L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Au couvent de Saint-Charles, un Vendredi-Saint, veille du dernier jour de mars, une Sœur chargée de la dépense s’aperçoit qu’il n’y a plus de vin; elle appelle un ouvrier qui se trouve à la maison, pour s’assurer qu’elle ne se trompe pas et pour tâcher de tirer au moins assez de vin pour passer la journée; mais cet homme lui dit: «Votre tonneau est vide; il ne peut plus rien vous donner.»
Le lendemain seulement l’économe est avertie, et trop tard pour en acheter et le rentrer le même jour, puisque c’était le Samedi-Saint.
Elle s’en procura un peu pour les fêtes de Pâques. Le lendemain elle en acheta assez pour remplir les deux seuls tonneaux qui se trouvaient dans la cave.
«Mais avant de porter le vin, lui dit le marchand, il faut que je m’assure si vos futailles sont en bon état.» Il vient donc les visiter, ainsi que deux ouvriers de sa maison; mais voilà qu’en cherchant à soulever le tonneau pour le sortir, on éprouve de la résistance. L’économe s’en aperçoit; elle va pour aider. Tous sont étonnés de découvrir un tonneau presque plein.
La Sœur demande de vérifier le second tonneau, en ajoutant avec certitude: «Dans celui-ci, vous ne trouverez qu’un fond de vinaigre, car le tonneau est gâté.» On l’ouvre; le vin coule très fort, contre l’attente générale; il est excellent et n’a pas le moindre mauvais goût; il a été clair jusqu’à la dernière goutte. «Oh! pour cette fois, s’exclame le marchand, vous irez au paradis, car vous faites des miracles!»
La pauvre économe, toute confuse de n’avoir pas visité la cave avant d’acheter du vin, ne savait que répondre! Elle ne pensait ni au miracle, ni à saint Joseph!
À peine remise de sa confusion, elle ouvre les yeux, ainsi que toutes les Sœurs. Elles se disent entre elles: «Nos enfants, presque toutes pauvres orphelines, ont si bien prié saint Joseph, surtout pendant les derniers neuf jours de son mois, que ce bon Père a voulu récompenser tant de supplications.»
Les enfants avaient ajouté aux prières des bonnes œuvres, et tous les jours elles les marquaient sur une feuille déposée pour cet effet aux pieds de saint Joseph. Les Soeurs durent se rendre à l’évidence et se sont écriées: «C’est saint Joseph qui nous protège.» Elles l’avaient invoqué pour qu’il leur vînt en aide dans leur pauvreté; car leur ouvroir n’était pas encore fondé. Elles n’avaient, pour suffire à tout, que leur travail journalier.
D’après le calcul du contenu des tonneaux, en face de la consommation journalière, ils devaient être réellement vides. Ceci a été attesté par des ecclésiastiques et d’autres personnes dignes de foi.
Pourvoyeur de la Sainte Famille, saint Joseph travaillait à la sueur de son front pour assurer le pain quotidien. Sa sagesse et sa diligence ne sont point amoindries. Si nous savions lui confier nos soucis, il nous donnerait chaque jour des témoignages de sa puissance.
Au couvent de Saint-Charles, un Vendredi-Saint, veille du dernier jour de mars, une Sœur chargée de la dépense s’aperçoit qu’il n’y a plus de vin; elle appelle un ouvrier qui se trouve à la maison, pour s’assurer qu’elle ne se trompe pas et pour tâcher de tirer au moins assez de vin pour passer la journée; mais cet homme lui dit: «Votre tonneau est vide; il ne peut plus rien vous donner.»
Le lendemain seulement l’économe est avertie, et trop tard pour en acheter et le rentrer le même jour, puisque c’était le Samedi-Saint.
Elle s’en procura un peu pour les fêtes de Pâques. Le lendemain elle en acheta assez pour remplir les deux seuls tonneaux qui se trouvaient dans la cave.
«Mais avant de porter le vin, lui dit le marchand, il faut que je m’assure si vos futailles sont en bon état.» Il vient donc les visiter, ainsi que deux ouvriers de sa maison; mais voilà qu’en cherchant à soulever le tonneau pour le sortir, on éprouve de la résistance. L’économe s’en aperçoit; elle va pour aider. Tous sont étonnés de découvrir un tonneau presque plein.
La Sœur demande de vérifier le second tonneau, en ajoutant avec certitude: «Dans celui-ci, vous ne trouverez qu’un fond de vinaigre, car le tonneau est gâté.» On l’ouvre; le vin coule très fort, contre l’attente générale; il est excellent et n’a pas le moindre mauvais goût; il a été clair jusqu’à la dernière goutte. «Oh! pour cette fois, s’exclame le marchand, vous irez au paradis, car vous faites des miracles!»
La pauvre économe, toute confuse de n’avoir pas visité la cave avant d’acheter du vin, ne savait que répondre! Elle ne pensait ni au miracle, ni à saint Joseph!
À peine remise de sa confusion, elle ouvre les yeux, ainsi que toutes les Sœurs. Elles se disent entre elles: «Nos enfants, presque toutes pauvres orphelines, ont si bien prié saint Joseph, surtout pendant les derniers neuf jours de son mois, que ce bon Père a voulu récompenser tant de supplications.»
Les enfants avaient ajouté aux prières des bonnes œuvres, et tous les jours elles les marquaient sur une feuille déposée pour cet effet aux pieds de saint Joseph. Les Soeurs durent se rendre à l’évidence et se sont écriées: «C’est saint Joseph qui nous protège.» Elles l’avaient invoqué pour qu’il leur vînt en aide dans leur pauvreté; car leur ouvroir n’était pas encore fondé. Elles n’avaient, pour suffire à tout, que leur travail journalier.
D’après le calcul du contenu des tonneaux, en face de la consommation journalière, ils devaient être réellement vides. Ceci a été attesté par des ecclésiastiques et d’autres personnes dignes de foi.
Pourvoyeur de la Sainte Famille, saint Joseph travaillait à la sueur de son front pour assurer le pain quotidien. Sa sagesse et sa diligence ne sont point amoindries. Si nous savions lui confier nos soucis, il nous donnerait chaque jour des témoignages de sa puissance.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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