de la foi et de la vérité pour la conservation

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Contempler, méditer, approfondir le

grand Mystère de la Croix

pour être des amants de la Croix

par Père Mathurin de la Mère de Dieu Notre Père Jean-Grégoire de la Trinité a été rappelé à Dieu le 31 décembre 2011. Le soir, selon la coutume, la Communauté commençait le Nouvel An par une Messe de minuit et la célébration de la fête du Père Éternel. Selon la coutume aussi, malgré une situation douloureuse pour tous, Père Mathurin de la Mère de Dieu proposait le Mot d’ordre et le souhait pour l’année 2012. Les paroles ne viennent pas facilement dans les circonstances actuelles... Pour nous tous ici présents de cette grande famille établie par notre Père des Cieux, et par notre Père que nous venons de perdre sur cette terre, ce n’est pas facile d’exprimer ce que nous ressentons. Chacun de nous ressent sensiblement les mêmes choses, nous les portons en nous. C’est un grand deuil. Par contre, si nous nous plaçons dans une autre perspective, nous pouvons dire qu’il y a deux Pères qui sont heureux aujourd’hui. Le Père des Cieux est heureux! Et notre Père de la terre que nous venons de perdre sur la terre, est aussi heureux. Cette pen- sée nous donne la force d’ouvrir la bouche et de manifester malgré tout un peu de joie, quoique bien gauchement. Nous pleurons, mais c’est un peu égoïste. Nous pleurons sur nous-mêmes, parce que sur la terre, nous perdons un Père. Nous perdons sa présence, sa compagnie, ses conseils immé- diats, mais il demeure avec nous autrement. Nous ne perdons pas vraiment ses conseils, car ses conseils, nous les avons eus, nous les avons entendus, nous les avons reçus. Nous les possédons de toutes sortes de manières. C’est sur du papier, sur bande magnétique, sur support électronique. Nous les avons reçus surtout dans notre cœur. Tout ce que notre Père nous a donné de conseils, d’instructions, est là, gravé dans notre cœur. Nous savons que la plus grande marque de reconnaissance, de gratitude, d’amour que nous puissions faire à ce Père que Vous nous avez donné, bon Père des cieux, c’est de suivre, c’est de conserver bien gravé dans nos cœurs les grands enseignements qu’il nous a donnés. Nous souhaitons ne jamais nous séparer de cet enseignement, de cette doctrine tout évangélique que nous avons reçue. Oui, mes frères, mes sœurs, conservons bien gravé dans nos cœurs l’enseignement qui nous a été donné avec tellement de magnanimité, de générosité, avec une telle plénitude. Les pages de l’Évangile sont réconfortantes, mais aussi, elles viennent nous chercher, elles nous compromettent. C’est bien ce que notre Père qui vient de nous quitter s’est appliqué à nous faire comprendre par ses paroles, mais encore plus par ses exemples. Notre bon Jésus, notre grand Maître, le Fils de Dieu fait homme, ce n’est pas tant par Ses discours qu’Il a opéré notre salut. Il a opéré notre salut sur la croix. Il en est de même pour cette œuvre confiée à notre Père, qui l’a commencée par une volonté directe du Ciel. En lui s’est conti- nuée l’œuvre du Christ, par son acceptation généreuse et cordiale de la croix qui lui a été imposée. Notre salut, Jésus l’a opéré sur la croix. Ce qui a été demandé ici, c’est une rénovation, un sauvetage, un salut. Et le salut se fait par la croix. Mes frères, mes sœurs, nous vous donnons comme mot d’ordre pour cette année: de contempler, méditer, approfondir le grand mystère de la croix. Faites-en l’objet de votre étude. Ouvrez votre cœur à cette étude, pas trop votre esprit – un peu quand même – mais ouvrez surtout votre cœur à l’étude de ce grand mystère. La Croix va toujours demeurer un mystère, mais ouvrez votre cœur, sous le regard de Dieu, en contemplant le Fils de Dieu qui est venu sur cette terre pour nous sauver... dans la souffrance. Nous Le contemplons maintenant dans la Crèche, plein de charmes. Mais notre salut s’est achevé dans la croix, la croix ignominieuse, la croix qui bafoue et humilie, la croix qui fait mal, la croix incompréhensible qui a réduit Jésus jusqu’à dire: «Mon Dieu, Mon Père, pourquoi M’avez-Vous abandonné?...» (S. Matth. 27, 46) Et nous, pauvres humains, nous voudrions comprendre cette croix, nous vou- drions qu’elle soit claire, que le chemin soit évident, tracé, jalonné de balises; nous voudrions que tout soit écrit par avance, et que tout se déroule comme dans un livre. Il n’en est pas ainsi.

La voie royale de la Croix

Étudions, mes frères et mes sœurs, durant cette année, cette voie de la croix, le chemin de la croix. Approfondissons ce mystère pour nous en imprégner. Le salut du genre humain s’est fait sur la croix et tout salut surnaturel se fait par la croix. C’est LA voie, c’est LE chemin. Nous en désirerions un autre, mais la croix est l’unique chemin. Même quand nous nous sentons anéantis par la croix – ça peut arriver – soumettons-nous à Dieu. Nous sommes tellement fragiles, tellement faibles qu’une toute petite croix peut nous faire exclamer comme Jésus du haut du Calvaire: «Père, pourquoi M’avez-Vous abandonné?» Mais même quand nous ressen- tons cela, adorons la très sainte Volonté de Dieu, la croix incompréhensible. Incompréhensible... Notre raison n’a pas besoin de comprendre. La foi ne s’explique pas. Nous en faisons l’acte. Nous plions devant Dieu. Nous obéissons. Je vous donne comme souhait: d’être des amants de la croix. Je souhaite que cette année le plus grand nombre possible d’entre nous, mes frères, mes sœurs, chers amis, membres affiliés, toute personne qui appuie de quelque façon cette Œuvre demandée par Dieu à notre Père, nous soyons des amants de la croix. C’est un souhait, je ne vous en fais pas un mot d’ordre, car être amant de la croix est une grâce que l’on ne peut se donner à soi-même. Mais c’est une grâce qu’il faut demander et que le bon Dieu ne refuse pas. Il dit dans l’Évangile: Celui qui veut être Mon disciple, qu’il se renonce, qu’il prenne sa croix et qu’il Me suive. (S. Matth. 16, 24; S. Marc 8, 34) Ce n’est pas un ordre, mais c’est une invitation plus forte qu’un mot d’ordre, parce que si nous la refusons, nous ne sommes pas de Ses disciples. Si nous ne voulons pas dans notre cœur prendre la croix à la suite de Jésus, nous ne sommes pas de Ses disciples. C’est un langage certainement austère, mes frères, mes sœurs. Ce n’est pas plus plaisant à formuler qu’à entendre, mais c’est ce que Dieu attend. Notre Père Jean-Grégoire a porté la croix toute sa vie. Il l’a tellement aimée par la grâce de Dieu, qu’il en est venu à la désirer, à désirer le mépris, d’être humilié, d’être aux pieds de tous. Il l’a désiré pour marcher sur les traces de Jésus, et il a été servi à souhait! À notre tour, tous ensemble, mes frères, mes sœurs, unissons-nous, je vous en conjure, dans ce vouloir et aidons- nous les uns les autres, oh! avec beaucoup de charité et d’humilité. On fait davantage aimer la croix par la charité que par les réprimandes trop directes. La plupart du temps, on gagne beaucoup mieux les âmes à l’acceptation des croix par des paroles humbles, plutôt que par les reproches, ou une parole dure. Il ne faut pas jouer au saint. Ayons des paroles humbles envers notre prochain. Actuellement dans le monde, je crois qu’on n’a jamais autant entendu parler de malheurs, de fléaux et de cataclysmes de toutes sortes, de guerres, de conflits entre nations, entre individus. Dans les informations, c’est tout ce qu’on entend. Le monde a rejeté le chemin tracé par Jésus Lui-même parce qu’il ne veut pas de Sa croix. Et voilà le résultat! Un beau Jésus souriant, ça passe encore. Mais la croix! On rejette Jésus à cause de Sa croix. Voilà la vérité. La croix nous scandalise, nous heurte, nous répugne, donc on s’en détourne. Et qu’est-ce qui arrive? Toutes sortes d’amertumes bien pires... On ne veut pas de la croix de Jésus, et l’amertume se répand sur la terre, comme jamais. La croix de Jésus apporte avec elle une paix du cœur incomparable: Mon joug est doux et Mon fardeau léger, a dit le Christ. (S. Matth. 11, 30) Mais sans Jésus... c’est la confusion, l’amertume, l’agressivité, la rancœur qui règnent. Dieu veut changer les choses. On entend parler par ci, par là de la «croix glorieuse». C’est une belle expression, très enthousiasmante, avec raison. Mes frères, mes sœurs, n’oubliez pas que la croix glorieuse vient par la croix ignominieuse. C’est le chemin, c’est la voie. Il faut bien s’en convaincre. Tous les Saints voulaient la croix. Et quand la souffrance devenait trop difficile, dans les moments d’épreuves, d’abattement, vous les voyiez se tourner vers le crucifix et méditer sur les souffrances que Jésus a endu- rées par amour pour nous, pour notre salut. Certainement l’un des plus grands exemples de cet amour de la croix est saint Fran- çois d’Assise. Deux petits morceaux de bois reliés en forme de croix suffisaient à le faire tomber en extase. Saint François d’Assise était prêt à tout pour Dieu. Son cœur s’embrasait et désirait la croix, assez pour faire dire à Jésus: «Personne, pas un Saint sur la terre n’a aimé, n’a contemplé avec autant d’ardeur, avec tellement de compas- sion ce mystère de la croix, cette voie douloureuse, ce chemin de croix.» Mes frères, mes sœurs, plusieurs d’entre nous avons souvent entendu notre Père remercier Dieu pour la croix ignominieuse, non pas la croix glorieuse. S’il a désiré la croix glorieuse, ce n’était que pour la gloire de Dieu. Mais, pour lui, personnellement dans sa vie, pour lui, comme bien propre, comme cadeau, il voulait l’ignominie. Comme bien d’autres Saints, comme saint Jean de la Croix à qui Jésus demandait: «Jean, quel cadeau voudrais-tu de Moi?» et il répondit: «Seigneur, souffrir et être méprisé pour Vous!» Dans le chant du Magnificat, la très Sainte Vierge dit: Dieu exalte les humbles. ( S. Luc 1, 52) Ce dut être une grande fête, une grande exaltation au Ciel à l’arrivée de notre Père, puisque Dieu exalte les humbles. Une exaltation, une joie assez grande, mes frères, mes sœurs, pour nous exalter nous-mêmes, face à cette grande vertu d’humilité et nous la faire désirer de toute notre âme. Demandons à Dieu la grâce d’accepter d’abord, puis d’aimer le mépris, l’anéantissement, la croix qui humilie. Nous aime- rions une croix honorable, celle où tous nous verraient comme un héros transportant la croix de Jésus, un peu comme sur un théâtre. Mais la vie n’est pas un théâtre, et la croix sur la terre n’est pas glorieuse. Mes sœurs, vous avez peut-être le beau cantique «Dans la croix, on trouve la vie»? Si vous voulez l’entonner et le chanter.

Mot

d’ordre

et

souhait

pour

2012

Père Jean-Grégoire de la Trinité 1928-2011
C’est bien cela, c’est le chemin lumineux parce que là Se trouve le Bien-Aimé. C’est la seule explication à la beauté de la croix, à ce qui la rend désirable. Nous, humains, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu a choisi cette voie. Pourquoi?... C’est Son secret et nous n’avons pas à comprendre. Dieu a choisi ce chemin, Il nous a donné et manifesté Son Amour Infini en embrassant la croix pour notre salut, voilà notre argument pour suivre le même chemin. Quand on embrasse l’ignominie et tout ce qui crucifie, c’est alors que mystérieusement, on trouve la croix lumineuse. Mais si on la rejette c’est rejeter Jésus qui est la Lumière du monde. (S. Jean 8, 12) Voilà donc mon souhait, mes frères, mes sœurs: que nous devenions tous des amants de la croix. Faisons-en une prière les uns pour les autres, une supplique. Dieu veut sauver l’humanité, et pour le faire Il a besoin de pauvres humains infirmes qui s’attachent à Sa croix. Cette croix devra être manifestée au monde entier; c’est le dessein de Dieu de manifes- ter Sa croix au monde entier. Pour faire connaître Sa croix, pour la révéler au monde qui est attaché à toutes sortes de futilités, et la faire aimer, Il veut Se servir d’instruments. Le bon Dieu pourrait agir seul, mais généralement Il Se sert d’ins- truments. Il veut révéler Sa croix, la faire aimer, et pour cela Il veut Se servir de nous. Mes frères, mes sœurs, entrons pleinement dans ce chemin de la croix. Supplions le bon Dieu de nous rendre amants de la croix. Elle est notre salut; elle sera le salut du monde entier. Il faudra qu’elle soit transportée et c’est dans nos cœurs que nous la transportons. On ne peut se donner cette grâce à soi-même, c’est impossible. Il faut la demander, supplier Dieu, Lui dire tout le désir qu’on en a, pour nous-mêmes, pour nos frères et sœurs, pour tous Ses enfants, surtout pour ceux qu’Il appelle plus particulièrement à Sa suite. Qu’Il veuille bien nous en faire la grâce. Bon Père des Cieux, Verbe de Dieu incarné, crucifié pour nous, Esprit-Saint, à l’occasion de cette perte sur la terre pour nous, perte de notre cher Père, nous Vous faisons une supplique instante: Qu’à notre tour, nous embrassions la croix, que nous ne la rejetions pas. Je vous le répète, cette croix doit être portée. C’est un appel à chacun de vous, mes frères, mes sœurs. C’est un appel que je me fais à moi-même et à chacun de vous. Cette année 2012 marque le 1700 e anniversaire d’un événement très singulier qui a marqué l’histoire du monde. Il s’agit de la victoire de Constantin le Grand, fils de sainte Hélène, contre Maxence. En 312, Constantin approchait un jour de Rome, à la tête de son armée, lorsque vers le soir, il vit une immense croix lumineuse portant cette inscription: «Par ce signe, tu vaincras!» Dans un songe qu’il eut ensuite, le Christ lui ordonna, bien qu’il fût encore païen, de faire inscrire sur les boucliers de ses soldats le Signe divin: la croix. Constantin obéit et fit aussi mettre la croix sur le labarum, l’étendard impérial. Le 28 octobre 312, il rencontra son adversaire Maxence près de Rome et engagea la bataille. Les troupes ennemies furent rapidement disséminées. Constantin devenait ainsi le seul empereur d’Occident et il attribua cette grande victoire au signe sacré de la croix. Il se fit plus tard baptiser et devint le premier empereur chrétien, mettant fin aux persécutions anti-chrétiennes de plus de trois siècles. Il lui avait été dit: «Par ce signe, tu vaincras!», et il a eu la victoire selon la promesse. Constantin, empereur païen, avec son armée de païens, a obtenu la victoire par la croix! Mes frères, mes sœurs, Dieu nous dit la même chose cette année: «Par ce signe, vous vaincrez!» Mais pour nous, ce n’est pas un signe simplement extérieur. C’est un signe que nous devons porter dans notre cœur, que nous devons aimer et chérir. Par cette croix, nous vaincrons. La grande victoire promise contre les forces du mal viendra par la croix. Voulons-nous la victoire? Le chemin est tracé. Si Constantin n’avait pas obéi à cet ordre du ciel, s’il n’avait pas mis sur ses insignes la croix qui lui était demandée, il n’aurait pas remporté cette grande victoire. C’était pour lui une victoire matérielle, deux armées matérielles s’affrontaient. Dieu veut avoir grande victoire contre les forces du mal, contre Son ennemi et tous Ses ennemis, contre les orgueilleux et leur prince. Cette grande victoire, nous l’obtiendrons par ce signe que nous devons porter au milieu de nous, que nous devons avoir, conserver, aimer, porter au centre de nous-mêmes, dans notre cœur. Encore une fois, je le redis, ce n’est pas un don qu’on puisse s’accorder à soi-même. Que cette année nous fassions tous ensemble un assaut vers le ciel, une supplique: «Mon Dieu, la voie de la croix est celle que Vous avez choisie: c’est la voie que nous voulons aussi suivre. Mais voyez notre impuissance, notre lâcheté parfois extrême. Venez à notre aide, ô mon Dieu!» Que ce soit notre prière. À chaque prière de l’heure: «Ô Dieu, venez à mon aide! Hâtez-Vous de me secourir. Que je sois vraiment Vôtre. Faites que je ne me comporte pas en ennemi de Votre croix. Mon Dieu, gravez en moi cette croix. Donnez-moi l’amour, faites-moi bien comprendre, réaliser et même expérimenter la croix si Vous le jugez bon. Vous êtes tout-puissant. En étreignant la croix, c’est Vous que j’étreins.» Mes frères, mes sœurs, je vous souhaite que Dieu vous fasse expérimenter qu’en étreignant la croix, en l’acceptant de tout cœur, c’est Jésus que vous acceptez, c’est Jésus Lui-même que vous pressez contre votre cœur. Que Dieu vous le fasse expérimenter. Demandons à notre bon Père qui vient de nous quitter, qu’il intercède pour nous auprès de Dieu. Quel immense pouvoir il doit avoir dans le Ciel! Victoire, tu régneras! Ô Croix! Tu nous sauveras!

Dans la Croix, on trouve la vie

1. Dans la croix on trouve la vie Et la consolation Elle seule est le royal chemin Qui nous conduit au Ciel. La croix est un arbre de vie, arbre de vie. Et un chemin délicieux qui nous conduit au Ciel. 2. Elle est un olivier précieux La féconde et sainte croix Qui de son huile nous guérit Et nous donne lumière. Mon âme, embrasse cette croix, embrasse la croix! Elle est un chemin lumineux qui nous conduit au Ciel. 3. La croix est l’arbre verdoyant De céleste désir Où repose le Bien-Aimé, Se consumant d’amour. Elle réjouit de fruits savoureux, de fruits savoureux. Elle est un chemin lumineux qui nous conduit au Ciel. (D’après sainte Thérèse d’Avila)
Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus AVENT Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

Articles par Père Mathurin

de la Mère de Dieu

Contempler,

méditer,

approfondir le

grand Mystère de la

Croix

pour être des amants de la

Croix

par Père Mathurin de la Mère de Dieu Notre Père Jean-Grégoire de la Trinité a été rappelé à Dieu le 31 décembre 2011. Le soir, selon la coutume, la Communauté commençait le Nouvel An par une Messe de minuit et la célébration de la fête du Père Éternel. Selon la coutume aussi, malgré une situation douloureuse pour tous, Père Mathurin de la Mère de Dieu proposait le Mot d’ordre et le souhait pour l’année 2012. Les paroles ne viennent pas facilement dans les circonstances actuelles... Pour nous tous ici présents de cette grande famille établie par notre Père des Cieux, et par notre Père que nous venons de perdre sur cette terre, ce n’est pas facile d’exprimer ce que nous ressentons. Chacun de nous ressent sensiblement les mêmes choses, nous les portons en nous. C’est un grand deuil. Par contre, si nous nous plaçons dans une autre perspective, nous pouvons dire qu’il y a deux Pères qui sont heureux aujourd’hui. Le Père des Cieux est heureux! Et notre Père de la terre que nous venons de perdre sur la terre, est aussi heureux. Cette pensée nous donne la force d’ouvrir la bouche et de mani- fester malgré tout un peu de joie, quoique bien gauchement. Nous pleurons, mais c’est un peu égoïste. Nous pleurons sur nous-mêmes, parce que sur la terre, nous perdons un Père. Nous perdons sa présence, sa compagnie, ses conseils immé- diats, mais il demeure avec nous autrement. Nous ne perdons pas vraiment ses conseils, car ses conseils, nous les avons eus, nous les avons entendus, nous les avons reçus. Nous les possé- dons de toutes sortes de manières. C’est sur du papier, sur bande magnétique, sur support électronique. Nous les avons reçus surtout dans notre cœur. Tout ce que notre Père nous a donné de conseils, d’instructions, est là, gravé dans notre cœur. Nous savons que la plus grande marque de reconnaissance, de gratitude, d’amour que nous puissions faire à ce Père que Vous nous avez donné, bon Père des cieux, c’est de suivre, c’est de conserver bien gravé dans nos cœurs les grands enseignements qu’il nous a donnés. Nous souhaitons ne jamais nous séparer de cet enseignement, de cette doctrine tout évangélique que nous avons reçue. Oui, mes frères, mes sœurs, conservons bien gravé dans nos cœurs l’enseignement qui nous a été donné avec telle- ment de magnanimité, de générosité, avec une telle plénitude. Les pages de l’Évangile sont réconfortantes, mais aussi, elles viennent nous chercher, elles nous compromettent. C’est bien ce que notre Père qui vient de nous quitter s’est appliqué à nous faire comprendre par ses paroles, mais encore plus par ses exemples. Notre bon Jésus, notre grand Maître, le Fils de Dieu fait homme, ce n’est pas tant par Ses discours qu’Il a opéré notre salut. Il a opéré notre salut sur la croix. Il en est de même pour cette œuvre confiée à notre Père, qui l’a commencée par une volonté directe du Ciel. En lui s’est conti- nuée l’œuvre du Christ, par son acceptation généreuse et cordiale de la croix qui lui a été imposée. Notre salut, Jésus l’a opéré sur la croix. Ce qui a été demandé ici, c’est une rénova- tion, un sauvetage, un salut. Et le salut se fait par la croix. Mes frères, mes sœurs, nous vous donnons comme mot d’ordre pour cette année: de contempler, méditer, approfon- dir le grand mystère de la croix. Faites-en l’objet de votre étude. Ouvrez votre cœur à cette étude, pas trop votre esprit – un peu quand même – mais ouvrez surtout votre cœur à l’étude de ce grand mystère. La Croix va toujours demeurer un mystère, mais ouvrez votre cœur, sous le regard de Dieu, en contemplant le Fils de Dieu qui est venu sur cette terre pour nous sauver... dans la souffrance. Nous Le contemplons maintenant dans la Crèche, plein de charmes. Mais notre salut s’est achevé dans la croix, la croix ignominieuse, la croix qui bafoue et humilie, la croix qui fait mal, la croix incompréhensible qui a réduit Jésus jusqu’à dire: «Mon Dieu, Mon Père, pourquoi M’avez-Vous abandonné?...» (S. Matth. 27, 46) Et nous, pauvres humains, nous voudrions comprendre cette croix, nous voudrions qu’elle soit claire, que le chemin soit évident, tracé, jalonné de balises; nous voudrions que tout soit écrit par avance, et que tout se déroule comme dans un livre. Il n’en est pas ainsi.

La voie royale de la Croix

Étudions, mes frères et mes sœurs, durant cette année, cette voie de la croix, le chemin de la croix. Approfondissons ce mys- tère pour nous en imprégner. Le salut du genre humain s’est fait sur la croix et tout salut surnaturel se fait par la croix. C’est LA voie, c’est LE chemin. Nous en désirerions un autre, mais la croix est l’unique chemin. Même quand nous nous sentons anéantis par la croix – ça peut arriver – soumettons-nous à Dieu. Nous sommes tellement fragiles, tellement faibles qu’une toute petite croix peut nous faire exclamer comme Jésus du haut du Calvaire: «Père, pourquoi M’avez-Vous abandonné?» Mais même quand nous ressentons cela, adorons la très sainte Volonté de Dieu, la croix incompréhensible. Incompréhensible... Notre raison n’a pas besoin de comprendre. La foi ne s’explique pas. Nous en faisons l’acte. Nous plions devant Dieu. Nous obéissons. Je vous donne comme souhait: d’être des amants de la croix. Je souhaite que cette année le plus grand nombre possible d’entre nous, mes frères, mes sœurs, chers amis, membres affiliés, toute personne qui appuie de quelque façon cette Œuvre demandée par Dieu à notre Père, nous soyons des amants de la croix. C’est un souhait, je ne vous en fais pas un mot d’ordre, car être amant de la croix est une grâce que l’on ne peut se donner à soi-même. Mais c’est une grâce qu’il faut demander et que le bon Dieu ne refuse pas. Il dit dans l’Évangile: Celui qui veut être Mon disciple, qu’il se renonce, qu’il prenne sa croix et qu’il Me suive. (S. Matth. 16, 24; S. Marc 8, 34) Ce n’est pas un ordre, mais c’est une invitation plus forte qu’un mot d’ordre, parce que si nous la refusons, nous ne sommes pas de Ses disciples. Si nous ne voulons pas dans notre cœur prendre la croix à la suite de Jésus, nous ne sommes pas de Ses disciples. C’est un langage certainement austère, mes frères, mes sœurs. Ce n’est pas plus plaisant à formuler qu’à entendre, mais c’est ce que Dieu attend. Notre Père Jean-Grégoire a porté la croix toute sa vie. Il l’a telle- ment aimée par la grâce de Dieu, qu’il en est venu à la désirer, à désirer le mépris, d’être humilié, d’être aux pieds de tous. Il l’a désiré pour marcher sur les traces de Jésus, et il a été servi à sou- hait! À notre tour, tous ensemble, mes frères, mes sœurs, unissons-nous, je vous en conjure, dans ce vouloir et aidons- nous les uns les autres, oh! avec beaucoup de charité et d’humilité. On fait davantage aimer la croix par la charité que par les réprimandes trop directes. La plupart du temps, on gagne beaucoup mieux les âmes à l’acceptation des croix par des paroles humbles, plutôt que par les reproches, ou une parole dure. Il ne faut pas jouer au saint. Ayons des paroles humbles envers notre prochain. Actuellement dans le monde, je crois qu’on n’a jamais autant entendu parler de malheurs, de fléaux et de cataclysmes de toutes sortes, de guerres, de conflits entre nations, entre indivi- dus. Dans les informations, c’est tout ce qu’on entend. Le monde a rejeté le chemin tracé par Jésus Lui-même parce qu’il ne veut pas de Sa croix. Et voilà le résultat! Un beau Jésus sou- riant, ça passe encore. Mais la croix! On rejette Jésus à cause de Sa croix. Voilà la vérité. La croix nous scandalise, nous heurte, nous répugne, donc on s’en détourne. Et qu’est-ce qui arrive? Toutes sortes d’amertumes bien pires... On ne veut pas de la croix de Jésus, et l’amertume se répand sur la terre, comme jamais. La croix de Jésus apporte avec elle une paix du cœur incompa- rable: Mon joug est doux et Mon fardeau léger, a dit le Christ. (S. Matth. 11, 30) Mais sans Jésus... c’est la confusion, l’amertume, l’agressivité, la rancœur qui règnent. Dieu veut changer les choses. On entend parler par ci, par là de la «croix glorieuse». C’est une belle expression, très enthousias- mante, avec raison. Mes frères, mes sœurs, n’oubliez pas que la croix glorieuse vient par la croix ignominieuse. C’est le chemin, c’est la voie. Il faut bien s’en convaincre. Tous les Saints vou- laient la croix. Et quand la souffrance devenait trop difficile, dans les moments d’épreuves, d’abattement, vous les voyiez se tour- ner vers le crucifix et méditer sur les souffrances que Jésus a endurées par amour pour nous, pour notre salut. Certainement l’un des plus grands exemples de cet amour de la croix est saint François d’Assise. Deux petits morceaux de bois reliés en forme de croix suffisaient à le faire tomber en extase. Saint François d’Assise était prêt à tout pour Dieu. Son cœur s’embrasait et désirait la croix, assez pour faire dire à Jésus: «Personne, pas un Saint sur la terre n’a aimé, n’a contemplé avec autant d’ardeur, avec tellement de compassion ce mystère de la croix, cette voie douloureuse, ce chemin de croix.» Mes frères, mes sœurs, plusieurs d’entre nous avons souvent entendu notre Père remercier Dieu pour la croix ignominieuse, non pas la croix glorieuse. S’il a désiré la croix glorieuse, ce n’était que pour la gloire de Dieu. Mais, pour lui, personnelle- ment dans sa vie, pour lui, comme bien propre, comme cadeau, il voulait l’ignominie. Comme bien d’autres Saints, comme saint Jean de la Croix à qui Jésus demandait: «Jean, quel cadeau vou- drais-tu de Moi?» et il répondit: «Seigneur, souffrir et être méprisé pour Vous!» Dans le chant du Magnificat, la très Sainte Vierge dit: Dieu exalte les humbles. ( S. Luc 1, 52) Ce dut être une grande fête, une grande exaltation au Ciel à l’arrivée de notre Père, puisque Dieu exalte les humbles. Une exaltation, une joie assez grande, mes frères, mes sœurs, pour nous exalter nous-mêmes, face à cette grande vertu d’humilité et nous la faire désirer de toute notre âme. Demandons à Dieu la grâce d’accepter d’abord, puis d’aimer le mépris, l’anéantissement, la croix qui humilie. Nous aimerions une croix honorable, celle où tous nous verraient comme un héros transportant la croix de Jésus, un peu comme sur un théâtre. Mais la vie n’est pas un théâtre, et la croix sur la terre n’est pas glorieuse. Mes sœurs, vous avez peut-être le beau cantique «Dans la croix, on trouve la vie»? Si vous voulez l’entonner et le chanter.

Mot

d’ordre

et

souhait

pour

2012

Père Jean-Grégoire de la Trinité 1928-2011
C’est bien cela, c’est le chemin lumineux parce que là Se trouve le Bien-Aimé. C’est la seule explication à la beauté de la croix, à ce qui la rend désirable. Nous, humains, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu a choisi cette voie. Pourquoi?... C’est Son secret et nous n’avons pas à comprendre. Dieu a choisi ce chemin, Il nous a donné et manifesté Son Amour Infini en embrassant la croix pour notre salut, voilà notre argument pour suivre le même chemin. Quand on embrasse l’ignominie et tout ce qui crucifie, c’est alors que mystérieusement, on trouve la croix lumineuse. Mais si on la rejette c’est rejeter Jésus qui est la Lumière du monde. (S. Jean 8, 12) Voilà donc mon souhait, mes frères, mes sœurs: que nous devenions tous des amants de la croix. Faisons-en une prière les uns pour les autres, une supplique. Dieu veut sauver l’humanité, et pour le faire Il a besoin de pauvres humains infirmes qui s’attachent à Sa croix. Cette croix devra être mani- festée au monde entier; c’est le dessein de Dieu de manifester Sa croix au monde entier. Pour faire connaître Sa croix, pour la révéler au monde qui est attaché à toutes sortes de futilités, et la faire aimer, Il veut Se servir d’instruments. Le bon Dieu pour- rait agir seul, mais généralement Il Se sert d’instruments. Il veut révéler Sa croix, la faire aimer, et pour cela Il veut Se servir de nous. Mes frères, mes sœurs, entrons pleinement dans ce chemin de la croix. Supplions le bon Dieu de nous rendre amants de la croix. Elle est notre salut; elle sera le salut du monde entier. Il faudra qu’elle soit transportée et c’est dans nos cœurs que nous la transportons. On ne peut se donner cette grâce à soi-même, c’est impossible. Il faut la demander, supplier Dieu, Lui dire tout le désir qu’on en a, pour nous-mêmes, pour nos frères et sœurs, pour tous Ses enfants, surtout pour ceux qu’Il appelle plus parti- culièrement à Sa suite. Qu’Il veuille bien nous en faire la grâce. Bon Père des Cieux, Verbe de Dieu incarné, crucifié pour nous, Esprit-Saint, à l’occasion de cette perte sur la terre pour nous, perte de notre cher Père, nous Vous faisons une supplique ins- tante: Qu’à notre tour, nous embrassions la croix, que nous ne la rejetions pas. Je vous le répète, cette croix doit être portée. C’est un appel à chacun de vous, mes frères, mes sœurs. C’est un appel que je me fais à moi-même et à chacun de vous. Cette année 2012 marque le 1700 e anniversaire d’un évé- nement très singulier qui a marqué l’histoire du monde. Il s’agit de la victoire de Constantin le Grand, fils de sainte Hélène, contre Maxence. En 312, Constan- tin approchait un jour de Rome, à la tête de son armée, lorsque vers le soir, il vit une immense croix lumi- neuse portant cette inscrip- tion: «Par ce signe, tu vaincras!» Dans un songe qu’il eut ensuite, le Christ lui ordonna, bien qu’il fût encore païen, de faire inscrire sur les boucliers de ses soldats le Signe divin: la croix. Constan- tin obéit et fit aussi mettre la croix sur le labarum, l’étendard impérial. Le 28 octobre 312, il rencontra son adversaire Maxence près de Rome et engagea la bataille. Les troupes ennemies furent rapidement disséminées. Constantin devenait ainsi le seul empereur d’Occident et il attribua cette grande vic- toire au signe sacré de la croix. Il se fit plus tard baptiser et devint le premier empereur chrétien, mettant fin aux persécu- tions anti-chrétiennes de plus de trois siècles. Il lui avait été dit: «Par ce signe, tu vaincras!», et il a eu la vic- toire selon la promesse. Constantin, empereur païen, avec son armée de païens, a obtenu la victoire par la croix! Mes frères, mes sœurs, Dieu nous dit la même chose cette année: «Par ce signe, vous vaincrez!» Mais pour nous, ce n’est pas un signe simplement extérieur. C’est un signe que nous devons porter dans notre cœur, que nous devons aimer et chérir. Par cette croix, nous vaincrons. La grande victoire promise contre les forces du mal viendra par la croix. Voulons-nous la victoire? Le chemin est tracé. Si Constantin n’avait pas obéi à cet ordre du ciel, s’il n’avait pas mis sur ses insignes la croix qui lui était demandée, il n’aurait pas remporté cette grande victoire. C’était pour lui une victoire matérielle, deux armées matérielles s’affrontaient. Dieu veut avoir grande victoire contre les forces du mal, contre Son ennemi et tous Ses ennemis, contre les orgueilleux et leur prince. Cette grande victoire, nous l’obtiendrons par ce signe que nous devons porter au milieu de nous, que nous devons avoir, conserver, aimer, porter au centre de nous-mêmes, dans notre cœur. Encore une fois, je le redis, ce n’est pas un don qu’on puisse s’accorder à soi-même. Que cette année nous fassions tous ensemble un assaut vers le ciel, une supplique: «Mon Dieu, la voie de la croix est celle que Vous avez choisie: c’est la voie que nous voulons aussi suivre. Mais voyez notre impuissance, notre lâcheté parfois extrême. Venez à notre aide, ô mon Dieu!» Que ce soit notre prière. À chaque prière de l’heure: «Ô Dieu, venez à mon aide! Hâtez- Vous de me secourir. Que je sois vraiment Vôtre. Faites que je ne me comporte pas en ennemi de Votre croix. Mon Dieu, gra- vez en moi cette croix. Donnez-moi l’amour, faites-moi bien comprendre, réaliser et même expérimenter la croix si Vous le jugez bon. Vous êtes tout-puissant. En étreignant la croix, c’est Vous que j’étreins.» Mes frères, mes sœurs, je vous souhaite que Dieu vous fasse expérimenter qu’en étreignant la croix, en l’acceptant de tout cœur, c’est Jésus que vous acceptez, c’est Jésus Lui-même que vous pressez contre votre cœur. Que Dieu vous le fasse expéri- menter. Demandons à notre bon Père qui vient de nous quitter, qu’il intercède pour nous auprès de Dieu. Quel immense pou- voir il doit avoir dans le Ciel! Victoire, tu régneras! Ô Croix! Tu nous sauveras!

Dans la Croix, on trouve la vie

1. Dans la croix on trouve la vie Et la consolation Elle seule est le royal chemin Qui nous conduit au Ciel. La croix est un arbre de vie, arbre de vie. Et un chemin délicieux qui nous conduit au Ciel. 2. Elle est un olivier précieux La féconde et sainte croix Qui de son huile nous guérit Et nous donne lumière. Mon âme, embrasse cette croix, embrasse la croix! Elle est un chemin lumineux qui nous conduit au Ciel. 3. La croix est l’arbre verdoyant De céleste désir Où repose le Bien-Aimé, Se consumant d’amour. Elle réjouit de fruits savoureux, de fruits savoureux. Elle est un chemin lumineux qui nous conduit au Ciel. (D’après sainte Thérèse d’Avila)
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