Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Saint Joseph

La pieuse quêteuse protégée par saint Joseph.

Les Congrégations de la très Sainte Vierge furent toujours le parterre où Jésus cueillit, comme de belles fleurs, Ses épouses les plus ferventes. Encore aujourd’hui Sa main s’étend souvent pour en arracher quelque fleur, qu’elle transplante sur le sol béni de la vie religieuse.

Marie, une jeune fille membre de la Congrégation établie à l’ouvroir du Sacré-Cœur, avait, depuis l’âge de douze ans, le vif désir de se consacrer à Dieu. Scs parents, pauvres cultivateurs que des malheurs successifs avaient forcés d’abandonner leur petite terre, vivaient à Laval dans l’indigence. Pendant que la mère tissait, Marie, en sa qualité d’aînée, veillait sur les cinq petits enfants qui la suivaient. Active et laborieuse, elle contribuait encore par son travail à la subsistance de la famille. Avant de faire une petite retraite, elle abrégea son sommeil pendant quelques semaines, pour gagner ce qu’auraient rapporté à ses parents les trois journées qu’elle voulait donner à la prière. Aussi sa mère ne pouvait-elle entendre parler pour elle de vie religieuse. Cependant, la Supérieure de la communauté lui disait nettement: «Je ne vous recevrai qu’après que vous aurez obtenu le consentement de votre mère, et qu’elle sera décidée à vous amener elle-même.» Cette condition semblait irréalisable à la pauvre enfant, lorsque sa mère, après mille refus, lui jeta comme un défi: «Donne-moi quatre cents francs, et je te laisse partir!» Quatre cents francs! c’est une fortune à faire pour Marie qui ne possède pas un centime, et qui ne peut rien prendre sur son travail accoutumé, qu’elle prolonge déjà trop avant dans la nuit. Mais la fervente Congréganiste ne se décourage pas: Je tendrai la main! s’écrie-t-elle.

On était au mois de mars: la jeune fille reçoit au Sacré-Cœur une statuette de saint Joseph, renfermant sa première aumône. Le lendemain, elle va communier à Saint-Joseph-des-Champs, pèlerinage célèbre aux environs de Laval, et la voilà qui commence sa quête. Avec des rebuts et des affronts, elle recueille bientôt 60 francs, 100 francs, 200 francs. Une enfant de Marie éleva d’un seul coup son petit trésor à 300 francs.

Le mois de mai approche, et c’est sous les auspices de Marie que la pieuse Congréganiste voudrait faire son entrée en religion.Toujours accompagnée de son puissant Protecteur, elle frappe encore; mais sa délicatesse ne lui permet pas de se présenter dans les maisons qui l’ont bien accueillie une première fois, et partout ailleurs elle ne reçoit que des humiliations. Regardant alors sa petite statue: «Mon bon Saint, lui dit-elle, c’est bien pour moi, mais cela ne remplit pas ma bourse!» Enfin, elle rencontre une de ses premières bienfaitrices, qui lui demande combien il lui faut encore. «Hélas! mademoiselle, 70 francs! – Eh bien les voici: portez ce billet au Sacré-Cœur.» Marie ne se possède plus de joie, déjà elle est aux pieds de la Supérieure, et bientôt Jésus-Christ la compte au nombre de Ses épouses.

Gardien fidèle, saint Joseph a veillé avec amour et diligence sur les deux plus grands trésors que la terre ait portés. Recourons à lui comme au meilleur des pères: il ne nous décevra pas.

Autres histoires...

Saint Joseph

La pieuse quêteuse protégée par saint Joseph.

Les Congrégations de la très Sainte Vierge furent toujours le parterre où Jésus cueillit, comme de belles fleurs, Ses épouses les plus ferventes. Encore aujourd’hui Sa main s’étend souvent pour en arracher quelque fleur, qu’elle transplante sur le sol béni de la vie religieuse.

Marie, une jeune fille membre de la Congrégation établie à l’ouvroir du Sacré-Cœur, avait, depuis l’âge de douze ans, le vif désir de se consacrer à Dieu. Scs parents, pauvres cultivateurs que des malheurs successifs avaient forcés d’abandonner leur petite terre, vivaient à Laval dans l’indigence. Pendant que la mère tissait, Marie, en sa qualité d’aînée, veillait sur les cinq petits enfants qui la suivaient. Active et laborieuse, elle contribuait encore par son travail à la subsistance de la famille. Avant de faire une petite retraite, elle abrégea son sommeil pendant quelques semaines, pour gagner ce qu’auraient rapporté à ses parents les trois journées qu’elle voulait donner à la prière. Aussi sa mère ne pouvait-elle entendre parler pour elle de vie religieuse. Cependant, la Supérieure de la communauté lui disait nettement: «Je ne vous recevrai qu’après que vous aurez obtenu le consentement de votre mère, et qu’elle sera décidée à vous amener elle-même.» Cette condition semblait irréalisable à la pauvre enfant, lorsque sa mère, après mille refus, lui jeta comme un défi: «Donne-moi quatre cents francs, et je te laisse partir!» Quatre cents francs! c’est une fortune à faire pour Marie qui ne possède pas un centime, et qui ne peut rien prendre sur son travail accoutumé, qu’elle prolonge déjà trop avant dans la nuit. Mais la fervente Congréganiste ne se décourage pas: Je tendrai la main! s’écrie-t-elle.

On était au mois de mars: la jeune fille reçoit au Sacré-Cœur une statuette de saint Joseph, renfermant sa première aumône. Le lendemain, elle va communier à Saint-Joseph-des-Champs, pèlerinage célèbre aux environs de Laval, et la voilà qui commence sa quête. Avec des rebuts et des affronts, elle recueille bientôt 60 francs, 100 francs, 200 francs. Une enfant de Marie éleva d’un seul coup son petit trésor à 300 francs.

Le mois de mai approche, et c’est sous les auspices de Marie que la pieuse Congréganiste voudrait faire son entrée en religion.Toujours accompagnée de son puissant Protecteur, elle frappe encore; mais sa délicatesse ne lui permet pas de se présenter dans les maisons qui l’ont bien accueillie une première fois, et partout ailleurs elle ne reçoit que des humiliations. Regardant alors sa petite statue: «Mon bon Saint, lui dit-elle, c’est bien pour moi, mais cela ne remplit pas ma bourse!» Enfin, elle rencontre une de ses premières bienfaitrices, qui lui demande combien il lui faut encore. «Hélas! mademoiselle, 70 francs! – Eh bien les voici: portez ce billet au Sacré-Cœur.» Marie ne se possède plus de joie, déjà elle est aux pieds de la Supérieure, et bientôt Jésus-Christ la compte au nombre de Ses épouses.

Gardien fidèle, saint Joseph a veillé avec amour et diligence sur les deux plus grands trésors que la terre ait portés. Recourons à lui comme au meilleur des pères: il ne nous décevra pas.

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Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.