L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Saint Jérôme raconte le mémorable récit dont lui avait fait part un vénérable anachorète, nommé Malchus, qui en avait lui-même été le héros. Un jour il avait demandé à son supérieur de voir une dernière fois sa mère avant de mourir. Durant le voyage il fut surpris par des pirates, qui le firent prisonnier et le vendirent à un maître arabe. Par bonheur il ne s’y trouva pas seul, car un de ses compagnons d’infortune était un homme pieux et craignant Dieu. Les deux esclaves étaient obligés de travailler durement et subissaient de cruels traitements; ils résolurent donc de fuir, et à la première occasion ils gagnèrent le désert sans être découverts. Déjà ils s’étaient enfoncés bien avant dans le désert lorsqu’ils aperçurent à l’horizon une nuée de poussière: c’était leur ancien maître qui les poursuivait, monté sur un dromadaire. Aussitôt ils reconnurent qu’ils seraient bientôt rejoints et cherchèrent une cachette dans les environs. Enfin ils se réfugièrent dans une caverne qui s’enfonçait entre les rochers. La caverne étant profonde et obscure ils n’osèrent s’y aventurer trop avant et se blottirent dans un recoin à quelques pas de l’entrée. À peine s’étaient- ils cachés que leurs persécuteurs arrivèrent en faisant grand bruit et les menaçant de terribles supplices. Comme personne ne répondait dans la caverne, le maître ordonna à l’esclave qui l’accompagnait d’en chasser les fugitifs à coup de cimeterre. Celui-ci entra bruyamment. Mais tout-à-coup une lionne éveillée par le bruit surgit du fond de l’antre, le tua d’un coup de dents et le traîna dans sa tanière. Son maître l’attendait, et ne le voyant pas revenir s’engagea lui-même dans la caverne. Il fut également tué par la lionne. Les fugitifs avaient vu de leur cachette le drame sanglant qui venait de se passer et se crurent perdus. Mais l’aventure eut un dénouement inespéré. La lionne voyant sa tanière découverte emporta ses petits l’un après l’autre et ne revint plus jusqu’au soir. La nuit venue, les deux fugitifs quittèrent la caverne et trouvèrent à leur grande satisfaction les dromadaires de leurs persécuteurs. Ils remercièrent Dieu à chaudes larmes, se mirent en selle, et grâce à leurs excellentes montures atteignirent dans peu jours un camp romain, où ils furent reçus avec bienveillance. Après quoi il se séparèrent pour retourner dans leurs pays.
En présence de tels faits, il faut s’écrier avec David: «Cela est arrivé de la part du Seigneur et c’est admirable à nos yeux.»
Saint Jérôme raconte le mémorable récit dont lui avait fait part un vénérable anachorète, nommé Malchus, qui en avait lui-même été le héros. Un jour il avait demandé à son supérieur de voir une dernière fois sa mère avant de mourir. Durant le voyage il fut surpris par des pirates, qui le firent prisonnier et le vendirent à un maître arabe. Par bonheur il ne s’y trouva pas seul, car un de ses compagnons d’infortune était un homme pieux et craignant Dieu. Les deux esclaves étaient obligés de travailler durement et subissaient de cruels traitements; ils résolurent donc de fuir, et à la première occasion ils gagnèrent le désert sans être découverts. Déjà ils s’étaient enfoncés bien avant dans le désert lorsqu’ils aperçurent à l’horizon une nuée de poussière: c’était leur ancien maître qui les poursuivait, monté sur un dromadaire. Aussitôt ils reconnurent qu’ils seraient bientôt rejoints et cherchèrent une cachette dans les environs. Enfin ils se réfugièrent dans une caverne qui s’enfonçait entre les rochers. La caverne étant profonde et obscure ils n’osèrent s’y aventurer trop avant et se blottirent dans un recoin à quelques pas de l’entrée. À peine s’étaient- ils cachés que leurs persécuteurs arrivèrent en faisant grand bruit et les menaçant de terribles supplices. Comme personne ne répondait dans la caverne, le maître ordonna à l’esclave qui l’accompagnait d’en chasser les fugitifs à coup de cimeterre. Celui-ci entra bruyamment. Mais tout-à-coup une lionne éveillée par le bruit surgit du fond de l’antre, le tua d’un coup de dents et le traîna dans sa tanière. Son maître l’attendait, et ne le voyant pas revenir s’engagea lui-même dans la caverne. Il fut également tué par la lionne. Les fugitifs avaient vu de leur cachette le drame sanglant qui venait de se passer et se crurent perdus. Mais l’aventure eut un dénouement inespéré. La lionne voyant sa tanière découverte emporta ses petits l’un après l’autre et ne revint plus jusqu’au soir. La nuit venue, les deux fugitifs quittèrent la caverne et trouvèrent à leur grande satisfaction les dromadaires de leurs persécuteurs. Ils remercièrent Dieu à chaudes larmes, se mirent en selle, et grâce à leurs excellentes montures atteignirent dans peu jours un camp romain, où ils furent reçus avec bienveillance. Après quoi il se séparèrent pour retourner dans leurs pays.
En présence de tels faits, il faut s’écrier avec David: «Cela est arrivé de la part du Seigneur et c’est admirable à nos yeux.»
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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