L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Tous les jours nous nous plaignons de notre faiblesse, des difficultés, disons le mot, des impossibilités de la vertu. Aux préceptes de l’Évangile, aux exhortations de l’Église, aux réclamations de la conscience, combien souvent répondons-nous par cette parole de la volonté défaillante et qui désespère de soi: «Je ne puis pas!…» Si l’on nous dit: «Mortifiez l’orgueil en vous-même. – Je ne puis pas. – Détachez-vous des créatures et de ce qui passe. – Je ne puis pas.» Eh bien, en ce moment la foi n’accuse par vos préceptes: elle les accepte. Elle dit comme vous: «Vous ne pouvez pas.»
Non, nous ne pouvons pas seuls par nos propres forces, et constamment, nous livrer à nous-mêmes ces combats redoutables, où l’âme laisse comme une portion de soi, et d’où sort cette rude et sanglante victoire que l’on nomme la vertu. Nous ne pouvons pas nous convertir et nous sauver. Mais nous pouvons demander à Dieu qu’Il fasse avec nous ce que nous ne pouvons faire sans Lui. Nous pouvons tomber à genoux et Lui dire: «Mon Dieu! Changez-moi et sauvez-moi!» En un mot, nous pouvons prier. Ô vertu merveilleuse de la prière! De moi-même je ne puis rien; mais au dessus de moi, j’ai Celui qui peut tout. Je n’ai qu’à L’invoquer, et voilà qu’Il prête Sa toute-puissance à mon infirmité! Je vais à Lui par ma prière; Il vient à moi par Sa grâce. Sans la prière, j’étais faible de toutes les faiblesses de la créature: par la prière, je deviens fort de la force même du Créateur.
Tous les jours nous nous plaignons de notre faiblesse, des difficultés, disons le mot, des impossibilités de la vertu. Aux préceptes de l’Évangile, aux exhortations de l’Église, aux réclamations de la conscience, combien souvent répondons-nous par cette parole de la volonté défaillante et qui désespère de soi: «Je ne puis pas!…» Si l’on nous dit: «Mortifiez l’orgueil en vous-même. – Je ne puis pas. – Détachez-vous des créatures et de ce qui passe. – Je ne puis pas.» Eh bien, en ce moment la foi n’accuse par vos préceptes: elle les accepte. Elle dit comme vous: «Vous ne pouvez pas.»
Non, nous ne pouvons pas seuls par nos propres forces, et constamment, nous livrer à nous-mêmes ces combats redoutables, où l’âme laisse comme une portion de soi, et d’où sort cette rude et sanglante victoire que l’on nomme la vertu. Nous ne pouvons pas nous convertir et nous sauver. Mais nous pouvons demander à Dieu qu’Il fasse avec nous ce que nous ne pouvons faire sans Lui. Nous pouvons tomber à genoux et Lui dire: «Mon Dieu! Changez-moi et sauvez-moi!» En un mot, nous pouvons prier. Ô vertu merveilleuse de la prière! De moi-même je ne puis rien; mais au dessus de moi, j’ai Celui qui peut tout. Je n’ai qu’à L’invoquer, et voilà qu’Il prête Sa toute-puissance à mon infirmité! Je vais à Lui par ma prière; Il vient à moi par Sa grâce. Sans la prière, j’étais faible de toutes les faiblesses de la créature: par la prière, je deviens fort de la force même du Créateur.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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