Mot d’ordre pour l'année 2024: Se faire violence
Je vous souhaite la sainteté. Je vous souhaite d’être comme Jésus-Christ.
L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Le Seigneur est déjà proche: venez, adorons-Le.
Nous voici entrés dans la semaine qui précède immédiatement la naissance du Messie: dans sept jours au plus tard, Il viendra; et selon la longueur du temps de l’Avent, laquelle varie chaque année, il se peut que l’avènement tant désiré ait lieu dans six jours, dans trois jours, demain même. L’Église compte les heures d’attente; elle veille jour et nuit, et ses offices ont pris une solennité inaccoutumée. Elle varie chaque jour les antiennes; elle exprime avec tendresse et majesté ses désirs d’Épouse par de brûlantes exclamations vers le Messie, dans lesquelles elle Lui donne chaque jour un titre magnifique emprunté au langage des prophètes.
Aujourd’hui, elle veut frapper le dernier coup pour émouvoir ses enfants. Elle les transporte dans la solitude; elle leur montre Jean-Baptiste, de la mission duquel elle les a déjà entretenus au troisième dimanche. La voix de cet austère précurseur ébranle le désert, et se fait entendre jusque dans les cités. Elle prêche la pénitence, la nécessité de se purifier en attendant Celui qui va paraître. Retirons-nous à l’écart durant ces jours; ou si nous ne le pouvons faire à raison de nos occupations extérieures, retirons-nous dans le secret de notre cœur et confessons notre iniquité, comme ces vrais Israélites qui venaient, pleins de componction et de foi dans le Messie, achever, aux pieds de Jean-Baptiste, l’œuvre de leur préparation à Le recevoir dignement, lorsqu’Il allait paraître.
Or, voici la sainte Église qui nous dit avec une solennité de plus en plus grande:
Le Seigneur est déjà proche: venez, adorons-Le.
Cieux, répandez la rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste: que la terre s’ouvre, et qu’elle germe le Sauveur. Psaume. Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament publie l’ouvrage de Ses mains. Gloire au Père…
Faites paraître, Seigneur, Votre puissance, et venez; secourez-nous par Votre grande force, afin que par le secours de Votre grâce, Votre indulgence miséricordieuse daigne accélérer le remède dont nos péchés nous rendent indignes; Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.
Mes frères, que l’homme nous considère comme les ministres de Jésus-Christ, et comme les dispensateurs des mystères de Dieu. Or, ce qui est à désirer dans les dispensateurs est qu’ils soient trouvés fidèles. Pour moi je me mets fort peu en peine d’être jugé par vous, ou par quelque homme que ce soit: et je ne me juge pas moi-même. Car encore que ma conscience ne me reproche rien, je ne suis pas justifié pour cela; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur. C’est pourquoi, ne jugez point avant le temps, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, qui produira à la lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et découvrira les pensées des cœurs: alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.
L’Église remet sous les yeux des peuples, dans cette épître, la dignité du sacerdoce chrétien et rappelle en même temps aux ministres sacrés l’obligation qu’ils ont contractée de se montrer fidèles dans la charge qui leur a été imposée. Au reste, il n’appartient pas aux brebis de juger le pasteur: tous, prêtres et peuple, doivent vivre dans l’attente du jour de l’avènement du Sauveur, de ce dernier avènement dont la terreur sera aussi grande qu’est attrayante la douceur du premier, et du second auquel nous préparons nos âmes. Après avoir fait retentir dans l’assemblée ces paroles sévères, la sainte Église reprend le cours de ses espérances, et célèbre encore l’arrivée prochaine de l’Époux.
Le Seigneur est proche de tous ceux qui L’invoquent en vérité. Ma bouche annoncera la louange du Seigneur; que toute chair bénisse Son saint nom. Alléluia, alléluia. Venez, Seigneur, et ne tardez plus: pardonnez les crimes d’Israël Votre peuple. Alléluia.
L’an quinzième de l’empire de Tibère César, Ponce-Pilate étant gouverneur de la Judée; Hérode, tétrarque de la Galilée; Philippe son frère, de l’Iturée, et de la province de Traconite; et Lysanias, d’Abilène; Anne et Caïphe étant grands prêtres; Dieu fit entendre Sa parole à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Et il vint dans tout le pays qui est aux environs du Jourdain, prêchant le baptême de pénitence pour la rémission des péchés; ainsi qu’il est écrit au livre des paroles du Prophète Isaïe: Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez la voie du Seigneur; rendez droits Ses sentiers. Toute vallée sera remplie, et toute montagne et toute colline sera abaissée: les chemins tortueux deviendront droits, les raboteux seront aplanis. Et toute chair verra le Sauveur envoyé de Dieu.
Elle sera donc bien grande, ô Jésus! la joie de Votre venue, si elle doit briller sur notre front à jamais comme une couronne! Mais comment n’en serait-il pas ainsi? Le désert même, à Votre approche, fleurit comme un lys, et des Eaux vives jaillissent du sein de la terre la plus altérée. Ô Sauveur! venez vite nous donner de cette Eau dont Votre Cœur est la source, et que la Samaritaine, qui est notre image à nous pécheurs, Vous demandait avec tant d’instances. Cette Eau est Votre Grâce; qu’elle arrose notre aridité, et nous fleurirons aussi; qu’elle désaltère notre soif, et nous courrons la voie de Vos préceptes et de Vos exemples, ô Jésus! avec fidélité, sur Vos pas. Vous êtes notre Voie, notre sentier vers Dieu, et Dieu c’est Vous-même: Vous êtes donc aussi le terme de notre route. Nous avions perdu la voie, nous nous étions égarés comme des brebis errantes: que Votre amour est grand de venir ainsi après nous! Pour nous apprendre le chemin du ciel, Vous ne dédaignez pas d’en descendre, et Vous voulez faire avec nous la route qui y conduit. Non, désormais nos bras ne sont plus abattus; nos genoux ne tremblent plus; nous savons que c’est dans l’amour que Vous venez. Une seule chose nous attriste; c’est de voir que notre préparation n’est point parfaite. Nous avons encore des liens à rompre; aidez-nous, ô Sauveur des hommes! Nous voulons écouter la voix de Votre Précurseur, et redresser tout ce qui offenserait Vos pas sur le chemin de notre cœur, ô divin Enfant! Que nous soyons baptisés dans le Baptême d’eau de la pénitence; Vous viendrez ensuite nous baptiser dans le Saint-Esprit et dans l’amour.
Pendant l’oblation, l’Église salue la glorieuse Vierge dont les flancs recèlent encore le Salut du monde. Ô Marie, donnez-nous bientôt Celui qui Vous remplit de Sa grâce. Le Seigneur est avec Vous, Mère incomparable, mais l’heure approche où Il sera aussi avec nous; car Son nom est Emmanuel.
Je vous souhaite la sainteté. Je vous souhaite d’être comme Jésus-Christ.
Je vous souhaite cette vertu chrétienne de la patience.
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En toutes nos nécessités, implorons notre bonne Mère du Ciel, qui fait tous les jours des prodiges de grâce au lieu béni de Lourdes où Elle manifeste spécialement Son Amour pour nous.
Supplions Dieu de nous convertir, d’intervenir dans Sa toute-puissance pour toucher les cœurs de Ses enfants.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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