Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Notre Dame du Laus

Le chapelet du célèbre artiste Gluck

Le maître de musique de Marie-Antoinette, Gluck, était aussi religieux que bon musicien. Né de parents pauvres mais honnêtes, et surtout fervents catholiques, celui qui devait un jour secouer la poussière de l’opéra créé en France par Lulli et restauré par Rameau, dut à une circonstance toute fortuite de persévérer dans la foi de sa famille, malgré toutes les séductions de la haute société philosophique au milieu de laquelle son beau talent le lança, pendant une longue et brillante carrière.

Comme la plupart des grands musiciens, Gluck avait commencé à apprendre son art sous les voûtes mystiques d’une basilique; et la voix du jeune enfant de chœur était si belle, son expression naïve avait tant de charmes, que le nombre des fidèles était considérablement augmenté chaque fois que le petit Christophe devait chanter un motet. Rien n’est plus propre à développer le sentiment religieux dans une âme ardente, que la pratique de l’art musical au milieu même du sanctuaire. Aussi, que de fois, Gluck enfant versa de douces larmes d’attendrissement en portant ses regards sur les verrières du chœur, alors que l’orgue remplissait les voûtes de son harmonie noble et sévère, et que le soleil jetait ses derniers rayons dorés à travers les vitres, dont les mille couleurs brillaient d’un éclat pur et radieux!

Un jour que Gluck sortait du chœur, après avoir chanté admirablement un motet de Clari, il fut accosté par un pauvre Religieux qui, les yeux encore humides, le serra contre son cœur, en le félicitant sur son talent si vrai et si touchant.

«Hélas! je n’ai rien à vous donner comme gage de mon ravissement, mon petit ami, dit le Religieux, rien que ce chapelet… mais conservez-le en souvenir du Frère Anselme, et surtout promettez-moi de le réciter chaque soir, en l’honneur de la sainte Mère de Dieu. Cette pratique vous portera bonheur, mon jeune ami; et même si vous y êtes fidèle, le ciel, j’en ai le secret pressentiment, bénira vos efforts; vous deviendrez grand devant les hommes sur la terre, et digne un jour des célestes concerts dans le paradis.»

Christophe, surpris et touché tout à la fois par les paroles du Frère, prit respectueusement le chapelet que lui offrait une main amaigrie plus par les austérités religieuses que par l’âge; il promit de le réciter tant qu’il vivrait.

Parvenu à l’âge de quinze ans, le jeune Gluck avait déjà donné à ses parents les preuves d’une sagesse si précoce, que son père, chargé d’une nombreuse famille, ne s’opposait que faiblement au projet que Christophe avait formé d’aller à Rome pour y continuer ses études musicales. Mais comment partir? Comment, seul et sans secours, se rendre de la capitale autrichienne à celle du monde catholique, privé, comme il l’était, des premières ressources?

Tout autre que l’enfant prédestiné aurait renoncé à ce projet, jugé impraticable pour tant de motifs. Mais lui ne fut pas rebuté; plein de confiance dans la protection de la Reine des anges, celui qui devait plus tard devenir le favori de deux reines terrestres, le musicien que Marie-Thérèse et Antoinette d’Autriche admettaient dans leurs palais, n’en récita qu’avec plus de dévotion la Salutation angélique sur le pauvre mais précieux chapelet du Frère Anselme.

Un soir que Gluck, suivant sa pieuse habitude, venait de se réconforter par la prière du saint rosaire, on frappa vivement à la porte de la modeste demeure de ses parents… C’était le maître de chapelle de Saint-Étienne de Vienne, qui, chargé d’aller faire en Italie la collection des œuvres de Palestrina, venait, de la part de l’Archevêque, réclamer, du père de Christophe, ce dernier en qualité de secrétaire.

Qu’on juge de la joie de Christophe. Cette autorisation fut accordée avec des larmes de reconnaissance; et, quelques jours après, Gluck roulait sur la route de Trieste avec son bon et savant professeur.

Nous ne suivrons pas notre grand artiste pendant les vingt ans qu’il passa en Italie, où, toujours fidèle à la promesse faite au Frère Anselme, il ne manqua jamais un seul jour de dire son chapelet, saint talisman qui plus d’une fois encore le protégea efficacement.

Qu’il nous suffise de dire que, de retour à Vienne, et, plus tard, comblé d’honneurs à la cour de Versailles, il savait s’arracher aux douceurs d’un repos splendide ou d’une conversation intéressante, pour aller réciter dans un des coins du salon royal, où il était admis à l’égal du plus grand personnage, le chapelet, ce qu’il appelait son bréviaire de musicien.

C’est dans d’aussi religieuses dispositions que Gluck passa sa vie entière; et sa main, qui s’était purifiée en écrivant le sombre et lyrique De profundis, tenait encore le chapelet, alors bien usé, du Frère Anselme, le jour où, frappé d’une apoplexie foudroyante, l’immortel artiste rendit son âme à Dieu.

(R. P. Huguet)

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Notre Dame du Laus

Le chapelet du célèbre artiste Gluck

Le maître de musique de Marie-Antoinette, Gluck, était aussi religieux que bon musicien. Né de parents pauvres mais honnêtes, et surtout fervents catholiques, celui qui devait un jour secouer la poussière de l’opéra créé en France par Lulli et restauré par Rameau, dut à une circonstance toute fortuite de persévérer dans la foi de sa famille, malgré toutes les séductions de la haute société philosophique au milieu de laquelle son beau talent le lança, pendant une longue et brillante carrière.

Comme la plupart des grands musiciens, Gluck avait commencé à apprendre son art sous les voûtes mystiques d’une basilique; et la voix du jeune enfant de chœur était si belle, son expression naïve avait tant de charmes, que le nombre des fidèles était considérablement augmenté chaque fois que le petit Christophe devait chanter un motet. Rien n’est plus propre à développer le sentiment religieux dans une âme ardente, que la pratique de l’art musical au milieu même du sanctuaire. Aussi, que de fois, Gluck enfant versa de douces larmes d’attendrissement en portant ses regards sur les verrières du chœur, alors que l’orgue remplissait les voûtes de son harmonie noble et sévère, et que le soleil jetait ses derniers rayons dorés à travers les vitres, dont les mille couleurs brillaient d’un éclat pur et radieux!

Un jour que Gluck sortait du chœur, après avoir chanté admirablement un motet de Clari, il fut accosté par un pauvre Religieux qui, les yeux encore humides, le serra contre son cœur, en le félicitant sur son talent si vrai et si touchant.

«Hélas! je n’ai rien à vous donner comme gage de mon ravissement, mon petit ami, dit le Religieux, rien que ce chapelet… mais conservez-le en souvenir du Frère Anselme, et surtout promettez-moi de le réciter chaque soir, en l’honneur de la sainte Mère de Dieu. Cette pratique vous portera bonheur, mon jeune ami; et même si vous y êtes fidèle, le ciel, j’en ai le secret pressentiment, bénira vos efforts; vous deviendrez grand devant les hommes sur la terre, et digne un jour des célestes concerts dans le paradis.»

Christophe, surpris et touché tout à la fois par les paroles du Frère, prit respectueusement le chapelet que lui offrait une main amaigrie plus par les austérités religieuses que par l’âge; il promit de le réciter tant qu’il vivrait.

Parvenu à l’âge de quinze ans, le jeune Gluck avait déjà donné à ses parents les preuves d’une sagesse si précoce, que son père, chargé d’une nombreuse famille, ne s’opposait que faiblement au projet que Christophe avait formé d’aller à Rome pour y continuer ses études musicales. Mais comment partir? Comment, seul et sans secours, se rendre de la capitale autrichienne à celle du monde catholique, privé, comme il l’était, des premières ressources?

Tout autre que l’enfant prédestiné aurait renoncé à ce projet, jugé impraticable pour tant de motifs. Mais lui ne fut pas rebuté; plein de confiance dans la protection de la Reine des anges, celui qui devait plus tard devenir le favori de deux reines terrestres, le musicien que Marie-Thérèse et Antoinette d’Autriche admettaient dans leurs palais, n’en récita qu’avec plus de dévotion la Salutation angélique sur le pauvre mais précieux chapelet du Frère Anselme.

Un soir que Gluck, suivant sa pieuse habitude, venait de se réconforter par la prière du saint rosaire, on frappa vivement à la porte de la modeste demeure de ses parents… C’était le maître de chapelle de Saint-Étienne de Vienne, qui, chargé d’aller faire en Italie la collection des œuvres de Palestrina, venait, de la part de l’Archevêque, réclamer, du père de Christophe, ce dernier en qualité de secrétaire.

Qu’on juge de la joie de Christophe. Cette autorisation fut accordée avec des larmes de reconnaissance; et, quelques jours après, Gluck roulait sur la route de Trieste avec son bon et savant professeur.

Nous ne suivrons pas notre grand artiste pendant les vingt ans qu’il passa en Italie, où, toujours fidèle à la promesse faite au Frère Anselme, il ne manqua jamais un seul jour de dire son chapelet, saint talisman qui plus d’une fois encore le protégea efficacement.

Qu’il nous suffise de dire que, de retour à Vienne, et, plus tard, comblé d’honneurs à la cour de Versailles, il savait s’arracher aux douceurs d’un repos splendide ou d’une conversation intéressante, pour aller réciter dans un des coins du salon royal, où il était admis à l’égal du plus grand personnage, le chapelet, ce qu’il appelait son bréviaire de musicien.

C’est dans d’aussi religieuses dispositions que Gluck passa sa vie entière; et sa main, qui s’était purifiée en écrivant le sombre et lyrique De profundis, tenait encore le chapelet, alors bien usé, du Frère Anselme, le jour où, frappé d’une apoplexie foudroyante, l’immortel artiste rendit son âme à Dieu.

(R. P. Huguet)

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Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.