Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Fête-Dieu - Fête du Très Saint Sacrement

Jésus Eucharistie
La très sainte Eucharistie, comme Sacrifice et comme Sacrement, est le centre même de la religion chrétienne. Jésus Se donne totalement à nous; donnons-nous à Lui sans retour.

Réflexion sur la Liturgie du jour – tiré de L’Année Liturgique, 
par Dom Prosper Guéranger

Adorons le Christ roi Seigneur des nations, engraissant l’âme de qui Le prend en nourriture.

Une grande solennité s’est levée sur le monde: la Fête-Dieu, ainsi l’ont appelée nos pères; vraiment fête de Dieu, mais aussi fête de l’homme, étant la fête du Christ-médiateur présent dans l’Hostie pour donner Dieu à l’homme et l’homme à Dieu. L’union divine est l’aspiration de l’humanité; à cette aspiration, ici-bas même, Dieu a répondu par une invention du ciel. L’homme célèbre aujourd’hui cette divine merveille.

La très sainte Eucharistie, comme Sacrifice et comme Sacrement, est le centre même de la religion chrétienne; aussi le Seigneur a-t-Il voulu que le fait de son institution reposât, dans les écrits inspirés, sur un quadruple témoignage. Saint Paul, que nous venons d’entendre, unit sa voix à celles de saint Matthieu, de saint Marc et de saint Luc. Il appuie son récit, conforme en tout à celui des Évangélistes, sur la propre parole du Sauveur Lui-même, qui daigna lui apparaître et l’instruire en personne après sa conversion.

L’Apôtre insiste sur le pouvoir que le Sauveur donna à Ses disciples de renouveler l’action qu’Il venait de faire, et il nous enseigne en particulier que chaque fois que le Prêtre consacre le corps et le sang de Jésus-Christ, il annonce la mort du Seigneur, exprimant par ces paroles l’unité du Sacrifice sur la croix et sur l’autel. C’est aussi par l’immolation du Rédempteur sur la croix que la chair de cet Agneau de Dieu est devenue «véritablement une nourriture», et Son sang «véritablement un breuvage», comme nous le dira bientôt l’Évangile du jour. Que le chrétien donc ne l’oublie pas, même en ce jour de triomphe. Nous le voyons tout à l’heure: l’Église dans la Collecte, cette formule principale, expression de ses vœux et de ses pensées qu’elle répétera sans cesse en cette Octave, n’avait pas d’autre but que d’inculquer profondément dans l’âme de ses fils la dernière et si touchante recommandation du Seigneur: «Toutes les fois que vous boirez à ce calice de la nouvelle alliance, faites-le en mémoire de Moi.» Le choix qu’elle fait pour Epître de ce passage du grand Apôtre doit donner toujours plus à comprendre au chrétien que la chair divine qui nourrit son âme a été préparée sur le Calvaire, et que, si l’Agneau est aujourd’hui vivant et immortel, c’est par une mort douloureuse qu’Il est devenu notre aliment. Le pécheur réconcilié recevra avec componction ce corps sacré, dont il se reproche amèrement d’avoir épuisé tout le sang par ses péchés multipliés; le juste y participera avec humilité, se souvenant que lui aussi a eu sa part trop grande aux douleurs de l’Agneau innocent, et que si, aujourd’hui, il sent en lui la vie de la grâce, il ne le doit qu’au sang de la Victime dont la chair va lui être donnée en nourriture.


 

Le Seigneur les a nourris de la fleur du froment, alleluia; Il les a rassasiés du miel sorti de la pierre, alleluia.

Tressaillez d’allégresse pour le Dieu notre protecteur: soyez dans la jubilation pour le Dieu de Jacob.

Prions. Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre passion, daignez nous accorder la grâce de vénérer comme nous le devons les sacrés Mystères de Votre Corps et de Votre Sang, afin que nous puissions ressentir en nous constamment le fruit de Votre rédemption. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

Épître

Lecture de l’Épître du bienheureux Paul, Apôtre, aux Corinthiens I, Chap. XI.

Mes Frères, c’est du Seigneur Lui-même que j’ai appris ce que je vous ai enseigné, savoir que le Seigneur Jésus, dans la nuit même où Il fut livré, prit du pain, et ayant rendu grâces, le rompit et dit: «Prenez et mangez: ceci est Mon corps qui sera livré pour vous; faites ceci en mémoire de Moi.» Il prit de même le calice, après avoir soupé, en disant: «Ce calice est la nouvelle alliance dans Mon sang: faites ceci en mémoire de Moi, toutes les fois que vous le boirez; car toutes les fois que vous mangerez ce pain et boirez ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne.» Ainsi donc celui qui mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur. Que l’homme donc s’éprouve soi-même, et qu’il mange ainsi de ce pain et boive de ce calice; car celui qui mange et boit indignement, mange et boit son propre jugement, ne faisant pas le discernement qu’il doit faire du corps du Seigneur.

Les yeux de toute créature espèrent en Vous, Seigneur, et Vous donnez à chacune sa nourriture en temps opportun. Vous ouvrez Votre main, et Vous comblez de bénédiction tout ce qui respire. Alléluia, alléluia. – Ma chair est vraiment nourriture, et Mon sang est vraiment breuvage: celui qui mange Ma chair et boit Mon sang demeure en Moi, et Moi en lui.

Évangile

La suite du saint Évangile selon saint Jean Chap. VI.

En ce temps-là, Jésus dit aux Juifs: Ma chair est véritablement nourriture, et Mon sang véritablement breuvage. Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang demeure en Moi, et Je demeure en lui. Comme Mon Père qui est vivant M’a envoyé, et que Je vis pour Mon Père: de même celui qui Me mange vivra aussi par Moi. C’est là le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas de lui comme de la manne que vos pères ont mangée, après quoi ils sont morts. Celui qui mange ce pain vivra éternellement.

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Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.