Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

Filter by Categories
Liturgie
Prières
Evangile-Lectures
Réflexions
Histoire

Une histoire pour chaque jour...

Notre-Dame du Rosaire

La couronne du Rosaire

Dans un des premiers monastères fondés par saint Dominique, vivait un frère convers dont voici l’histoire. Il s’appelait dans le monde Antonio, et dans le cloître Fra Rosario. Sa pieuse mère lui avait appris dès l’enfance à réciter l’Ave Maria. Comme il gardait les troupeaux, il allait souvent le dire dans un petit oratoire de la Sainte Vierge, qui était abandonné.

Un jour, il y entendit clairement la voix de Marie qui lui criait: «Antonio, Je désire que tu Me couronnes.» Notre jeune pâtre se met aussitôt en devoir de cueillir des fleurs, d’en former un diadème et de le poser sur le front de la statue de la divine Mère. Le lendemain, l’enfant s’attriste de voir sa couronne fanée. Chaque jour, il tresse donc une nouvelle couronne de fleurs à sa Reine bien-aimée.

L’hiver arrive; où trouver des fleurs? Il entend de nouveau la voix céleste qui lui dit: «Antonio! Je désire que tu Me couronnes.» Il cherche en vain une fleur; mais il se rappelle qu’il a vu chez un marchand de la ville voisine, des diadèmes de toute espèce. Il y court, raconte son histoire, mais il n’a pas de quoi payer. Cependant l’air naïf et la piété de l’enfant inspire de la confiance à la marchande, qui lui donne un petit cercle d’argent surmonté d’un fleuron. Transporté de joie, l’enfant allait se retirer, lorsqu’une dame richement vêtue entre dans le magasin, et apprenant la cause de la joie de l’enfant, elle lui dit: «Choisissez ce qu’il y a de plus beau, je le paierai.» Antonio, au comble du bonheur, choisit un splendide diadème d’or, orné de pierres précieuses.

Puis il vole vers son petit sanctuaire, et persuadé qu’on ne peut rien offrir de plus beau à son aimable Souveraine, il dépose avec allégresse sa couronne sur le front de la Madone. Mais la voix de Marie se fait encore entendre: «Antonio, Je te remercie; néanmoins ce n’est point encore la couronne que Je désire de toi.» À cette nouvelle révélation, le jeune pâtre fond en larmes; et, se prosternant aux pieds de la statue: «Ma bonne Mère, Lui dit-il, apprenez-moi donc quelle couronne Vous désirez. «Eh bien ! répond la statue, tu as entendu parler de Mon serviteur Dominique; va le trouver; il te l’apprendra.»

Saint Dominique prêchait déjà la dévotion du Rosaire. Un jour qu’il priait à l’écart, accablé de fatigue, un jeune adolescent pauvrement vêtu s’approche de lui; c’était Antonio. Dominique lui laisse raconter les faveurs de Marie, et le message dont Elle l’a chargé. Puis il lui enseigne la dévotion du Rosaire. Charmé de connaître cet excellent moyen d’honorer sa bonne Mère, et attiré par la douceur du Saint, Antonio lui exprima le désir d’entrer dans son Ordre. Dominique l’admet sans difficulté et lui impose le beau nom de Fra Rosario, comme à un véritable enfant du Rosaire.

Depuis lors, le nouveau Frère convers ne cessait de réciter le chapelet, autant que ses occupations le lui permettaient. La nuit même, il continuait de tresser de mystiques couronnes à la Reine des Saints, des couronnes telles qu’Elle les aimait et que le temps ne saurait flétrir.

Il vécut dans l’Ordre jusqu’à un âge très avancé, et à sa mort, sur le point d’expirer, il tenait encore entre ses doigts amaigris ce Rosaire qui lui avait servi à couronner tant de fois sa Reine bien-aimée. Ce fut alors que Marie lui apparut couronnée d’une triple couronne de roses blanches, rouges et jaunes, d’un merveilleux éclat. «Fra Rosario, lui dit la divine Mère, reconnais-tu ces couronnes? C’est toi qui Me les a posées sur la tête. Tu M’as couronnée sur la terre selon Mon désir; viens, Je te couronnerai dans le ciel, d’un diadème de gloire et d’immortalité.»

Au même instant le saint vieillard tendit les bras, tenant en main son chapelet, et en prononçant les premiers mots de la Salutation angélique: «Ave Maria!» il expira doucement, et son âme s’envola dans les Cieux. Un religieux d’une grande sainteté le vit, la nuit suivante, assis sur un trône éclatant, et il entendit les Anges chanter en chœur: «Voilà comment seront récompensés ceux qui, pendant leur vie, auront souvent couronné leur Reine des roses mystiques du très saint Rosaire!»

Ô vie sainte! ô mort précieuse des enfants de Marie! qui ne souhaiterait de plaire à cette aimable Souveraine? Nous venons d’apprendre le moyen d’y réussir: employons-le donc jusqu’à la fin de notre carrière terrestre.

Autres histoires...

Notre-Dame du Rosaire

La couronne du Rosaire

Dans un des premiers monastères fondés par saint Dominique, vivait un frère convers dont voici l’histoire. Il s’appelait dans le monde Antonio, et dans le cloître Fra Rosario. Sa pieuse mère lui avait appris dès l’enfance à réciter l’Ave Maria. Comme il gardait les troupeaux, il allait souvent le dire dans un petit oratoire de la Sainte Vierge, qui était abandonné.

Un jour, il y entendit clairement la voix de Marie qui lui criait: «Antonio, Je désire que tu Me couronnes.» Notre jeune pâtre se met aussitôt en devoir de cueillir des fleurs, d’en former un diadème et de le poser sur le front de la statue de la divine Mère. Le lendemain, l’enfant s’attriste de voir sa couronne fanée. Chaque jour, il tresse donc une nouvelle couronne de fleurs à sa Reine bien-aimée.

L’hiver arrive; où trouver des fleurs? Il entend de nouveau la voix céleste qui lui dit: «Antonio! Je désire que tu Me couronnes.» Il cherche en vain une fleur; mais il se rappelle qu’il a vu chez un marchand de la ville voisine, des diadèmes de toute espèce. Il y court, raconte son histoire, mais il n’a pas de quoi payer. Cependant l’air naïf et la piété de l’enfant inspire de la confiance à la marchande, qui lui donne un petit cercle d’argent surmonté d’un fleuron. Transporté de joie, l’enfant allait se retirer, lorsqu’une dame richement vêtue entre dans le magasin, et apprenant la cause de la joie de l’enfant, elle lui dit: «Choisissez ce qu’il y a de plus beau, je le paierai.» Antonio, au comble du bonheur, choisit un splendide diadème d’or, orné de pierres précieuses.

Puis il vole vers son petit sanctuaire, et persuadé qu’on ne peut rien offrir de plus beau à son aimable Souveraine, il dépose avec allégresse sa couronne sur le front de la Madone. Mais la voix de Marie se fait encore entendre: «Antonio, Je te remercie; néanmoins ce n’est point encore la couronne que Je désire de toi.» À cette nouvelle révélation, le jeune pâtre fond en larmes; et, se prosternant aux pieds de la statue: «Ma bonne Mère, Lui dit-il, apprenez-moi donc quelle couronne Vous désirez. «Eh bien ! répond la statue, tu as entendu parler de Mon serviteur Dominique; va le trouver; il te l’apprendra.»

Saint Dominique prêchait déjà la dévotion du Rosaire. Un jour qu’il priait à l’écart, accablé de fatigue, un jeune adolescent pauvrement vêtu s’approche de lui; c’était Antonio. Dominique lui laisse raconter les faveurs de Marie, et le message dont Elle l’a chargé. Puis il lui enseigne la dévotion du Rosaire. Charmé de connaître cet excellent moyen d’honorer sa bonne Mère, et attiré par la douceur du Saint, Antonio lui exprima le désir d’entrer dans son Ordre. Dominique l’admet sans difficulté et lui impose le beau nom de Fra Rosario, comme à un véritable enfant du Rosaire.

Depuis lors, le nouveau Frère convers ne cessait de réciter le chapelet, autant que ses occupations le lui permettaient. La nuit même, il continuait de tresser de mystiques couronnes à la Reine des Saints, des couronnes telles qu’Elle les aimait et que le temps ne saurait flétrir.

Il vécut dans l’Ordre jusqu’à un âge très avancé, et à sa mort, sur le point d’expirer, il tenait encore entre ses doigts amaigris ce Rosaire qui lui avait servi à couronner tant de fois sa Reine bien-aimée. Ce fut alors que Marie lui apparut couronnée d’une triple couronne de roses blanches, rouges et jaunes, d’un merveilleux éclat. «Fra Rosario, lui dit la divine Mère, reconnais-tu ces couronnes? C’est toi qui Me les a posées sur la tête. Tu M’as couronnée sur la terre selon Mon désir; viens, Je te couronnerai dans le ciel, d’un diadème de gloire et d’immortalité.»

Au même instant le saint vieillard tendit les bras, tenant en main son chapelet, et en prononçant les premiers mots de la Salutation angélique: «Ave Maria!» il expira doucement, et son âme s’envola dans les Cieux. Un religieux d’une grande sainteté le vit, la nuit suivante, assis sur un trône éclatant, et il entendit les Anges chanter en chœur: «Voilà comment seront récompensés ceux qui, pendant leur vie, auront souvent couronné leur Reine des roses mystiques du très saint Rosaire!»

Ô vie sainte! ô mort précieuse des enfants de Marie! qui ne souhaiterait de plaire à cette aimable Souveraine? Nous venons d’apprendre le moyen d’y réussir: employons-le donc jusqu’à la fin de notre carrière terrestre.

Autres histoires...

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.