L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Un vicaire de Munster (Westphalie), était allé prendre son repos de la nuit, lorsqu’on vint sonner à sa porte: c’était un inconnu, qui l’invita à se rendre dans une maison pour porter les derniers sacrements à une vieille dame. Le prêtre se lève aussitôt et se dirige, avec le Saint-Sacrement, vers la maison indiquée. Arrivé là, il ne sut que penser quand il entendit le fils de la dame en question, qui était un de ses amis, lui dire: «Que signifie, monsieur le vicaire, cette visite extraordinaire à une heure si avancée; car nous n’avons pas de malades? – Eh quoi, répondit le prêtre, ne m’avez-vous pas fait appeler pour administrer madame votre mère? – Non. Il y a peu d’instants qu’elle vient de monter dans ses appartements, et elle se portait parfaitement bien. Je ne sais vraiment pas ce que cela signifie.» Le vicaire se croyait victime d’une mystification. Cependant son ami se ravisa et lui dit: «Qui sait si ce n’est pas le bon Dieu qui vous envoie, et si ma mère n’est pas devenue malade tout à coup.» Ce disant, il se rend à la chambre de sa mère et la trouve gravement indisposée. «Ah! mon fils, lui dit-elle, que je suis heureuse de te voir! je n’avais pas la force d’appeler au secours. Fais venir aussitôt le prêtre, afin que je puisse me confesser.» Le vicaire monta et administra la malade. Après lui avoir donné le Saint-Viatique, il lui demanda si elle avait eu une dévotion particulière à quelque Saint, dont elle réclamait le secours, pour obtenir de Dieu la grâce de ne pas mourir sans sacrements. «J’ai toujours prié saint Joseph, lui répondit-elle, qu’il m’obtint cette faveur.» Le vicaire comprit alors que c’était ce saint patriarche qui lui avait inspiré de faire cette démarche.
C’était au milieu d’une épidémie qui dévorait toute une contrée, mais qui sévissait plus particulièrement sur les pauvres. Un prêtre charitable entre dans une écurie basse et humide, où souffrait une victime de la contagion. Que voit-il? Un vieillard moribond étendu sur des haillons dégoûtants. Il était seul; une botte de foin lui servait de lit. Pas un meuble, pas une chaise: il avait tout vendu les premiers jours de sa maladie, pour se procurer quelques gouttes de bouillon. Aux murs noirs et dépouillés, pendaient une hache et deux scies, c’était là toute sa fortune, avec ses bras, quand il pouvait les mouvoir. Mais, alors, il n’avait pas la force de les soulever. «Prenez courage, mon ami, lui dit le confesseur, c’est une grande grâce que le Seigneur vous fait aujourd’hui; vous allez bientôt sortir de ce monde où vous n’avez que des peines. – Que des peines? reprit le moribond d’une voix éteinte, vous vous trompez; j’ai pris saint Joseph pour mon patron et mon modèle, et, comme lui, je ne me suis jamais plaint de mon sort. Je n’ai connu ni la haine, ni l’envie, mon sommeil était tranquille. Je me fatiguais le jour, mais je me reposais la nuit. Les outils que vous voyez me procuraient du pain que je mangeais avec délices. J’étais pauvre, à la vérité, mais saint Joseph l’était autant que moi et je me suis assez bien porté jusqu’à ce jour. Si je reprends la santé, ce que je ne crois pas, j’irai au chantier et je continuerai de bénir la main de Dieu, qui jusqu’à présent a pris soin de moi.» Le prêtre, étonné, ne savait trop que répondre à un tel malade. Il se remit cependant, et lui dit: «Mon ami, puisque la vie ne vous a pas été fâcheuse, vous ne devez pas moins vous résoudre à la quitter, car il faut se soumettre à la volonté de Dieu. – J’ai su vivre, reprit le moribond d’une voix ferme, je saurai mourir. Je rends grâces à Dieu de m’avoir donné la vie et de me faire passer par la mort pour arriver à Lui; je sens le moment, le voici. Adieu, mon Père!…»
C’est ainsi que vivent et meurent, pleines de sérénité, les âmes qui ont pris saint Joseph pour patron et modèle. Soyons aussi, durant ce mois et toujours les imitateurs de ce grand Saint.
Un vicaire de Munster (Westphalie), était allé prendre son repos de la nuit, lorsqu’on vint sonner à sa porte: c’était un inconnu, qui l’invita à se rendre dans une maison pour porter les derniers sacrements à une vieille dame. Le prêtre se lève aussitôt et se dirige, avec le Saint-Sacrement, vers la maison indiquée. Arrivé là, il ne sut que penser quand il entendit le fils de la dame en question, qui était un de ses amis, lui dire: «Que signifie, monsieur le vicaire, cette visite extraordinaire à une heure si avancée; car nous n’avons pas de malades? – Eh quoi, répondit le prêtre, ne m’avez-vous pas fait appeler pour administrer madame votre mère? – Non. Il y a peu d’instants qu’elle vient de monter dans ses appartements, et elle se portait parfaitement bien. Je ne sais vraiment pas ce que cela signifie.» Le vicaire se croyait victime d’une mystification. Cependant son ami se ravisa et lui dit: «Qui sait si ce n’est pas le bon Dieu qui vous envoie, et si ma mère n’est pas devenue malade tout à coup.» Ce disant, il se rend à la chambre de sa mère et la trouve gravement indisposée. «Ah! mon fils, lui dit-elle, que je suis heureuse de te voir! je n’avais pas la force d’appeler au secours. Fais venir aussitôt le prêtre, afin que je puisse me confesser.» Le vicaire monta et administra la malade. Après lui avoir donné le Saint-Viatique, il lui demanda si elle avait eu une dévotion particulière à quelque Saint, dont elle réclamait le secours, pour obtenir de Dieu la grâce de ne pas mourir sans sacrements. «J’ai toujours prié saint Joseph, lui répondit-elle, qu’il m’obtint cette faveur.» Le vicaire comprit alors que c’était ce saint patriarche qui lui avait inspiré de faire cette démarche.
C’était au milieu d’une épidémie qui dévorait toute une contrée, mais qui sévissait plus particulièrement sur les pauvres. Un prêtre charitable entre dans une écurie basse et humide, où souffrait une victime de la contagion. Que voit-il? Un vieillard moribond étendu sur des haillons dégoûtants. Il était seul; une botte de foin lui servait de lit. Pas un meuble, pas une chaise: il avait tout vendu les premiers jours de sa maladie, pour se procurer quelques gouttes de bouillon. Aux murs noirs et dépouillés, pendaient une hache et deux scies, c’était là toute sa fortune, avec ses bras, quand il pouvait les mouvoir. Mais, alors, il n’avait pas la force de les soulever. «Prenez courage, mon ami, lui dit le confesseur, c’est une grande grâce que le Seigneur vous fait aujourd’hui; vous allez bientôt sortir de ce monde où vous n’avez que des peines. – Que des peines? reprit le moribond d’une voix éteinte, vous vous trompez; j’ai pris saint Joseph pour mon patron et mon modèle, et, comme lui, je ne me suis jamais plaint de mon sort. Je n’ai connu ni la haine, ni l’envie, mon sommeil était tranquille. Je me fatiguais le jour, mais je me reposais la nuit. Les outils que vous voyez me procuraient du pain que je mangeais avec délices. J’étais pauvre, à la vérité, mais saint Joseph l’était autant que moi et je me suis assez bien porté jusqu’à ce jour. Si je reprends la santé, ce que je ne crois pas, j’irai au chantier et je continuerai de bénir la main de Dieu, qui jusqu’à présent a pris soin de moi.» Le prêtre, étonné, ne savait trop que répondre à un tel malade. Il se remit cependant, et lui dit: «Mon ami, puisque la vie ne vous a pas été fâcheuse, vous ne devez pas moins vous résoudre à la quitter, car il faut se soumettre à la volonté de Dieu. – J’ai su vivre, reprit le moribond d’une voix ferme, je saurai mourir. Je rends grâces à Dieu de m’avoir donné la vie et de me faire passer par la mort pour arriver à Lui; je sens le moment, le voici. Adieu, mon Père!…»
C’est ainsi que vivent et meurent, pleines de sérénité, les âmes qui ont pris saint Joseph pour patron et modèle. Soyons aussi, durant ce mois et toujours les imitateurs de ce grand Saint.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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