Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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2e dimanche après l’Épiphanie – Les noces de Cana

Jésus transforme l'eau en vin
Le vin étant venu à manquer, la Mère de Jésus Lui dit: «Ils n’ont pas de vin».

Introït

Que la terre entière Vous adore et Vous chante, ô Seigneur; qu’elle chante Votre nom, ô Très-Haut. – Psaume. Acclamez Dieu, terre entière; chantez la gloire de Son nom; mettez votre gloire à Le louer.

Oraison. – Dieu tout-puissant et éternel qui réglez toutes choses au ciel et sur la terre, exaucez dans Votre clémence la prière de Votre peuple; à notre temps donnez la paix. Par Jésus-Christ, Votre Fils, notre Seigneur.

Épître

Lecture de l’Épître du Bienheureux Apôtre Paul aux Romains.

Frères, nous possédons des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée: la prophétie, pour en user selon la foi; le ministère, pour s’exercer au ministère; l’enseignement, pour celui qui enseigne; l’exhortation, pour celui qui exhorte; la simplicité, pour celui qui distribue; la sollicitude, pour celui qui préside; le sourire, pour celui qui pratique la miséricorde. Que votre charité soit sans feinte. Haïssez le mal; attachez-vous au bien, vous chérissant les uns les autres d’un amour fraternel; prévenez-vous d’honneur les uns les autres. Ne vous relâchez pas dans votre zèle; soyez fervents d’esprit, appliqués au service du Seigneur. Réjouissez-vous dans l’espérance; restez patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Subvenez aux besoins des saints, pratiquez l’hospitalité avec empressement. Bénissez ceux qui vous persécutent; bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Vivez en bonne intelligence. N’aspirez pas aux grandeurs, mais portez-vous vers ce qui est humble.

Réflexion sur l’Épître

par l’abbé Ambroise Guillois

L’Apôtre saint Paul, après avoir enseigné aux fidèles qu’ils ne faisaient tous qu’un même corps composé de plusieurs membres, leur fait entendre que la différence de ces membres ne doit point nuire à leur union mutuelle; que tous n’ont pas la même fonction; que chaque membre doit faire la sienne exactement, sans entreprendre sur celle d’un autre; que Dieu nous ayant tous doués de dons différents, notre devoir est d’en faire un bon usage, et de les faire contribuer au bonheur de tous. Que celui donc qui a le don d’enseigner, instruise les autres; que celui qui a le don d’exhorter et de prêcher, exhorte et prêche avec zèle, avec onction, et d’une manière qui soit utile à ceux à qui il parle, que celui qui fait l’aumône, la fasse avec un esprit droit et simple, c’est-à-dire, sans chercher à en tirer de la gloire, et sans trop craindre d’être trompé de celui à qui il donne: la pauvreté feinte et simulée qui enlève une aumône, ne saurait en enlever le mérite; que le magistrat rende la justice avec impartialité; que le soldat défende l’État avec courage et intrépidité; que les pères et mères aient soin de faire élever leurs enfants dans la religion, dans la crainte et l’amour du Seigneur; que les enfants soient dociles, soumis à leurs parents, et à ceux que leurs parents ont rendus dépositaires de leur autorité; qu’on se prévienne les uns les autres par des témoignages d’affection et d’intérêt, et qu’on n’oublie jamais que servir le prochain c’est servir Dieu.

Une autre recommandation que nous fait l’Apôtre c’est «de ne point nous élever en nous-mêmes au-dessus des autres.» Rien de plus important pour notre bonheur, même dès cette vie. En effet, presque tous les chagrins que l’on trouve dans le monde, ou que l’on fait éprouver aux autres, viennent de ce qu’on a des sentiments trop élevés de soi-même. De là ces égards qu’on exige , cette sensibilité aux plus légères inattentions, ces plaintes sur l’injustice que les hommes font au mérite, ce mépris qu’on ne peut s’empêcher de faire sentir aux autres, et dont ils savent bien se venger par des plaintes et un mépris réciproques. Pour être plus heureux, il ne faudrait presque toujours que s’estimer moins. Afin d’étouffer en nous tout sentiment d’orgueil ou d’envie, souvenons-nous que nous sommes les membres d’un même corps, obligés à travailler les uns pour les autres. Quand on regarde des yeux de la foi les états les plus relevés et les plus vils, on y voit assez peu de différence. Les dangers des emplois éclatants sont le contrepoids des honneurs qui y sont attachés; et la tranquillité, la sécurité pour le salut compensent l’obscurité et les travaux des conditions inférieures. D’ailleurs, à quelles humiliations ne s’expose-t-on pas, en se laissant dominer par l’orgueil et l’ambition? Vous aspirez à un poste élevé: on verra mieux vos défauts, votre médiocrité, votre nullité peut-être, et on sera moins porté à l’indulgence à votre égard. Les grandes places, les emplois éminents servent plus souvent à faire connaître le mérite et les talents qu’on devrait avoir, que ceux qu’on a dans la réalité. N’aspirons donc point à ce qui est grand, mais accommodons-nous à ce qu’il y a de plus bas et de plus humble, et ne nous élevons point en nous-mêmes au-dessus de nos frères.

Graduel

Le Seigneur envoya Sa parole et les guérit; Il les arracha au tombeau. Qu’on rende grâce au Seigneur pour Sa miséricorde, pour Ses merveilles en faveur des enfants des hommes. Alléluia, alléluia. Louez le Seigneur, tous Ses Anges; louez-Le, toutes Ses armées. Alléluia.

Évangile

Suite du Saint Évangile selon Saint Jean.

En ce temps-là, il y eut des noces à Cana, en Galilée, et la Mère de Jésus y était. Jésus fut également invité avec Ses disciples. Le vin étant venu à manquer, la Mère de Jésus Lui dit: «Ils n’ont pas de vin». Jésus Lui répondit: «Qu’avons-Nous à faire à cela, Femme, Toi et Moi? Mon heure n’est pas encore venue». La Mère de Jésus dit aux serviteurs: «Faites tout ce qu’Il vous dira». Or il y avait là, pour les purifications des Juifs, six urnes de pierre, contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus dit aux serviteurs: «Remplissez les urnes d’eau». Ils les remplirent jusqu’au bord. Alors Jésus leur dit: «Puisez maintenant et portez-en à l’ordonnateur du festin». Et ils en portèrent. Dès que l’ordonnateur du festin eut goûté de l’eau changée en vin – il ignorait d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l’eau, le savaient bien – il appela l’époux et lui dit: «Tout homme sert d’abord le bon vin; puis, après qu’on a beaucoup bu, le moins bon; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant». Ce fut le premier des miracles que fit Jésus, à Cana en Galilée. Il manifesta Sa gloire et Ses disciples crurent en Lui.

Réflexion sur l’Évangile

Un festin est préparé, un festin nuptial; la Mère de Jésus y assiste; car après avoir coopéré au mystère de l’Incarnation du Verbe, il convient qu’Elle soit associée à toutes les œuvres de Son Fils, à toutes les faveurs qu’Il prodigue à Ses élus. Mais, au milieu de ce festin, le vin vient à manquer. Jusqu’alors la Gentilité n’avait point connu le doux vin de la Charité; la Synagogue n’avait produit que des raisins sauvages. Le Christ est la vraie Vigne, comme Il le dit Lui-même. Lui seul pouvait donner ce vin qui réjouit le cœur de l’homme, et nous présenter à boire de ce calice enivrant qu’avait chanté David.

Marie dit au Sauveur: Ils n’ont point de vin. C’est à la Mère de Dieu de Lui faire connaître les besoins des hommes, dont Elle est aussi la Mère. Elle profère ces paroles qu’Elle répète sans cesse à tous Ses enfants: Faites ce qu’Il vous dira.

Lorsque l’Emmanuel est venu, Il n’a qu’une parole à dire: Puisez maintenant; le vin de la nouvelle alliance, ce vin qui avait été réservé pour la fin, remplit seul maintenant les vases. En prenant notre nature humaine, nature faible comme l’eau, Il en a ménagé la transformation; Il l’a élevée jusqu’à Lui, en nous rendant participants de la nature divine; Il nous a rendus capables de L’aimer, d’être unis à Lui, de former le seul corps dont Il est le Chef, cette Église dont Il est l’Époux, et qu’Il aimait de toute éternité, d’un si ardent amour, qu’Il est descendu du ciel pour célébrer Ses noces avec elle.

Ô sort admirable que le nôtre! l’Emmanuel, qui veut épouser nos âmes, les élève jusqu’à Lui. Préparons-les donc pour cette union, et, selon le conseil de l’Apôtre, rendons-les semblables à cette Vierge pure qui est destinée à un Époux sans tache.

Postcommunion. – Augmentez, Seigneur, Votre action puissante en nos âmes pour que la réception de Vos divins sacrements nous prépare à recueillir les biens éternels dont ils sont la promesse.

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Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.