Ô glorieuse sainte Anne, si bonne pour tous ceux qui vous invoquent et si remplie de compassion pour tous ceux qui souffrent, accablé sous le poids de mes peines et de mes inquiétudes, je me jette à vos pieds et vous supplie de m’obtenir de votre petit-Fils Jésus, par l’intercession de la très sainte Vierge Marie, votre fille et ma Mère, la faveur que je désire… Ne cessez point d’intercéder pour moi, je vous en conjure. que ma demande me soit accordée par la divine miséricorde. Obtenez-moi, par-dessus tout, glorieuse Sainte, de voir un jour mon Dieu face à face, pour Le louer, Le bénir, L’aimer avec vous, avec Marie et avec tous les élus, pendant toute l’éternité. Ainsi soit-il.

Ô bonne sainte Anne, je vénère en vous la mère de la Reine du ciel et de la terre, et l’aïeule du Rédempteur du monde. Je sais donc que votre puissance et votre bonté sont sans mesure.

Ayez pitié de mon pauvre corps sans cesse assiégé par la maladie. Délivrez-moi de mes infirmités, si tel est le bon plaisir de Dieu.

Ayez pitié surtout de mon âme aux prises avec les ennemis de mon salut. Si la souffrance doit être plus précieuse que la santé, si les épreuves doivent me rapprocher du ciel et concourir à la conversion des pécheurs, je ne vous demande pas de m’y soustraire. Ce que j’implore avec plus d’ardeur que la santé, c’est la résignation joyeuse à la Volonté divine sur moi.

Donnez-moi la force de porter ma croix sans faiblir, à la suite de Jésus, la grâce de vivre et de mourir dans Son amour. Ainsi soit-il.