Une histoire pour chaque jour...
Combien Marie est miséricordieuse.
Un avocat du midi de la France avait reçu d’abord une éducation chrétienne; mais un maître impie et vicieux corrompit son esprit et son cœur: le jeune homme devint athée. Il s’abandonna pendant dix-sept ans à toutes ses passions, et, furieux de n’y pas trouver le bonheur, il fut dix années entières poursuivi de l’affreuse pensée du suicide. À trente-deux ans, une affaire l’amena à Paris, et il s’y vit humilié dans ses deux plus chères passions, l’orgueil et le libertinage. Hors de lui-même, furieux, désespéré, il traverse la place de Notre-Dame des Victoires, ne sachant trop où il va. La porte de l’église se trouve ouverte; il s’y jette avec toutes ses fureurs. Dans sa frénésie, il s’en prend à Dieu de ses maux; il va, le malheureux, jusqu’à Le menacer du poing. «S’il est vrai que Tu existes, dit-il, pourquoi suis-je si malheureux?» Le voici qui aperçoit la statue de Marie, il La regarde avec fureur: «Soulagez-moi, Lui dit-il, si Vous pouvez quelque chose.» Ô bonne Marie! elle écoute cette indigne prière: à l’heure même, l’agitation du pécheur diminue, et il reprend avec calme: «Ô Vous, la consolation des malheureux, ayez pitié de moi.» La Sainte Vierge eut en effet compassion de ce pauvre pécheur: Elle lui inspira de revenir plusieurs fois à Ses pieds; Elle lui fit sentir le vide des passions et des systèmes impies qu’il avait suivis aveuglément. La paix, le bonheur de ses premières années lui revinrent en pensée. Il se décida à aller se confesser, et bientôt il obtint de recevoir Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il fut, pour le reste de sa vie, un modèle d’édification, et le propagateur de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, refuge des pécheurs.
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Combien Marie est miséricordieuse.
Un avocat du midi de la France avait reçu d’abord une éducation chrétienne; mais un maître impie et vicieux corrompit son esprit et son cœur: le jeune homme devint athée. Il s’abandonna pendant dix-sept ans à toutes ses passions, et, furieux de n’y pas trouver le bonheur, il fut dix années entières poursuivi de l’affreuse pensée du suicide. À trente-deux ans, une affaire l’amena à Paris, et il s’y vit humilié dans ses deux plus chères passions, l’orgueil et le libertinage. Hors de lui-même, furieux, désespéré, il traverse la place de Notre-Dame des Victoires, ne sachant trop où il va. La porte de l’église se trouve ouverte; il s’y jette avec toutes ses fureurs. Dans sa frénésie, il s’en prend à Dieu de ses maux; il va, le malheureux, jusqu’à Le menacer du poing. «S’il est vrai que Tu existes, dit-il, pourquoi suis-je si malheureux?» Le voici qui aperçoit la statue de Marie, il La regarde avec fureur: «Soulagez-moi, Lui dit-il, si Vous pouvez quelque chose.» Ô bonne Marie! elle écoute cette indigne prière: à l’heure même, l’agitation du pécheur diminue, et il reprend avec calme: «Ô Vous, la consolation des malheureux, ayez pitié de moi.» La Sainte Vierge eut en effet compassion de ce pauvre pécheur: Elle lui inspira de revenir plusieurs fois à Ses pieds; Elle lui fit sentir le vide des passions et des systèmes impies qu’il avait suivis aveuglément. La paix, le bonheur de ses premières années lui revinrent en pensée. Il se décida à aller se confesser, et bientôt il obtint de recevoir Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il fut, pour le reste de sa vie, un modèle d’édification, et le propagateur de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, refuge des pécheurs.
