L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
Peu après la grande Révolution Française, un évêque, retrouvant un diocèse délabré, était fort affligé de n’avoir aucune maison religieuse dans le territoire confié à ses soins. Il apprit un jour que des religieuses, après avoir erré ensemble dans différentes contrées, sans jamais se séparer, étaient revenues dans la région d’où elles avaient été chassées par les révolutionnaires. Le prélat écrivit à la supérieure pour lui demander une colonie de ses religieuses, et on lui en envoya quelques-unes.
À leur arrivée, il leur dit: «Je suis pauvre moi-même, je ne puis rien vous donner; prenez des pensionnaires et vous vivrez de leur pension avec elles.» Pour se faire connaître dans une cité où elles n’étaient guère connues que de Dieu, elles commencèrent par prendre des pensionnaires pauvres, qu’elles conduisaient en promenade les jours de congé. C’était un moyen humain…
Sur ces entrefaites, comme la maison n’était point salubre, les maîtresses et les pensionnaires tombèrent malades en très grand nombre. Alors la Sœur infirmière vient trouver la Supérieure qui était en même temps économe, pour demander un peu d’argent, afin d’acheter quelque douceur pour les pauvres malades. «Ah! ma chère Sœur, répondit la Mère, je suis bien pauvre. – Ma Mère, donnez-moi ce que vous pouvez. – Mais combien vous faut-il? – Ma Mère, puisque vous êtes si pauvre, donnez-moi deux sous. – Oh! deux sous! deux sous! mais je n’ai que deux sous en tout, et je ne veux pas laisser la communauté sans argent! – Alors, ma Mère, donnez-moi un sou, et je verrai si avec cela je peux acheter un peu de réglisse ou quelque autre chose pour nos pauvres malades.»
Après le départ de l’infirmière, la Supérieure regarda tristement le dernier sou qu’elle tenait dans sa main, en se disant: «Te voilà bien plantée avec ce pauvre sou à la tête de cette nombreuse maison!» Il lui vint une pensée, qu’elle regarda comme une inspiration divine. Elle se lève, prompte comme l’éclair, et se dirige vers la chapelle, où il y avait une statue de saint Joseph de trois pieds de haut à peu près. Elle se met à genoux devant cette image.
«Mon bon Saint, dit-elle, vous avez été l’économe de la Sainte Famille, et, quoique pauvre, vous ne l’avez laissée manquer de rien. Je viens donc vous choisir aujourd’hui pour économe de cette autre famille, et, pour vous témoigner toute ma confiance, je vous remets la bourse.» Alors elle déposa le sou dans la main du nouveau procureur, et se retira pleine de confiance.
Quelques instants après, on vint frapper à sa porte:
«Mère, lui dit la portière, il y a un homme au parloir qui veut vous parler.» Elle y alla avec la Mère assistante.
«Mesdames, dit le visiteur, vous savez que j’ai travaillé pour vous. – Oui, je m’en souviens, et nous sommes contentes de votre ouvrage.» L’ouvrier, se grattant continuellement l’oreille: «Mesdames, c’est que… c’est que… – Eh bien! qu’y a-t-il donc? – C’est que… vous m’avez payé deux fois; ma conscience n’est pas tranquille, et je suis obligé de vous restituer cette somme.» C’était 40 francs. Somme énorme, quand on n’a plus rien! Cependant le nouveau procureur ne s’en tint pas là; bientôt il amène une dame riche qui présente sa fille comme pensionnaire, et paie la pension d’avance, puis une deuxième, puis une troisième, etc.
– Plusieurs années après, la Mère Supérieure témoignait: Voyez cette vaste maison que nous avons fait construire et qui nous revient à plus de 300,000 francs, elle est entièrement payée, et le sou est encore dans la main de saint Joseph. Quand il nous arrive une novice, elle va ordinairement balayer, épousseter, etc., et elle trouve ce sou, et aussitôt elle me l’apporte par esprit de pauvreté. «Ma Mère, voilà un sou que j’ai trouvé. – Et où l’avez-vous trouvé, mon enfant? – Dans la main de saint Joseph. – Eh bien! c’est sa place, reportez-l’y!» Voilà l’histoire d’un sou de saint Joseph.
Saint Joseph a été l’économe de la Sainte Famille. Quoique pauvre, il ne l’a laissée manquer de rien. Il est donc sage de le choisir pour économe de sa famille. Il ne déçoit jamais ceux qui se confient en lui avec foi.»
Il y a quelques mois, je me trouvais dans un embarras très critique en matière d’affaires. Il me fallait verser une somme très considérable dans un délai assez court, et ce après en avoir été averti et menacé. Le créancier ne voulant plus attendre, une saisie de ce que je possédais encore allait infailliblement avoir lieu. Dans cette situation, aussi pénible que difficile à décrire, je me décide à en faire la confidence à certaines personnes intimes. Celles-ci, comprenant facilement toute la portée de mes tourments, m’engagent à recourir à la prière. Ce fut alors que nous avons commencé ensemble deux neuvaines, l’une à la Sainte Vierge et l’autre à saint Joseph, les suppliant de me tirer d’embarras le plus avantageusement possible, si toutefois c’était la volonté de Dieu. Les neuvaines terminées, en voyant arriver la fin du délai indiqué, aucune amélioration ne se faisait à ma triste position. Un peu déconcertés, nous ne continuions pas moins à prier. Dans l’intervalle, je tentai encore quelques démarches auprès de personnes amies, pour solliciter du secours par prêt, mais je ne pus rien obtenir. Enfin, au dernier moment, grande fut ma surprise et surtout ma joie, d’être reçu inopinément chez des personnes avec lesquelles je n’étais nullement lié et que je croyais même m’être hostiles; elles m’offraient avantageusement par prêt tout l’argent qui m’était nécessaire pour satisfaire immédiatement mon créancier.
Puissent ces exemples, dans lesquels la protection de saint Joseph est bien visible augmenter notre dévotion et ranimer notre confiance envers ce grand Protecteur!
Peu après la grande Révolution Française, un évêque, retrouvant un diocèse délabré, était fort affligé de n’avoir aucune maison religieuse dans le territoire confié à ses soins. Il apprit un jour que des religieuses, après avoir erré ensemble dans différentes contrées, sans jamais se séparer, étaient revenues dans la région d’où elles avaient été chassées par les révolutionnaires. Le prélat écrivit à la supérieure pour lui demander une colonie de ses religieuses, et on lui en envoya quelques-unes.
À leur arrivée, il leur dit: «Je suis pauvre moi-même, je ne puis rien vous donner; prenez des pensionnaires et vous vivrez de leur pension avec elles.» Pour se faire connaître dans une cité où elles n’étaient guère connues que de Dieu, elles commencèrent par prendre des pensionnaires pauvres, qu’elles conduisaient en promenade les jours de congé. C’était un moyen humain…
Sur ces entrefaites, comme la maison n’était point salubre, les maîtresses et les pensionnaires tombèrent malades en très grand nombre. Alors la Sœur infirmière vient trouver la Supérieure qui était en même temps économe, pour demander un peu d’argent, afin d’acheter quelque douceur pour les pauvres malades. «Ah! ma chère Sœur, répondit la Mère, je suis bien pauvre. – Ma Mère, donnez-moi ce que vous pouvez. – Mais combien vous faut-il? – Ma Mère, puisque vous êtes si pauvre, donnez-moi deux sous. – Oh! deux sous! deux sous! mais je n’ai que deux sous en tout, et je ne veux pas laisser la communauté sans argent! – Alors, ma Mère, donnez-moi un sou, et je verrai si avec cela je peux acheter un peu de réglisse ou quelque autre chose pour nos pauvres malades.»
Après le départ de l’infirmière, la Supérieure regarda tristement le dernier sou qu’elle tenait dans sa main, en se disant: «Te voilà bien plantée avec ce pauvre sou à la tête de cette nombreuse maison!» Il lui vint une pensée, qu’elle regarda comme une inspiration divine. Elle se lève, prompte comme l’éclair, et se dirige vers la chapelle, où il y avait une statue de saint Joseph de trois pieds de haut à peu près. Elle se met à genoux devant cette image.
«Mon bon Saint, dit-elle, vous avez été l’économe de la Sainte Famille, et, quoique pauvre, vous ne l’avez laissée manquer de rien. Je viens donc vous choisir aujourd’hui pour économe de cette autre famille, et, pour vous témoigner toute ma confiance, je vous remets la bourse.» Alors elle déposa le sou dans la main du nouveau procureur, et se retira pleine de confiance.
Quelques instants après, on vint frapper à sa porte:
«Mère, lui dit la portière, il y a un homme au parloir qui veut vous parler.» Elle y alla avec la Mère assistante.
«Mesdames, dit le visiteur, vous savez que j’ai travaillé pour vous. – Oui, je m’en souviens, et nous sommes contentes de votre ouvrage.» L’ouvrier, se grattant continuellement l’oreille: «Mesdames, c’est que… c’est que… – Eh bien! qu’y a-t-il donc? – C’est que… vous m’avez payé deux fois; ma conscience n’est pas tranquille, et je suis obligé de vous restituer cette somme.» C’était 40 francs. Somme énorme, quand on n’a plus rien! Cependant le nouveau procureur ne s’en tint pas là; bientôt il amène une dame riche qui présente sa fille comme pensionnaire, et paie la pension d’avance, puis une deuxième, puis une troisième, etc.
– Plusieurs années après, la Mère Supérieure témoignait: Voyez cette vaste maison que nous avons fait construire et qui nous revient à plus de 300,000 francs, elle est entièrement payée, et le sou est encore dans la main de saint Joseph. Quand il nous arrive une novice, elle va ordinairement balayer, épousseter, etc., et elle trouve ce sou, et aussitôt elle me l’apporte par esprit de pauvreté. «Ma Mère, voilà un sou que j’ai trouvé. – Et où l’avez-vous trouvé, mon enfant? – Dans la main de saint Joseph. – Eh bien! c’est sa place, reportez-l’y!» Voilà l’histoire d’un sou de saint Joseph.
Saint Joseph a été l’économe de la Sainte Famille. Quoique pauvre, il ne l’a laissée manquer de rien. Il est donc sage de le choisir pour économe de sa famille. Il ne déçoit jamais ceux qui se confient en lui avec foi.»
Il y a quelques mois, je me trouvais dans un embarras très critique en matière d’affaires. Il me fallait verser une somme très considérable dans un délai assez court, et ce après en avoir été averti et menacé. Le créancier ne voulant plus attendre, une saisie de ce que je possédais encore allait infailliblement avoir lieu. Dans cette situation, aussi pénible que difficile à décrire, je me décide à en faire la confidence à certaines personnes intimes. Celles-ci, comprenant facilement toute la portée de mes tourments, m’engagent à recourir à la prière. Ce fut alors que nous avons commencé ensemble deux neuvaines, l’une à la Sainte Vierge et l’autre à saint Joseph, les suppliant de me tirer d’embarras le plus avantageusement possible, si toutefois c’était la volonté de Dieu. Les neuvaines terminées, en voyant arriver la fin du délai indiqué, aucune amélioration ne se faisait à ma triste position. Un peu déconcertés, nous ne continuions pas moins à prier. Dans l’intervalle, je tentai encore quelques démarches auprès de personnes amies, pour solliciter du secours par prêt, mais je ne pus rien obtenir. Enfin, au dernier moment, grande fut ma surprise et surtout ma joie, d’être reçu inopinément chez des personnes avec lesquelles je n’étais nullement lié et que je croyais même m’être hostiles; elles m’offraient avantageusement par prêt tout l’argent qui m’était nécessaire pour satisfaire immédiatement mon créancier.
Puissent ces exemples, dans lesquels la protection de saint Joseph est bien visible augmenter notre dévotion et ranimer notre confiance envers ce grand Protecteur!
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Canada
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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