de la foi et de la vérité pour la conservation
Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus AVENT Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

Articles par Père Mathurin

de la Mère de Dieu

Nul ne peut servir deux maîtres

par Père Mathurin de la Mère de Dieu Bien chers frères, bien chères sœurs, je voudrais com- menter avec vous quelques phrases de l’Évangile de ce jour. (S. Matth. 6, 24-33) Jésus commence par ces mots: «Nul ne peut servir deux maîtres...» On peut se poser la ques- tion: Qu’est-ce qu’un maître? Pour les écoliers, un maître, c’est quelqu’un qui enseigne, qui forme l’esprit; c’est quelqu’un qui nous oriente et auquel on s’attache. Pour tous les humains, un maître, c’est quelqu’un qui transmet ce qu’il sait à un autre. Un maître, c’est aussi quelqu’un qui fait profession d’une certaine discipline, d’un style de vie particulier, et qui s’attache des disciples pour que ceux- ci le suivent. Un maître peut être aussi quelqu’un sur qui on se modèle. On regarde telle ou telle personne, et l’on dit: «Voilà mon maître, mon modèle.» «Nul ne peut servir deux maîtres,» nous dit aujourd’hui Notre-Seigneur dans l’Évangile. Il faut donc mettre, d’une part, le Maître, avec un «M» majuscule — le grand Maître —, et d’autre part, tous les autres maîtres, et savoir qu’on ne peut pas servir les deux à la fois. Impossible! Jésus est catégorique. On voudrait parfois réussir l'acrobatie de servir les deux à la fois. Nul ne peut le faire, «ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre». Impossible d’avoir son cœur, son intelligence, toutes ses facultés au service de deux maîtres à la fois. Le Père Théodore Ratisbonne nous dit: «L’homme, qui est fait pour aimer, n’est jamais sans maître. Et le maître de l’homme est l’objet qu’il aime, qui captive son cœur.» Qui est mon maître? C’est l’objet qui captive mon cœur. Qui est votre maître à chacun de vous? C’est l’objet qui captive votre cœur. Voilà votre maître! Si l’homme n’est pas attaché à Dieu, le grand Maître, il s’attache forcément à autre chose: à des objets, à des personnes, à des idées, à une situation, à un poste, à des biens matériels, et toutes ces choses deviennent son maître, deviennent son dieu!... L’homme devient un idolâtre. On l’a mentionné il y a quelques instants: un maître, c’est aussi quelqu’un qui transmet à un autre des lois, une discipline. Si notre maître n’est pas Dieu, si nous avons un autre maître que Lui, forcément nous suivons les lois, la discipline de ce maître, c’est-à-dire les lois du monde, la discipline du monde. Or, comme le dit l’apôtre saint Jean: «Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui.» (I S. Jean 2, 15) Ce langage paraît légèrement négatif, mais c’est vraiment l’Évangile. Jésus est un maître, le grand Maître! Et après nous avoir dit nul ne peut servir deux maîtres, Il termine le texte de ce jour par cette phrase qui est un bijou: «Cherchez donc d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît.» C’est le secret de notre grand Maître de faire comme s’Il démolissait tout, et quand tout est démoli, il fait Son chef-d’œuvre à Lui. Mais il faut commencer par ce qui nous paraît négatif.

Dieu seul peut combler notre cœur

Nous connaissons bien la phrase de saint Augustin: «Vous nous avez faits pour Vous, Seigneur, et notre cœur gémit dans une agitation incessante aussi longtemps qu’il ne cherche point en Vous son aliment, son repos.» Quel est l’homme qui n’a pas expérimenté à un moment ou l’autre, ou pour de longs moments, la vérité de cette phrase? Nous sommes créés pour Dieu, et le cœur de l’homme gémit, il est dans l’agitation incessante, aussi longtemps qu’il ne cherche point en Dieu son aliment, son repos... aussi longtemps que Jésus ne devient pas SON Maître. «Nul ne peut servir deux maîtres...» Il ne faut pas l’oublier. Si nous aimons les choses du monde, Jésus n’est pas notre maître. «Ou il aimera l’un et haïra l’autre...» dit l’Évangile. C’est la parole de l’Évangile dans toute sa force; ce n’est pas une parole inventée par des hommes d’Église, mais la Parole de Dieu même! C’est une parole terrible! Dans la mesure où l’amour du créé s’insinue en nous, l’amour de Dieu diminue et nous commençons à nous éloigner de Lui, à détester tout ce qui regarde Son service. Nous avons tous connu des personnes qui, ayant fait profession de servir Dieu et marchant dans le bon chemin, nous ont, à un moment donné, mis en face d’un désastre, d’une catastrophe. Ces âmes qui semblaient aimer Dieu se sont détournées de Lui et sont devenues Ses ennemis. Que s’est-il passé?... Soyons-en sûrs, mes frères et mes sœurs, de tels revirements n’arrivent pas à l’improviste, du jour au lendemain. Le cœur était partagé entre Dieu et le monde et l’inévitable est survenu. «Nul ne peut servir deux maîtres.» Il faut le croire; il faut s’en convaincre et faire un sérieux examen de conscience. Dieu n’admet pas de partage; Il est un Dieu jaloux!... Il veut que toute notre attention, toute notre affection, toutes nos énergies, toutes nos puissances soient orientées vers Lui. Et pour cause! C’est Lui qui nous a donné tout ce que nous possé- dons; tout en nous Lui appartient. Quand nous nous détournons de Lui pour Lui préférer quoi que ce soit: des idées personnelles, des biens matériels, des personnes... on offense le bon Dieu; on sert un double maître. Jésus dit ailleurs dans l’Évangile: «Qui n’est pas avec Moi est contre Moi.» (S. Matth. 12, 30) Si l’on n’est pas à 100% pour Dieu, on est contre Lui. Et l’Apocalypse nous avertit: «Parce que tu es tiède... parce que tu es ni chaud, ni froid, Je te vomirai de Ma bouche...» (Apoc. 3, 16) On essaie parfois d’être des jongleurs dans l’ordre spirituel. Vous savez ce que c’est qu’un jongleur? C’est un habile personnage qui réussit toutes sortes de tours d’adresse avec des boules, des cerceaux ou autres objets; il fait des acrobaties. On veut parfois faire cela avec Dieu. On veut faire les acrobates! On veut Le servir, Lui, et en servir d’autres en même temps. C’est là la plus dangereuse des illusions!

Ce qui conduit l’Église à la ruine

Mes frères et mes sœurs, qu’est-ce qui amène la décadence de l’Église? Pourquoi y a-t-il si peu de vrais chrétiens? Des vrais! Pourquoi les saints sont-ils si rares? La réponse est dans l’Évangile d’aujourd’hui. On ne prend pas au sérieux cette parole de Notre-Seigneur: «Nul ne peut servir deux maîtres.» On se dit: «Oui, la phrase est forte... mais tout de même, il ne faut pas exagérer.» Jésus savait très bien la force des mots et Il les a employés. «Nul ne peut servir deux maîtres.» Nous sommes tous condamnés, à dif- férents degrés, par cette parole. Ce n’est pas parce qu’on est en avant en train de prêcher qu’on est mieux que les autres. On se condamne les premiers. Il faut se condamner si nous voulons que la grâce de Dieu vienne en nous. Pourquoi, encore une fois, l’Église est-elle rendue si creux? Parce qu’il manque de saints, il manque de cette classe de gens qui ne jouent pas, qui ne balancent pas entre Dieu et les autres maîtres, mais qui se donnent entière- ment à Dieu. C’est ce que le bon Dieu attend de Ses enfants: le don total. Dans cette ligne de pensée, il y a un fait assez frappant dans l’Ancien Tes- tament. Dieu apparut à Josué, (Cf. La Sainte Bible, Livre de Josué, chap. 6 et 7) et après lui avoir donné des directives que lui et les siens devaient suivre fidèlement pendant les sept jours à venir, Il l’assura de la victoire, c’est-à-dire la prise de Jéricho. Dieu terminait Ses instructions par ces paroles: «Lorsque le son des trompettes retentira plus aigu, tout le peuple poussera une immense clameur, et soudain les murailles de la ville s’écrouleront de fond en comble.» Josué et ses combattants exécutèrent à la lettre les ordres du Seigneur. Le septième jour, Josué dit au peuple: «Criez, car Yahweh vous livre la ville!... Tout l’argent et tout l’or, tout objet de bronze et de fer seront consacrés à Yahweh: au trésor de Yahweh ils entreront.» Le cri de guerre s’éleva, les trompettes sonnèrent, à l’instant les murailles s’écroulèrent et les fils d’Israël s’élancèrent dans la place et la prirent. De Jéricho, Josué envoya ensuite des troupes contre Haï, mais malgré leur nombre, les combattants s’enfuirent lamenta- blement devant les hommes d’Haï. «Le cœur du peuple se fondit et devint de l’eau,» dit la Bible. Plongés dans la désolation, Josué et les anciens d’Israël tombèrent face contre terre devant l’Arche, suppliant Dieu jusqu’au soir. «Israël a péché, dit le Seigneur à Josué; ils ont transgressé Mon Alliance... Quelqu’un s’est approprié des objets qui M’étaient réservés... Je ne serai plus avec vous, à moins que vous ne détruisiez l’anathème du milieu de vous.» Dès le matin, Josué fit défiler tout le peuple d’Israël, tribu par tribu. Un certain Achan, de la tribu de Juda, avoua sa faute: «J’ai péché contre le Seigneur. J’ai vu parmi les dépouilles un fort beau manteau d’écarlate, 200 pièces d’argent et un lingot d’or. Je m’en suis emparé, et je les ai cachés sous terre, au milieu de ma tente.» Il remit à Josué les objets dérobés et fut puni selon les prescriptions de Dieu. L’armée marcha ensuite contre Haï et, cette fois, elle fut victorieuse et s’empara rapidement de la ville. La leçon est forte! Voyez-vous, toute l’armée avait été défaite, tout le monde a souffert et a perdu à cause d’un individu qui s’était approprié ce qui appartenait à Dieu. Son amour désordonné pour les biens matériels l’avait amené à désobéir aux ordres de Dieu, à tricher. Il s’était fait une petite idole. Et nous, mes frères et sœurs, est-ce que nous n’aurions pas de petites idoles qui font obstacle aux desseins de Dieu?... Pourquoi tant de défaillances dans nos vies? On a parfois la tentation de dire: «Mon Dieu, m’abandonnez-Vous? Que se passe-t-il?» Il faut fouiller, gratter! Il y a peut-être, dans un coin de notre cœur, une petite idole qu’on n’a pas jetée aux vidanges, au rebut. Parfois ce n’est pas grand-chose... une petite idole qu’on chérit, quelque chose auquel on voue un culte! Il y a peut-être une partie de notre cœur, de notre esprit, de nos forces que l’on dérobe à Dieu? Saint Jean disait aux premiers chrétiens: «Gardez-vous des idoles, mes petits enfants...» (I S. Jean 5, 21) Nous ne sommes pas de vrais serviteurs de Dieu tant et aussi longtemps que nous conservons une petite idole, ce quelque chose que l’on n’est pas disposé à sacrifier, si tel est le bon plaisir de Dieu. C’est là le grand obstacle à l’amour de Dieu.

Ne vous inquiétez pas…

Plus loin dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit: Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent pas dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux?... Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent. Cependant Je vous dis que Salomon lui-même dans toute sa gloire n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le feu, combien plus vous-mêmes, hommes de peu de foi! Ne vous inquiétez donc pas... car ce sont les païens qui se préoccupent de toutes ces choses.» J’aimerais faire un petit commentaire à propos de cette parole de Jésus: «Ne vous inquiétez pas!» Parfois, notre manque de confiance vient de ce que notre conscience nous dit que nous avons des petites choses que nous n’avons pas don- nées au bon Dieu et, à cause de cela, nous n’avons pas la confiance totale, absolue que nous devrions avoir envers Dieu. Des reproches intérieurs nous rappellent que nous ne sommes pas entièrement donnés à Dieu, parce que nous Lui refusons de petites, parfois de grandes choses. Notre cœur est inquiet; on appréhende qu’Il nous traite comme nous Le traitons nous- mêmes. Le bon Dieu est très miséricordieux, très généreux, mais nous Le mettons souvent à notre niveau. Nous disons: «Je suis chiche avec le bon Dieu, Il va sûrement être chiche avec moi.» Il ne faut pas s’inquiéter, mes frères et sœurs, mais il faut s’humilier constamment. D’ailleurs, quoi que nous fas- sions, nous sommes toujours indignes des grâces de Dieu: elles sont un don gratuit de Sa libéralité. Oui, s’humilier et prendre de sincères résolutions pour progresser dans l’amour de Dieu: voilà la solution. Et il faut avancer aussi. La vraie humilité fait qu’on reconnaît ses torts et qu’on veut changer, on veut s’améliorer et progresser. La vraie humilité veut s’approcher de Dieu. Pourquoi l’humilité? Pour nous approcher de Dieu. Et voyons la dernière phrase de l’Évangile d’aujourd’hui, ce petit bijou: «Cherchez d’abord le royaume de Dieu et Sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroît.» Tout d’abord, avant tout, chercher le royaume de Dieu, sacrifier toutes nos idoles, donner à Dieu la première place dans notre vie, faire passer le bien spirituel avant le matériel. En un mot, aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces et notre prochain comme nous-mêmes (Cf. S. Luc 10, 27) ainsi qu’Il nous l’a commandé. Faisons cela et tout le reste sera donné par surcroît, dit Jésus. Et qu’est-ce que le surcroît? C’est tout ce dont nous avons besoin tant dans l’ordre matériel que dans l’ordre spirituel. Occupons-nous de Dieu comme Il le mérite et Sa Providence s’occupera de nous, au-delà de toute espérance. Pour ceux qui recherchent le royaume de Dieu et sa justice, le Saint-Esprit vient avec le surcroît. Il vient avec Ses dons, avec Ses fruits dont saint Paul nous parle dans l’épître d’aujourd’hui: la charité, la joie, la paix, la patience, l’affabilité, la bonté, la longanimité, la douceur, la confiance, la modestie, la continence, la chasteté. (Galates 5, 22-23) C’est le Saint-Esprit qui fait les saints; Il les crée de toutes pièces. Il faut, bien entendu, la collaboration, l’effort des âmes. «Le royaume des Cieux souffre violence et il n’y a que les violents qui l’emportent,» (S. Matth. 11, 12) dit Jésus; c’est-à-dire que l’œuvre de notre sanctification ne se fait pas sans effort et qu’elle n’est pas l’affaire d’un jour. Il faut se remettre à la tâche chaque jour, avec persévérance. «Celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (S. Matth. 10, 22) Le but en vaut bien la peine, il vaut toutes les peines du monde.

Les grands bienfaiteurs de l’humanité

Quels sont ceux qui ont marqué et fait le plus de bien à l’humanité, à leur entourage? Ce sont les Saints, les grands mis- sionnaires, parfois missionnaires dans leur couvent, comme sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, ou dans un ermitage, comme saint Charbel Makhlouf ou saint Charles de Foucauld. Les vrais serviteurs de Dieu se sont sacrifiés, ils Se sont offerts à Dieu tous les jours; ils ont refait leur sacrifice chaque jour. Et le bon Dieu, en échange, en a fait des saints. Ils ont été les soutiens de l’Église, des sauveurs d’âmes, de vivants modèles et émules pour les chrétiens de tous les siècles. La puissance de Dieu n’a pas diminué... Il peut et Il veut encore faire de nous des saints. Tout ce qu’Il nous demande, c’est notre don sans réserve, sans calcul. «Nul ne peut servir deux maîtres.» C’est un langage qui nous fait mal, mais les fruits du Saint-Esprit viennent, et un des fruits, – vous l’aurez remarqué –, c’est la joie, la paix. Quand on a tout sacrifié, quand on s’est fait mal pour le bon Dieu, Il vient Lui-même avec Sa joie, Sa paix à Lui, non pas une joie et une paix selon le monde. Mes frères, mes sœurs, soyons des âmes généreuses qui immolent l’autre maître. Il faut le sacrifier, il faut l’oublier. Demandons cette grâce, par l’intermédiaire de notre bonne Mère du Ciel. Qu’Elle nous obtienne du Saint-Esprit la générosité, la force, pour sacrifier ce mauvais maître qui peut exister en nous à différents degrés. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

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Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

Articles par Père Mathurin

de la Mère de Dieu

Nul ne peut servir deux

maîtres

par Père Mathurin de la Mère de Dieu Bien chers frères, bien chères sœurs, je voudrais commenter avec vous quelques phrases de l’Évangile de ce jour. (S. Matth. 6, 24-33) Jésus commence par ces mots: «Nul ne peut servir deux maîtres...» On peut se poser la question: Qu’est-ce qu’un maître? Pour les écoliers, un maître, c’est quelqu’un qui enseigne, qui forme l’esprit; c’est quelqu’un qui nous oriente et auquel on s’attache. Pour tous les humains, un maître, c’est quelqu’un qui transmet ce qu’il sait à un autre. Un maître, c’est aussi quelqu’un qui fait profession d’une certaine discipline, d’un style de vie parti- culier, et qui s’attache des disciples pour que ceux-ci le suivent. Un maître peut être aussi quelqu’un sur qui on se modèle. On regarde telle ou telle personne, et l’on dit: «Voilà mon maître, mon modèle.» «Nul ne peut servir deux maîtres,» nous dit aujourd’hui Notre- Seigneur dans l’Évangile. Il faut donc mettre, d’une part, le Maître, avec un «M» majuscule — le grand Maître —, et d’autre part, tous les autres maîtres, et savoir qu’on ne peut pas servir les deux à la fois. Impossible! Jésus est catégorique. On voudrait parfois réussir l'acrobatie de servir les deux à la fois. Nul ne peut le faire, «ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre». Impossible d’avoir son cœur, son intel- ligence, toutes ses facultés au service de deux maîtres à la fois. Le Père Théodore Ratisbonne nous dit: «L’homme, qui est fait pour aimer, n’est jamais sans maître. Et le maître de l’homme est l’objet qu’il aime, qui captive son cœur.» Qui est mon maître? C’est l’objet qui captive mon cœur. Qui est votre maître à chacun de vous? C’est l’objet qui captive votre cœur. Voilà votre maître! Si l’homme n’est pas attaché à Dieu, le grand Maître, il s’attache forcément à autre chose: à des objets, à des personnes, à des idées, à une situation, à un poste, à des biens matériels, et toutes ces choses deviennent son maître, deviennent son dieu!... L’homme devient un idolâtre. On l’a mentionné il y a quelques instants: un maître, c’est aussi quelqu’un qui transmet à un autre des lois, une discipline. Si notre maître n’est pas Dieu, si nous avons un autre maître que Lui, for- cément nous suivons les lois, la discipline de ce maître, c’est-à-dire les lois du monde, la discipline du monde. Or, comme le dit l’apôtre saint Jean: «Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui.» (I S. Jean 2, 15) Ce langage paraît légèrement négatif, mais c’est vraiment l’Évangile. Jésus est un maître, le grand Maître! Et après nous avoir dit nul ne peut servir deux maîtres, Il termine le texte de ce jour par cette phrase qui est un bijou: «Cherchez donc d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît.» C’est le secret de notre grand Maître de faire comme s’Il démolissait tout, et quand tout est démoli, il fait Son chef-d’œuvre à Lui. Mais il faut commencer par ce qui nous paraît négatif.

Dieu seul peut combler notre cœur

Nous connaissons bien la phrase de saint Augustin: «Vous nous avez faits pour Vous, Seigneur, et notre cœur gémit dans une agitation incessante aussi long- temps qu’il ne cherche point en Vous son aliment, son repos.» Quel est l’homme qui n’a pas expérimenté à un moment ou l’autre, ou pour de longs moments, la vérité de cette phrase? Nous sommes créés pour Dieu, et le cœur de l’homme gémit, il est dans l’agitation incessante, aussi longtemps qu’il ne cherche point en Dieu son aliment, son repos... aussi longtemps que Jésus ne devient pas SON Maître. «Nul ne peut servir deux maîtres...» Il ne faut pas l’oublier. Si nous aimons les choses du monde, Jésus n’est pas notre maître. «Ou il aimera l’un et haïra l’autre...» dit l’Évangile. C’est la parole de l’Évangile dans toute sa force; ce n’est pas une parole inventée par des hommes d’Église, mais la Parole de Dieu même! C’est une parole terrible! Dans la mesure où l’amour du créé s’insinue en nous, l’amour de Dieu diminue et nous commençons à nous éloigner de Lui, à détester tout ce qui regarde Son service. Nous avons tous connu des personnes qui, ayant fait profession de servir Dieu et marchant dans le bon chemin, nous ont, à un moment donné, mis en face d’un désastre, d’une catastrophe. Ces âmes qui semblaient aimer Dieu se sont détournées de Lui et sont devenues Ses ennemis. Que s’est-il passé?... Soyons-en sûrs, mes frères et mes sœurs, de tels revirements n’arrivent pas à l’improviste, du jour au lendemain. Le cœur était partagé entre Dieu et le monde et l’inévitable est sur- venu. «Nul ne peut servir deux maîtres.» Il faut le croire; il faut s’en convaincre et faire un sérieux examen de conscience. Dieu n’admet pas de partage; Il est un Dieu jaloux!... Il veut que toute notre attention, toute notre affection, toutes nos éner- gies, toutes nos puissances soient orientées vers Lui. Et pour cause! C’est Lui qui nous a donné tout ce que nous possédons; tout en nous Lui appartient. Quand nous nous détournons de Lui pour Lui préférer quoi que ce soit: des idées personnelles, des biens matériels, des personnes... on offense le bon Dieu; on sert un double maître. Jésus dit ailleurs dans l’Évangile: «Qui n’est pas avec Moi est contre Moi.» (S. Matth. 12, 30) Si l’on n’est pas à 100% pour Dieu, on est contre Lui. Et l’Apocalypse nous avertit: «Parce que tu es tiède... parce que tu es ni chaud, ni froid, Je te vomirai de Ma bouche...» (Apoc. 3, 16) On essaie parfois d’être des jongleurs dans l’ordre spirituel. Vous savez ce que c’est qu’un jongleur? C’est un habile personnage qui réussit toutes sortes de tours d’adresse avec des boules, des cerceaux ou autres objets; il fait des acrobaties. On veut parfois faire cela avec Dieu. On veut faire les acrobates! On veut Le servir, Lui, et en servir d’autres en même temps. C’est là la plus dangereuse des illusions!

Ce qui conduit l’Église à la ruine

Mes frères et mes sœurs, qu’est- ce qui amène la décadence de l’Église? Pourquoi y a-t-il si peu de vrais chrétiens? Des vrais! Pour- quoi les saints sont-ils si rares? La réponse est dans l’Évangile d’aujourd’hui. On ne prend pas au sérieux cette parole de Notre-Sei- gneur: «Nul ne peut servir deux maîtres.» On se dit: «Oui, la phrase est forte... mais tout de même, il ne faut pas exagérer.» Jésus savait très bien la force des mots et Il les a employés. «Nul ne peut servir deux maîtres.» Nous sommes tous condamnés, à différents degrés, par cette parole. Ce n’est pas parce qu’on est en avant en train de prêcher qu’on est mieux que les autres. On se condamne les premiers. Il faut se condamner si nous voulons que la grâce de Dieu vienne en nous. Pourquoi, encore une fois, l’Église est-elle rendue si creux? Parce qu’il manque de saints, il manque de cette classe de gens qui ne jouent pas, qui ne balancent pas entre Dieu et les autres maîtres, mais qui se donnent entièrement à Dieu. C’est ce que le bon Dieu attend de Ses enfants: le don total. Dans cette ligne de pensée, il y a un fait assez frappant dans l’Ancien Testament. Dieu apparut à Josué, (Cf. La Sainte Bible, Livre de Josué, chap. 6 et 7) et après lui avoir donné des directives que lui et les siens devaient suivre fidèlement pendant les sept jours à venir, Il l’assura de la victoire, c’est-à-dire la prise de Jéri- cho. Dieu terminait Ses instructions par ces paroles: «Lorsque le son des trompettes retentira plus aigu, tout le peuple poussera une immense clameur, et soudain les murailles de la ville s’écrouleront de fond en comble.» Josué et ses combattants exécutèrent à la lettre les ordres du Seigneur. Le septième jour, Josué dit au peuple: «Criez, car Yahweh vous livre la ville!... Tout l’argent et tout l’or, tout objet de bronze et de fer seront consacrés à Yahweh: au trésor de Yahweh ils entreront.» Le cri de guerre s’éleva, les trompettes sonnèrent, à l’instant les murailles s’écroulèrent et les fils d’Israël s’élancèrent dans la place et la prirent. De Jéricho, Josué envoya ensuite des troupes contre Haï, mais malgré leur nombre, les combattants s’enfuirent lamentablement devant les hommes d’Haï. «Le cœur du peuple se fondit et devint de l’eau,» dit la Bible. Plongés dans la désolation, Josué et les anciens d’Israël tombèrent face contre terre devant l’Arche, sup- pliant Dieu jusqu’au soir. «Israël a péché, dit le Seigneur à Josué; ils ont transgressé Mon Alliance... Quelqu’un s’est approprié des objets qui M’étaient réservés... Je ne serai plus avec vous, à moins que vous ne détruisiez l’anathème du milieu de vous.» Dès le matin, Josué fit défiler tout le peuple d’Israël, tribu par tribu. Un certain Achan, de la tribu de Juda, avoua sa faute: «J’ai péché contre le Seigneur. J’ai vu parmi les dépouilles un fort beau manteau d’écarlate, 200 pièces d’argent et un lingot d’or. Je m’en suis emparé, et je les ai cachés sous terre, au milieu de ma tente.» Il remit à Josué les objets dérobés et fut puni selon les prescrip- tions de Dieu. L’armée marcha ensuite contre Haï et, cette fois, elle fut victorieuse et s’empara rapidement de la ville. La leçon est forte! Voyez-vous, toute l’armée avait été défaite, tout le monde a souffert et a perdu à cause d’un individu qui s’était approprié ce qui appartenait à Dieu. Son amour désordonné pour les biens matériels l’avait amené à désobéir aux ordres de Dieu, à tricher. Il s’était fait une petite idole. Et nous, mes frères et sœurs, est-ce que nous n’aurions pas de petites idoles qui font obs- tacle aux desseins de Dieu?... Pourquoi tant de défaillances dans nos vies? On a parfois la tentation de dire: «Mon Dieu, m’aban- donnez-Vous? Que se passe-t-il?» Il faut fouiller, gratter! Il y a peut-être, dans un coin de notre cœur, une petite idole qu’on n’a pas jetée aux vidanges, au rebut. Parfois ce n’est pas grand- chose... une petite idole qu’on chérit, quelque chose auquel on voue un culte! Il y a peut-être une partie de notre cœur, de notre esprit, de nos forces que l’on dérobe à Dieu? Saint Jean disait aux premiers chrétiens: «Gardez-vous des idoles, mes petits enfants...» (I S. Jean 5, 21) Nous ne sommes pas de vrais serviteurs de Dieu tant et aussi longtemps que nous conservons une petite idole, ce quelque chose que l’on n’est pas disposé à sacrifier, si tel est le bon plaisir de Dieu. C’est là le grand obstacle à l’amour de Dieu.

Ne vous inquiétez pas…

Plus loin dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit: Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne mois- sonnent, et ils n’amassent pas dans des greniers; et votre Père céleste les nour- rit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux?... Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent. Cependant Je vous dis que Salomon lui-même dans toute sa gloire n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le feu, combien plus vous-mêmes, hommes de peu de foi! Ne vous inquiétez donc pas... car ce sont les païens qui se préoccupent de toutes ces choses.» J’aimerais faire un petit commentaire à propos de cette parole de Jésus: «Ne vous inquiétez pas!» Parfois, notre manque de confiance vient de ce que notre conscience nous dit que nous avons des petites choses que nous n’avons pas données au bon Dieu et, à cause de cela, nous n’avons pas la confiance totale, abso- lue que nous devrions avoir envers Dieu. Des reproches intérieurs nous rappellent que nous ne sommes pas entièrement donnés à Dieu, parce que nous Lui refusons de petites, parfois de grandes choses. Notre cœur est inquiet; on appréhende qu’Il nous traite comme nous Le traitons nous-mêmes. Le bon Dieu est très misé- ricordieux, très généreux, mais nous Le mettons souvent à notre niveau. Nous disons: «Je suis chiche avec le bon Dieu, Il va sûre- ment être chiche avec moi.» Il ne faut pas s’inquiéter, mes frères et sœurs, mais il faut s’humilier constamment. D’ailleurs, quoi que nous fassions, nous sommes toujours indignes des grâces de Dieu: elles sont un don gratuit de Sa libéralité. Oui, s’humilier et prendre de sincères résolutions pour progresser dans l’amour de Dieu: voilà la solu- tion. Et il faut avancer aussi. La vraie humilité fait qu’on reconnaît ses torts et qu’on veut changer, on veut s’améliorer et progresser. La vraie humilité veut s’approcher de Dieu. Pourquoi l’humilité? Pour nous approcher de Dieu. Et voyons la dernière phrase de l’Évangile d’aujourd’hui, ce petit bijou: «Cherchez d’abord le royaume de Dieu et Sa justice et tout le reste vous sera donné par surcroît.» Tout d’abord, avant tout, chercher le royaume de Dieu, sacrifier toutes nos idoles, don- ner à Dieu la première place dans notre vie, faire passer le bien spirituel avant le matériel. En un mot, aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces et notre prochain comme nous-mêmes (Cf. S. Luc 10, 27) ainsi qu’Il nous l’a com- mandé. Faisons cela et tout le reste sera donné par surcroît, dit Jésus. Et qu’est-ce que le surcroît? C’est tout ce dont nous avons besoin tant dans l’ordre matériel que dans l’ordre spirituel. Occupons-nous de Dieu comme Il le mérite et Sa Providence s’occupera de nous, au-delà de toute espérance. Pour ceux qui recherchent le royaume de Dieu et sa justice, le Saint-Esprit vient avec le surcroît. Il vient avec Ses dons, avec Ses fruits dont saint Paul nous parle dans l’épître d’aujourd’hui: la charité, la joie, la paix, la patience, l’affabilité, la bonté, la longanimité, la douceur, la confiance, la modestie, la continence, la chasteté. (Galates 5, 22-23) C’est le Saint-Esprit qui fait les saints; Il les crée de toutes pièces. Il faut, bien entendu, la collaboration, l’effort des âmes. «Le royaume des Cieux souffre violence et il n’y a que les violents qui l’emportent,» (S. Matth. 11, 12) dit Jésus; c’est-à-dire que l’œuvre de notre sanctification ne se fait pas sans effort et qu’elle n’est pas l’affaire d’un jour. Il faut se remettre à la tâche chaque jour, avec persévérance. «Celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» (S. Matth. 10, 22) Le but en vaut bien la peine, il vaut toutes les peines du monde.

Les grands bienfaiteurs de l’humanité

Quels sont ceux qui ont marqué et fait le plus de bien à l’huma- nité, à leur entourage? Ce sont les Saints, les grands mission- naires, parfois missionnaires dans leur couvent, comme sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, ou dans un ermitage, comme saint Charbel Makhlouf ou saint Charles de Foucauld. Les vrais serviteurs de Dieu se sont sacrifiés, ils Se sont offerts à Dieu tous les jours; ils ont refait leur sacrifice chaque jour. Et le bon Dieu, en échange, en a fait des saints. Ils ont été les soutiens de l’Église, des sauveurs d’âmes, de vivants modèles et émules pour les chrétiens de tous les siècles. La puissance de Dieu n’a pas diminué... Il peut et Il veut encore faire de nous des saints. Tout ce qu’Il nous demande, c’est notre don sans réserve, sans calcul. «Nul ne peut servir deux maîtres.» C’est un langage qui nous fait mal, mais les fruits du Saint-Esprit viennent, et un des fruits, – vous l’aurez remarqué –, c’est la joie, la paix. Quand on a tout sacrifié, quand on s’est fait mal pour le bon Dieu, Il vient Lui- même avec Sa joie, Sa paix à Lui, non pas une joie et une paix selon le monde. Mes frères, mes sœurs, soyons des âmes généreuses qui immolent l’autre maître. Il faut le sacrifier, il faut l’oublier. Demandons cette grâce, par l’intermédiaire de notre bonne Mère du Ciel. Qu’Elle nous obtienne du Saint-Esprit la générosité, la force, pour sacrifier ce mauvais maître qui peut exister en nous à différents degrés. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit et de la Mère de Dieu. Ainsi soit-il.

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