Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Sainte Famille en prière

Mortification et patience de saint François de Sales

De famille noble et fortunée, évêque de Genève, François de Sales n’ambitionnait que la richesse de la pauvreté évangélique. Il aimait manquer de beaucoup de choses, répétant gracieusement cette parole qui lui était familière: «Je ne me trouve jamais mieux que quand je ne suis guère bien.»

C’est suivant cette maxime qu’il s’était logé à Annecy. Il avait un hôtel fort convenable, à cela près qu’il n’en était que le locataire. Son appartement était très agréable; mais il s’avisa de se choisir pour la nuit un petit cabinet étroit et obscur. On appelait cette chambre, la chambre de François, et celle où il recevait le monde, la chambre de l’évêque. «Ainsi, disait-il, l’évêque de Genève sera à sa place pendant le jour, et François de Sales à la sienne durant la nuit.»

On remarqua encore que presque jamais il ne se chauffait, qu’il souffrait, sans se plaindre, les grandes chaleurs et les grands froids, et que jamais on ne lui voyait ni faire un mouvement ni prendre une attitude qu’on pût dire inspirée par l’amour de ses aises. Il souffrait quelquefois la piqûre des mouches et des taons, qui enfonçaient leur aiguillon dans sa tête ou sur son visage, sans rien faire pour les éloigner.

Il recommandait de ne pas attendre les grandes occasions pour montrer du courage, de faire profit des moindres peines, et de compenser par la générosité et la promptitude ce qui pouvait manquer à la grandeur des épreuves.

«Généralement, dit-il, nous n’aimons guère nos croix, à moins qu’elles ne soient brillantes, emperlées et émaillées. Cependant elles sont toutes d’or, pourvu qu’on les regarde du biais qu’il faut.»

Une de ses pénitentes lui ayant écrit qu’elle avait coutume, pour être délivrée de ses maux de tête, de réciter un Pater en l’honneur de la couronne d’épines de Notre-Seigneur, il lui répond que cela n’est pas défendu. «Mais, mon Dieu, ajoute-t-il, non, je n’aurais jamais le courage de prier Notre-Seigneur, par le mal qu’Il a eu à la tête, d’exempter la mienne de toute douleur. Je préférerais recourir au couronnement de Notre-Seigneur pour obtenir une couronne de patience autour de mon mal de tête.»

Du reste, sa patience dans les maladies était incroyable. Il était toujours doux, paisible et même gracieux pour ceux qui le servaient. «Jamais il ne se plaignait, dit sainte Chantal, ni ne faisait mine ou grimace, mais il supportait son mal et recevait les remèdes qui lui étaient offerts sans témoigner aucun désagrément ni chagrin.»

Il supporta avec la même constance les infirmités de l’âge, que ses travaux avancèrent. S’il en parlait quelquefois, c’était pour s’en humilier, et autant qu’il le fallait pour donner l’explication de sa conduite. «Je suis chargé d’années, écrivait-il à un ami, en 1621, et pour le dire à vous, d’incommodités qui m’empêchent de pouvoir ce que je veux.» Hors de là, il souffrait en silence. «Qui se plaint pèche», disait-il quelquefois. Et quand on lui reprochait de se négliger et de ne pas demander les soulagements qui lui étaient nécessaires: «Aussi bien faut-il mourir, répondait-il; dix ans de plus ou de moins, ce n’est rien.»

Autres histoires...

Sainte Famille en prière

Mortification et patience de saint François de Sales

De famille noble et fortunée, évêque de Genève, François de Sales n’ambitionnait que la richesse de la pauvreté évangélique. Il aimait manquer de beaucoup de choses, répétant gracieusement cette parole qui lui était familière: «Je ne me trouve jamais mieux que quand je ne suis guère bien.»

C’est suivant cette maxime qu’il s’était logé à Annecy. Il avait un hôtel fort convenable, à cela près qu’il n’en était que le locataire. Son appartement était très agréable; mais il s’avisa de se choisir pour la nuit un petit cabinet étroit et obscur. On appelait cette chambre, la chambre de François, et celle où il recevait le monde, la chambre de l’évêque. «Ainsi, disait-il, l’évêque de Genève sera à sa place pendant le jour, et François de Sales à la sienne durant la nuit.»

On remarqua encore que presque jamais il ne se chauffait, qu’il souffrait, sans se plaindre, les grandes chaleurs et les grands froids, et que jamais on ne lui voyait ni faire un mouvement ni prendre une attitude qu’on pût dire inspirée par l’amour de ses aises. Il souffrait quelquefois la piqûre des mouches et des taons, qui enfonçaient leur aiguillon dans sa tête ou sur son visage, sans rien faire pour les éloigner.

Il recommandait de ne pas attendre les grandes occasions pour montrer du courage, de faire profit des moindres peines, et de compenser par la générosité et la promptitude ce qui pouvait manquer à la grandeur des épreuves.

«Généralement, dit-il, nous n’aimons guère nos croix, à moins qu’elles ne soient brillantes, emperlées et émaillées. Cependant elles sont toutes d’or, pourvu qu’on les regarde du biais qu’il faut.»

Une de ses pénitentes lui ayant écrit qu’elle avait coutume, pour être délivrée de ses maux de tête, de réciter un Pater en l’honneur de la couronne d’épines de Notre-Seigneur, il lui répond que cela n’est pas défendu. «Mais, mon Dieu, ajoute-t-il, non, je n’aurais jamais le courage de prier Notre-Seigneur, par le mal qu’Il a eu à la tête, d’exempter la mienne de toute douleur. Je préférerais recourir au couronnement de Notre-Seigneur pour obtenir une couronne de patience autour de mon mal de tête.»

Du reste, sa patience dans les maladies était incroyable. Il était toujours doux, paisible et même gracieux pour ceux qui le servaient. «Jamais il ne se plaignait, dit sainte Chantal, ni ne faisait mine ou grimace, mais il supportait son mal et recevait les remèdes qui lui étaient offerts sans témoigner aucun désagrément ni chagrin.»

Il supporta avec la même constance les infirmités de l’âge, que ses travaux avancèrent. S’il en parlait quelquefois, c’était pour s’en humilier, et autant qu’il le fallait pour donner l’explication de sa conduite. «Je suis chargé d’années, écrivait-il à un ami, en 1621, et pour le dire à vous, d’incommodités qui m’empêchent de pouvoir ce que je veux.» Hors de là, il souffrait en silence. «Qui se plaint pèche», disait-il quelquefois. Et quand on lui reprochait de se négliger et de ne pas demander les soulagements qui lui étaient nécessaires: «Aussi bien faut-il mourir, répondait-il; dix ans de plus ou de moins, ce n’est rien.»

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Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.