Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Notre-Dame du Rosaire

Le plus bel héritage

Il y avait dans une ville d’Italie un jeune homme qui, dès ses plus tendres années, avait embrassé la dévotion envers la Sainte Vierge. Il récitait souvent le chapelet en Son honneur, et s’était même fait inscrire dans la Confrérie du Rosaire. Cette sainte dévotion lui valut une multitude de grâces. Mais en croissant en âge, il cessa malheureusement de croître en piété et en vertu. Peu à peu il se relâcha, suivit les usages corrompus du monde, et ne s’inquiéta plus guère de son salut. Par un reste d’habitude contractée dès l’enfance, il continua néanmoins de réciter souvent le chapelet. Atteint tout à coup d’une maladie mortelle, il se trouva, au moment où il s’y attendait le moins, réduit à la dernière extrémité, et alors, sous quel horrible aspect ne vit-il pas ses péchés se dresser devant lui! Il en fut atterré et commença à désespérer de son salut. Il semblait voir les démons qui l’attendaient sous les formes les plus hideuses, pour l’entraîner dans les abîmes éternels. Loin de penser encore à invoquer Dieu et Sa divine Mère, il maudissait l’heure qui l’avait vu naître et jusqu’aux grâces qu’il avait reçues du ciel.

Mais, ô prodige! la Mère de miséricorde qu’il n’avait pas invoquée, Se ressouvint de son ancienne dévotion envers Elle. Elle lui apparut, mit en fuite les démons, et le consola avec une bonté toute maternelle. Le malade Lui entendait dire à Jésus: «Il est vrai, Mon Fils, que ce pauvre pécheur Vous a offensé; il est vrai que ses iniquités lui ont mérité l’enfer; mais pourtant souvenez-Vous que, malgré le malheureux état de péché où il se trouvait, il n’a pas cessé de réciter Mon Rosaire. Par l’amour que Vous Me portez, Je le prends sous Ma protection; Je M’établis sa caution; J’ai confiance que ce jeune homme changera de vie, qu’il fera pénitence de ses péchés; seulement daignez lui accorder, à cette fin, le temps nécessaire.»

À ces mots, Marie garda le silence, et Jésus déclara qu’Elle était exaucée. Le jeune homme se rétablit et vécut avec édification jusqu’à la mort, sous les auspices de son auguste Protectrice, qui l’avait arraché aux flammes de l’enfer.

Oh! que les parents laissent un précieux héritage à leurs enfants, quand ils leur apprennent de bonne heure à réciter le chapelet! N’est-ce pas en quelque sorte leur léguer la clef du ciel, puisque par là ils leur donnent le moyen d’obtenir les grâces nécessaires à leur persévérance dans le bien? Et s’il arrive qu’ils deviennent infidèles, tout n’est pas désespéré; s’ils conservent quelque reste de dévotion envers Marie, il est permis d’espérer que cette tendre Mère Se souviendra de leurs premières années.

Autres histoires...

Notre-Dame du Rosaire

Le plus bel héritage

Il y avait dans une ville d’Italie un jeune homme qui, dès ses plus tendres années, avait embrassé la dévotion envers la Sainte Vierge. Il récitait souvent le chapelet en Son honneur, et s’était même fait inscrire dans la Confrérie du Rosaire. Cette sainte dévotion lui valut une multitude de grâces. Mais en croissant en âge, il cessa malheureusement de croître en piété et en vertu. Peu à peu il se relâcha, suivit les usages corrompus du monde, et ne s’inquiéta plus guère de son salut. Par un reste d’habitude contractée dès l’enfance, il continua néanmoins de réciter souvent le chapelet. Atteint tout à coup d’une maladie mortelle, il se trouva, au moment où il s’y attendait le moins, réduit à la dernière extrémité, et alors, sous quel horrible aspect ne vit-il pas ses péchés se dresser devant lui! Il en fut atterré et commença à désespérer de son salut. Il semblait voir les démons qui l’attendaient sous les formes les plus hideuses, pour l’entraîner dans les abîmes éternels. Loin de penser encore à invoquer Dieu et Sa divine Mère, il maudissait l’heure qui l’avait vu naître et jusqu’aux grâces qu’il avait reçues du ciel.

Mais, ô prodige! la Mère de miséricorde qu’il n’avait pas invoquée, Se ressouvint de son ancienne dévotion envers Elle. Elle lui apparut, mit en fuite les démons, et le consola avec une bonté toute maternelle. Le malade Lui entendait dire à Jésus: «Il est vrai, Mon Fils, que ce pauvre pécheur Vous a offensé; il est vrai que ses iniquités lui ont mérité l’enfer; mais pourtant souvenez-Vous que, malgré le malheureux état de péché où il se trouvait, il n’a pas cessé de réciter Mon Rosaire. Par l’amour que Vous Me portez, Je le prends sous Ma protection; Je M’établis sa caution; J’ai confiance que ce jeune homme changera de vie, qu’il fera pénitence de ses péchés; seulement daignez lui accorder, à cette fin, le temps nécessaire.»

À ces mots, Marie garda le silence, et Jésus déclara qu’Elle était exaucée. Le jeune homme se rétablit et vécut avec édification jusqu’à la mort, sous les auspices de son auguste Protectrice, qui l’avait arraché aux flammes de l’enfer.

Oh! que les parents laissent un précieux héritage à leurs enfants, quand ils leur apprennent de bonne heure à réciter le chapelet! N’est-ce pas en quelque sorte leur léguer la clef du ciel, puisque par là ils leur donnent le moyen d’obtenir les grâces nécessaires à leur persévérance dans le bien? Et s’il arrive qu’ils deviennent infidèles, tout n’est pas désespéré; s’ils conservent quelque reste de dévotion envers Marie, il est permis d’espérer que cette tendre Mère Se souviendra de leurs premières années.

Autres histoires...

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.