L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Il y a plusieurs années déjà, le bagne de Toulon fut le théâtre d’un crime horrible. Dans un moment de colère et de dépit, un forçat avait poignardé son gardien. Le coupable fut condamné à mort, et l’exécution devait avoir lieu dans deux jours, lorsque l’aumônier du bagne se présenta pour apporter au coupable les consolations de la religion et lui parler de l’éternité qui allait s’ouvrir devant lui. Mais le malheureux appartenait à l’une de ces familles sans foi qui, par principe, vouent à la religion une haine implacable. N’ayant appris le nom du Seigneur que pour Le maudire et Le blasphémer, le forçat accueillit le prêtre avec de grossières injures et des paroles obscènes. Rien ne rebuta monsieur Marin, l’aumônier, dont le zèle infatigable avait été si souvent mis à l’épreuve par des forçats rebelles et endurcis. Douce parole, espérance en un Dieu plein de bonté, bonheur du ciel, châtiments de l’enfer, éternité de supplices, tout fut employé, mais vainement, pour abattre cet indomptable obstiné, qui ne répondait que par des cris de rage et d’affreux rugissements.
Le prêtre enfin se retire, et, tournant ses regards vers le Refuge des pécheurs, il s’adresse à Marie et Lui confie la cause du galérien, devenue la sienne propre. Il fait prier les âmes ferventes de la ville; car il n’y avait point de temps à perdre: déjà la machine s’élevait, on ne comptait plus que par minutes jusqu’au moment de l’exécution. Monsieur Marin se présenta une seconde fois au forçat, la croix et le chapelet en main. On voulait l’en empêcher, lui disant que c’était inutile, que le malheureux n’avait fait que redoubler ses imprécations contre Dieu et la religion, et que pour le réduire au silence on avait été forcé de le bâillonner et de l’enchaîner. Mais le saint prêtre qui savait qu’on peut tout attendre de la puissance et de la miséricorde de Marie, se fait ouvrir les portes, et plein de confiance en Celle qu’il a invoquée, il s’avance vers l’infortuné qui écumait de rage et de désespoir. Le forçat répond par une malédiction horrible aux paroles de paix et de bénédiction qui lui sont adressées. Sans se laisser décourager, l’aumônier approche, et profitant de la situation du prisonnier enchaîné, il lui jette autour du cou le chapelet qu’il avait entre les mains, et cherche à l’enlacer dans ces liens de miséricorde.
Ô miracle de la grâce! ô prodige impénétrable d’amour et de clémence! le lion est terrassé, l’ennemi tombe vaincu! À peine le chapelet l’a-t-il touché qu’il demande pardon. Ô Marie! c’était une preuve de plus de Votre pouvoir sur le Cœur de Dieu. Un tel scélérat qui haïssait son Créateur, paraissait indigne de miséricorde, et sa conversion semblait désespérée. Mais est-il quelque chose d’impossible à Celle que Dieu a revêtue de Sa puissance? Elle obtint à ce misérable une entière réconciliation avec ce qu’il avait tant blasphémé; la paix rentra dans son âme; il était métamorphosé. Quand les galériens contemplèrent cette nature d’abord si intraitable, si perverse, et maintenant si douce, si résignée, ils ne revenaient pas de leur étonnement, et rendaient hommage à Celle qui de si grands pécheurs fait de si grands pénitents.
Il y a plusieurs années déjà, le bagne de Toulon fut le théâtre d’un crime horrible. Dans un moment de colère et de dépit, un forçat avait poignardé son gardien. Le coupable fut condamné à mort, et l’exécution devait avoir lieu dans deux jours, lorsque l’aumônier du bagne se présenta pour apporter au coupable les consolations de la religion et lui parler de l’éternité qui allait s’ouvrir devant lui. Mais le malheureux appartenait à l’une de ces familles sans foi qui, par principe, vouent à la religion une haine implacable. N’ayant appris le nom du Seigneur que pour Le maudire et Le blasphémer, le forçat accueillit le prêtre avec de grossières injures et des paroles obscènes. Rien ne rebuta monsieur Marin, l’aumônier, dont le zèle infatigable avait été si souvent mis à l’épreuve par des forçats rebelles et endurcis. Douce parole, espérance en un Dieu plein de bonté, bonheur du ciel, châtiments de l’enfer, éternité de supplices, tout fut employé, mais vainement, pour abattre cet indomptable obstiné, qui ne répondait que par des cris de rage et d’affreux rugissements.
Le prêtre enfin se retire, et, tournant ses regards vers le Refuge des pécheurs, il s’adresse à Marie et Lui confie la cause du galérien, devenue la sienne propre. Il fait prier les âmes ferventes de la ville; car il n’y avait point de temps à perdre: déjà la machine s’élevait, on ne comptait plus que par minutes jusqu’au moment de l’exécution. Monsieur Marin se présenta une seconde fois au forçat, la croix et le chapelet en main. On voulait l’en empêcher, lui disant que c’était inutile, que le malheureux n’avait fait que redoubler ses imprécations contre Dieu et la religion, et que pour le réduire au silence on avait été forcé de le bâillonner et de l’enchaîner. Mais le saint prêtre qui savait qu’on peut tout attendre de la puissance et de la miséricorde de Marie, se fait ouvrir les portes, et plein de confiance en Celle qu’il a invoquée, il s’avance vers l’infortuné qui écumait de rage et de désespoir. Le forçat répond par une malédiction horrible aux paroles de paix et de bénédiction qui lui sont adressées. Sans se laisser décourager, l’aumônier approche, et profitant de la situation du prisonnier enchaîné, il lui jette autour du cou le chapelet qu’il avait entre les mains, et cherche à l’enlacer dans ces liens de miséricorde.
Ô miracle de la grâce! ô prodige impénétrable d’amour et de clémence! le lion est terrassé, l’ennemi tombe vaincu! À peine le chapelet l’a-t-il touché qu’il demande pardon. Ô Marie! c’était une preuve de plus de Votre pouvoir sur le Cœur de Dieu. Un tel scélérat qui haïssait son Créateur, paraissait indigne de miséricorde, et sa conversion semblait désespérée. Mais est-il quelque chose d’impossible à Celle que Dieu a revêtue de Sa puissance? Elle obtint à ce misérable une entière réconciliation avec ce qu’il avait tant blasphémé; la paix rentra dans son âme; il était métamorphosé. Quand les galériens contemplèrent cette nature d’abord si intraitable, si perverse, et maintenant si douce, si résignée, ils ne revenaient pas de leur étonnement, et rendaient hommage à Celle qui de si grands pécheurs fait de si grands pénitents.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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