Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Saint Joseph

Protection admirable de saint Joseph.

Mademoiselle Marie M. avait eu le malheur de naître de parents peu chrétiens, qui, après ne lui avoir donné que de mauvais exemples, confièrent son éducation à des maîtresses impies et de mœurs suspectes. Cependant au milieu de ses égarements, suite funeste des leçons pernicieuses qu’elle avait reçues, cette jeune personne avait conservé un certain attrait naturel pour la vertu et pour la lecture des bons livres. Ces grâces particulières étaient comme des traits de lumière qui apparaissent subitement, mais qui s’évanouissant bientôt, la laissaient dans les mêmes ténèbres.

Elle avoua que le démon avait alors un tel empire sur elle, qu’elle ressentait d’une manière sensible la funeste influence qu’il exerçait sur sa personne.

Dans le désir de voir finir ses cruelles épreuves, elle se fit religieuse à l’âge de 21 ans. Elle ne put y trouver le repos après lequel elle soupirait; comme dans le monde son âme était troublée et dans les ténèbres. Elle se sentait portée vers Dieu, mais une barrière insurmontable l’empêchait d’aller jusqu’à Lui. Et je ne sais quoi d’indéfinissable la tenait captive sous les chaînes du démon. Elle crut mettre fin à ses peines par des confessions générales: après en avoir fait quatre, elle était toujours dans le même état. Pendant trois années entières elle souffrit des peines inouïes: sa supérieure touchée de compassion lui conseilla de recourir à saint Joseph. Elle courut se jeter à ses pieds: elle ne l’eut pas plutôt invoqué avec toute l’ardeur et la confiance dont un cœur est capable, qu’elle se sentit aussitôt soulagée. Elle se crut délivrée enfin de ses souffrances; mais dès qu’elle eut quitté la chapelle, ses peines recommencèrent; le dard était toujours dans la plaie, l’obstacle n’était pas levé, mais elle savait d’où pouvait lui venir son secours et sa délivrance. Pleine de confiance, elle redoubla de ferveur dans ses prières, et elle avoua qu’au milieu de ses plus grandes épreuves, elle trouvait toujours du soulagement à l’autel de saint Joseph. «Je sentais, disait-elle, que le cœur de saint Joseph était un cœur de père, et qu’il me tendait la main.»

Ce fut alors qu’elle pensa plus sérieusement à un doute qu’elle n’avait jamais pu éclaircir. Elle n’avait aucune preuve d’avoir reçu le baptême. Plusieurs personnes qu’elle avait consultées lui avaient toujours répondu, sans examiner, qu’elle ne devait pas s’en mettre en peine, que ses craintes étaient sans fondement.

Elle se décida alors à en faire part à sa supérieure qui lui répondit: «Croiriez-vous, ma chère sœur, que depuis quelque temps j’avais la même pensée, mais je n’ai pas osé vous en parler.» On fit beaucoup de recherches, mais inutiles, on ne trouva aucun des registres contenant les actes de baptême de l’époque de sa naissance.

La paroisse alors était administrée par un intrus constitutionnel qui négligeait entièrement ses fonctions. Après bien des investigations on finit par découvrir une femme, qui dans ce moment était dangereusement malade, et qui avait donné des soins à la mère de Marie le jour de sa naissance. Elle assura qu’elle avait été baptisée, et qu’elle lui avait donné l’eau elle-même. Ces renseignements causèrent une grande joie au vertueux prêtre qui avait été chargé de prendre des informations; mais pressé par une soudaine inspiration, il interrogea cette femme pour savoir comment elle avait administré le baptême; et d’après ses réponses il découvrit que non seulement elle ignorait les principaux mystères de la religion, mais qu’elle n’avait fait que jeter de l’eau sur la tête de l’enfant sans prononcer aucune parole. Les supérieurs ecclésiastiques, ayant été consultés, répondirent qu’il fallait baptiser cette pauvre religieuse. Ce fut l’évêque de Bayonne, Mgr d’Arbou, qui lui conféra le baptême, le 23 mars 1838, dans l’octave de la fête de saint Joseph. Au nom de Marie sa bonne Mère qu’elle portait déjà, elle ajouta celui de Joseph, son bon père, son second sauveur, et s’appela Sœur Marie-Joseph. Lorsqu’elle reçut le baptême, des écailles, pour ainsi dire, tombèrent des yeux de son âme, elle sentit dans son cœur une paix qu’elle n’avait pas encore goûtée.

On doit se faire une idée de son amour et de sa reconnaissance pour le puissant protecteur de qui elle avait obtenu des faveurs aussi précieuses. Elle ne pouvait se lasser de parler de sa charité et du crédit de saint Joseph: «Je voudrais, disait-elle, avoir cent voix, je voudrais être toute voix, pour faire connaître la bonté et les bienfaits du glorieux saint Joseph.» Depuis le jour heureux de son baptême, cette bonne religieuse mena une vie nouvelle et fit tous les jours, sous la direction de son bien-aimé protecteur, de nouveaux et rapides progrès dans la voie de la perfection, évitant les plus légères fautes, et acceptant généreusement les sacrifices les plus pénibles à la nature, pour ressembler et pour plaire à son aimable patron.

(N. B. Celui qui a rapporté ce fait, le tenait de la personne même à qui il est arrivé.)

Le seul nom de Joseph fait trembler les démons de l’enfer. La protection de ce grand Saint est une sûre garantie contre les assauts de Satan.

Autres histoires...

Saint Joseph

Protection admirable de saint Joseph.

Mademoiselle Marie M. avait eu le malheur de naître de parents peu chrétiens, qui, après ne lui avoir donné que de mauvais exemples, confièrent son éducation à des maîtresses impies et de mœurs suspectes. Cependant au milieu de ses égarements, suite funeste des leçons pernicieuses qu’elle avait reçues, cette jeune personne avait conservé un certain attrait naturel pour la vertu et pour la lecture des bons livres. Ces grâces particulières étaient comme des traits de lumière qui apparaissent subitement, mais qui s’évanouissant bientôt, la laissaient dans les mêmes ténèbres.

Elle avoua que le démon avait alors un tel empire sur elle, qu’elle ressentait d’une manière sensible la funeste influence qu’il exerçait sur sa personne.

Dans le désir de voir finir ses cruelles épreuves, elle se fit religieuse à l’âge de 21 ans. Elle ne put y trouver le repos après lequel elle soupirait; comme dans le monde son âme était troublée et dans les ténèbres. Elle se sentait portée vers Dieu, mais une barrière insurmontable l’empêchait d’aller jusqu’à Lui. Et je ne sais quoi d’indéfinissable la tenait captive sous les chaînes du démon. Elle crut mettre fin à ses peines par des confessions générales: après en avoir fait quatre, elle était toujours dans le même état. Pendant trois années entières elle souffrit des peines inouïes: sa supérieure touchée de compassion lui conseilla de recourir à saint Joseph. Elle courut se jeter à ses pieds: elle ne l’eut pas plutôt invoqué avec toute l’ardeur et la confiance dont un cœur est capable, qu’elle se sentit aussitôt soulagée. Elle se crut délivrée enfin de ses souffrances; mais dès qu’elle eut quitté la chapelle, ses peines recommencèrent; le dard était toujours dans la plaie, l’obstacle n’était pas levé, mais elle savait d’où pouvait lui venir son secours et sa délivrance. Pleine de confiance, elle redoubla de ferveur dans ses prières, et elle avoua qu’au milieu de ses plus grandes épreuves, elle trouvait toujours du soulagement à l’autel de saint Joseph. «Je sentais, disait-elle, que le cœur de saint Joseph était un cœur de père, et qu’il me tendait la main.»

Ce fut alors qu’elle pensa plus sérieusement à un doute qu’elle n’avait jamais pu éclaircir. Elle n’avait aucune preuve d’avoir reçu le baptême. Plusieurs personnes qu’elle avait consultées lui avaient toujours répondu, sans examiner, qu’elle ne devait pas s’en mettre en peine, que ses craintes étaient sans fondement.

Elle se décida alors à en faire part à sa supérieure qui lui répondit: «Croiriez-vous, ma chère sœur, que depuis quelque temps j’avais la même pensée, mais je n’ai pas osé vous en parler.» On fit beaucoup de recherches, mais inutiles, on ne trouva aucun des registres contenant les actes de baptême de l’époque de sa naissance.

La paroisse alors était administrée par un intrus constitutionnel qui négligeait entièrement ses fonctions. Après bien des investigations on finit par découvrir une femme, qui dans ce moment était dangereusement malade, et qui avait donné des soins à la mère de Marie le jour de sa naissance. Elle assura qu’elle avait été baptisée, et qu’elle lui avait donné l’eau elle-même. Ces renseignements causèrent une grande joie au vertueux prêtre qui avait été chargé de prendre des informations; mais pressé par une soudaine inspiration, il interrogea cette femme pour savoir comment elle avait administré le baptême; et d’après ses réponses il découvrit que non seulement elle ignorait les principaux mystères de la religion, mais qu’elle n’avait fait que jeter de l’eau sur la tête de l’enfant sans prononcer aucune parole. Les supérieurs ecclésiastiques, ayant été consultés, répondirent qu’il fallait baptiser cette pauvre religieuse. Ce fut l’évêque de Bayonne, Mgr d’Arbou, qui lui conféra le baptême, le 23 mars 1838, dans l’octave de la fête de saint Joseph. Au nom de Marie sa bonne Mère qu’elle portait déjà, elle ajouta celui de Joseph, son bon père, son second sauveur, et s’appela Sœur Marie-Joseph. Lorsqu’elle reçut le baptême, des écailles, pour ainsi dire, tombèrent des yeux de son âme, elle sentit dans son cœur une paix qu’elle n’avait pas encore goûtée.

On doit se faire une idée de son amour et de sa reconnaissance pour le puissant protecteur de qui elle avait obtenu des faveurs aussi précieuses. Elle ne pouvait se lasser de parler de sa charité et du crédit de saint Joseph: «Je voudrais, disait-elle, avoir cent voix, je voudrais être toute voix, pour faire connaître la bonté et les bienfaits du glorieux saint Joseph.» Depuis le jour heureux de son baptême, cette bonne religieuse mena une vie nouvelle et fit tous les jours, sous la direction de son bien-aimé protecteur, de nouveaux et rapides progrès dans la voie de la perfection, évitant les plus légères fautes, et acceptant généreusement les sacrifices les plus pénibles à la nature, pour ressembler et pour plaire à son aimable patron.

(N. B. Celui qui a rapporté ce fait, le tenait de la personne même à qui il est arrivé.)

Le seul nom de Joseph fait trembler les démons de l’enfer. La protection de ce grand Saint est une sûre garantie contre les assauts de Satan.

Autres histoires...

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.