de la foi et de la vérité pour la conservation

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La Foi dans l’action de la Providence

pour vivre selon la Foi

par Père Mathurin de la Mère de Dieu À l’aurore de cette nouvelle année, je voudrais d’abord offrir à notre Père des cieux tous nos meilleurs vœux, c’est-à-dire qu’Il trouve dans Ses enfants de la terre des répliques de Son Fils bien-aimé en qui Il a mis toutes Ses complaisances. (S. Matth. 3, 17; 17, 5) Pour mieux atteindre cet objectif, nous vous donnons cette année pour mot d’ordre et aussi comme souhait: LA FOI, vivre selon la Foi. C’est mon souhait pour vous, mes frères, mes sœurs, chers amis, c’est mon vœu aussi pour toute la Chré- tienté afin de réjouir notre Père des Cieux. Lors de Son Apparition, Notre-Dame de La Salette disait à Ses futurs apôtres: «Que votre foi soit la lumière qui vous éclaire en ces jours de malheur.» Ce n’est pas une nouvelle pour personne: nous vivons actuellement ces jours de malheur. Nous vivons des temps de ténèbres. Au moment de la venue de Jésus sur la terre, c’était aussi des temps de ténèbres. Les puissances de l’enfer semblaient contrôler pratiquement la terre entière. C’était un temps où presque tous les humains ne vivaient que pour la terre. Cette époque ressemblait étrangement à nos temps actuels, où la plupart des humains vivent pour la terre. Voilà pourquoi, lors de Sa venue, Jésus n’a pas été reconnu. Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu, (S. Jean 1, 11) nous dit l’Évangile. Les hommes ne L’ont pas reconnu, parce qu’ils vivaient pour la terre. Tout leur intérêt, le but de leur vie, de leur existence, c’était la terre et tout ce que la terre pouvait leur apporter, comme si tout se terminait là. L’humanité en est là de nouveau. Pas tous, mais une grande majorité d’hommes vivent unique- ment pour la terre. Vivre pour la terre, c’est contraire à la foi. La foi, c’est de servir Dieu. Le fondement de la foi, la base, le premier pas, c’est de reconnaître Dieu pour notre Créateur. Si nous reconnaissons Dieu pour notre Créateur, nous sommes Sa créature et en tant que telle, Dieu a tous les droits sur nous. Voilà la foi: croire que Dieu est le Créateur; croire que moi je suis Sa créature; croire qu’Il a tous les droits sur moi. La foi, c’est de croire que Dieu S’est manifesté d’abord à nos premiers parents, Adam et Ève. Il S’est manifesté à eux avant et immédiatement après leur péché. À ce moment-là, Il leur a tracé le chemin à suivre. Tout en leur laissant l’espérance du salut, Il leur a annoncé une vie de souffrance pour réparer leur péché. Désormais, ils devaient vivre une vie de labeur, de peine, la mort et toutes sortes de souffrances à accepter en esprit de foi. La foi, c’est de croire que Dieu a promis un Messie, un Rédempteur à nos premiers parents. Entretemps, ils devaient vivre selon les premières directives données, acceptant la péni- tence du travail, de la douleur et de la mort. La foi, c’est de croire que Dieu S’est manifesté aux patriarches, à Abraham, Isaac, Jacob, Moïse. Il S’est manifesté à tous les prophètes. La foi, c’est de croire qu’à travers ces patriarches et ces prophètes, Il nous dictait et nous montrait déjà le chemin à suivre, le chemin du salut. La foi c’est aussi – et surtout – de croire que Dieu S’est manifesté Lui-même par l’Incarnation. Dieu a tellement aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. (S. Jean 3, 16) Dieu, non seule- ment a parlé aux patriarches et aux prophètes, mais Il a envoyé Son Fils qui S’est incarné et est venu vivre parmi nous sur la terre. Par la foi, il faut croire que Jésus, Fils de Dieu et Dieu Lui-même, est venu nous donner l’exemple, nous enseigner et nous racheter. Il est venu nous montrer Lui-même le chemin du salut. Il est venu personnellement embrasser cette voie déjà tracée à nos premiers parents, aux patriarches et aux prophètes. Il nous l’a démontrée avec une générosité de détails, une générosité de dons, jusqu’à opérer Lui-même notre salut. En nous rachetant, Il nous a montré le chemin de notre propre salut. La foi, c’est de croire cela. La foi, c’est croire à tous les enseignements de Jésus, à tous Ses exemples; c’est croire en Lui et croire à ce que l’Église nous enseigne depuis 2 000 ans. C’est croire aussi à l’exemple des légions de Saints et Saintes qui ont voulu marcher sur les traces de Jésus. Depuis la venue de Jésus, l’Église nous enseigne à Sa suite. La foi, c’est de croire tout cela. Vous com- prenez que la foi englobe tout, engage énormément; elle oblige à une adhésion, à une transformation de vie. Tout l’enseignement que Jésus nous a donné en S’incarnant oblige à nous impliquer, il oblige à une règle de conduite. La foi n’est pas une chose nébuleuse: «Oui, je crois que Dieu existe en quelque part, comme dans un petit nuage», comme certains aiment à le dire. «Oui, je crois en Dieu» et ça s’arrête là. La foi doit nous mobiliser. L’enseignement de Jésus nous interpelle, Ses exemples nous engagent. Il faut les suivre. Il nous dit: Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. (S. Jean 14, 6) Celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres. (S. Jean 8, 12) Il faut croire tous les enseignements de l’Évangile, les endosser. Quand Jésus dit Je suis la Voie... il faut Le suivre. Il nous dit encore: Nul ne vient au Père que par Moi. (S. Jean 14, 6) Tout ce que J’ai appris de Mon Père, Je vous l’ai fait connaître. (S. Jean 15, 15) Jésus est Dieu, envoyé par Son Père pour nous montrer le chemin. La foi, c’est de croire complètement à l’Évangile, sans en rien retrancher. Certains sont portés à dire: «Ah! Jésus est un grand prophète. Mais de là à dire qu’Il est Dieu et qu’Il nous oblige à suivre Ses enseignements...» Non, Jésus n’est pas qu’un prophète, Il est Dieu même, le Verbe fait chair, deuxième Personne de la Sainte Trinité. Il a donné Ses preuves. D’abord, tous les miracles qu’Il a accomplis durant Sa vie terrestre, jusqu’à ressusciter des morts par Son propre pouvoir. Ressusciter des morts, des Saints l’ont fait, mais au nom de Jésus. Lui, Jésus, opère par Son propre pouvoir. Il a guéri une multitude de malades, mais la plus grande preuve qu’Il nous a donnée de Sa divinité, c’est Sa résurrection. Les pharisiens Lui demandaient un jour: «Donnez-nous une preuve que Vous êtes vraiment Dieu, s’il faut croire en Vous. Donnez-nous un signe.» Il leur a donné comme signe: Détruisez ce temple et dans trois jours Je le relèverai. (S. Jean 2, 18-19) Ils ont très bien compris ce qu’Il voulait dire. À une autre occasion, Jésus leur dit: Vous voulez un signe? Je vous donne le signe du prophète Jonas. Il a été trois jours et trois nuits dans le ventre d’un poisson, au fond de la mer. Ainsi, le Fils de l’Homme sera trois jours et trois nuits dans les entrailles de la terre. Puis Il ressuscitera. (S. Matth. 12, 39-40; 17, 22) C’est arrivé. Les pharisiens croyaient à cette prédiction puisqu’ils ont eux-mêmes fait poster des soldats devant le sépulcre où était le corps de Jésus... en qui ils disaient ne pas croire. Les gardiens du sépulcre ont été témoins de la résurrection de Jésus; ils l’ont rapportée, mais ils ont été corrompus. Vous connaissez l’histoire. Jésus a prouvé par Sa résurrection qu’Il était Dieu. Donc, nous sommes engagés. Il est notre Dieu. Ce petit Jésus, ce petit bébé que nous voyons dans la Crèche entre les bras de Marie, c’est Dieu qui va vivre trente-trois ans sur cette terre, c’est notre Créateur, le Créateur de tous les hommes. Nous sommes Sa créature, Il a donc tous les droits, Il peut demander, exiger, commander. La seule réponse que nous pouvons Lui faire, c’est: Oui.

La première vertu théologale

Voyez, mes frères, mes sœurs, la foi est le fondement de tout l’édifice. Ici, nous parlons souvent de l’humilité et de l’amour. Nous parlons de ces vertus avec beaucoup de raison, de justesse. Nous le faisons beaucoup dans le temps de Noël et il faut le faire; nous demandons l’humilité, source et racine de toutes les vertus. Mais sans la foi, à quoi rime l’humilité? Pourquoi devrais-je, moi, me mettre à vos pieds? Pourquoi devriez-vous obéir à l’Église, aux autorités, à ce petit Enfant? Pourquoi, s’il n’est pas Dieu? Pourquoi devriez-vous être humble? Par la foi, vous pouvez le faire. Vous aspirez même à le faire. La foi nous fait contempler Jésus qui a vécu il y a 2 000 ans. Nous Le contemplons, nous écoutons Son enseignement, nous Le voyons naître dans l’humilité. Nous voyons que les plus grands exemples qu’il a donnés sont des exemples d’humilité. C’est par la foi que nous Le voyons, que nous Le croyons. La foi nous engage à suivre Son exemple. Si nous n’avons pas la foi, l’humilité est sans fondement. On vous prêche l’humilité, c’est vrai que c’est important. Mais sans la foi, il n’y a pas de fondement. Voilà pourquoi il faut commencer par la foi. Il n’y a rien qui va chan- ger sur cette terre sans la foi. La foi sera humble, il va sans dire. Tout se tient. L’amour... comment peut-on aimer Dieu si on n’a pas la foi? Comment peut-on aimer son prochain si on n’a pas la foi? Quand on n’a pas la foi, c’est la loi de la jungle, la loi du plus fort. Ceux qui réussissent à avoir le pouvoir dominent sur les autres, les contrôlent. Nous appelons cela démocratie ou tout autre système de gouvernement. Pourquoi devrais-je aimer mon prochain, l’aimer comme moi-même, l’aimer plus que moi-même? C’est par la foi, parce que ce petit Enfant-Jésus me l’a enseigné. Sinon, c’est une sorte de philanthropie ou de diplomatie. Je ne lui fais pas trop de mal, par crainte qu’il m’en fasse à son tour. C’est un peu comme dans la jungle, avec un peu plus d’esprit, parfois à peine. Dans la jungle, les animaux respectent ceux qui sont plus forts qu’eux, ils ne leur font pas trop de mal parce qu’ils ont peur des repré- sailles. Voilà la jungle. Un animal plus faible, plus chétif, ne s’en prend pas au plus gros, au plus fort! Il fait attention à lui, il a peur, il tient à vivre. C’est la loi de la survie, ce n’est pas de l’amour! D’où vient l’amour? De la foi. Je crois que mon prochain est un enfant de Dieu comme moi je le suis. Je crois que Jésus a donné Sa vie pour lui. Je crois qu’il est une créature de Dieu, Son enfant. Je crois que Dieu me demande de l’aimer et de l’aimer vraiment. Je le crois, voilà pourquoi je m’y applique. C’est par la foi. Repassez toutes les vertus comme cela... On ne peut aimer ni Dieu ni son prochain sans la foi, la première des vertus théologales. La foi est la lumière qui éclaire toute notre vie. Chez les gens qui n’ont pas la foi, quelles tristesses, quelles ténèbres! C’est pourquoi l’humanité est remplie de tris- tesses. Les gens s’étourdissent. Pourquoi tant s’étourdir? Parce qu’on n’a pas la foi et on ne sait où trouver le vrai réconfort. Ceux qui ont la foi ne cherchent pas à s’étourdir. La foi les guide, c’est une lumière sûre. Ils savent que Dieu est là, qu’Il veille sur eux et veut les conduire à leur but: une éternité de bonheur. La foi nous fait découvrir Dieu. Voyez, entre humains, nous nous connaissons, nous nous rencontrons, nous vivons entre frères, entre sœurs; d’autres se marient. Avant de rencontrer et de connaître des personnes, nous ne les aimons pas. Il faut d’abord les rencontrer, parler avec eux, apprendre à les connaître, et nous venons à les aimer. Ainsi avec Dieu. Par la foi, on fréquente Dieu. Mais Dieu, Le voyez-vous? De vos yeux physiques, humains, Le voyez-vous? Par la foi, oui. Par la foi, vous croyez qu’Il est venu il y a 2000 ans. Vous croyez qu’Il vous parle dans l’Évangile. Ceux qui font l’acte de foi, toute leur vie s’illumine. La foi vous fait fréquenter Jésus, vous Le fait étudier, vous Le fait contempler. Dieu, en retour, avec l’assistance de Sa grâce, vous parle par Son Évangile, dans la sainte Eucharistie, par Son Église. Par Sa grâce, Il vous parle au cœur. Tout est dans le domaine de la foi. Cela vous donne une force, une énergie, une ardeur. C’est l’histoire des Saints. Qu’est-ce qui a fait les Saints, les martyrs? La foi! Nous sommes dans un temps de ténèbres. Quand Jésus est venu, le monde vivait aussi dans les ténèbres. Les Apôtres sont allés, ils ont répandu la foi en Jésus. Ils vivaient cette foi et ils l’ont communiquée. À mesure que les païens embras- saient cette foi, les ténèbres se dissipaient. Même humaine- ment parlant, le monde est devenu meilleur. La société est devenue beaucoup plus agréable à vivre, et cela parce que les hommes sont rentrés dans le dessein de Dieu par la foi. Main- tenant, nous avons abandonné la foi et les ténèbres sont revenues. Que faut-il pour ramener la lumière, pour vaincre ces ténèbres, pour éclairer? Des âmes de foi, guidées par la foi et vivant de foi. Vivre de foi, c’est croire. Je le répète: Vivre de foi c’est croire à Jésus, à Son enseignement et c’est le vivre. Croire et ne pas faire, ce n’est pas de la foi. Dire à quelqu’un: «Je t’aime» et se moquer de lui en même temps, ça ne va pas. Faire des décla- rations d’amour à quelqu’un et le mépriser en même temps, serait-ce aimer? Vous diriez à quelqu’un: «Je vous aime. – Je suis content, moi aussi je vous aime. J’aimerais alors que vous fassiez telle chose pour moi»... Si au lieu d’agir vous le mépri- sez et vous vous moquez de sa demande, est-ce de l’amour?... La foi nous fait croire en l’Évangile et nous le fait embrasser. Par la foi, je m’imprègne complètement de l’Évangile, je veux en vivre. Je prie Dieu que ça devienne vrai.

La foi produit la prière et l’obéissance

C’est aussi la foi qui me fait prier. Je me tourne vers Dieu: «Mon Dieu, Votre Évangile, je le crois. Votre enseignement, je crois que c’est Vous-même, Verbe éternel de Dieu, qui êtes venu nous l’apporter par toutes Vos paroles et Vos exemples. Je les lis et je les fais miens. La foi me met en prière, parce que je veux réaliser Votre demande, Votre attente. Je le veux, mon Dieu. Je crois que Vous pouvez le faire dans un être infirme comme moi. Je crois vraiment que Vous l’attendez de moi et je crois que Vous pouvez le produire en moi.» C’est la foi, une foi active qui fait prier et agir. Plus on le fait, plus notre foi grandit, plus notre amour augmente. Quand vous priez de la sorte et que vraiment vous contemplez Jésus, votre foi et votre amour augmentent, et votre action aussi. Quand je dis «action», comprenez-moi, mes frères, mes sœurs, je ne parle pas d’aller faire des œuvres, je parle de l’action que Dieu attend, c’est-à-dire réaliser Son Évangile. Quiconque ne renonce pas à tout, ne peut être Mon disciple. (S. Luc 14, 33) Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il prenne sa croix chaque jour. (S. Luc 9, 23) La foi me fait croire à la parole de Jésus qui me demande d’embrasser la croix. Je me dis: «Mon Dieu, moi, pauvre petit, si lâche, j’ai tellement peur de souffrir. Comment puis-je embrasser Votre croix? Comment la prendre tous les jours? Venez à mon secours!» Je fais l’acte de foi, je me mets en prière et Dieu écoute ma prière et me donne une grâce. Je le crois, car Il a dit: Tout ce que vous demanderez à Mon Père en Mon nom, Il vous l’accordera. Demandez et vous recevrez. (S. Jean 16, 23) Il l’a dit, mais il faut demander avec foi. De fait, Dieu écoute notre prière et l’âme va de vertu en vertu, par la grâce, par l’attention de la foi, par la lumière de la foi. La foi est une attention continue. Ce n’est pas juste une pensée de temps en temps. On y est attentif, on y revient. Cette foi se manifeste dans nos actions. Tout ce que Jésus nous dit, comme de prendre notre croix et de marcher à Sa suite, ce sont des actes. Mais je vous dirais: appliquez-vous surtout à l’intention, à combiner les deux: l’action et l’intention. C’est alors que notre foi est vraiment agissante sous l’œil de Dieu. Vous le comprenez, la foi c’est de vivre sous l’œil de Dieu. Vous êtes des religieux, vous avez laissé vos parents, votre famille et pour plusieurs vous avez laissé vos pays et peut-être des carrières. Vous avez laissé votre indépendance, votre liberté. Les religieux ont fait cela. Si vous êtes dans l’état du mariage, et que par la foi vous voulez vivre selon Dieu et élever vos enfants selon cette sainte foi, vous aussi vous devez renoncer à bien des choses et faire bien des sacrifices. Nous pouvons tout avec la grâce de Dieu. Je puis tout en Celui qui me fortifie, (Phil. 4, 13) disait saint Paul. Il y a d’autres religions où il se fait quelque chose d’un peu analogue, je veux dire des détachements. Il y a les moines boud- dhistes qui laissent des avantages humains et pratiquent des austérités. Ils s’imposent toutes sortes de choses très austères, ardues, pénibles à la nature. Pourquoi le font-ils? Je ne le sais pas, mais ce n’est pas par la foi, ce n’est pas pour Dieu, car la notion d’un dieu créateur est absente de la plupart des formes de bouddhisme. C’est plutôt une combinaison de philosophie, de religion, de psychologie et d’entraînement mental, dans le but de se réaliser soi-même. C’est pour être «zen», pour arriver à une pensée différente de celles des autres, pour être plus calme, plus en contrôle de soi-même. Ce sont des raisons humaines. Ce n’est pas dans ce but, mes frères, mes sœurs, que nous pratiquons les vertus chrétiennes, que nous acceptons de nous renoncer nous-mêmes. Ce n’est pas pour être «zen». La raison pour laquelle vous venez à la prière tous les matins, ce n’est pas pour vous habituer à vous contrôler. Ce n’est pas mauvais de se contrôler, mais ce n’est pas là votre motivation. Vous le faites pour Dieu. Voilà l’intention. C’est là que s’exerce la foi: faire ses actions pour Dieu. Cette année, je vous invite spécialement, mes frères et sœurs, à faire toutes vos actions pour Dieu, avec l’attention de l’esprit et du cœur. «C’est pour Vous, mon Dieu, que je le fais, parce que je crois que c’est Votre volonté, parce que je Vous aime et je veux Vous plaire.»

Foi en la Divine Providence

La foi, c’est aussi de croire en la Providence. On peut définir la Providence: l’action par laquelle Dieu, notre Créateur, conserve et gouverne tout ce qu’Il a créé. Il le conserve et le gouverne et mène tous les êtres qu’Il a créés à leur fin propre. C’est cela la Providence: une action soutenue de Dieu dans la gestion de la créa- tion. Le grand but de la création, c’est vraiment pour amener les âmes à Dieu. Parfois on dit: l’homme est le centre de la création. Et c’est vrai. Le bon Dieu a placé les humains au centre de la création. Nous ne sommes pas «le nombril du monde», mais nous sommes le centre de la création, pour la gloire de Dieu. Dieu gouverne toutes choses pour mener l’homme à sa fin. C’est là que s’exerce principalement l’action de la Providence. Pour atteindre ce but, Il peut faire rouler le monde avec une harmonie parfaite. Et Il peut aussi déstabiliser le monde, pour amener l’homme à sa destinée. Quelle est cette destinée? Connaître, aimer et servir Dieu sur la terre, et être heureux avec Lui pendant l’éternité. Voilà notre destinée éternelle: être avec Dieu pour toute l’éternité. Il faut le croire. Et il faut croire vraiment en cette divine Providence. Dieu mène, organise et permet toutes choses pour mener l’homme à son heureuse destinée éternelle. Mes frères, mes sœurs, quand vous découvrez cette action de la Providence qui guide et conduit toutes choses, quand dans la prière vous vous y arrêtez et y mettez l’attention de votre cœur, votre vie devient une louange de reconnaissance envers Dieu. Même les événe- ments les plus malencontreux, les plus difficiles, c’est Dieu qui les permet. La perte d’êtres chers, les accidents fâcheux, les petites et grandes contrariétés, le monde qui ne tourne pas rond, les humains qui deviennent de plus en plus contraires à Dieu, méprisant Ses lois... ce n’est pas Son dessein, mais Il le permet, Il laisse les choses aller pour sanctifier Ses serviteurs. Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. (S. Paul, Rom. 8, 28) Éventuellement, même les personnes les plus hostiles à Dieu sont lentement attirées vers Lui, par l’exemple de Ses serviteurs. Mes frères, mes sœurs, c’est pourquoi cette année, Nous vous demandons, Nous vous souhaitons la foi dans cette action de la Providence qui mène tout à Sa fin, peu importe ce qui arrive. Peu importe!... Quand Jésus est né à Bethléem, il y avait non loin de là, à Jérusalem, un roi appelé Hérode. Quand il apprit que les Mages allaient voir l’Enfant, il devint jaloux, méchant, au point de donner l’ordre de tuer tous les nouveaux-nés mâles: ils sont appelés maintenant les Saints Innocents. Quel crime abominable de méchanceté, inspirée par la jalousie! Combien de douzaines, de centaines d’enfants peut-il avoir tués ainsi, par méchanceté? Ces petits sont la couronne, les prémices des fruits de sainteté que cet Enfant va produire. Il peut arriver, mes frères, mes sœurs – et vous pouvez vous y attendre – que la méchanceté de bien des hommes aille en augmentant. C’est possible. C’est même probable dans la conjoncture actuelle. Mes frères, mes sœurs, je vous en prie, voyez en cela l’action de Dieu. Ne voyez pas les humains méchants; voyez Dieu qui veut vous amener, vous mon frère, vous ma sœur, à votre fin, à votre éternité bienheureuse. Il veut vous amener à Le servir, Lui. Tout, toute chose est voulue ou permise par Dieu. Quand Il le permet, cela devient Sa volonté pour Ses élus. Jésus est monté au Calvaire. Toute une troupe de scélérats étaient autour de Lui pour Le massacrer, Le faire souffrir de toutes manières. Il les a laissé faire. La Rédemption, ce grand dessein de Dieu se réalisait. Voilà la Providence. Dieu mène tout. La fin de Jésus était de mourir sur une croix. Toutes sortes d’événements ont eu lieu, des événements épouvantables, méchants, pour que ce grand dessein de Dieu se réalise. Mes frères, mes sœurs, le bon Dieu a des desseins sur nous. Laissez faire la Providence. Entre nous, mes frères, ne vous plai- gnez pas, s’il vous plaît! Je vous en prie, dans tout ce qui arrivera de fâcheux, voyez la main de Dieu qui veut vous mener à votre fin. Il veut faire de vous Son serviteur, Sa servante. Il veut faire de vous Son saint. Plus que cela, Il veut, par vous, mes frères, mes sœurs, opérer le salut de l’humanité, et même de ces méchants qui pourraient vous amener toutes sortes de souffrances. Il veut leur salut à eux aussi. Cela dépend de la foi avec laquelle nous recevrons ces événements. La foi n’est pas un vain mot, c’est un vécu. Ainsi l’on vit notre Foi. C’est à cela que Nous vous invitons cette année. Quand les événements nous portent, que les circonstances nous sont favorables, quand les joies humaines, terrestres nous arrivent, c’est facile de louer, de bénir Dieu. Ce n’est pas mauvais, il faut le faire. Mais, entre nous, ce n’est pas en cela que le bon Dieu tire Sa plus grande gloire et qu’Il voit notre degré d’amour pour Lui. Encore faut-il savoir remercier le bon Dieu. La plupart des humains ne le font pas, même quand ils sont comblés. C’est terrible! Ils ne remercient pas Dieu même pour les joies qu’Il leur envoie. Remercier Dieu des joies qu’Il nous envoie, cela Le touche, Le glorifie. Oh! combien rares sont les humains qui pensent à Le remercier! Mais il y a une gloire beaucoup plus grande pour Dieu, une preuve d’amour beaucoup plus précieuse quand Son enfant Le loue, Le bénit dans l’adversité, dans la tribulation, dans l’épreuve, dans la souffrance, dans l’amertume, dans la solitude. Je le redis, il faut bénir et remercier Dieu des bienfaits qui nous réjouissent, nous enthousiasment. Mais, mes frères, mes sœurs, il faut aussi le faire dans la désolation. Des souffrances, des épreuves, il y en aura. Dieu attend votre foi. Il attendra que vous Le louiez, que vous Le bénissiez. Sa volonté, Son action est ciblée précisément pour vous conduire, vous mon frère, vous ma sœur, vous mon ami, à votre fin qui est Lui. Il veut vous amener à Lui. Veuillez le découvrir. C’est ma prière pour vous, mes frères, mes sœurs, c’est mon souhait cette année. Découvrez Sa main divine et amoureuse derrière tout ce qui arrive, et non pas une main qui essaie de vous blesser. Pour nous, les humains, l’amour est de donner une joie immédiate. Encore que les bons parents comprennent un peu mieux que cela. Le petit enfant veut avoir des friandises, des gâteries. Les parents disent «non, un peu, mais pas trop». Le petit enfant ne veut pas aller à l’école? «Mon petit enfant, tu vas aller à l’école, tu dois étudier. Tu dois apprendre un métier, tu dois apprendre à travailler, si tu veux faire quelque chose de bien dans la vie.» Les bons parents imposent de petites souffrances à leurs enfants, parce qu’ils les aiment et qu’ils veulent leur bien pour plus tard. Maintenant, ce serait de donner des bonbons, mais on ne va pas loin avec seulement des bonbons. Les parents le comprennent. Dieu connaît nos besoins; Il sait exactement ce qui est le mieux pour nous. Mes frères, mes sœurs, honorez-Le, je vous en prie, par cette foi, par cette confiance en Son action, peu importe qu’elle vous fasse mal, peu importe qu’elle vous humilie, peu importe à quel point elle peut vous crucifier. Ne faites pas de projet. Abandonnez-vous entre Ses mains, abandonnez-vous à Sa conduite, à Sa Providence. Il fera de vous Son serviteur, Son saint. Je vous le redis: Il fera le salut du monde. Il le fera! Les temps sont proches, le temps presse.

«Ne méprisez pas les prophéties» (S. Paul, I Thess. 5, 20)

Je vais vous dire un mot aussi sur la foi dans les prophéties, dans les annonces que Dieu a faites. Il ne faut pas les rejeter, il ne faut pas les mépriser, il faut les croire. Je parle ici des prophéties, des annonces reconnues par l’Église, et non pas des prophé- ties faites par chaque petit personnage qui s’improvise prophète et diseur de bonne aventure. Je ne parle pas de cela. Je parle des prophéties, des annonces reconnues par l’Église. Il y a eu entre autres La Salette; il y a eu Fatima; il y a eu Garabandal. Cette petite Œuvre ici, l’Œuvre à laquelle nous participons tous ensemble et que Dieu nous demande de réaliser, elle a été annoncée, prophétisée. Je vous invite, mes frères, mes sœurs, à augmenter votre foi dans ces prophéties que Dieu a faites. Que les épreuves, les tribulations ne vous enlèvent pas la foi. Au contraire! Que croisse sans cesse votre foi en la Providence par laquelle Dieu mène toutes choses à Sa fin, par la tribulation la plupart du temps. Voyez Son Fils!... Que les tribulations, les adversités ne détruisent pas votre foi, mais qu’elles l’augmentent. Je vous donne un exemple. Pour mieux vous convaincre, je ne le prends pas dans un prophète, je le prends dans l’Évangile. À la Visitation, (S. Luc 1, 39-55) vous voyez la Vierge Marie portant déjà l’Enfant-Dieu; Elle vient rencontrer Élisabeth et la salue. Élisabeth Lui retourne la salutation. Et, dit l’Évangile: «Élisabeth, remplie de l’Esprit-Saint, s’écria...» Ce n’était plus Élisabeth qui parlait. «Élisabeth, remplie de l’Esprit-Saint, s’écria: Vous êtes bénie entre les femmes... Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru, car tout ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira.» Mue, poussée par l’action de l’Esprit-Saint ui parle par sa bouche, Élisabeth dit à la Vierge Marie: Vous êtes bienheureuse. Elle La béatifie déjà. Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru. Ni plus ni moins, parce que Vous avez cru, lui dit Élisabeth, «tout ce que le Seigneur a dit s’accomplira». Cela faisait référence à l’Annonciation, quand l’Ange est venu à Marie, et au moment où Marie a cru en la parole de l’Ange, ce messager de Dieu. Elle est devenue Mère de Dieu, parce qu’Elle a cru. Si la Vierge Marie n’avait pas cru, si Elle n’avait pas fait l’acte de foi dans les paroles du messager de Dieu, Elle ne serait pas devenue miraculeusement la Mère de Dieu. Elle a fait d’abord l’acte de foi. C’est ce que sainte Élisabeth loue au moment de la rencontre: Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru, car tout ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira. Par la foi, Marie est devenue la Mère de Dieu, Elle est devenue la Mère du Salut. Par Elle, le salut est venu sur la terre. Mes frères, mes sœurs, je crois que vous le saisissez, que vous me suivez: le bon Dieu veut le salut du monde, Il veut de nou- veau sauver le monde, Il veut faire une rédemption. Il attend votre foi. Faites l’acte de foi. «Mon Dieu, nous croyons.» Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru, car tout ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira. Croyez, mes frères, mes sœurs, que tout ce qu’a dit le Seigneur par notre Père Jean-Grégoire, par des prophètes très crédibles, s’accomplira. Si vous le croyez, cette petite Œuvre s’accomplira. Si vous ne le croyez pas, c’est certain que les choses ne se feront pas. Si la Sainte Vierge n’avait pas cru, la rédemption ne se serait pas accomplie. Si vous le croyez, cela s’accomplira, peu importe ce qui arrive. Marie a cru au moment de l’Annonciation à la parole de l’Ange, et Elle a cru toute Sa vie en l’action de la Providence. L’Ange Lui a à peine dit: Votre cousine Élisabeth porte déjà un enfant depuis six mois. La Vierge Marie a compris que c’était une invitation de la Providence, qu’Elle devait Se rendre auprès d’Élisabeth. Elle n’avait pas de supérieur à ce moment. Elle a consulté saint Joseph et il était d’accord, et Elle est allée trois mois au service d’Élisabeth. Quand César ordonne le recensement des peuples, Marie croit que c’est Dieu qui parle. Elle est intelligente la Vierge Marie! Tous vous réalisez que l’édit de César a été fait par vanité, par orgueil. Vous l’avez compris. Pensez-vous que la Sainte Vierge ne l’avait pas réalisé? Cet édit était fait par la vanité et par l’orgueil d’un potentat qui vivait à Rome, à l’autre bout du monde. Ce n’est pas ce que Marie a considéré, ce n’est pas ce qu’Elle a regardé, analysé. Elle a vu l’action de la Providence. Elle a vu que c’est Dieu qui commandait par l’autorité en place, peu importe ses intentions. Elle S’est mise en marche dans un état très pré- caire, sur le point d’enfanter. Avec Joseph, Elle part donc pour Bethléem. Elle reconnaît dans cet événement l’action de la Providence. Toute Sa vie a été vécue de la sorte. Elle a suivi Jésus jusqu’au Calvaire. Elle a été 30 ans avec Lui durant la vie cachée et quand Jésus commence Sa vie publique, Elle Le suit. Durant Sa vie terrestre, quand Jésus guérissait les malades, Il demandait presque chaque fois: «Crois-tu que Je puisse le faire? Crois-tu?» Et Il opérait le miracle. Il attendait l’acte de foi: «Seigneur je crois, mais augmentez ma foi!...» (S. Marc 9, 23) Il augmentait leur foi, bien que déjà l’infirme ou le malade l’avait manifestée par une prière de foi, de confiance. Le bon Dieu veut faire pour l’humanité le plus grand miracle qui ne s’est jamais vu. Ceux qui vivront en seront les témoins. Il y a un miracle immense que Dieu veut faire pour l’humanité. Le croyez-vous? Répondez dans vos cœurs. Le croyez-vous? Jésus disait dans l’Évangile: Crois-tu que Je puisse le faire? Guérir un corps, Il pouvait le faire; Il est encore capable de guérir le monde malade. Jésus n’est pas limité, Il est Dieu, Il peut guérir des corps, Il peut guérir des âmes quand l’âme le veut, si elle croit. Il faut croire pour nous-mêmes, il faut croire pour nos frères de la terre. Croyons-nous que Dieu peut changer toutes choses, que des pires turpitudes que nous pouvons voir, Dieu peut faire sortir le plus grand bien et guérir ce monde malade? Il nous faut la foi, mes frères, mes sœurs. Vous aurez besoin de cette foi. Croyez que Dieu va faire sortir un grand bien de tout ce qui se passe. Si vous le croyez vraiment, vous verrez. Il faut d’abord faire l’acte de foi; nous verrons ensuite, nous comprendrons, tout s’illuminera. Ce n’est pas l’inverse. Ce n’est pas que tout soit clair d’abord, de tout comprendre pour croire. Non, non. On fait l’acte de foi et tout s’illumine. «Je crois afin de comprendre», disait saint Augustin. Si vous le croyez, Dieu va guérir ce monde malade. Et je vous redis ce qu’Élisabeth disait sous la motion de l’Esprit-Saint. Je vous dis à vous-mêmes, mes frères, mes sœurs, que si vous avez cette foi, ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira. C’est la grâce que je vous souhaite pour cette année: cette foi, afin que ce qu’a dit le Seigneur s’accomplisse. Le dessein de Dieu s’accomplira, mais cela dépend de vous, de nous. Prions les uns pour les autres; prions pour toutes nos missions; prions pour tous les hommes de bonne volonté, afin qu’ils entrent dans cette voie. Les premiers chrétiens communiquaient leur foi par leurs paroles ou par leur conduite aux âmes de bonne volonté qui les approchaient. Le monde a été transformé. Ils étaient «des vrais». Ils avaient vraiment la foi et cette foi se transmettait, elle «contagionnait» les autres. Croyez en la parole du Sei- gneur et tout s’accomplira. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

Mot

d’ordre

et

souhait

pour

2016

Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus AVENT Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

Articles par Père Mathurin

de la Mère de Dieu

La Foi dans l’action de la

Providence

pour vivre selon la Foi

par Père Mathurin de la Mère de Dieu À l’aurore de cette nouvelle année, je voudrais d’abord offrir à notre Père des cieux tous nos meilleurs vœux, c’est-à-dire qu’Il trouve dans Ses enfants de la terre des répliques de Son Fils bien-aimé en qui Il a mis toutes Ses complaisances. (S. Matth. 3, 17; 17, 5) Pour mieux atteindre cet objectif, nous vous donnons cette année pour mot d’ordre et aussi comme souhait: LA FOI, vivre selon la Foi. C’est mon souhait pour vous, mes frères, mes sœurs, chers amis, c’est mon vœu aussi pour toute la Chré- tienté afin de réjouir notre Père des Cieux. Lors de Son Apparition, Notre-Dame de La Salette disait à Ses futurs apôtres: «Que votre foi soit la lumière qui vous éclaire en ces jours de malheur.» Ce n’est pas une nouvelle pour per- sonne: nous vivons actuellement ces jours de malheur. Nous vivons des temps de ténèbres. Au moment de la venue de Jésus sur la terre, c’était aussi des temps de ténèbres. Les puissances de l’enfer semblaient contrôler pratiquement la terre entière. C’était un temps où presque tous les humains ne vivaient que pour la terre. Cette époque ressemblait étrangement à nos temps actuels, où la plupart des humains vivent pour la terre. Voilà pourquoi, lors de Sa venue, Jésus n’a pas été reconnu. Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu, (S. Jean 1, 11) nous dit l’Évangile. Les hommes ne L’ont pas reconnu, parce qu’ils vivaient pour la terre. Tout leur intérêt, le but de leur vie, de leur existence, c’était la terre et tout ce que la terre pouvait leur apporter, comme si tout se terminait là. L’humanité en est là de nouveau. Pas tous, mais une grande majorité d’hommes vivent unique- ment pour la terre. Vivre pour la terre, c’est contraire à la foi. La foi, c’est de servir Dieu. Le fondement de la foi, la base, le premier pas, c’est de recon- naître Dieu pour notre Créateur. Si nous reconnaissons Dieu pour notre Créateur, nous sommes Sa créature et en tant que telle, Dieu a tous les droits sur nous. Voilà la foi: croire que Dieu est le Créateur; croire que moi je suis Sa créature; croire qu’Il a tous les droits sur moi. La foi, c’est de croire que Dieu S’est manifesté d’abord à nos premiers parents, Adam et Ève. Il S’est manifesté à eux avant et immédiatement après leur péché. À ce moment-là, Il leur a tracé le chemin à suivre. Tout en leur laissant l’espérance du salut, Il leur a annoncé une vie de souffrance pour réparer leur péché. Désormais, ils devaient vivre une vie de labeur, de peine, la mort et toutes sortes de souffrances à accepter en esprit de foi. La foi, c’est de croire que Dieu a promis un Messie, un Rédempteur à nos premiers parents. Entretemps, ils devaient vivre selon les premières directives données, accep- tant la pénitence du travail, de la douleur et de la mort. La foi, c’est de croire que Dieu S’est manifesté aux patriarches, à Abraham, Isaac, Jacob, Moïse. Il S’est manifesté à tous les pro- phètes. La foi, c’est de croire qu’à travers ces patriarches et ces prophètes, Il nous dictait et nous montrait déjà le chemin à suivre, le chemin du salut. La foi c’est aussi – et surtout – de croire que Dieu S’est mani- festé Lui-même par l’Incarnation. Dieu a tellement aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. (S. Jean 3, 16) Dieu, non seulement a parlé aux patriarches et aux prophètes, mais Il a envoyé Son Fils qui S’est incarné et est venu vivre parmi nous sur la terre. Par la foi, il faut croire que Jésus, Fils de Dieu et Dieu Lui-même, est venu nous donner l’exemple, nous ensei- gner et nous racheter. Il est venu nous montrer Lui-même le chemin du salut. Il est venu personnellement embrasser cette voie déjà tracée à nos premiers parents, aux patriarches et aux prophètes. Il nous l’a démontrée avec une générosité de détails, une générosité de dons, jusqu’à opérer Lui-même notre salut. En nous rachetant, Il nous a montré le chemin de notre propre salut. La foi, c’est de croire cela. La foi, c’est croire à tous les enseignements de Jésus, à tous Ses exemples; c’est croire en Lui et croire à ce que l’Église nous enseigne depuis 2 000 ans. C’est croire aussi à l’exemple des légions de Saints et Saintes qui ont voulu marcher sur les traces de Jésus. Depuis la venue de Jésus, l’Église nous enseigne à Sa suite. La foi, c’est de croire tout cela. Vous comprenez que la foi englobe tout, engage énormément; elle oblige à une adhésion, à une transformation de vie. Tout l’enseignement que Jésus nous a donné en S’incarnant oblige à nous impliquer, il oblige à une règle de conduite. La foi n’est pas une chose nébuleuse: «Oui, je crois que Dieu existe en quelque part, comme dans un petit nuage», comme certains aiment à le dire. «Oui, je crois en Dieu» et ça s’arrête là. La foi doit nous mobiliser. L’enseignement de Jésus nous interpelle, Ses exemples nous engagent. Il faut les suivre. Il nous dit: Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. (S. Jean 14, 6) Celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres. (S. Jean 8, 12) Il faut croire tous les enseignements de l’Évangile, les endosser. Quand Jésus dit Je suis la Voie... il faut Le suivre. Il nous dit encore: Nul ne vient au Père que par Moi. (S. Jean 14, 6) Tout ce que J’ai appris de Mon Père, Je vous l’ai fait connaître. (S. Jean 15, 15) Jésus est Dieu, envoyé par Son Père pour nous montrer le che- min. La foi, c’est de croire complètement à l’Évangile, sans en rien retrancher. Certains sont portés à dire: «Ah! Jésus est un grand prophète. Mais de là à dire qu’Il est Dieu et qu’Il nous oblige à suivre Ses enseignements...» Non, Jésus n’est pas qu’un prophète, Il est Dieu même, le Verbe fait chair, deuxième Per- sonne de la Sainte Trinité. Il a donné Ses preuves. D’abord, tous les miracles qu’Il a accomplis durant Sa vie terrestre, jusqu’à ressusciter des morts par Son propre pouvoir. Ressusciter des morts, des Saints l’ont fait, mais au nom de Jésus. Lui, Jésus, opère par Son propre pouvoir. Il a guéri une multitude de malades, mais la plus grande preuve qu’Il nous a donnée de Sa divinité, c’est Sa résurrection. Les pharisiens Lui demandaient un jour: «Donnez-nous une preuve que Vous êtes vraiment Dieu, s’il faut croire en Vous. Donnez-nous un signe.» Il leur a donné comme signe: Détruisez ce temple et dans trois jours Je le relèverai. (S. Jean 2, 18-19) Ils ont très bien compris ce qu’Il voulait dire. À une autre occasion, Jésus leur dit: Vous voulez un signe? Je vous donne le signe du prophète Jonas. Il a été trois jours et trois nuits dans le ventre d’un poisson, au fond de la mer. Ainsi, le Fils de l’Homme sera trois jours et trois nuits dans les entrailles de la terre. Puis Il ressuscitera. (S. Matth. 12, 39-40; 17, 22) C’est arrivé. Les phari- siens croyaient à cette prédiction puisqu’ils ont eux-mêmes fait poster des soldats devant le sépulcre où était le corps de Jésus... en qui ils disaient ne pas croire. Les gardiens du sépulcre ont été témoins de la résurrection de Jésus; ils l’ont rapportée, mais ils ont été corrompus. Vous connaissez l’his- toire. Jésus a prouvé par Sa résurrection qu’Il était Dieu. Donc, nous sommes engagés. Il est notre Dieu. Ce petit Jésus, ce petit bébé que nous voyons dans la Crèche entre les bras de Marie, c’est Dieu qui va vivre trente-trois ans sur cette terre, c’est notre Créateur, le Créateur de tous les hommes. Nous sommes Sa créature, Il a donc tous les droits, Il peut demander, exiger, commander. La seule réponse que nous pouvons Lui faire, c’est: Oui.

La première vertu théologale

Voyez, mes frères, mes sœurs, la foi est le fondement de tout l’édifice. Ici, nous parlons souvent de l’humilité et de l’amour. Nous parlons de ces vertus avec beaucoup de raison, de jus- tesse. Nous le faisons beaucoup dans le temps de Noël et il faut le faire; nous demandons l’humilité, source et racine de toutes les vertus. Mais sans la foi, à quoi rime l’humilité? Pour- quoi devrais-je, moi, me mettre à vos pieds? Pourquoi devriez- vous obéir à l’Église, aux autorités, à ce petit Enfant? Pourquoi, s’il n’est pas Dieu? Pourquoi devriez-vous être humble? Par la foi, vous pouvez le faire. Vous aspirez même à le faire. La foi nous fait contempler Jésus qui a vécu il y a 2 000 ans. Nous Le contemplons, nous écoutons Son enseignement, nous Le voyons naître dans l’humilité. Nous voyons que les plus grands exemples qu’il a donnés sont des exemples d’humilité. C’est par la foi que nous Le voyons, que nous Le croyons. La foi nous engage à suivre Son exemple. Si nous n’avons pas la foi, l’humi- lité est sans fondement. On vous prêche l’humilité, c’est vrai que c’est important. Mais sans la foi, il n’y a pas de fondement. Voilà pourquoi il faut commencer par la foi. Il n’y a rien qui va changer sur cette terre sans la foi. La foi sera humble, il va sans dire. Tout se tient. L’amour... comment peut-on aimer Dieu si on n’a pas la foi? Comment peut-on aimer son prochain si on n’a pas la foi? Quand on n’a pas la foi, c’est la loi de la jungle, la loi du plus fort. Ceux qui réussissent à avoir le pouvoir dominent sur les autres, les contrôlent. Nous appelons cela démocratie ou tout autre système de gouvernement. Pourquoi devrais-je aimer mon prochain, l’aimer comme moi- même, l’aimer plus que moi-même? C’est par la foi, parce que ce petit Enfant-Jésus me l’a enseigné. Sinon, c’est une sorte de philanthropie ou de diplomatie. Je ne lui fais pas trop de mal, par crainte qu’il m’en fasse à son tour. C’est un peu comme dans la jungle, avec un peu plus d’esprit, parfois à peine. Dans la jungle, les animaux respectent ceux qui sont plus forts qu’eux, ils ne leur font pas trop de mal parce qu’ils ont peur des représailles. Voilà la jungle. Un animal plus faible, plus chétif, ne s’en prend pas au plus gros, au plus fort! Il fait attention à lui, il a peur, il tient à vivre. C’est la loi de la survie, ce n’est pas de l’amour! D’où vient l’amour? De la foi. Je crois que mon pro- chain est un enfant de Dieu comme moi je le suis. Je crois que Jésus a donné Sa vie pour lui. Je crois qu’il est une créature de Dieu, Son enfant. Je crois que Dieu me demande de l’aimer et de l’aimer vraiment. Je le crois, voilà pourquoi je m’y applique. C’est par la foi. Repassez toutes les vertus comme cela... On ne peut aimer ni Dieu ni son prochain sans la foi, la pre- mière des vertus théologales. La foi est la lumière qui éclaire toute notre vie. Chez les gens qui n’ont pas la foi, quelles tris- tesses, quelles ténèbres! C’est pourquoi l’humanité est remplie de tristesses. Les gens s’étourdissent. Pourquoi tant s’étourdir? Parce qu’on n’a pas la foi et on ne sait où trouver le vrai récon- fort. Ceux qui ont la foi ne cherchent pas à s’étourdir. La foi les guide, c’est une lumière sûre. Ils savent que Dieu est là, qu’Il veille sur eux et veut les conduire à leur but: une éternité de bonheur. La foi nous fait découvrir Dieu. Voyez, entre humains, nous nous connaissons, nous nous rencontrons, nous vivons entre frères, entre sœurs; d’autres se marient. Avant de rencontrer et de connaître des personnes, nous ne les aimons pas. Il faut d’abord les rencontrer, parler avec eux, apprendre à les connaître, et nous venons à les aimer. Ainsi avec Dieu. Par la foi, on fréquente Dieu. Mais Dieu, Le voyez-vous? De vos yeux physiques, humains, Le voyez-vous? Par la foi, oui. Par la foi, vous croyez qu’Il est venu il y a 2000 ans. Vous croyez qu’Il vous parle dans l’Évangile. Ceux qui font l’acte de foi, toute leur vie s’illumine. La foi vous fait fréquenter Jésus, vous Le fait étudier, vous Le fait contem- pler. Dieu, en retour, avec l’assistance de Sa grâce, vous parle par Son Évangile, dans la sainte Eucharistie, par Son Église. Par Sa grâce, Il vous parle au cœur. Tout est dans le domaine de la foi. Cela vous donne une force, une énergie, une ardeur. C’est l’histoire des Saints. Qu’est-ce qui a fait les Saints, les martyrs? La foi! Nous sommes dans un temps de ténèbres. Quand Jésus est venu, le monde vivait aussi dans les ténèbres. Les Apôtres sont allés, ils ont répandu la foi en Jésus. Ils vivaient cette foi et ils l’ont com- muniquée. À mesure que les païens embrassaient cette foi, les ténèbres se dissipaient. Même humainement parlant, le monde est devenu meilleur. La société est devenue beaucoup plus agréable à vivre, et cela parce que les hommes sont rentrés dans le dessein de Dieu par la foi. Maintenant, nous avons abandonné la foi et les ténèbres sont revenues. Que faut-il pour ramener la lumière, pour vaincre ces ténèbres, pour éclairer? Des âmes de foi, guidées par la foi et vivant de foi. Vivre de foi, c’est croire. Je le répète: Vivre de foi c’est croire à Jésus, à Son enseignement et c’est le vivre. Croire et ne pas faire, ce n’est pas de la foi. Dire à quelqu’un: «Je t’aime» et se moquer de lui en même temps, ça ne va pas. Faire des déclara- tions d’amour à quelqu’un et le mépriser en même temps, serait-ce aimer? Vous diriez à quelqu’un: «Je vous aime. – Je suis content, moi aussi je vous aime. J’aimerais alors que vous fas- siez telle chose pour moi»... Si au lieu d’agir vous le méprisez et vous vous moquez de sa demande, est-ce de l’amour?... La foi nous fait croire en l’Évangile et nous le fait embrasser. Par la foi, je m’imprègne complètement de l’Évangile, je veux en vivre. Je prie Dieu que ça devienne vrai.

La foi produit la prière et l’obéissance

C’est aussi la foi qui me fait prier. Je me tourne vers Dieu: «Mon Dieu, Votre Évangile, je le crois. Votre enseignement, je crois que c’est Vous-même, Verbe éternel de Dieu, qui êtes venu nous l’apporter par toutes Vos paroles et Vos exemples. Je les lis et je les fais miens. La foi me met en prière, parce que je veux réaliser Votre demande, Votre attente. Je le veux, mon Dieu. Je crois que Vous pouvez le faire dans un être infirme comme moi. Je crois vraiment que Vous l’attendez de moi et je crois que Vous pouvez le produire en moi.» C’est la foi, une foi active qui fait prier et agir. Plus on le fait, plus notre foi grandit, plus notre amour augmente. Quand vous priez de la sorte et que vraiment vous contemplez Jésus, votre foi et votre amour augmentent, et votre action aussi. Quand je dis «action», comprenez-moi, mes frères, mes sœurs, je ne parle pas d’aller faire des œuvres, je parle de l’action que Dieu attend, c’est-à-dire réaliser Son Évangile. Quiconque ne renonce pas à tout, ne peut être Mon disciple. (S. Luc 14, 33) Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il prenne sa croix chaque jour. (S. Luc 9, 23) La foi me fait croire à la parole de Jésus qui me demande d’embrasser la croix. Je me dis: «Mon Dieu, moi, pauvre petit, si lâche, j’ai tellement peur de souffrir. Comment puis-je embras- ser Votre croix? Comment la prendre tous les jours? Venez à mon secours!» Je fais l’acte de foi, je me mets en prière et Dieu écoute ma prière et me donne une grâce. Je le crois, car Il a dit: Tout ce que vous demanderez à Mon Père en Mon nom, Il vous l’accordera. Demandez et vous recevrez. (S. Jean 16, 23) Il l’a dit, mais il faut demander avec foi. De fait, Dieu écoute notre prière et l’âme va de vertu en vertu, par la grâce, par l’attention de la foi, par la lumière de la foi. La foi est une attention continue. Ce n’est pas juste une pensée de temps en temps. On y est attentif, on y revient. Cette foi se manifeste dans nos actions. Tout ce que Jésus nous dit, comme de prendre notre croix et de marcher à Sa suite, ce sont des actes. Mais je vous dirais: appliquez-vous surtout à l’intention, à combiner les deux: l’action et l’intention. C’est alors que notre foi est vraiment agissante sous l’œil de Dieu. Vous le compre- nez, la foi c’est de vivre sous l’œil de Dieu. Vous êtes des religieux, vous avez laissé vos parents, votre famille et pour plusieurs vous avez laissé vos pays et peut-être des carrières. Vous avez laissé votre indépendance, votre liberté. Les religieux ont fait cela. Si vous êtes dans l’état du mariage, et que par la foi vous voulez vivre selon Dieu et élever vos enfants selon cette sainte foi, vous aussi vous devez renon- cer à bien des choses et faire bien des sacrifices. Nous pouvons tout avec la grâce de Dieu. Je puis tout en Celui qui me fortifie, (Phil. 4, 13) disait saint Paul. Il y a d’autres religions où il se fait quelque chose d’un peu ana- logue, je veux dire des détachements. Il y a les moines bouddhistes qui laissent des avantages humains et pratiquent des austérités. Ils s’imposent toutes sortes de choses très aus- tères, ardues, pénibles à la nature. Pourquoi le font-ils? Je ne le sais pas, mais ce n’est pas par la foi, ce n’est pas pour Dieu, car la notion d’un dieu créateur est absente de la plupart des formes de bouddhisme. C’est plutôt une combinaison de philo- sophie, de religion, de psychologie et d’entraînement mental, dans le but de se réaliser soi-même. C’est pour être «zen», pour arriver à une pensée différente de celles des autres, pour être plus calme, plus en contrôle de soi-même. Ce sont des raisons humaines. Ce n’est pas dans ce but, mes frères, mes sœurs, que nous pra- tiquons les vertus chrétiennes, que nous acceptons de nous renoncer nous-mêmes. Ce n’est pas pour être «zen». La raison pour laquelle vous venez à la prière tous les matins, ce n’est pas pour vous habituer à vous contrôler. Ce n’est pas mauvais de se contrôler, mais ce n’est pas là votre motivation. Vous le faites pour Dieu. Voilà l’intention. C’est là que s’exerce la foi: faire ses actions pour Dieu. Cette année, je vous invite spécialement, mes frères et sœurs, à faire toutes vos actions pour Dieu, avec l’attention de l’esprit et du cœur. «C’est pour Vous, mon Dieu, que je le fais, parce que je crois que c’est Votre volonté, parce que je Vous aime et je veux Vous plaire.»

Foi en la Divine Providence

La foi, c’est aussi de croire en la Providence. On peut définir la Providence: l’action par laquelle Dieu, notre Créateur, conserve et gouverne tout ce qu’Il a créé. Il le conserve et le gouverne et mène tous les êtres qu’Il a créés à leur fin propre. C’est cela la Providence: une action soutenue de Dieu dans la gestion de la création. Le grand but de la création, c’est vraiment pour ame- ner les âmes à Dieu. Parfois on dit: l’homme est le centre de la création. Et c’est vrai. Le bon Dieu a placé les humains au centre de la création. Nous ne sommes pas «le nombril du monde», mais nous sommes le centre de la création, pour la gloire de Dieu. Dieu gouverne toutes choses pour mener l’homme à sa fin. C’est là que s’exerce principalement l’action de la Providence. Pour atteindre ce but, Il peut faire rouler le monde avec une harmo- nie parfaite. Et Il peut aussi déstabiliser le monde, pour amener l’homme à sa destinée. Quelle est cette destinée? Connaître, aimer et servir Dieu sur la terre, et être heureux avec Lui pen- dant l’éternité. Voilà notre destinée éternelle: être avec Dieu pour toute l’éternité. Il faut le croire. Et il faut croire vraiment en cette divine Providence. Dieu mène, organise et permet toutes choses pour mener l’homme à son heureuse destinée éternelle. Mes frères, mes sœurs, quand vous découvrez cette action de la Providence qui guide et conduit toutes choses, quand dans la prière vous vous y arrêtez et y mettez l’attention de votre cœur, votre vie devient une louange de reconnaissance envers Dieu. Même les événe- ments les plus malencontreux, les plus difficiles, c’est Dieu qui les permet. La perte d’êtres chers, les accidents fâcheux, les petites et grandes contrariétés, le monde qui ne tourne pas rond, les humains qui deviennent de plus en plus contraires à Dieu, méprisant Ses lois... ce n’est pas Son dessein, mais Il le permet, Il laisse les choses aller pour sanctifier Ses serviteurs. Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. (S. Paul, Rom. 8, 28) Éventuellement, même les personnes les plus hostiles à Dieu sont lentement attirées vers Lui, par l’exemple de Ses servi- teurs. Mes frères, mes sœurs, c’est pourquoi cette année, Nous vous demandons, Nous vous souhaitons la foi dans cette action de la Providence qui mène tout à Sa fin, peu importe ce qui arrive. Peu importe!... Quand Jésus est né à Bethléem, il y avait non loin de là, à Jéru- salem, un roi appelé Hérode. Quand il apprit que les Mages allaient voir l’Enfant, il devint jaloux, méchant, au point de don- ner l’ordre de tuer tous les nouveaux-nés mâles: ils sont appelés maintenant les Saints Innocents. Quel crime abomi- nable de méchanceté, inspirée par la jalousie! Combien de douzaines, de centaines d’enfants peut-il avoir tués ainsi, par méchanceté? Ces petits sont la couronne, les prémices des fruits de sainteté que cet Enfant va produire. Il peut arriver, mes frères, mes sœurs – et vous pouvez vous y attendre – que la méchanceté de bien des hommes aille en augmentant. C’est possible. C’est même probable dans la conjoncture actuelle. Mes frères, mes sœurs, je vous en prie, voyez en cela l’action de Dieu. Ne voyez pas les humains méchants; voyez Dieu qui veut vous amener, vous mon frère, vous ma sœur, à votre fin, à votre éternité bienheureuse. Il veut vous amener à Le servir, Lui. Tout, toute chose est voulue ou permise par Dieu. Quand Il le permet, cela devient Sa volonté pour Ses élus. Jésus est monté au Calvaire. Toute une troupe de scélérats étaient autour de Lui pour Le massacrer, Le faire souffrir de toutes manières. Il les a laissé faire. La Rédemption, ce grand dessein de Dieu se réalisait. Voilà la Providence. Dieu mène tout. La fin de Jésus était de mourir sur une croix. Toutes sortes d’événements ont eu lieu, des événements épouvantables, méchants, pour que ce grand dessein de Dieu se réalise. Mes frères, mes sœurs, le bon Dieu a des desseins sur nous. Laissez faire la Providence. Entre nous, mes frères, ne vous plaignez pas, s’il vous plaît! Je vous en prie, dans tout ce qui arrivera de fâcheux, voyez la main de Dieu qui veut vous mener à votre fin. Il veut faire de vous Son serviteur, Sa servante. Il veut faire de vous Son saint. Plus que cela, Il veut, par vous, mes frères, mes sœurs, opérer le salut de l’humanité, et même de ces méchants qui pourraient vous amener toutes sortes de souffrances. Il veut leur salut à eux aussi. Cela dépend de la foi avec laquelle nous recevrons ces événements. La foi n’est pas un vain mot, c’est un vécu. Ainsi l’on vit notre Foi. C’est à cela que Nous vous invitons cette année. Quand les événements nous portent, que les circonstances nous sont favorables, quand les joies humaines, terrestres nous arrivent, c’est facile de louer, de bénir Dieu. Ce n’est pas mauvais, il faut le faire. Mais, entre nous, ce n’est pas en cela que le bon Dieu tire Sa plus grande gloire et qu’Il voit notre degré d’amour pour Lui. Encore faut-il savoir remercier le bon Dieu. La plupart des humains ne le font pas, même quand ils sont comblés. C’est terrible! Ils ne remercient pas Dieu même pour les joies qu’Il leur envoie. Remercier Dieu des joies qu’Il nous envoie, cela Le touche, Le glorifie. Oh! combien rares sont les humains qui pensent à Le remercier! Mais il y a une gloire beaucoup plus grande pour Dieu, une preuve d’amour beaucoup plus précieuse quand Son enfant Le loue, Le bénit dans l’adversité, dans la tribulation, dans l’épreuve, dans la souffrance, dans l’amertume, dans la soli- tude. Je le redis, il faut bénir et remercier Dieu des bienfaits qui nous réjouissent, nous enthousiasment. Mais, mes frères, mes sœurs, il faut aussi le faire dans la désolation. Des souffrances, des épreuves, il y en aura. Dieu attend votre foi. Il attendra que vous Le louiez, que vous Le bénissiez. Sa volonté, Son action est ciblée précisément pour vous conduire, vous mon frère, vous ma sœur, vous mon ami, à votre fin qui est Lui. Il veut vous amener à Lui. Veuillez le découvrir. C’est ma prière pour vous, mes frères, mes sœurs, c’est mon souhait cette année. Découvrez Sa main divine et amoureuse derrière tout ce qui arrive, et non pas une main qui essaie de vous blesser. Pour nous, les humains, l’amour est de donner une joie immé- diate. Encore que les bons parents comprennent un peu mieux que cela. Le petit enfant veut avoir des friandises, des gâteries. Les parents disent «non, un peu, mais pas trop». Le petit enfant ne veut pas aller à l’école? «Mon petit enfant, tu vas aller à l’école, tu dois étudier. Tu dois apprendre un métier, tu dois apprendre à travailler, si tu veux faire quelque chose de bien dans la vie.» Les bons parents imposent de petites souffrances à leurs enfants, parce qu’ils les aiment et qu’ils veulent leur bien pour plus tard. Maintenant, ce serait de donner des bon- bons, mais on ne va pas loin avec seulement des bonbons. Les parents le comprennent. Dieu connaît nos besoins; Il sait exactement ce qui est le mieux pour nous. Mes frères, mes sœurs, honorez-Le, je vous en prie, par cette foi, par cette confiance en Son action, peu importe qu’elle vous fasse mal, peu importe qu’elle vous humilie, peu importe à quel point elle peut vous crucifier. Ne faites pas de projet. Abandonnez-vous entre Ses mains, abandonnez-vous à Sa conduite, à Sa Providence. Il fera de vous Son serviteur, Son saint. Je vous le redis: Il fera le salut du monde. Il le fera! Les temps sont proches, le temps presse.

«Ne méprisez pas les prophéties» (S. Paul, I

Thess. 5, 20)

Je vais vous dire un mot aussi sur la foi dans les prophéties, dans les annonces que Dieu a faites. Il ne faut pas les rejeter, il ne faut pas les mépriser, il faut les croire. Je parle ici des pro- phéties, des annonces reconnues par l’Église, et non pas des prophéties faites par chaque petit personnage qui s’improvise prophète et diseur de bonne aventure. Je ne parle pas de cela. Je parle des prophéties, des annonces reconnues par l’Église. Il y a eu entre autres La Salette; il y a eu Fatima; il y a eu Gara- bandal. Cette petite Œuvre ici, l’Œuvre à laquelle nous partici- pons tous ensemble et que Dieu nous demande de réaliser, elle a été annoncée, prophétisée. Je vous invite, mes frères, mes sœurs, à augmenter votre foi dans ces prophéties que Dieu a faites. Que les épreuves, les tribulations ne vous enlèvent pas la foi. Au contraire! Que croisse sans cesse votre foi en la Providence par laquelle Dieu mène toutes choses à Sa fin, par la tribulation la plupart du temps. Voyez Son Fils!... Que les tribulations, les adversités ne détruisent pas votre foi, mais qu’elles l’augmentent. Je vous donne un exemple. Pour mieux vous convaincre, je ne le prends pas dans un prophète, je le prends dans l’Évangile. À la Visitation, (S. Luc 1, 39-55) vous voyez la Vierge Marie portant déjà l’Enfant-Dieu; Elle vient rencontrer Élisabeth et la salue. Élisabeth Lui retourne la salutation. Et, dit l’Évangile: «Élisabeth, remplie de l’Esprit-Saint, s’écria...» Ce n’était plus Élisabeth qui parlait. «Élisabeth, remplie de l’Esprit-Saint, s’écria: Vous êtes bénie entre les femmes... Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru, car tout ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira.» Mue, poussée par l’action de l’Esprit-Saint ui parle par sa bouche, Élisabeth dit à la Vierge Marie: Vous êtes bienheureuse. Elle La béatifie déjà. Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru. Ni plus ni moins, parce que Vous avez cru, lui dit Élisabeth, «tout ce que le Sei- gneur a dit s’accomplira». Cela faisait référence à l’Annonciation, quand l’Ange est venu à Marie, et au moment où Marie a cru en la parole de l’Ange, ce messager de Dieu. Elle est devenue Mère de Dieu, parce qu’Elle a cru. Si la Vierge Marie n’avait pas cru, si Elle n’avait pas fait l’acte de foi dans les paroles du messager de Dieu, Elle ne serait pas devenue miraculeusement la Mère de Dieu. Elle a fait d’abord l’acte de foi. C’est ce que sainte Élisa- beth loue au moment de la rencontre: Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru, car tout ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira. Par la foi, Marie est devenue la Mère de Dieu, Elle est devenue la Mère du Salut. Par Elle, le salut est venu sur la terre. Mes frères, mes sœurs, je crois que vous le saisissez, que vous me suivez: le bon Dieu veut le salut du monde, Il veut de nou- veau sauver le monde, Il veut faire une rédemption. Il attend votre foi. Faites l’acte de foi. «Mon Dieu, nous croyons.» Vous êtes bienheureuse, Vous qui avez cru, car tout ce qu’a dit le Sei- gneur s’accomplira. Croyez, mes frères, mes sœurs, que tout ce qu’a dit le Seigneur par notre Père Jean-Grégoire, par des pro- phètes très crédibles, s’accomplira. Si vous le croyez, cette petite Œuvre s’accomplira. Si vous ne le croyez pas, c’est certain que les choses ne se feront pas. Si la Sainte Vierge n’avait pas cru, la rédemption ne se serait pas accomplie. Si vous le croyez, cela s’accomplira, peu importe ce qui arrive. Marie a cru au moment de l’Annonciation à la parole de l’Ange, et Elle a cru toute Sa vie en l’action de la Providence. L’Ange Lui a à peine dit: Votre cousine Élisabeth porte déjà un enfant depuis six mois. La Vierge Marie a compris que c’était une invitation de la Providence, qu’Elle devait Se rendre auprès d’Élisabeth. Elle n’avait pas de supérieur à ce moment. Elle a consulté saint Joseph et il était d’accord, et Elle est allée trois mois au service d’Élisabeth. Quand César ordonne le recensement des peuples, Marie croit que c’est Dieu qui parle. Elle est intelligente la Vierge Marie! Tous vous réalisez que l’édit de César a été fait par vanité, par orgueil. Vous l’avez compris. Pensez-vous que la Sainte Vierge ne l’avait pas réalisé? Cet édit était fait par la vanité et par l’orgueil d’un potentat qui vivait à Rome, à l’autre bout du monde. Ce n’est pas ce que Marie a considéré, ce n’est pas ce qu’Elle a regardé, analysé. Elle a vu l’action de la Providence. Elle a vu que c’est Dieu qui commandait par l’autorité en place, peu importe ses intentions. Elle S’est mise en marche dans un état très précaire, sur le point d’enfanter. Avec Joseph, Elle part donc pour Bethléem. Elle reconnaît dans cet événement l’action de la Providence. Toute Sa vie a été vécue de la sorte. Elle a suivi Jésus jusqu’au Calvaire. Elle a été 30 ans avec Lui durant la vie cachée et quand Jésus commence Sa vie publique, Elle Le suit. Durant Sa vie terrestre, quand Jésus guérissait les malades, Il demandait presque chaque fois: «Crois-tu que Je puisse le faire? Crois-tu?» Et Il opérait le miracle. Il attendait l’acte de foi: «Seigneur je crois, mais augmen- tez ma foi!...» (S. Marc 9, 23) Il aug- mentait leur foi, bien que déjà l’infirme ou le malade l’avait manifestée par une prière de foi, de confiance. Le bon Dieu veut faire pour l’humanité le plus grand miracle qui ne s’est jamais vu. Ceux qui vivront en seront les témoins. Il y a un miracle immense que Dieu veut faire pour l’humanité. Le croyez-vous? Répondez dans vos cœurs. Le croyez-vous? Jésus disait dans l’Évangile: Crois-tu que Je puisse le faire? Guérir un corps, Il pouvait le faire; Il est encore capable de guérir le monde malade. Jésus n’est pas limité, Il est Dieu, Il peut guérir des corps, Il peut guérir des âmes quand l’âme le veut, si elle croit. Il faut croire pour nous-mêmes, il faut croire pour nos frères de la terre. Croyons-nous que Dieu peut changer toutes choses, que des pires turpitudes que nous pouvons voir, Dieu peut faire sortir le plus grand bien et guérir ce monde malade? Il nous faut la foi, mes frères, mes sœurs. Vous aurez besoin de cette foi. Croyez que Dieu va faire sortir un grand bien de tout ce qui se passe. Si vous le croyez vraiment, vous verrez. Il faut d’abord faire l’acte de foi; nous verrons ensuite, nous comprendrons, tout s’illuminera. Ce n’est pas l’inverse. Ce n’est pas que tout soit clair d’abord, de tout comprendre pour croire. Non, non. On fait l’acte de foi et tout s’illumine. «Je crois afin de com- prendre», disait saint Augustin. Si vous le croyez, Dieu va guérir ce monde malade. Et je vous redis ce qu’Élisabeth disait sous la motion de l’Esprit-Saint. Je vous dis à vous-mêmes, mes frères, mes sœurs, que si vous avez cette foi, ce qu’a dit le Seigneur s’accomplira. C’est la grâce que je vous souhaite pour cette année: cette foi, afin que ce qu’a dit le Seigneur s’accomplisse. Le dessein de Dieu s’accomplira, mais cela dépend de vous, de nous. Prions les uns pour les autres; prions pour toutes nos missions; prions pour tous les hommes de bonne volonté, afin qu’ils entrent dans cette voie. Les premiers chrétiens communiquaient leur foi par leurs paroles ou par leur conduite aux âmes de bonne volonté qui les approchaient. Le monde a été transformé. Ils étaient «des vrais». Ils avaient vraiment la foi et cette foi se transmettait, elle «contagionnait» les autres. Croyez en la parole du Seigneur et tout s’accomplira. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

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