Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Lecture 6

Nazareth — Juillet

CH. VI — ÉPREUVE ET CONSOLATION

Saint Luc I, 56; Saint Matthieu I, 18-25

Après la circoncision du Précurseur, Marie était revenue à Nazareth. Ayant été précédemment fiancée à Joseph, il se trouva qu’avant leur union, Elle avait conçu de l’Esprit-Saint.

Joseph, l’époux de Marie,1 était juste. Ne voulant point La dénoncer, il résolut de La renvoyer en secret.2

Comme il était en cette pensée, l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit:

«Joseph, fils de David, ne crains pas de recevoir Marie pour ton épouse, car ce qui est né en Elle vient de l’Esprit-Saint. Elle enfantera un Fils, et tu Lui donneras le nom de JÉSUS. C’est Lui, en effet, qui sauvera Son peuple de ses péchés.»

Tout ceci n’était que la réalisation de ce que le Seigneur avait dit par Son Prophète: «Voici que la Vierge concevra dans Son sein et enfantera un Fils; et Il sera appelé EMMANUEL, c’est-à-dire: Dieu avec nous.»3

Joseph, s’étant levé, accomplit les ordres de l’Ange et reçut Marie pour épouse; mais il respecta Sa virginité. Et quand Marie enfanta Son Fils premier-né,4 il Lui imposa le nom de Jésus.

1 . Les fiançailles se célébraient, chez les Juifs, un an avant le mariage. Le lien qui unissait les fiancés était si sacré qu’on les désignait déjà sous les noms d’époux et d’épouse. Pour rompre ce lien, il fallait un libelle de répudiation, comme s’il se fût agi de véritables époux.

2 . Il eût suffi d’un mot de Marie pour changer en allégresse les angoisses de Son chaste fiancé. Ce mot, Elle ne le dit pas, trop modeste pour publier Elle-même le secret du Ciel. Elle Se contenta de répandre, dans le sein du Père de toute consolation, Ses prières avec Ses larmes, persuadée que l’Esprit-Saint qui avait révélé tout le mystère à la mère de Jean-Baptiste, parlerait à Joseph, quand serait venue l’heure marquée par Son infinie sagesse.

3 . En ce nom d’Emmanuel se révèle déjà la double nature du Sauveur: Dieu et homme à la fois. (Isaïe VII, 14)

4 . Chez les Juifs, on appelait premier-né le fils de toute femme qui n’avait pas encore été mère, même quand ce fils restait unique. Ce titre indiquait qu’il était soumis à la loi de la présentation au Temple et lui conférait des privilèges particuliers.