Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Lecture 138

Jérusalem — 4 Avril

CH. III — MARDI SAINT

I. — LE FIGUIER DESSÉCHÉ

Saint Matthieu XXI, 20-22; Saint Marc XI, 19-26

Le lendemain matin, les Disciples virent, en passant, le figuier de la veille, desséché jusque dans ses racines. Pleins d’étonnement, ils se disaient:

«Comme il a séché vite!»

Et Pierre, se ressouvenant de la parole de Jésus, s’écria:

«Maître, le figuier que Vous avez maudit, voilà qu’il est mort!

— Ayez foi en Dieu, répondit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez assez de foi pour ne pas hésiter en vous-mêmes, non seulement vous feriez comme Je viens de faire à ce figuier, mais, si vous disiez même à cette montagne: “Lève-toi et jette-toi dans la mer!” il en serait ainsi.

«Oui, si quelqu’un dit à cette montagne: “Lève-toi et jette-toi dans la mer!” cela se fera, pourvu qu’il n’y ait aucune hésitation dans son coeur, et qu’il croie qu’il lui suffit de commander pour que cela se fasse.

«C’est pourquoi Je vous le déclare: Tout ce que vous demanderez dans la prière, croyez que vous l’obtiendrez, et vous serez exaucés.

«Mais, lorsque vous vous disposez à prier, pardonnez d’abord, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos péchés.

«Si vous ne pardonnez point, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera point non plus vos péchés.»11

II. — PERFIDE QUESTION DES HÉRODIENS — LE DENIER DE CÉSAR

Saint Matthieu XXII, 15-22; Saint Marc XII, 13-17; Saint Luc XX, 20-26

Réduits au silence, les Pharisiens s’étaient concertés pour trouver le moyen de surprendre Jésus dans Ses paroles.

Se tenant eux-mêmes en observation, ils Lui envoyèrent, avec des Hérodiens, quelques-uns de leurs disciples qui, feignant d’être justes, Lui tendraient des pièges par leurs questions insidieuses, afin de Le livrer aux magistrats et au pouvoir du Gouverneur.

S’étant donc approchés de Jésus, ceux-ci Lui dirent:

«Maître, nous savons que Vous parlez en toute droiture, et que Vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité, sans Vous inquiéter de qui que ce soit; car Vous ne considérez point la qualité des personnes; dites-nous donc ce qu’il Vous semble de ceci: “Est-il permis, oui ou non, de payer le tribut à César?”»

Jésus, pénétrant leur malice et leur duplicité:

«Hypocrites! leur dit-Il, pourquoi Me tentez-vous? Montrez-Moi la monnaie du tribut, que Je la voie.»

Ils Lui présentèrent un denier.

«De qui est cette image? demanda-t-Il, de qui est cette inscription?

— De César, répondirent-ils.

— Rendez donc à César, leur dit Jésus, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu!»12

Ne pouvant incriminer cette réponse devant le peuple, ils en admirèrent l’habileté, gardèrent le silence et se retirèrent.

11 . Sans répondre directement à l’exclamation de Pierre, Jésus en prend occasion pour affirmer l’efficacité de la prière à deux conditions: une grande foi et une parfaite charité envers le prochain. Cette seconde condition fait peut-être plus souvent défaut que la première, c’est pourquoi le Sauveur la rappelle avec une telle insistance.

12 . «Notre-Seigneur établit ainsi la grande loi de la légitimité du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel, dans leurs limites respectives; Il montre en même temps la possibilité et l’obligation de satisfaire à l’un et à l’autre, lorsqu’ils restent, l’un et l’autre, dans leurs attributions. Il résume, dans cette magnifique sentence, tout l’ensemble des devoirs de l’homme, dont la fin est de servir Dieu, mais en vivant dans la société de ses semblables.» (Schanz)

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.