Pour la préservation du Dépôt de la Foi.

Pour que le Règne de Dieu arrive!

MAGNIFICAT

L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.

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Une histoire pour chaque jour...

Jésus frappe à la porte de notre coeur

Le désintéressement de Windhorst (+ 1891).

Pendant le fameux «Kultutkampf» allemand, le plus célèbre et le plus intrépide des défenseurs de l’Église catholique fut le grand orateur Windhorst, ancien président du ministère du Hanovre. Il fut au Reichstag le chef du Centre, qui comptait plus de 100 membres, et força à la fin le prince de Bismark à abolir bon nombre de lois hostiles à l’Église. Un jour l’empereur d’Autriche François-Joseph lui fit l’offre très avantageuse d’être le tuteur du prince de Thurn et Taxis, encore mineur. Cette position lui aurait rapporté un revenu annuel de 120,000 francs, plus, en cas de mort, une pension pour sa veuve et ses enfants. Que fit le vieillard qui ne vivait cependant que de la pension qui lui revenait comme ancien ministre? Il consulta d’abord deux évêques exilés, qui lui conseillèrent de ne point quitter la lutte et de rester sur la brèche où Dieu l’avait placé. Windhorst retourna au Hanovre et fit savoir à l’empereur François qu’il ne pouvait accepter sa proposition.

Windhorst refusa donc des richesses et préféra vivre pauvre dans sa patrie, plutôt que de déserter le champ d’honneur où il pouvait défendre l’Église. Il estimait ainsi la récompense éternelle qu’il obtenait à un plus haut prix que les richesses passagères de ce monde. Il possédait le don de sagesse.

Une réponse vexante.

Notker, un pieux et savant moine de Saint-Gall (+ 912), fut souvent consulté par Charles-le-Gros. L’empereur étant allé le trouver, un seigneur de sa suite voulut humilier publiquement le saint homme, qu’il enviait. Pendant que Notker priait à l’église, ce courtisan lui posa la question suivante: «Dites-moi donc, saint homme, ce que fait le bon Dieu au ciel?» Notker lui répondit sévèrement: «Je vais vous le dire: Il élève les humbles et abaisse les orgueilleux.» Les courtisans se mirent à rire et le seigneur sortit honteux. Le même jour il tomba du cheval et se cassa la jambe.

On voit que le Saint-Esprit sait inspirer aux justes la réponse d’après les circonstances. Notker possédait le don de bon conseil.

Autres histoires...

Jésus frappe à la porte de notre coeur

Le désintéressement de Windhorst (+ 1891).

Pendant le fameux «Kultutkampf» allemand, le plus célèbre et le plus intrépide des défenseurs de l’Église catholique fut le grand orateur Windhorst, ancien président du ministère du Hanovre. Il fut au Reichstag le chef du Centre, qui comptait plus de 100 membres, et força à la fin le prince de Bismark à abolir bon nombre de lois hostiles à l’Église. Un jour l’empereur d’Autriche François-Joseph lui fit l’offre très avantageuse d’être le tuteur du prince de Thurn et Taxis, encore mineur. Cette position lui aurait rapporté un revenu annuel de 120,000 francs, plus, en cas de mort, une pension pour sa veuve et ses enfants. Que fit le vieillard qui ne vivait cependant que de la pension qui lui revenait comme ancien ministre? Il consulta d’abord deux évêques exilés, qui lui conseillèrent de ne point quitter la lutte et de rester sur la brèche où Dieu l’avait placé. Windhorst retourna au Hanovre et fit savoir à l’empereur François qu’il ne pouvait accepter sa proposition.

Windhorst refusa donc des richesses et préféra vivre pauvre dans sa patrie, plutôt que de déserter le champ d’honneur où il pouvait défendre l’Église. Il estimait ainsi la récompense éternelle qu’il obtenait à un plus haut prix que les richesses passagères de ce monde. Il possédait le don de sagesse.

Une réponse vexante.

Notker, un pieux et savant moine de Saint-Gall (+ 912), fut souvent consulté par Charles-le-Gros. L’empereur étant allé le trouver, un seigneur de sa suite voulut humilier publiquement le saint homme, qu’il enviait. Pendant que Notker priait à l’église, ce courtisan lui posa la question suivante: «Dites-moi donc, saint homme, ce que fait le bon Dieu au ciel?» Notker lui répondit sévèrement: «Je vais vous le dire: Il élève les humbles et abaisse les orgueilleux.» Les courtisans se mirent à rire et le seigneur sortit honteux. Le même jour il tomba du cheval et se cassa la jambe.

On voit que le Saint-Esprit sait inspirer aux justes la réponse d’après les circonstances. Notker possédait le don de bon conseil.

Autres histoires...

Signe de la Croix

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Prière préparatoire

Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.