L’Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu a pour fin particulière la conservation du Dépôt de la Foi par l’enseignement religieux sous toutes ses formes. Dieu l’a établi comme «un rempart devant l’apostasie quasi générale» qui a envahi la chrétienté et en particulier l’Église romaine.
L’abbé Sérapion reçut la visite d’un moine qui, à chaque parole, s’appelait pécheur et indigne de l’habit religieux qu’il portait.
Le saint abbé voulait lui laver les pieds, comme il en avait la coutume à l’égard des moines qui n’appartenaient point à sa communauté. Ce moine ne voulut point le lui permettre, protestant qu’il méritait plutôt d’être foulé aux pieds par tout le monde.
L’ayant donc fait asseoir à table, l’abbé Sérapion lui offrit quelque nourriture. Or, pendant que le moine se restaurait, l’abbé commença à lui adresser quelques paroles pleines de douceur et inspirées par une sincère charité: «Mon fils, lui dit-il, si vous voulez avancer dans la perfection religieuse, restez tranquille dans votre cellule, veillez sur vous et vaquez à vos travaux manuels. Tous ces voyages que vous faites d’un monastère à un autre, tant de courses dans le désert, ne sauraient contribuer à vos progrès spirituels. Dieu ne Se trouve pas plus facilement en quelque lieu que ce soit que dans votre cellule.»
Le moine, en entendant ces paroles, en fut tellement troublé au fond de son cœur, qu’il ne put s’empêcher de manifester son agitation. L’abbé Sérapion s’en étant aperçu: «Mon frère, lui dit-il, qu’est-ce donc que je vois? Tout à l’heure vous vous êtes déclaré un grand pécheur, indigne de cette terre qui vous porte et de l’air que vous respirez, et en ce moment, à l’occasion d’une charitable réprimande que je vous fais au sujet de vos imperfections, vous me semblez tout troublé? Vous vous méprenez, mon bon frère. Si vous désirez pratiquer l’humilité, vous ne devez pas dénoncer vos propres défauts. Vous devez attendre que d’autres vous les reprochent; et quand cela arrive, votre devoir est de recevoir ces reproches avec calme, et même de vous en réjouir au fond de votre cœur.»
Le moine, à cette seconde réprimande, ouvrit les yeux et distingua de la fausse humilité celle qui en a tous les caractères et à laquelle est réservée la victoire sur toute vanité. Il se mit donc à demander pardon à l’abbé et s’en retourna pour vivre dans la solitude de sa cellule.
L’abbé Sérapion reçut la visite d’un moine qui, à chaque parole, s’appelait pécheur et indigne de l’habit religieux qu’il portait.
Le saint abbé voulait lui laver les pieds, comme il en avait la coutume à l’égard des moines qui n’appartenaient point à sa communauté. Ce moine ne voulut point le lui permettre, protestant qu’il méritait plutôt d’être foulé aux pieds par tout le monde.
L’ayant donc fait asseoir à table, l’abbé Sérapion lui offrit quelque nourriture. Or, pendant que le moine se restaurait, l’abbé commença à lui adresser quelques paroles pleines de douceur et inspirées par une sincère charité: «Mon fils, lui dit-il, si vous voulez avancer dans la perfection religieuse, restez tranquille dans votre cellule, veillez sur vous et vaquez à vos travaux manuels. Tous ces voyages que vous faites d’un monastère à un autre, tant de courses dans le désert, ne sauraient contribuer à vos progrès spirituels. Dieu ne Se trouve pas plus facilement en quelque lieu que ce soit que dans votre cellule.»
Le moine, en entendant ces paroles, en fut tellement troublé au fond de son cœur, qu’il ne put s’empêcher de manifester son agitation. L’abbé Sérapion s’en étant aperçu: «Mon frère, lui dit-il, qu’est-ce donc que je vois? Tout à l’heure vous vous êtes déclaré un grand pécheur, indigne de cette terre qui vous porte et de l’air que vous respirez, et en ce moment, à l’occasion d’une charitable réprimande que je vous fais au sujet de vos imperfections, vous me semblez tout troublé? Vous vous méprenez, mon bon frère. Si vous désirez pratiquer l’humilité, vous ne devez pas dénoncer vos propres défauts. Vous devez attendre que d’autres vous les reprochent; et quand cela arrive, votre devoir est de recevoir ces reproches avec calme, et même de vous en réjouir au fond de votre cœur.»
Le moine, à cette seconde réprimande, ouvrit les yeux et distingua de la fausse humilité celle qui en a tous les caractères et à laquelle est réservée la victoire sur toute vanité. Il se mit donc à demander pardon à l’abbé et s’en retourna pour vivre dans la solitude de sa cellule.
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Signe de la Croix
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
Prière préparatoire
Ô Jésus! Nous allons parcourir avec Vous le chemin du Calvaire qui Vous fut si douloureux. Faites-nous comprendre la grandeur de Vos souffrances, touchez nos coeurs d’une tendre compassion à la vue de Vos tourments, afin d’augmenter en nous le regret de nos fautes et l’amour que nous voulons avoir pour Vous.
Daignez nous appliquer à tous, les mérites infinis de Votre Passion, et en mémoire de Vos douleurs, faites miséricorde aux âmes du purgatoire, surtout à celles qui sont les plus abandonnées.
Ô divine Marie! qui la première, nous avez enseigné à faire le Chemin de la Croix, obtenez-nous la grâce de suivre Jésus avec les sentiments dont Votre Coeur fut rempli en L’accompagnant sur la route du Calvaire. Faites que nous pleurions avec Vous, et que nous aimions comme Vous Votre divin Fils. Nous Vous le demandons au nom de Son Coeur adorable. Ainsi soit-il.
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