Mot d’ordre pour l'année 2024: Se faire violence
Je vous souhaite la sainteté. Je vous souhaite d’être comme Jésus-Christ.
L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Réjouis-toi, Jérusalem, et vous tous qui l’aimez, rassemblez-vous; unissez-vous à sa joie, vous qui avez été dans la tristesse; tressaillez d’allégresse, rassasiez-vous et soyez consolés dans ses délices.
Psaume. Je me suis réjoui dans cette parole qui m’a été dite: Nous irons dans la maison du Seigneur. Gloire au Père.
Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, qu’étant justement affligés à cause de nos péchés, nous respirions par la consolation de Votre grâce. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
Mes Frères, il est écrit qu’Abraham eut deux fils, l’un de la servante, et l’autre de la femme libre; mais celui qui naquit de la servante naquit selon la chair; celui qui naquit de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ceci est une allégorie; car ces deux femmes sont les deux alliances, dont la première, établie sur le mont Sinaï, engendre pour la servitude: c’est celle que figure Agar. En effet, Sinaï est une montagne d’Arabie qui tient à la Jérusalem d’ici-bas, laquelle est esclave avec ses enfants; au lieu que la Jérusalem d’en haut est libre; et c’est elle qui est notre mère. Car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais pas; éclate, pousse des cris de joie, toi qui ne devenais pas mère, parce que celle qui était délaissée a maintenant plus de fils que celle qui a un mari. Nous sommes donc, mes Frères, les enfants de la promesse figurés dans Isaac; et comme alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit, ainsi en est-il encore aujourd’hui. Mais que dit l’Écriture? Chasse la servante et son fils; car le fils de la servante ne sera point héritier avec celui de la femme libre. Ainsi, mes Frères, nous ne sommes pas les fils de la servante, mais de la femme libre, par la liberté que le Christ nous a octroyée.
Trop longtemps nous avons rampé avec le péché sur la terre; le péché nous tenait captifs; et plus les chaînes de notre esclavage s’appesantissaient sur nous, plus nous pensions être libres. Le temps favorable est arrivé, les jours de salut sont venus; et, dociles à la voix de l’Église, nous avons eu le bonheur d’entrer dans les sentiments et dans les pratiques de la sainte Quarantaine. Aujourd’hui, le péché nous apparaît comme le plus pesant des jougs, la chair comme un fardeau dangereux, le monde comme un tyran impitoyable; nous commençons à respirer, et l’attente d’une délivrance prochaine nous inspire de vifs transports. Remercions avec effusion notre Libérateur qui nous tire de la servitude d’Agar, qui nous affranchit des terreurs du Sinaï, et, nous substituant à l’ancien peuple, nous ouvre par Son sang les portes de la céleste Jérusalem.
J’ai été ravi de joie, quand on m’a dit: Nous irons en la maison du Seigneur. Que la paix règne sur tes remparts, et l’abondance dans tes palais.
Ceux qui se confient dans le Seigneur sont comme la montagne de Sion; il ne sera jamais ébranlé, celui qui habite en Jérusalem. Des montagnes environnent cette ville de toutes parts; et le Seigneur est le boulevard de Son peuple, aujourd’hui et à jamais.
En ce temps-là, Jésus S’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, qui est celle de Tibériade, et une grande multitude Le suivait, parce qu’ils voyaient les miracles qu’Il faisait sur ceux qui étaient malades. Il monta sur une montagne et Il S’y assit avec Ses disciples. Or la Pâque, qui est la grande fête des Juifs, était proche. Jésus donc, levant les yeux, et voyant qu’une très grande multitude venait à Lui, dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains pour donner à manger à tout ce monde? Il disait cela pour le tenter: car Il savait bien ce qu’Il devait faire. Philippe Lui répondit: Quand on aurait du pain pour deux cents deniers, cela ne suffirait pas pour en donner à chacun quelque peu. Un de Ses disciples, André, frère de Simon Pierre, Lui dit: Il y a ici un jeune homme qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de monde? Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait beaucoup d’herbe en ce lieu. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, Il les distribua à ceux qui étaient assis; et pareillement des deux poissons, autant qu’ils en voulaient. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à Ses disciples: Recueillez les morceaux qui sont restés, pour qu’ils ne se perdent pas. Ils les recueillirent donc, et remplirent douze corbeilles des morceaux restés des cinq pains d’orge, après que tous en eurent mangé. Ces hommes, ayant donc vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Mais Jésus, sachant qu’ils devaient venir pour L’enlever et Le faire roi, S’enfuit et Se retira seul sur la montagne.
Ces hommes que le Sauveur venait de rassasier avec tant de bonté et une puissance si miraculeuse, n’ont plus qu’une pensée: ils veulent Le proclamer leur roi. Cette puissance et cette bonté réunies en Jésus Le leur font juger digne de régner sur eux. Que ferons-nous donc, nous chrétiens, auxquels ce double attribut du Sauveur est incomparablement mieux connu qu’il ne l’était à ces pauvres Juifs? Il nous faut dès aujourd’hui L’appeler à régner sur nous. Nous venons de voir dans l’Épître que c’est Lui qui nous a apporté la liberté, en nous affranchissant de nos ennemis. Cette liberté, nous ne la pouvons conserver que sous Sa loi. Jésus n’est point un tyran, comme le monde et la chair; Son empire est doux et pacifique, et nous sommes plus encore Ses enfants que Ses sujets. À la cour de ce grand roi, servir c’est régner. Venons donc oublier auprès de Lui tous nos esclavages passés; et si quelques chaînes nous retiennent encore, hâtons-nous de les rompre: car la Pâque est la fête de la délivrance, et déjà le crépuscule de ce grand jour paraît à l’horizon. Marchons sans faiblesse vers le terme; Jésus nous donnera le repos, Il nous fera asseoir sur le gazon comme ce peuple de notre Évangile; et le Pain qu’Il nous a préparé nous fera promptement oublier les fatigues de la route.
Dieu de miséricorde, faites-nous la grâce de nous approcher avec un respect sincère de Vos Mystères sacrés, dont nous sommes sans cesse nourris, et de les recevoir toujours dans un cœur fidèle. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
Je vous souhaite la sainteté. Je vous souhaite d’être comme Jésus-Christ.
Je vous souhaite cette vertu chrétienne de la patience.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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