Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Sainte Famille en prière

Le pardon dans le cœur des Saints

Quelqu’un disant à saint François de Sales que ce qu’il y avait de plus difficile dans le christianisme était, à son avis, l’amour des ennemis, le Saint répondit: «Je ne sais de quelle trempe est mon cœur, et si Dieu, par un effet de Son amour pour moi, m’en a donné un tout différent de celui qu’Il donne aux autres, puisque l’accomplissement de ce précepte ne m’est pas difficile. Je vous avoue même que, si Dieu m’avait défendu de les aimer, il me serait difficile de Lui obéir.» Le fait suivant prouve qu’il agissait comme il parlait.

Il y avait à Annecy un avocat qui haïssait le saint prélat, sans que celui-ci pût savoir pourquoi. Il ne cessait de le tourner en ridicule, de le calomnier, de saisir toutes les occasions de lui témoigner sa haine. Le Saint, qui était instruit de tout, l’ayant rencontré, le salua avec bonté; et, l’ayant pris par la main, lui dit tout ce qu’il jugea être capable de le faire rentrer en soi-même; mais, voyant que ces paroles ne produisaient aucun bon effet, il ajouta: «Je m’aperçois bien que vous me haïssez, et je ne puis soupçonner ce qui vous a indisposé contre moi; mais soyez assuré que, quand vous m’arracheriez un œil, je vous regarderais de l’autre comme si vous étiez le plus grand de mes amis.» Chose bien surprenante! de tels sentiments ne purent amollir son cœur. Ayant plusieurs fois tiré des coups de pistolet aux fenêtres du palais épiscopal, ce frénétique alla jusqu’à en tirer un sur le Saint lui-même, un jour qu’il le rencontra dans une rue de la ville; l’évêque n’en fut pas blessé, mais le prêtre qui l’accompagnait le fut.

À peine le sénat de Chambéry en fut-il instruit, que le coupable fut mis en prison, et bientôt après condamné à mort, quoique le saint évêque n’épargnât rien pour empêcher qu’on ne portât la sentence. Tout ce qu’il obtint, c’est que l’exécution en serait différée; son dessein était de s’adresser au souverain, auprès de qui il fit tant d’instances qu’il lui accorda la grâce qu’il sollicitait avec autant de vivacité que s’il se fût intéressé en faveur du meilleur de ses amis ou d’un proche parent. Le saint évêque, ayant obtenu ce qu’il désirait, se transporta à la prison, ne doutant pas de gagner le cœur de son ennemi; il lui annonça la grâce qu’il avait obtenue, le suppliant de déposer pour toujours tout sentiment de haine. Qui le croirait! au lieu de voir couler des yeux de ce malheureux des larmes de repentir et de reconnaissance, il ne reçut de sa part que des invectives: il ne fut que plus furieux voyant son évêque, son bienfaiteur à ses genoux, qui lui demandait pardon comme s’il eût été criminel. Que fit alors le Saint? il prit congé de cet homme en lui laissant les lettres de grâce, et lui dit: «Je vous ai tiré des mains de la justice des hommes, et si vous ne vous convertissez pas, vous tomberez dans celles de la justice de Dieu, et vous ne pourrez pas vous en tirer.»

——

Une bonne religieuse, remplie d’une vraie charité, avait coutume d’aller devant le Saint-Sacrement lorsqu’elle avait reçu une mortification de la part de quelqu’une de ses sœurs, et disait à Jésus-Christ: «Ô mon Sauveur! je lui pardonne de bon cœur pour Votre amour: je Vous prie de lui pardonner pour l’amour de moi tous ses péchés.»

Autres histoires...

Sainte Famille en prière

Le pardon dans le cœur des Saints

Quelqu’un disant à saint François de Sales que ce qu’il y avait de plus difficile dans le christianisme était, à son avis, l’amour des ennemis, le Saint répondit: «Je ne sais de quelle trempe est mon cœur, et si Dieu, par un effet de Son amour pour moi, m’en a donné un tout différent de celui qu’Il donne aux autres, puisque l’accomplissement de ce précepte ne m’est pas difficile. Je vous avoue même que, si Dieu m’avait défendu de les aimer, il me serait difficile de Lui obéir.» Le fait suivant prouve qu’il agissait comme il parlait.

Il y avait à Annecy un avocat qui haïssait le saint prélat, sans que celui-ci pût savoir pourquoi. Il ne cessait de le tourner en ridicule, de le calomnier, de saisir toutes les occasions de lui témoigner sa haine. Le Saint, qui était instruit de tout, l’ayant rencontré, le salua avec bonté; et, l’ayant pris par la main, lui dit tout ce qu’il jugea être capable de le faire rentrer en soi-même; mais, voyant que ces paroles ne produisaient aucun bon effet, il ajouta: «Je m’aperçois bien que vous me haïssez, et je ne puis soupçonner ce qui vous a indisposé contre moi; mais soyez assuré que, quand vous m’arracheriez un œil, je vous regarderais de l’autre comme si vous étiez le plus grand de mes amis.» Chose bien surprenante! de tels sentiments ne purent amollir son cœur. Ayant plusieurs fois tiré des coups de pistolet aux fenêtres du palais épiscopal, ce frénétique alla jusqu’à en tirer un sur le Saint lui-même, un jour qu’il le rencontra dans une rue de la ville; l’évêque n’en fut pas blessé, mais le prêtre qui l’accompagnait le fut.

À peine le sénat de Chambéry en fut-il instruit, que le coupable fut mis en prison, et bientôt après condamné à mort, quoique le saint évêque n’épargnât rien pour empêcher qu’on ne portât la sentence. Tout ce qu’il obtint, c’est que l’exécution en serait différée; son dessein était de s’adresser au souverain, auprès de qui il fit tant d’instances qu’il lui accorda la grâce qu’il sollicitait avec autant de vivacité que s’il se fût intéressé en faveur du meilleur de ses amis ou d’un proche parent. Le saint évêque, ayant obtenu ce qu’il désirait, se transporta à la prison, ne doutant pas de gagner le cœur de son ennemi; il lui annonça la grâce qu’il avait obtenue, le suppliant de déposer pour toujours tout sentiment de haine. Qui le croirait! au lieu de voir couler des yeux de ce malheureux des larmes de repentir et de reconnaissance, il ne reçut de sa part que des invectives: il ne fut que plus furieux voyant son évêque, son bienfaiteur à ses genoux, qui lui demandait pardon comme s’il eût été criminel. Que fit alors le Saint? il prit congé de cet homme en lui laissant les lettres de grâce, et lui dit: «Je vous ai tiré des mains de la justice des hommes, et si vous ne vous convertissez pas, vous tomberez dans celles de la justice de Dieu, et vous ne pourrez pas vous en tirer.»

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Une bonne religieuse, remplie d’une vraie charité, avait coutume d’aller devant le Saint-Sacrement lorsqu’elle avait reçu une mortification de la part de quelqu’une de ses sœurs, et disait à Jésus-Christ: «Ô mon Sauveur! je lui pardonne de bon cœur pour Votre amour: je Vous prie de lui pardonner pour l’amour de moi tous ses péchés.»

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Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.