sans l’ombre d’hésitation, la ferme confiance que votre salut est certain.

Saint Alphonse de Liguori

De tous les hommages que nous pouvons offrir à notre divine Mère, je n’hésite pas à dire que le plus cher à Son Coeur est le recours fréquent à Son intercession pour réclamer Son assistance dans tous nos besoins particuliers.

Saint Alphonse de Liguori

Il est impossible qu’un pécheur puisse se sauver autrement que par le secours et la protection de Marie.

Saint Ignace de Loyola

Marie Se fait un plus grand bonheur de vous accorder des grâces que vous ne pouvez mettre d’empressement à les recevoir.

Saint Bernardin de Sienne

La douleur de cette Vierge a été plus grande que ce que toutes les créatures du monde pourraient supporter; au point que si cette douleur était partagée entre toutes les créatures jouissant de la vie, elles tomberaient mortes; car Elle souffrait d’autant plus qu’Elle aimait davantage Notre-Seigneur; et comme Son amour était sans bornes, Sa douleur était aussi sans bornes… Toutes les douleurs du monde réunies ensemble n’égaleraient point la douleur de la glorieuse Vierge Marie.

Saint Bernardin de Sienne

Toutes les fois que nous saluons Marie, Elle nous rend notre salut en priant pour nous.

Saint Bernardin de Sienne

Ma fille, la plus grande fortune qui puisse arriver à une âme dans cette vie mortelle est que le Très-Haut l’attire dans Sa maison et la consacre tout entière à Son service… Qui sera assez insensé et assez aveugle pour ne point connaître le péril de la vie mondaine avec tant de lois et de coutumes abominables et très mauvaises que l’astuce diabolique et la perversité des hommes ont introduites? La meilleure part est la religion et la retraite; ici on trouve un port assuré et tout le reste est une mer en tourmente et des vagues irritées et pleines de douleurs et d’infortunes…

La Très Sainte Vierge à la Vén. Marie d’Agreda

Que Notre-Seigneur, par Son infinie miséricorde, nous donne de sentir dans l’intime de nos âmes Sa très sainte Volonté, et aussi la force de l’accomplir parfaitement, comme à l’heure de notre mort nous nous réjouirons de l’avoir accomplie.

Saint François Xavier

Suis-je un serviteur de Dieu? Est-ce que j’accomplis ce qui plaît à Dieu dans tous les détails de ma vie? Le bon Dieu nous demande des petites choses. Il n’a que faire de nos protestations d’amour; ce sont des preuves réelles qu’Il nous demande.

Père Jean-Grégoire de la Trinité

Mon Seigneur Jésus-Christ, donnez-moi l’amour et l’humilité, et faites-moi connaître ce que je dois faire aujourd’hui pour Votre service.

Garcia Moreno, Président de l’Équateur
(Note écrite le matin de sa mort)

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.