Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Notre-Dame de La Salette

Le souvenir d’une mère sauve un grand pécheur.

M. Arthur Panet était un homme riche de ma localité. Depuis quinze ans, au moins, il vivait dans les habitudes les plus honteuses, éloigné totalement de toute pratique extérieure de religion. Non seulement il faisait le mal lui-même, mais, par sa position de fortune, il le faisait faire à bien d’autres; très souvent il salissait la foi par ses blasphèmes, et déversait sur les personnes pieuses les plus injurieuses plaisanteries; en un mot, M. Arthur était connu dans toute la ville pour l’homme le plus impie.

Une conduite aussi scandaleuse et si abrutie ne tarda pas à ruiner la santé la plus robuste. M. Panet n’avait que 36 ans, mais déjà depuis plusieurs années il éprouvait, à certaines époques, des malaises inquiétants qui finirent par le conduire à une maladie grave et sérieuse.

Depuis un mois je connaissais sa situation désespérée, mais on m’avait dit tant de mal de ce prodigue, que je n’osais me présenter à la porte de sa chambre, dans la crainte d’essuyer le plus humiliant refus.

Cependant, un jour, apprenant que l’état du malade devenait de plus en plus alarmant, je me jetai aux pieds d’une statue de la Sainte Vierge, que j’avais dans mon cabinet, et là, donnant un libre cours à mes larmes, je conjurai l’Étoile des naufragés, le refuge des pauvres pécheurs, de venir à mon aide, de me donner la force nécessaire, et d’envoyer au moribond la grâce qui fait du plus infâme des pécheurs le plus grand saint.

Je me lève, et j’arrive bientôt à la porte de M. Panet; je sonne et on m’ouvre. Ma première parole est celle-ci: «Pourrai-je voir monsieur? – Oui, monsieur le curé, il vient de parler de vous à l’instant même.» J’entre, et j’ai à peine le temps de le saluer, qu’il me dit: «Monsieur le curé, que vous me faites de bien! Qu’il y a longtemps que je vous attendais! Non, non, ne le croyez pas, monsieur le curé, je ne suis pas un impie; j’ai toujours eu confiance en la Sainte Vierge.» Et, tirant une image et une prière de la poche d’un de ses vêtements, il ajoute: «Voyez-vous, monsieur le curé, cette gravure de la Sainte Vierge et cette prière, que je tiens de la main de ma pauvre mère, elles ne m’ont jamais quitté; je ne faisais pas un pas sans elles; dans mes voyages, je ne montais pas en voiture sans mon image et sans réciter ma prière, et jamais personne ne s’est aperçu de cette petite dévotion.»

M. Arthur s’est sincèrement converti, et est mort en saint.

Autres histoires...

Notre-Dame de La Salette

Le souvenir d’une mère sauve un grand pécheur.

M. Arthur Panet était un homme riche de ma localité. Depuis quinze ans, au moins, il vivait dans les habitudes les plus honteuses, éloigné totalement de toute pratique extérieure de religion. Non seulement il faisait le mal lui-même, mais, par sa position de fortune, il le faisait faire à bien d’autres; très souvent il salissait la foi par ses blasphèmes, et déversait sur les personnes pieuses les plus injurieuses plaisanteries; en un mot, M. Arthur était connu dans toute la ville pour l’homme le plus impie.

Une conduite aussi scandaleuse et si abrutie ne tarda pas à ruiner la santé la plus robuste. M. Panet n’avait que 36 ans, mais déjà depuis plusieurs années il éprouvait, à certaines époques, des malaises inquiétants qui finirent par le conduire à une maladie grave et sérieuse.

Depuis un mois je connaissais sa situation désespérée, mais on m’avait dit tant de mal de ce prodigue, que je n’osais me présenter à la porte de sa chambre, dans la crainte d’essuyer le plus humiliant refus.

Cependant, un jour, apprenant que l’état du malade devenait de plus en plus alarmant, je me jetai aux pieds d’une statue de la Sainte Vierge, que j’avais dans mon cabinet, et là, donnant un libre cours à mes larmes, je conjurai l’Étoile des naufragés, le refuge des pauvres pécheurs, de venir à mon aide, de me donner la force nécessaire, et d’envoyer au moribond la grâce qui fait du plus infâme des pécheurs le plus grand saint.

Je me lève, et j’arrive bientôt à la porte de M. Panet; je sonne et on m’ouvre. Ma première parole est celle-ci: «Pourrai-je voir monsieur? – Oui, monsieur le curé, il vient de parler de vous à l’instant même.» J’entre, et j’ai à peine le temps de le saluer, qu’il me dit: «Monsieur le curé, que vous me faites de bien! Qu’il y a longtemps que je vous attendais! Non, non, ne le croyez pas, monsieur le curé, je ne suis pas un impie; j’ai toujours eu confiance en la Sainte Vierge.» Et, tirant une image et une prière de la poche d’un de ses vêtements, il ajoute: «Voyez-vous, monsieur le curé, cette gravure de la Sainte Vierge et cette prière, que je tiens de la main de ma pauvre mère, elles ne m’ont jamais quitté; je ne faisais pas un pas sans elles; dans mes voyages, je ne montais pas en voiture sans mon image et sans réciter ma prière, et jamais personne ne s’est aperçu de cette petite dévotion.»

M. Arthur s’est sincèrement converti, et est mort en saint.

Autres histoires...

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.