Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Notre-Dame de l'Assomption

La prière à Marie à la première communion.

Voici comment un homme du monde raconte lui-même son retour à Dieu, grâce aux prières et aux bons exemples de son fils:

«J’ai été élevé aussi mal que possible, sous le rapport religieux, non seulement dans l’ignorance de la vérité, mais dans le goût, dans le respect, dans la superstition de l’erreur, et je quittai mes classes bien muni d’arguments contre Notre-Seigneur et contre l’Église catholique. Je vécus ensuite en pur enfant de Paris et en vrai citoyen du quartier Montmartre, occupé de mes affaires, consacrant aux amusements et à la politique tout le temps que je ne donnais pas à la fortune. Je me mariai. Dieu permit que je rencontrasse une bonne et honnête créature, là où je ne cherchais que… de l’argent. Élevée comme moi, ma femme était beaucoup meilleure. Elle avait le sens religieux. Il se développa lorsqu’elle devint mère, et après la naissance de son premier enfant, elle entra tout à fait dans la voie droite. Quand je songe à tout cela, j’ai le cœur remué d’un sentiment de reconnaissance pour Dieu, dont il me semble que je parlerais toujours et que je ne saurais exprimer. Alors je n’y pensais point. Si ma femme avait été comme moi, je crois que je n’aurais pas même songé à faire baptiser mes enfants. Les enfants grandirent. Les premiers firent leur première communion sans que j’y prisse garde. Je laissai leur mère gouverner ce petit monde, plein de confiance en elle, et modifié à mon insu par le contact de ses vertus, que je sentais et que je ne voyais pas. Vint le dernier: ce pauvre petit était d’une humeur sauvage, sans grands moyens; si je ne l’aimais pas moins que les autres, j’étais cependant disposé à plus de sévérité envers lui. La mère me disait: «Sois patient, il changera à l’époque de la première communion.» Ce changement à heure fixe me paraissait très invraisemblable. Cependant l’enfant commença à suivre le catéchisme, et je le vis en effet s’améliorer très sensiblement et très rapidement. J’y fis attention. Je voyais cet esprit se développer, ce petit cœur se combattre, ce caractère s’adoucir, devenir docile, respectueux, affectueux. J’admirais ce travail que la raison n’opère pas chez les hommes, et l’enfant que j’avais le moins aimé me devenait le plus cher.

«En même temps, je faisais de graves réflexions sur une telle merveille. Je me mis à écouter la leçon du catéchisme. En l’écoutant, je me rappelais mes cours de philosophie et de morale: je comparais cet enseignement avec la morale dont j’avais observé la pratique dans le monde, hélas! sans avoir pu moi-même toujours m’en préserver. Le problème du bien et du mal, sur lequel j’avais évité de jeter les yeux par incapacité de le résoudre, s’offrait à moi dans une lumière terrible qui m’écrasait. Je sentais que les objections seraient honteuses et coupables. Ma femme observait et ne disait rien, mais je voyais son assiduité à la prière. Mes nuits étaient sans sommeil. Je comparais ces deux innocences à ma vie, ces deux amours au mien, je me disais: Ma femme et mon enfant aiment en moi quelque chose que je n’ai aimé ni en eux ni en moi; c’est mon âme.

«Nous entrâmes dans la semaine de la première communion. Ce n’était plus de l’affection seulement que l’enfant m’inspirait, c’était un sentiment que je ne m’expliquais pas, qui me semblait étrange, presque humiliant, et qui se traduisait parfois en une espèce d’irritation; j’avais du respect pour lui, il me dominait, je n’osais pas exprimer en sa présence certaines idées que l’état de lutte où j’étais contre moi-même produisait parfois dans mon esprit. Je n’aurais pas voulu qu’elles lui fissent impression.

«Il n’y avait plus que cinq ou six jours avant le jour béni tant attendu de mon enfant. Un matin, revenant de la messe, mon fils vient me trouver dans mon cabinet, où j’étais seul. – Papa, me dit-il, le jour de ma première communion, je n’irai pas à l’autel sans vous avoir demandé pardon de toutes les fautes que j’ai faites et de tous les chagrins que je vous ai causés, et vous me donnerez votre bénédiction. Songez bien à tout ce que j’ai fait de mal pour me le reprocher, afin que je ne le fasse plus, et pour me pardonner. – Mon enfant, répondis-je, un père pardonne tout, même à un enfant qui n’est pas sage; mais j’ai la joie de pouvoir te dire qu’en ce moment je n’ai rien à te pardonner. Je suis content de toi. Continue de bien travailler, d’aimer le bon Dieu, d’être fidèle à tes devoirs; ta mère et moi nous serons bien heureux. – Oh! Papa, le bon Dieu, qui vous aime tant, me soutiendra pour que je sois votre consolation, comme je le demande… Priez-Le bien pour moi, Papa. – Oui, mon cher enfant.

«Il me regarda avec des yeux humides, et se jeta à mon cou. J’étais moi-même fort attendri.

«Papa, hasarda-t-il… – Quoi, mon cher enfant? – Papa, j’ai quelque chose à vous demander.

«Je voyais bien qu’il voulait me demander quelque chose, et ce qu’il voulait me demander, je m’en doutais! et, faut-il l’avouer? j’en avais peur; j’eus la lâcheté de vouloir profiter de ses hésitations.

«Va, lui dis-je, j’ai des affaires en ce moment; ce soir ou demain tu me diras ce que tu désires, et si ta mère le trouve bon, je te le donnerai.

«Le pauvre petit, tout confus, manqua de courage, et, après m’avoir embrassé encore, se retira tout décontenancé dans une petite pièce où il couchait, entre mon cabinet et la chambre de sa mère. Je m’en voulais du chagrin que je venais de lui donner, et surtout du mouvement auquel j’avais obéi. Je suivis ce cher enfant sur la pointe des pieds, afin de le consoler par quelques caresses, si je le voyais trop affligé. La porte était entrouverte. Je regardai sans faire de bruit. Il était à genoux devant une petite image de la Sainte Vierge; il priait de tout son cœur. Ah! je vous assure que j’ai su ce jour-là quel effet peut produire sur nous l’apparition d’un ange.

«J’allai m’asseoir à mon bureau, la tête dans mes mains et prêt à pleurer. Je restai ainsi quelques instants. Quand je relevai les yeux, mon petit garçon était devant moi avec une figure tout animée de crainte, de résolution et d’amour. – Papa, me dit-il, ce que j’ai à vous demander ne peut pas se remettre, et ma mère le trouvera bon: c’est que le jour de ma première communion vous veniez à la Sainte Table avec elle et avec moi. Ne me refusez point, Papa. Faites cela pour le bon Dieu, qui vous aime tant.

«Ah! je n’essayai pas de disputer davantage contre ce grand Dieu qui daignait ainsi me contraindre. Je serrai en pleurant mon enfant sur mon cœur.

– Oui, oui, lui dis-je, oui, mon enfant, je le ferai. Quand tu voudras, aujourd’hui même, tu me prendras par la main, tu me mèneras à ton confesseur, et tu lui diras: Voici mon père.»

Autres histoires...

Notre-Dame de l'Assomption

La prière à Marie à la première communion.

Voici comment un homme du monde raconte lui-même son retour à Dieu, grâce aux prières et aux bons exemples de son fils:

«J’ai été élevé aussi mal que possible, sous le rapport religieux, non seulement dans l’ignorance de la vérité, mais dans le goût, dans le respect, dans la superstition de l’erreur, et je quittai mes classes bien muni d’arguments contre Notre-Seigneur et contre l’Église catholique. Je vécus ensuite en pur enfant de Paris et en vrai citoyen du quartier Montmartre, occupé de mes affaires, consacrant aux amusements et à la politique tout le temps que je ne donnais pas à la fortune. Je me mariai. Dieu permit que je rencontrasse une bonne et honnête créature, là où je ne cherchais que… de l’argent. Élevée comme moi, ma femme était beaucoup meilleure. Elle avait le sens religieux. Il se développa lorsqu’elle devint mère, et après la naissance de son premier enfant, elle entra tout à fait dans la voie droite. Quand je songe à tout cela, j’ai le cœur remué d’un sentiment de reconnaissance pour Dieu, dont il me semble que je parlerais toujours et que je ne saurais exprimer. Alors je n’y pensais point. Si ma femme avait été comme moi, je crois que je n’aurais pas même songé à faire baptiser mes enfants. Les enfants grandirent. Les premiers firent leur première communion sans que j’y prisse garde. Je laissai leur mère gouverner ce petit monde, plein de confiance en elle, et modifié à mon insu par le contact de ses vertus, que je sentais et que je ne voyais pas. Vint le dernier: ce pauvre petit était d’une humeur sauvage, sans grands moyens; si je ne l’aimais pas moins que les autres, j’étais cependant disposé à plus de sévérité envers lui. La mère me disait: «Sois patient, il changera à l’époque de la première communion.» Ce changement à heure fixe me paraissait très invraisemblable. Cependant l’enfant commença à suivre le catéchisme, et je le vis en effet s’améliorer très sensiblement et très rapidement. J’y fis attention. Je voyais cet esprit se développer, ce petit cœur se combattre, ce caractère s’adoucir, devenir docile, respectueux, affectueux. J’admirais ce travail que la raison n’opère pas chez les hommes, et l’enfant que j’avais le moins aimé me devenait le plus cher.

«En même temps, je faisais de graves réflexions sur une telle merveille. Je me mis à écouter la leçon du catéchisme. En l’écoutant, je me rappelais mes cours de philosophie et de morale: je comparais cet enseignement avec la morale dont j’avais observé la pratique dans le monde, hélas! sans avoir pu moi-même toujours m’en préserver. Le problème du bien et du mal, sur lequel j’avais évité de jeter les yeux par incapacité de le résoudre, s’offrait à moi dans une lumière terrible qui m’écrasait. Je sentais que les objections seraient honteuses et coupables. Ma femme observait et ne disait rien, mais je voyais son assiduité à la prière. Mes nuits étaient sans sommeil. Je comparais ces deux innocences à ma vie, ces deux amours au mien, je me disais: Ma femme et mon enfant aiment en moi quelque chose que je n’ai aimé ni en eux ni en moi; c’est mon âme.

«Nous entrâmes dans la semaine de la première communion. Ce n’était plus de l’affection seulement que l’enfant m’inspirait, c’était un sentiment que je ne m’expliquais pas, qui me semblait étrange, presque humiliant, et qui se traduisait parfois en une espèce d’irritation; j’avais du respect pour lui, il me dominait, je n’osais pas exprimer en sa présence certaines idées que l’état de lutte où j’étais contre moi-même produisait parfois dans mon esprit. Je n’aurais pas voulu qu’elles lui fissent impression.

«Il n’y avait plus que cinq ou six jours avant le jour béni tant attendu de mon enfant. Un matin, revenant de la messe, mon fils vient me trouver dans mon cabinet, où j’étais seul. – Papa, me dit-il, le jour de ma première communion, je n’irai pas à l’autel sans vous avoir demandé pardon de toutes les fautes que j’ai faites et de tous les chagrins que je vous ai causés, et vous me donnerez votre bénédiction. Songez bien à tout ce que j’ai fait de mal pour me le reprocher, afin que je ne le fasse plus, et pour me pardonner. – Mon enfant, répondis-je, un père pardonne tout, même à un enfant qui n’est pas sage; mais j’ai la joie de pouvoir te dire qu’en ce moment je n’ai rien à te pardonner. Je suis content de toi. Continue de bien travailler, d’aimer le bon Dieu, d’être fidèle à tes devoirs; ta mère et moi nous serons bien heureux. – Oh! Papa, le bon Dieu, qui vous aime tant, me soutiendra pour que je sois votre consolation, comme je le demande… Priez-Le bien pour moi, Papa. – Oui, mon cher enfant.

«Il me regarda avec des yeux humides, et se jeta à mon cou. J’étais moi-même fort attendri.

«Papa, hasarda-t-il… – Quoi, mon cher enfant? – Papa, j’ai quelque chose à vous demander.

«Je voyais bien qu’il voulait me demander quelque chose, et ce qu’il voulait me demander, je m’en doutais! et, faut-il l’avouer? j’en avais peur; j’eus la lâcheté de vouloir profiter de ses hésitations.

«Va, lui dis-je, j’ai des affaires en ce moment; ce soir ou demain tu me diras ce que tu désires, et si ta mère le trouve bon, je te le donnerai.

«Le pauvre petit, tout confus, manqua de courage, et, après m’avoir embrassé encore, se retira tout décontenancé dans une petite pièce où il couchait, entre mon cabinet et la chambre de sa mère. Je m’en voulais du chagrin que je venais de lui donner, et surtout du mouvement auquel j’avais obéi. Je suivis ce cher enfant sur la pointe des pieds, afin de le consoler par quelques caresses, si je le voyais trop affligé. La porte était entrouverte. Je regardai sans faire de bruit. Il était à genoux devant une petite image de la Sainte Vierge; il priait de tout son cœur. Ah! je vous assure que j’ai su ce jour-là quel effet peut produire sur nous l’apparition d’un ange.

«J’allai m’asseoir à mon bureau, la tête dans mes mains et prêt à pleurer. Je restai ainsi quelques instants. Quand je relevai les yeux, mon petit garçon était devant moi avec une figure tout animée de crainte, de résolution et d’amour. – Papa, me dit-il, ce que j’ai à vous demander ne peut pas se remettre, et ma mère le trouvera bon: c’est que le jour de ma première communion vous veniez à la Sainte Table avec elle et avec moi. Ne me refusez point, Papa. Faites cela pour le bon Dieu, qui vous aime tant.

«Ah! je n’essayai pas de disputer davantage contre ce grand Dieu qui daignait ainsi me contraindre. Je serrai en pleurant mon enfant sur mon cœur.

– Oui, oui, lui dis-je, oui, mon enfant, je le ferai. Quand tu voudras, aujourd’hui même, tu me prendras par la main, tu me mèneras à ton confesseur, et tu lui diras: Voici mon père.»

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Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.