Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Notre-Dame de La Salette

Une jeune fille guérie par Marie se consacre à Dieu.

Mlle Madeleine D’Hugonou, âgée d’environ 14 ans, était malade depuis deux ans d’un tremblement continuel au bras droit. Elle tenait la main si serrée qu’on ne pouvait la lui ouvrir qu’à force, et dès qu’on l’avait quittée, la main se refermait comme auparavant, et si fort, que la pointe des doigts avait fait impression dans le creux de sa main. En même temps elle se trouva paralysée de la cuisse et de la jambe droites, laquelle s’étant rétrécie, elle ne la pouvait appuyer que sur la pointe du pied, sans y avoir aucune force; si bien que, quoiqu’elle fût toujours appuyée sur une béquille, il fallait qu’une personne forte la soutint pour la faire marcher. Son mal augmentant beaucoup, elle fut deux ou trois mois dans une continuelle agitation de tout son corps, au point qu’il fallait deux personnes pour la soutenir de tout côté: on fut même sur le point de l’attacher dans son lit avec des draps, ce qui obligea son père d’appeler M. Rouzet, médecin de Figeac, qui ordonna plusieurs remèdes, sans que ladite Madeleine en ressentit aucun soulagement. Voyant que les remèdes humains ne lui donnaient aucun secours, sa mère promit d’aller faire ses dévotions à la sainte chapelle de Roc-Amadour, et d’y conduire sa fille, dès qu’elle pourrait souffrir tant soit peu la fatigue du voyage… Dès que Madeleine sut que sa mère enfin avait fait le vœu, incessamment elle était à la prier de la faire porter à Roc-Amadour; ce qui fut exécuté, quoique avec beaucoup de peine, tant à cause de la rigueur du temps, qu’à cause des douleurs que Madeleine souffrait en chemin. Cependant étant arrivée à Roc-Amadour le quinzième jour du mois de mars, le soir, avant de se retirer, à la même heure qu’elles eurent fait leur prière, Madeleine s’écria: «Ma mère! voilà, Dieu merci, ma main ouverte!» Et le lendemain matin, cette fille se trouva entièrement guérie de tous les maux dont elle avait été si fort atteinte depuis onze mois environ, et se trouva en état de monter seule les degrés qui conduisent à la chapelle de Notre-Dame sans éprouver aucune peine, et sans le secours de personne. Après que sa mère eut rendu à la Sainte Vierge des actions de grâces, et achevé ses dévotions, Madeleine descendit les mêmes degrés avec la même facilité qu’elle les avait montés, et s’en revint avec sa mère à Livernon, toute joyeuse et parfaitement guérie.

«Dix ans après, cette pieuse et jeune personne, pour témoigner sa reconnaissance à la Mère de Dieu, entra au couvent de Lundieu, sous le nom de Sœur des Anges. Elle édifia cette communauté par ses exemples, par ses leçons, et quelquefois même par ses miracles, et y mourut en odeur de sainteté dans la quarante-neuvième année de son âge.»

Autres histoires...

Notre-Dame de La Salette

Une jeune fille guérie par Marie se consacre à Dieu.

Mlle Madeleine D’Hugonou, âgée d’environ 14 ans, était malade depuis deux ans d’un tremblement continuel au bras droit. Elle tenait la main si serrée qu’on ne pouvait la lui ouvrir qu’à force, et dès qu’on l’avait quittée, la main se refermait comme auparavant, et si fort, que la pointe des doigts avait fait impression dans le creux de sa main. En même temps elle se trouva paralysée de la cuisse et de la jambe droites, laquelle s’étant rétrécie, elle ne la pouvait appuyer que sur la pointe du pied, sans y avoir aucune force; si bien que, quoiqu’elle fût toujours appuyée sur une béquille, il fallait qu’une personne forte la soutint pour la faire marcher. Son mal augmentant beaucoup, elle fut deux ou trois mois dans une continuelle agitation de tout son corps, au point qu’il fallait deux personnes pour la soutenir de tout côté: on fut même sur le point de l’attacher dans son lit avec des draps, ce qui obligea son père d’appeler M. Rouzet, médecin de Figeac, qui ordonna plusieurs remèdes, sans que ladite Madeleine en ressentit aucun soulagement. Voyant que les remèdes humains ne lui donnaient aucun secours, sa mère promit d’aller faire ses dévotions à la sainte chapelle de Roc-Amadour, et d’y conduire sa fille, dès qu’elle pourrait souffrir tant soit peu la fatigue du voyage… Dès que Madeleine sut que sa mère enfin avait fait le vœu, incessamment elle était à la prier de la faire porter à Roc-Amadour; ce qui fut exécuté, quoique avec beaucoup de peine, tant à cause de la rigueur du temps, qu’à cause des douleurs que Madeleine souffrait en chemin. Cependant étant arrivée à Roc-Amadour le quinzième jour du mois de mars, le soir, avant de se retirer, à la même heure qu’elles eurent fait leur prière, Madeleine s’écria: «Ma mère! voilà, Dieu merci, ma main ouverte!» Et le lendemain matin, cette fille se trouva entièrement guérie de tous les maux dont elle avait été si fort atteinte depuis onze mois environ, et se trouva en état de monter seule les degrés qui conduisent à la chapelle de Notre-Dame sans éprouver aucune peine, et sans le secours de personne. Après que sa mère eut rendu à la Sainte Vierge des actions de grâces, et achevé ses dévotions, Madeleine descendit les mêmes degrés avec la même facilité qu’elle les avait montés, et s’en revint avec sa mère à Livernon, toute joyeuse et parfaitement guérie.

«Dix ans après, cette pieuse et jeune personne, pour témoigner sa reconnaissance à la Mère de Dieu, entra au couvent de Lundieu, sous le nom de Sœur des Anges. Elle édifia cette communauté par ses exemples, par ses leçons, et quelquefois même par ses miracles, et y mourut en odeur de sainteté dans la quarante-neuvième année de son âge.»

Autres histoires...

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.