Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Liturgie pour les Dimanches et Fêtes principales

Quel est le plus grand commandement?
17e dimanche après la Pentecôte – Amour de Dieu et du prochain

Réflexion sur la Liturgie du jour – tiré de L’Année Liturgique, par Dom Prosper Guéranger

Introït

Vous êtes juste, Seigneur, et Votre jugement est équitable; agissez avec Votre serviteur d’après Votre miséricorde. Psaume. Heureux ceux qui sont sans tache dans leur voie, qui marchent dans la loi du Seigneur. Gloire au Père.

L’obstacle le plus odieux que rencontre l’amour divin sur la terre est la jalousie de Satan qui cherche à remplacer dans nos âmes, par une usurpation monstrueuse, le grand Dieu pour qui elles sont faites. Unissons-nous à l’Église pour implorer, dans la Collecte, l’assistance surnaturelle qui nous est nécessaire afin d’éviter le contact impur du hideux serpent.

Collecte

Accordez, nous Vous en supplions, Seigneur, à Votre peuple d’éviter le contact du diable, et de Vous suivre d’un cœur pur comme le seul Dieu, par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Épître

Lecture de l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Éphésiens, Chap. IV.

Mes Frères, je vous conjure, moi qui suis enchaîné pour le Seigneur, de vivre d’une manière digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, en toute humilité, mansuétude et patience, vous supportant mutuellement dans la charité, ayant souci de conserver l’unité de l’esprit dans le lien de la paix. Soyez un seul corps et un seul esprit, comme vous avez été appelés à une même espérance qui est celle de votre vocation. Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Il n’y a qu’un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et dans toutes choses, et en nous tous: béni est-Il dans les siècles des siècles! Ainsi soit-il.

Réflexion sur l’Épître

Cette vocation, cet appel de Dieu, nous les connaissons en effet; c’est l’appel du genre humain aux noces sacrées de l’union divine, la vocation pour nos âmes à régner dans les cieux sur le trône du Verbe, devenu leur Époux et leur Chef. L’Évangile d’il y a huit jours se trouvait autrefois plus immédiatement rapproché de l’Épître qu’on vient de lire, et il rencontre en elle son brillant commentaire; lui-même explique parfaitement le terme de l’Apôtre. «Lorsque vous serez appelé aux noces, disait le Seigneur, prenez la dernière place»; en toute humilité, dit l’Apôtre, montrez-vous dignes de l’appel que vous avez entendu.»

Quelle est donc maintenant la condition dont l’accomplissement doit nous montrer dignes de l’honneur suprême qui nous est fait par le Verbe éternel? L’humilité, la mansuétude et la patience sont les moyens recommandés pour arriver au but. Mais le but lui-même, c’est l’unité de ce corps immense que le Verbe fait Sien dans la célébration des noces mystiques; la condition qu’exige l’Homme-Dieu de ceux qu’Il appelle à devenir, en participation de l’Église Son Épouse, os de Ses os, chair de Sa chair, est de maintenir entre eux une telle harmonie, qu’elle fasse de tous véritablement un même esprit et un seul corps, dans le lien de la paix.

Nous connaissons désormais les dons sans prix faits par l’Homme-Dieu à la terre; grâce aux prodiges de puissance et d’amour opérés par le Verbe divin et l’Esprit sanctificateur, l’âme du juste est véritablement un ciel. Chantons, au Graduel, la félicité du peuple chrétien choisi par Dieu pour Son héritage.

Graduel

Heureuse la nation dont le Seigneur est le Dieu, le peuple que le Seigneur a choisi pour Son héritage. Les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, et toute leur vertu vient au souffle de Sa bouche. Alléluia, alléluia. Seigneur, exaucez ma prière, et que mes cris parviennent jusqu’à Vous. Alléluia.

Évangile

La suite du saint Évangile selon saint Matthieu, Chap. XXII

En ce temps-là, les Pharisiens s’approchèrent de Jésus, et l’un d’eux qui était docteur de la loi L’interrogea pour Le tenter, disant: Maître, quel est le grand commandement de la loi? Jésus lui dit: Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de tout votre esprit. C’est là le plus grand et le premier commandement. Et le second ressemble à celui-là; vous aimerez votre prochain comme vous-même. Dans ces deux commandements sont renfermés toute la loi et les prophètes. Les Pharisiens étant donc assemblés, Jésus les interrogea, disant: Que vous semble du Christ? de qui est-Il fils ? Ils Lui répondirent: De David. Il leur dit: Comment donc David L’appelle-t-il dans l’Esprit Seigneur, disant: Le Seigneur a dit à Mon Seigneur. Asseyez-Vous à Ma droite, jusqu’à ce que J’aie fait de Vos ennemis l’escabeau de Vos pieds? Si donc David L’appelle Seigneur, comment est-Il son fils? Et aucun ne pouvait Lui répondre, et personne, depuis ce jour, n’osa L’interroger davantage.

Réflexion sur l’Évangile

L’Homme-Dieu laissa la tentation approcher de Sa personne sacrée au désert et ne dédaigna point de subir les attaques que la ruse haineuse du démon lui suggère depuis le commencement pour perdre les hommes; Jésus voulait apprendre aux Siens la manière dont ils devaient repousser les assauts de l’esprit du mal. Aujourd’hui notre Chef adoré, qui veut être le modèle de Ses membres en toutes leurs épreuves, nous apparaît aux prises, non plus avec la perfidie de Satan, mais avec l’hypocrisie de Ses pires ennemis, les Pharisiens. Ils cherchent à Le perdre en Le surprenant dans Ses paroles, ainsi que le feront jusqu’à la fin des temps, contre Son Église, les représentants du monde ennemi qu’Il a condamné.

Mais de même que son Époux divin, l’Église, assistée par Lui pour continuer Son œuvre sur la terre au milieu des mêmes tentations et des mêmes embûches, trouvera dans sa fidélité aussi simple qu’inébranlable à la loi de Dieu et à la vérité le secret de toutes les victoires.

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.