de la foi et de la vérité pour la conservation
Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus AVENT Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

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La prière,

pour être des âmes remplies de Dieu

par Père Mathurin de la Mère de Dieu

Mes frères et mes sœurs, nous voulons vous donner pour mot d’ordre cette année: la prière. Que chacun d’entre nous consacre cette année, d’une manière toute parti- culière, à la prière personnelle, privée, et aussi à la prière publique, comme l’assistance à la sainte Messe et autres rassemblements de prière. En circulant ici et là, nous constatons que grand nombre de nouvelles de l’actualité rendent les gens perplexes et inquiets. L’horizon paraît bien sombre. Les gens s’alarment, se troublent; vous en rencontrez même qui désespèrent. Et souvent devant cette souffrance, nous sommes sans réponse, nous ne savons pas quoi dire à ces personnes. Quel sera le bon mot, la bonne parole qui pourra leur redonner espoir, qui pourra leur donner envie d’aller de l’avant, de ne pas désespérer?... La réponse à toutes ces questions, le seul recours dans toutes ces souffrances, c’est DIEU, se tourner vers Dieu. Toutes ces souffrances tombent sur l’humanité parce qu’elle s’est détournée de Dieu. (Les victimes des guerres, famines, crises économiques ne sont pas nécessairement coupables, mais subissent les conséquences du mal commis à grande échelle par d’autres, car les humains sont solidaires.) Malgré tout Son amour, Dieu Se détourne Lui aussi des humains, en ce sens qu’Il les laisse à eux-mêmes, à leurs propres forces, à leur esprit, à leur sagesse et intelligence — celles qu’ils croient avoir. Pour obtenir l’aide et la lumière de Dieu, il faut prier. Priez sans cesse sans jamais vous lasser, dit Notre- Seigneur dans l’Évangile. (S. Luc 18, 1) Sans Moi vous ne pouvez rien faire. (S. Jean 15, 5) Nous chrétiens, religieux ou laïcs, nous constatons, chacun avec peine, que nous ne sommes pas à la hauteur de la tâche, nous ne sommes pas en mesure de donner Dieu au monde comme nous le devrions, parce que nous ne sommes pas suffisamment unis à Dieu. Il nous semble que nous ne sommes pas remplis de Dieu comme il le faudrait, et cela même, dans certains cas, après de nombreuses années au service de Dieu. Pourquoi? Notre don à Dieu, notre prière n’ont pas toujours eu l’intensité convenable. Des épreuves particulières s’annoncent: comment passer à travers ces épreuves? Comment aider notre prochain à le faire? Par nos paroles? Peut-être. Par la prière? Certainement. Par notre prière, par notre union à Dieu, par la fréquen- tation assidue, soutenue, de Celui qui seul peut nous aider, nous trouverons le secours, le réconfort, la force et l’espoir, nous aurons le mot juste pour aider le prochain.

Confiance en Dieu, Maître absolu de tout

Dieu peut nous sauver des situations les plus dangereuses. On lit dans le saint Évangile qu’un jour qu’ils étaient en barque avec Jésus, les Apôtres eurent une grande frayeur: Tandis qu’ils ramaient, un ter- rible coup de vent s’abattit sur le lac et souleva une violente tempête. Le vent poussait les vagues dans la barque et elle s’emplissait. Le danger était grand. Cependant Jésus, couché à la poupe, la tête sur un coussin, S’était endormi. Les apôtres L’éveillèrent en criant: «Maître, nous péris- sons! N’en avez-Vous point de souci? Sauvez-nous!» — Que craignez- vous? dit Jésus, où donc est votre foi?» Puis Il Se lève et commande à la mer: «Cesse de gronder, tais-toi!» Aussitôt le vent s’arrêta, et il se fit un grand calme. «Pourquoi vous épouvanter, dit-Il alors à Ses disciples. N’avez-vous pas encore la foi?» (S. Matth. 8, 24-26; S. Marc 4, 37-40; S. Luc 8, 22-25) Voyez-vous, à la parole de Jésus, au moment où Il a commandé, il se fit un grand calme. Eh bien, c’est cela la prière. On prie Dieu d’intervenir quand Il le juge à propos. Après parfois des heures, des années de lutte de notre part, Il intervient. À nous de prier, de supplier. Dans son autobiographie, sainte Thérèse de l’Enfant--Jésus fait le récit de sa fameuse «grâce de Noël», une grâce de conversion qui marqua un tournant dans sa vie. Elle dit à ce sujet: «En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en dix ans, Jésus le fit Se conten- tant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut.» (Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, chapitre cinquième.) Cette bonne volonté s’était manifestée chez elle, entre autre par la prière assidue. Pendant dix ans elle avait prié, supplié et en un instant, Dieu l’a transformée. Cela aurait pu se produire dans un mois, dans dix jours, ou au dernier moment de sa vie; ce fut dix ans. C’est pourquoi, mes frères, mes sœurs, il ne faut jamais se lasser, se décourager dans notre marche vers Dieu, il ne faut pas se laisser abattre. Nous ne savons pas à quel moment Dieu veut nous accorder la victoire, nous ne savons pas quand Il viendra exaucer notre supplique, couronner nos efforts. Certaines âmes ont des combats très pénibles à livrer; elles sont aux prises avec toutes sortes de luttes qui les humilient, les confondent et les mènent presque au désespoir, ne voyant pas d’issue. Il faut prier, ne pas se lasser de prier. En tout, toujours, notre grand Modèle, c’est Jésus, le Verbe de Dieu fait Homme qui est venu nous donner de grands exemples de toutes les vertus. Quand Il vivait sur cette terre, on voit Jésus priant en toute occasion. Trente ans de vie cachée! Qu’a-t-Il fait pendant ces trente ans de vie à Bethléem et à Nazareth? Il a pratiqué toutes les vertus: humilité, charité, pauvreté, simplicité, etc. dans l’accomplissement des petits actes ordinaires de chaque jour, et quelle prière intense L’accompagnait! Il vivait constamment sous l’œil de Son Père céleste, ne faisant qu’Un avec Lui. Celui qui M’a envoyé est avec Moi, et Il ne M’a pas laissé seul; parce que Je fais toujours ce qui Lui plaît. (S. Jean 8, 29) Durant Sa vie publique, Jésus Se retire très souvent pour prier: la nuit sur la montagne, dans la solitude, Il Se consacre à la prière. Quand Il circule avec Ses Apôtres, on Le voit souvent Se tenir un peu à l’écart pour prier. L’Évangile nous Le montre, avant les grands événements de Sa vie, absorbé dans des prières particulières, nommément quand Il va choisir Ses Apôtres. Et avant le plus grand acte de tous — si on peut appeler plus grand un acte de Jésus par rapport à un autre, puisque tout est grand en Jésus, même les plus petits actes — avant l’achèvement de Son œuvre de Rédemption, avant la Passion et le crucifiement, que fait-Il? Comment Se prépare-t-Il? Par la déchirante prière au Jardin de Gethsémani: prière douloureuse, prière où Il apparaît comme doutant presque de Son Père, tellement Il est en ce moment abandonné, pour ainsi dire, à la faiblesse de Son humanité. Jésus, Dieu fait chair, a tellement voulu endosser la faiblesse humaine pour nous racheter qu’Il porte alors l’immensité de la misère humaine. Sa prière devient une prière d’agonie. Mes frères, mes sœurs, la prière est fondamentale dans nos vies et il est des temps de la vie où elle devient encore plus importante. Nous le voyons dans la vie de Jésus, et il en va de même dans nos vies et à cer- tains moments de l’Histoire. Dans les temps difficiles, ne faisons pas tant de conjectures: «Que va-t-il arriver? Comment? Pourquoi ceci et cela?» Devenons plutôt des âmes de prière, remplissons-nous de Dieu, allons vers Lui, et Il nous inondera de Sa sagesse, de Sa pensée qui est à l’opposé de celle des hommes. Si nous sommes tournés vers Lui, Il dirigera notre conduite, nos démarches, nos pensées, Il inspirera nos paroles; Il nous indiquera ce que nous devons faire dans telle ou telle circonstance. Mais si nous sommes tout occupés, préoccupés de toutes les choses de la terre, si elles nous accaparent, nous troublent et nous bouleversent, si elles nous distraient de Lui, nous manquerons le but. Quand le bon Dieu envoie des souffrances, est-ce pour le plaisir de nous faire souffrir? Est-ce pour torturer Ses enfants? Le bon Dieu n’est pas un tortionnaire! Quand Il envoie la souffrance, c’est pour que les humains se tournent vers Lui. Saint Paul disait: Je puis tout en Celui qui me fortifie. (Phil. 4, 13) Et voilà ce qui a été le secret de tous les Saints: ils s’appuyaient sur Dieu. Ils étaient unis à Dieu, ils étaient des âmes de prière. Ainsi Dieu les remplissait de Lui-même, de Sa force, de Son amour et ils devenaient capables de tout. D’où viennent nos incapacités, nos lâchetés, nos défaillances que si facilement nous excusons et recouvrons de belles couleurs? Nous nous appuyons trop sur nous-mêmes et pas assez sur Dieu. Nous ne sommes pas suffisamment unis à Dieu par la prière et nous sommes ainsi laissés à nous- mêmes, à notre esprit, à nos forces. On en voit trop souvent les tristes résultats! Certains diront peut-être: «Mais pourquoi prier et demander à Dieu des choses qu’Il veut déjà nous accorder?» Il faut prier parce que c’est la volonté de Dieu que nous demandions. Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frap- pez et l’on vous ouvrira, dit Jésus dans l’Évangile. (S. Matth. 7, 7; S. Luc 11, 9) Les dons de Dieu sont gratuits, dans le sens qu’ils sont tellement grands que nous ne pouvons jamais les mériter, mais dans Son amour, Dieu veut nous les accorder et tout ce qu’Il exige, c’est que nous les demandions. Quand vous avez besoin d’aide, par exemple, vous demandez à l’un ou l’autre et quelqu’un a la charité de vous donner. C’est gratuit, mais vous avez dû demander. Ainsi Dieu qui est riche en trésors divins veut donner aux âmes; Il exige seulement qu’elles demandent. Il y a un exemple très frappant dans l’Évangile illustrant ce devoir de la prière. Jésus qui veut plus que quiconque le salut des âmes dit: Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Son champ, (S. Matth. 9, 38) c’est-à-dire demandez, sup- pliez Dieu de susciter des apôtres qui travailleront avec Lui au salut des âmes. Jésus est venu Lui-même sur cette terre uniquement pour sauver toutes les âmes et Il nous demande à nous de prier pour que Dieu envoie des ouvriers qui conti- nueront Son œuvre de Rédemption. N’est-Il pas le premier intéressé au salut des âmes, bien plus que nous ne pourrions l’être? Et ne pourrait-Il pas agir seul? Oui, mais Dieu qui nous a créés libres, veut notre libre participation. S’Il nous demande de prier, c’est qu’il faut qu’il en soit ainsi. Tous les dons de Dieu, même ceux qui, pourrait-on dire, nous sont presque acquis par avance tellement Il veut nous les donner, il faut tout de même les demander. Même le grand don, le suprême don de Lui-même, de l’Esprit-Saint, de Sa Pensée, du bon Esprit. Si un enfant demande du pain à son père, dit Jésus dans l’Évangile, qui d’entre vous lui donnera une pierre? Ou s’il demande un poisson, qui lui donnera un serpent? Ou s’il demande un œuf, qui lui donnera un scorpion? Si donc vous, bien que mauvais, (Comparés à Dieu, Bonté infinie, les humains sont durs de cœur.) vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, combien plus votre Père, qui est dans les cieux, vous donnera-t-Il ce qui est bon, et surtout le bon esprit, quand vous le Lui demanderez. (S. Matth. 7, 9-11; S. Luc 11, 11-13) Mes frères et mes sœurs, demandons le bon esprit à Dieu, notre Père des cieux. Demandons-Lui de nous remplir de Sa pensée, de Ses sentiments, de voir toutes choses comme Il les voit. Les Saints sont unanimes à recommander la prière. Il y a, entre autres, cette parole magistrale de saint Alphonse de Liguori: «Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas se damne.» (S. Alphonse, œuvres ascétiques, «Préparation à la mort», 30 e Considération.) C’est assez direct et fort. Vous priez, vous vous sauvez. Vous ne priez pas, vous vous damnez, vous êtes perdu pour l’éternité pour avoir délaissé la prière qui est un devoir fondamental, incontournable, indispensable. On peut être âme de prière à différents degrés; entre le grand saint et le damné, il y a bien des niveaux. Il faut cependant tendre à toujours plus haut puisque Notre-Seigneur nous a dit: Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (S. Matth. 5, 48) Comment y arriver? D’abord par la prière, car celui qui ne prie pas non seulement ne s’élève pas, mais il descend, se dégrade et tombe de plus en plus dans un état déplorable. Dans l’ordre physique si, par exemple, vous négligez de manger, que se passe-t-il? Une journée, ça peut aller, il y en a qui sont assez vigoureux pour passer une journée à jeun sans problème. Deux jours, trois jours sans manger... puis à un moment donné on verra le bon monsieur ou la bonne dame devenir languissant. Petit à petit le corps et l’esprit se débi- litent, tout dégénère; il n’y a plus de vitalité, plus rien pour entretenir l’être humain, et la phase ultime, c’est la mort. C’est infaillible, si vous cessez de manger, éventuellement, vous mourrez et dans un temps assez court. Il en va de même pour l’âme: sans la prière elle dépérit jus-qu’à se perdre. C’est pourquoi Jésus nous dit: Priez sans cesse, sans jamais vous lasser. Il faut toujours recourir à Dieu. L’âme qui ne prie pas, Dieu l’abandonne en quelque sorte, ou plutôt c’est l’âme qui a abandonné Dieu et qui s’est ainsi privée de Son soutien, de Sa force, de Son Esprit. Dans la prière, Dieu Se communique à l’âme, mais cela n’arrive pas tout d’un coup, du jour au lendemain. Dieu Se mani- feste, Se révèle, Se donne à l’âme goutte à goutte, pour ainsi dire. C’est pourquoi il faut prier sans cesse. Supposons que je décide de remplir un verre goutte à goutte: je le fais pendant une journée, puis j’arrête pour quelques jours. Que se passera-t-il? Quelques jours plus tard, tout sera évaporé; il ne restera plus rien, le verre sera vide. Il en va un peu ainsi de l’âme qui ne prie que par intermittence, sans constance. Il y en a qui disent: «Ah! j’en ai assez, je ne m’en sors pas, j’ai toujours les mêmes travers, les mêmes problèmes!» Au lieu de dire cela, mettez-vous vraiment en prière. Comprenez combien nous avons besoin de recourir sans cesse à Dieu, combien nous avons besoin de Lui. Restez toujours en contact avec Dieu. La prière, c’est une élévation de l’âme et du cœur vers Dieu pour L’adorer, Le remercier, Lui demander pardon et Lui demander des grâces spirituelles et temporelles. Quand nous prions sans cesse et avec persévérance, Dieu Se manifeste Lui-même comme goutte à goutte. Cela mérite le petit effort de prier, le petit déplacement des intérêts, de l’attention de notre esprit. Au lieu de nous laisser attirer vers les choses de la terre, au lieu de nous inquiéter de mille choses, tournons-nous vers Dieu. «Mon Dieu, je me remets entre Vos mains, intervenez. Ayez pitié de moi, remplissez-moi de Vous, de Votre Esprit!» Le but de notre vie sur cette terre, c’est de nous remplir de Dieu. Peu importe les événements, pourquoi tant de trouble? C’est parce que nous sommes trop tournés vers les choses de la terre, et que notre attention n’est pas suffisamment vers Dieu, vers le vrai but de notre vie. Il faut fréquenter Dieu dans la prière, sans jamais se lasser. C’est du goutte à goutte, ne l’oubliez jamais, mes frères et mes sœurs. Comme c’est la coutume de mettre en parallèle mot d’ordre et souhait, voici mon souhait pour cette année: c’est que vous soyez des âmes remplies de Dieu. Que vraiment il y ait tellement de contact entre vous et Dieu, de façon assidue, que vous deveniez remplis de l’Esprit de Dieu. C’est mon souhait pour chacun de vous. Cela viendra par la prière: tel a été le secret de tous les Saints. Dieu S’est communiqué à eux parce qu’ils se sont approchés de Lui et ils sont ainsi deve- nus des canaux de grâce pour le prochain et pour toute l’Église. Approchez-vous de Dieu et Il S’approchera de vous, dit saint Jacques. (S. Jacques 4, 8) Je pense que vous serez d’accord qu’il n’y a pas de bien plus désirable sur la terre que d’être rempli de l’Esprit de Dieu, d’être des copies conformes de Jésus comme l’ont été les Saints. Par leur vie remplie de Dieu, ils ont manifesté Jésus autour d’eux. Comme c’est beau, comme c’est désirable! et c’est mon souhait pour vous tous cette année, mes frères et mes sœurs: que vous soyiez de ces hommes, de ces femmes qui voient toutes choses dans leur vraie perspective, parce que vous aurez recouru d’une façon assidue, inlassable à la prière. Prière personnelle en toute occasion, prière publique où l’on met toute son application. La prière publique attire des grâces d’une façon très puissante sur toute la sainte Église et sur l’humanité. Mes frères et mes sœurs, si nous nous appliquons à la vraie prière au cours de cette année, Dieu nous transformera. À notre insu? Probablement, je l’espère, mais Il nous transformera.

Mot

d’ordre

et

souhait

pour

2009

Articles par Père Mathurin

de la Mère de Dieu

La prière,

pour être des âmes

remplies de Dieu

par Père Mathurin de la Mère de Dieu

Mes frères et mes sœurs, nous voulons vous donner pour mot d’ordre cette année: la prière. Que chacun d’entre nous consacre cette année, d’une manière toute particulière, à la prière personnelle, privée, et aussi à la prière publique, comme l’assistance à la sainte Messe et autres rassemblements de prière. En circulant ici et là, nous constatons que grand nombre de nouvelles de l’actualité rendent les gens perplexes et inquiets. L’horizon paraît bien sombre. Les gens s’alarment, se troublent; vous en rencontrez même qui désespèrent. Et souvent devant cette souffrance, nous sommes sans réponse, nous ne savons pas quoi dire à ces personnes. Quel sera le bon mot, la bonne parole qui pourra leur redonner espoir, qui pourra leur donner envie d’aller de l’avant, de ne pas désespérer?... La réponse à toutes ces questions, le seul recours dans toutes ces souffrances, c’est DIEU, se tourner vers Dieu. Toutes ces souffrances tombent sur l’humanité parce qu’elle s’est détour- née de Dieu. (Les victimes des guerres, famines, crises économiques ne sont pas nécessairement coupables, mais subissent les conséquences du mal commis à grande échelle par d’autres, car les humains sont solidaires.) Malgré tout Son amour, Dieu Se détourne Lui aussi des humains, en ce sens qu’Il les laisse à eux-mêmes, à leurs propres forces, à leur esprit, à leur sagesse et intelligence — celles qu’ils croient avoir. Pour obtenir l’aide et la lumière de Dieu, il faut prier. Priez sans cesse sans jamais vous lasser, dit Notre-Seigneur dans l’Évangile. (S. Luc 18, 1) Sans Moi vous ne pouvez rien faire. (S. Jean 15, 5) Nous chrétiens, religieux ou laïcs, nous constatons, chacun avec peine, que nous ne sommes pas à la hauteur de la tâche, nous ne sommes pas en mesure de donner Dieu au monde comme nous le devrions, parce que nous ne sommes pas suffisamment unis à Dieu. Il nous semble que nous ne sommes pas remplis de Dieu comme il le faudrait, et cela même, dans certains cas, après de nombreuses années au service de Dieu. Pourquoi? Notre don à Dieu, notre prière n’ont pas toujours eu l’intensité convenable. Des épreuves particulières s’annoncent: comment passer à tra- vers ces épreuves? Comment aider notre prochain à le faire? Par nos paroles? Peut-être. Par la prière? Certainement. Par notre prière, par notre union à Dieu, par la fréquentation assi- due, soutenue, de Celui qui seul peut nous aider, nous trouverons le secours, le réconfort, la force et l’espoir, nous aurons le mot juste pour aider le prochain.

Confiance en Dieu, Maître absolu de tout

Dieu peut nous sauver des situations les plus dangereuses. On lit dans le saint Évangile qu’un jour qu’ils étaient en barque avec Jésus, les Apôtres eurent une grande frayeur: Tandis qu’ils ramaient, un terrible coup de vent s’abattit sur le lac et souleva une violente tempête. Le vent poussait les vagues dans la barque et elle s’emplissait. Le danger était grand. Cependant Jésus, couché à la poupe, la tête sur un coussin, S’était endormi. Les apôtres L’éveillèrent en criant: «Maître, nous périssons! N’en avez-Vous point de souci? Sauvez-nous!» — Que craignez-vous? dit Jésus, où donc est votre foi?» Puis Il Se lève et commande à la mer: «Cesse de gronder, tais-toi!» Aussitôt le vent s’arrêta, et il se fit un grand calme. «Pourquoi vous épouvanter, dit-Il alors à Ses disciples. N’avez-vous pas encore la foi?» (S. Matth. 8, 24-26; S. Marc 4, 37-40; S. Luc 8, 22-25) Voyez-vous, à la parole de Jésus, au moment où Il a commandé, il se fit un grand calme. Eh bien, c’est cela la prière. On prie Dieu d’intervenir quand Il le juge à propos. Après parfois des heures, des années de lutte de notre part, Il intervient. À nous de prier, de supplier. Dans son autobiographie, sainte Thérèse de l’Enfant--Jésus fait le récit de sa fameuse «grâce de Noël», une grâce de conversion qui marqua un tournant dans sa vie. Elle dit à ce sujet: «En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en dix ans, Jésus le fit Se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut.» (Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, chapitre cinquième.) Cette bonne volonté s’était manifestée chez elle, entre autre par la prière assidue. Pendant dix ans elle avait prié, supplié et en un instant, Dieu l’a transformée. Cela aurait pu se produire dans un mois, dans dix jours, ou au dernier moment de sa vie; ce fut dix ans. C’est pourquoi, mes frères, mes sœurs, il ne faut jamais se lasser, se décourager dans notre marche vers Dieu, il ne faut pas se laisser abattre. Nous ne savons pas à quel moment Dieu veut nous accorder la victoire, nous ne savons pas quand Il viendra exaucer notre supplique, couronner nos efforts. Certaines âmes ont des combats très pénibles à livrer; elles sont aux prises avec toutes sortes de luttes qui les humi- lient, les confondent et les mènent presque au désespoir, ne voyant pas d’issue. Il faut prier, ne pas se lasser de prier. En tout, toujours, notre grand Modèle, c’est Jésus, le Verbe de Dieu fait Homme qui est venu nous donner de grands exemples de toutes les vertus. Quand Il vivait sur cette terre, on voit Jésus priant en toute occasion. Trente ans de vie cachée! Qu’a-t-Il fait pendant ces trente ans de vie à Bethléem et à Nazareth? Il a pratiqué toutes les vertus: humilité, charité, pauvreté, simplicité, etc. dans l’accomplissement des petits actes ordinaires de chaque jour, et quelle prière intense L’accompagnait! Il vivait constamment sous l’œil de Son Père céleste, ne faisant qu’Un avec Lui. Celui qui M’a envoyé est avec Moi, et Il ne M’a pas laissé seul; parce que Je fais toujours ce qui Lui plaît. (S. Jean 8, 29) Durant Sa vie publique, Jésus Se retire très souvent pour prier: la nuit sur la montagne, dans la solitude, Il Se consacre à la prière. Quand Il circule avec Ses Apôtres, on Le voit souvent Se tenir un peu à l’écart pour prier. L’Évangile nous Le montre, avant les grands événements de Sa vie, absorbé dans des prières particulières, nommément quand Il va choisir Ses Apôtres. Et avant le plus grand acte de tous — si on peut appeler plus grand un acte de Jésus par rap- port à un autre, puisque tout est grand en Jésus, même les plus petits actes — avant l’achèvement de Son œuvre de Rédemption, avant la Passion et le crucifie- ment, que fait-Il? Comment Se prépare-t-Il? Par la déchirante prière au Jardin de Gethsémani: prière douloureuse, prière où Il apparaît comme doutant presque de Son Père, tellement Il est en ce moment aban- donné, pour ainsi dire, à la faiblesse de Son humanité. Jésus, Dieu fait chair, a tellement voulu endosser la faiblesse humaine pour nous racheter qu’Il porte alors l’immensité de la misère humaine. Sa prière devient une prière d’agonie. Mes frères, mes sœurs, la prière est fondamentale dans nos vies et il est des temps de la vie où elle devient encore plus importante. Nous le voyons dans la vie de Jésus, et il en va de même dans nos vies et à certains moments de l’Histoire. Dans les temps difficiles, ne faisons pas tant de conjectures: «Que va-t-il arriver? Comment? Pourquoi ceci et cela?» Devenons plutôt des âmes de prière, remplissons-nous de Dieu, allons vers Lui, et Il nous inondera de Sa sagesse, de Sa pensée qui est à l’opposé de celle des hommes. Si nous sommes tournés vers Lui, Il dirigera notre conduite, nos démarches, nos pensées, Il inspirera nos paroles; Il nous indi- quera ce que nous devons faire dans telle ou telle circonstance. Mais si nous sommes tout occupés, préoccupés de toutes les choses de la terre, si elles nous accaparent, nous troublent et nous bouleversent, si elles nous distraient de Lui, nous man- querons le but. Quand le bon Dieu envoie des souffrances, est- ce pour le plaisir de nous faire souffrir? Est-ce pour torturer Ses enfants? Le bon Dieu n’est pas un tortionnaire! Quand Il envoie la souffrance, c’est pour que les humains se tournent vers Lui. Saint Paul disait: Je puis tout en Celui qui me fortifie. (Phil. 4, 13) Et voilà ce qui a été le secret de tous les Saints: ils s’appuyaient sur Dieu. Ils étaient unis à Dieu, ils étaient des âmes de prière. Ainsi Dieu les remplissait de Lui-même, de Sa force, de Son amour et ils devenaient capables de tout. D’où viennent nos incapacités, nos lâchetés, nos défaillances que si facilement nous excusons et recouvrons de belles couleurs? Nous nous appuyons trop sur nous-mêmes et pas assez sur Dieu. Nous ne sommes pas suffisamment unis à Dieu par la prière et nous sommes ainsi laissés à nous-mêmes, à notre esprit, à nos forces. On en voit trop souvent les tristes résultats! Certains diront peut-être: «Mais pourquoi prier et demander à Dieu des choses qu’Il veut déjà nous accorder?» Il faut prier parce que c’est la volonté de Dieu que nous demandions. Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira, dit Jésus dans l’Évangile. (S. Matth. 7, 7; S. Luc 11, 9) Les dons de Dieu sont gratuits, dans le sens qu’ils sont telle- ment grands que nous ne pouvons jamais les mériter, mais dans Son amour, Dieu veut nous les accorder et tout ce qu’Il exige, c’est que nous les demandions. Quand vous avez besoin d’aide, par exemple, vous demandez à l’un ou l’autre et quelqu’un a la charité de vous donner. C’est gratuit, mais vous avez dû demander. Ainsi Dieu qui est riche en trésors divins veut donner aux âmes; Il exige seulement qu’elles demandent. Il y a un exemple très frappant dans l’Évangile illustrant ce devoir de la prière. Jésus qui veut plus que quiconque le salut des âmes dit: Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Son champ, (S. Matth. 9, 38) c’est-à-dire demandez, suppliez Dieu de susciter des apôtres qui travailleront avec Lui au salut des âmes. Jésus est venu Lui-même sur cette terre uniquement pour sauver toutes les âmes et Il nous demande à nous de prier pour que Dieu envoie des ouvriers qui continueront Son œuvre de Rédemption. N’est-Il pas le premier intéressé au salut des âmes, bien plus que nous ne pourrions l’être? Et ne pourrait-Il pas agir seul? Oui, mais Dieu qui nous a créés libres, veut notre libre partici- pation. S’Il nous demande de prier, c’est qu’il faut qu’il en soit ainsi. Tous les dons de Dieu, même ceux qui, pourrait-on dire, nous sont presque acquis par avance tellement Il veut nous les donner, il faut tout de même les demander. Même le grand don, le suprême don de Lui-même, de l’Esprit-Saint, de Sa Pen- sée, du bon Esprit. Si un enfant demande du pain à son père, dit Jésus dans l’Évangile, qui d’entre vous lui donnera une pierre? Ou s’il demande un poisson, qui lui donnera un serpent? Ou s’il demande un œuf, qui lui donnera un scorpion? Si donc vous, bien que mauvais, (Comparés à Dieu, Bonté infinie, les humains sont durs de cœur.) vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, com- bien plus votre Père, qui est dans les cieux, vous donnera-t-Il ce qui est bon, et surtout le bon esprit, quand vous le Lui demanderez. (S. Matth. 7, 9-11; S. Luc 11, 11-13) Mes frères et mes sœurs, demandons le bon esprit à Dieu, notre Père des cieux. Demandons-Lui de nous remplir de Sa pensée, de Ses sentiments, de voir toutes choses comme Il les voit. Les Saints sont unanimes à recommander la prière. Il y a, entre autres, cette parole magistrale de saint Alphonse de Liguori: «Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas se damne.» (S. Alphonse, œuvres ascétiques, «Préparation à la mort», 30 e Consi- dération.) C’est assez direct et fort. Vous priez, vous vous sauvez. Vous ne priez pas, vous vous damnez, vous êtes perdu pour l’éternité pour avoir délaissé la prière qui est un devoir fonda- mental, incontournable, indispensable. On peut être âme de prière à différents degrés; entre le grand saint et le damné, il y a bien des niveaux. Il faut cependant tendre à toujours plus haut puisque Notre-Seigneur nous a dit: Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (S. Matth. 5, 48) Comment y arriver? D’abord par la prière, car celui qui ne prie pas non seulement ne s’élève pas, mais il descend, se dégrade et tombe de plus en plus dans un état déplorable. Dans l’ordre physique si, par exemple, vous négligez de manger, que se passe-t-il? Une journée, ça peut aller, il y en a qui sont assez vigoureux pour passer une journée à jeun sans pro- blème. Deux jours, trois jours sans manger... puis à un moment donné on verra le bon monsieur ou la bonne dame devenir languissant. Petit à petit le corps et l’esprit se débi- litent, tout dégénère; il n’y a plus de vitalité, plus rien pour entretenir l’être humain, et la phase ultime, c’est la mort. C’est infaillible, si vous cessez de manger, éventuellement, vous mourrez et dans un temps assez court. Il en va de même pour l’âme: sans la prière elle dépérit jus-qu’à se perdre. C’est pourquoi Jésus nous dit: Priez sans cesse, sans jamais vous lasser. Il faut toujours recourir à Dieu. L’âme qui ne prie pas, Dieu l’abandonne en quelque sorte, ou plutôt c’est l’âme qui a abandonné Dieu et qui s’est ainsi privée de Son sou- tien, de Sa force, de Son Esprit. Dans la prière, Dieu Se communique à l’âme, mais cela n’arrive pas tout d’un coup, du jour au lendemain. Dieu Se manifeste, Se révèle, Se donne à l’âme goutte à goutte, pour ainsi dire. C’est pourquoi il faut prier sans cesse. Supposons que je décide de remplir un verre goutte à goutte: je le fais pendant une journée, puis j’arrête pour quelques jours. Que se passera- t-il? Quelques jours plus tard, tout sera évaporé; il ne restera plus rien, le verre sera vide. Il en va un peu ainsi de l’âme qui ne prie que par intermittence, sans constance. Il y en a qui disent: «Ah! j’en ai assez, je ne m’en sors pas, j’ai toujours les mêmes travers, les mêmes problèmes!» Au lieu de dire cela, mettez-vous vraiment en prière. Comprenez combien nous avons besoin de recourir sans cesse à Dieu, combien nous avons besoin de Lui. Restez toujours en contact avec Dieu. La prière, c’est une élévation de l’âme et du cœur vers Dieu pour L’adorer, Le remercier, Lui demander pardon et Lui demander des grâces spirituelles et temporelles. Quand nous prions sans cesse et avec persévérance, Dieu Se manifeste Lui-même comme goutte à goutte. Cela mérite le petit effort de prier, le petit déplacement des intérêts, de l’attention de notre esprit. Au lieu de nous laisser attirer vers les choses de la terre, au lieu de nous inquiéter de mille choses, tournons-nous vers Dieu. «Mon Dieu, je me remets entre Vos mains, intervenez. Ayez pitié de moi, remplissez-moi de Vous, de Votre Esprit!» Le but de notre vie sur cette terre, c’est de nous remplir de Dieu. Peu importe les événements, pourquoi tant de trouble? C’est parce que nous sommes trop tournés vers les choses de la terre, et que notre attention n’est pas suffi- samment vers Dieu, vers le vrai but de notre vie. Il faut fréquenter Dieu dans la prière, sans jamais se lasser. C’est du goutte à goutte, ne l’oubliez jamais, mes frères et mes sœurs. Comme c’est la coutume de mettre en parallèle mot d’ordre et souhait, voici mon souhait pour cette année: c’est que vous soyez des âmes remplies de Dieu. Que vraiment il y ait telle- ment de contact entre vous et Dieu, de façon assidue, que vous deveniez remplis de l’Esprit de Dieu. C’est mon souhait pour chacun de vous. Cela viendra par la prière: tel a été le secret de tous les Saints. Dieu S’est communiqué à eux parce qu’ils se sont approchés de Lui et ils sont ainsi devenus des canaux de grâce pour le prochain et pour toute l’Église. Approchez-vous de Dieu et Il S’approchera de vous, dit saint Jacques. (S. Jacques 4, 8) Je pense que vous serez d’accord qu’il n’y a pas de bien plus désirable sur la terre que d’être rempli de l’Esprit de Dieu, d’être des copies conformes de Jésus comme l’ont été les Saints. Par leur vie remplie de Dieu, ils ont manifesté Jésus autour d’eux. Comme c’est beau, comme c’est désirable! et c’est mon souhait pour vous tous cette année, mes frères et mes sœurs: que vous soyiez de ces hommes, de ces femmes qui voient toutes choses dans leur vraie perspective, parce que vous aurez recouru d’une façon assidue, inlassable à la prière. Prière per- sonnelle en toute occasion, prière publique où l’on met toute son application. La prière publique attire des grâces d’une façon très puissante sur toute la sainte Église et sur l’humanité. Mes frères et mes sœurs, si nous nous appliquons à la vraie prière au cours de cette année, Dieu nous transformera. À notre insu? Probablement, je l’espère, mais Il nous transfor- mera.

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