de la foi et de la vérité pour la conservation
Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus AVENT Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

Pour préparer la venue de Jésus

par Père Mathurin de la Mère de Dieu Je voudrais vous dire quelques mots à l’occasion du saint temps de l’Avent, période pendant laquelle les chrétiens doivent se préparer spirituellement à la grande fête de Noël. Dans la liturgie, le premier dimanche de l’Avent ouvre une nouvelle année liturgique. Le Cycle liturgique a pour but d’inviter les chrétiens à graviter autour des grands mystères de la vie de Jésus, tout au long d’une année. On peut ainsi revoir et contempler tous les plus grands mystères de la vie de Jésus et de Sa sainte Mère et en approfondir le sens. Quand une nouvelle année liturgique commence, c’est donc l’occasion d’un nouveau recommencement. Comme notre vie sur la terre doit être, en quelque sorte, un perpétuel recommencement. Tous les jours, chaque matin quand nous commençons notre journée, il faut s’y mettre avec ardeur, comme si c’était la première journée que nous entreprenions le service de Dieu. Il n’est pas rare de commencer avec élan et enthousiasme, mais au fur et à mesure que le temps passe, que la routine et les contrariétés se font sentir, l’élan est porté à diminuer... C’est pourquoi il faut se remettre à la tâche continuelle- ment, se remettre avec entrain, avec cœur, même si cet entrain n’est pas ressenti. Quand ils enseignent aux débutants dans la vie de perfection évangélique, les maîtres de la vie spirituelle les exhortent toujours à fixer très haut leur idéal. «Visez haut, très haut, disent-ils, parce qu’avec le temps, l’enthousiasme tend à diminuer; la nature nous entraîne vers le bas.» Cela me rappelle une anecdote: un certain petit garçon avait l’habitude de faire son signe de croix de manière très déployée et exagérée. Son père lui demande un bon jour: «Qu’est-ce qui t’arrive, mon p’tit gars? Pourquoi cet immense signe de croix? – Je me suis aperçu, dit le petit, qu’en vieillissant presque tout le monde fait rapetisser le signe de croix et il devient tout petit. Alors je me dis qu’en le faisant très grand maintenant, peut-être que je le ferai juste bien quand je serai plus vieux!» Ce n’est qu’une histoire, mais elle illustre un peu notre tendance vers le moindre effort, vers la facilité. Ceux qui ont déjà tiré à l’arc, et même au fusil, savent que pour atteindre la cible, il faut viser un peu plus haut parce que la tra- jectoire du projectile va toujours vers le bas. Cette loi de la gravité existe même dans l’ordre spirituel. Mais dans l’ordre spirituel, il y a heureusement de puis- sants moyens pour y remédier. Le temps de l’Avent, par exemple, est un temps pour réajuster le tir, un temps pour réformer ce qu’il y a de défectueux dans notre vie. Ce mot de réforme nous fait un peu peur... et pourtant c’est une nécessaire réalité: il faut toujours se réformer, réajuster notre vie pour qu’elle soit de plus en plus conforme à la Volonté de Dieu. C’est ce que prêchait saint Jean-Baptiste, le Précurseur de Jésus Sauveur: Préparez les voies du Seigneur, redressez devant Lui les sentiers. Que toute vallée soit comblée; que toute montagne et que toute colline soient abaissées. Que les voies tortueuses deviennent droites, que les raboteuses soient aplanies: Alors tout homme verra le salut qui vient de Dieu. (S. Luc 3, 4-6) Tout le ministère, toute la mission de saint Jean-Baptiste se résume à cette préparation des voies du Seigneur. Sa vie, ses énergies, sa sainteté, son don de prophétie sont consacrés, destinés à cette grande mission. Et de quelle façon saint Jean- Baptiste prépare-t-il les voies du Seigneur? En prêchant un baptême de pénitence. Pour voir le salut qui vient de Dieu, saint Jean-Baptiste nous exhorte donc à faire pénitence. Et de quelle façon? La grande pénitence à laquelle il nous invite, c’est l’ajustement de notre vie à la Volonté de Dieu. Il nous invite à nous détacher de tout ce qui est contraire à Dieu, de tout ce qui est tortueux dans nos vies, de tout ce qui ne va pas en droite ligne vers Dieu. Il est venu enseigner la pénitence, la réforme des cœurs. Parce que c’est le cœur qui pèche; c’est le cœur qui s’éloigne de Dieu et qu’il faut réorienter. Préparez les voies du Seigneur... C’est l’invitation que je veux vous faire pour l’Avent, et cette invitation en est une au renoncement, parce que Jésus a dit: Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, et qu’il porte sa croix tous les jours, et qu’il Me suive. (S. Luc 9, 23) Cela veut dire d’abord renoncer au péché, à tout ce qui offense Dieu, à ce qui Lui déplaît dans notre vie. Renoncer à nos caprices, à nos sensualités. Après les quatre semaines de l’Avent, nous célébrerons la belle grande fête de Noël. Mais pour reconnaître l’Enfant-Jésus, pour qu’Il Se manifeste à nous, il nous faut, mes frères et sœurs, nous appliquer à redresser toute notre vie, à purifier notre cœur. Jésus veut Se manifester au monde et spécifiquement à chacun de nous, d’une façon très personnelle, mais nous devons d’abord enlever les obstacles, c’est-à-dire toutes les attaches désordonnées aux choses et aux plaisirs de la terre. Celui qui aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui, dit saint Jean. (I S. Jean 2, 15) C’est une parole très grave. Il faut donc renoncer au Monde, c’est-à-dire à son esprit d’orgueil, son amour des plaisirs et des honneurs... Le Monde, c’est l’égoïsme, c’est la sensualité, c’est tout ce qui flatte mes passions de toutes manières. Voilà ce à quoi il faut renoncer pour être vraiment disciple de Jésus, pour qu’Il Se communique à notre âme et nous fasse entrer dans Son intimité. Il va bientôt venir ce divin petit Jésus. Mes voies seront-elles redressées?... Préparons-nous avec application, mes frères et mes sœurs, à cette si belle fête de Noël à laquelle sont attachées de très précieuses grâces. Même si la Naissance de Jésus, l’Incarnation du Verbe de Dieu, a eu lieu il y a plus de 2000 ans, à chaque célébration de la Nativité et d’autres grandes fêtes, le bon Dieu réserve des grâces très particulières aux âmes bien disposées, aux âmes qui ont préparé Sa venue. Disons à Jésus: «Mon Dieu, Vous allez venir et je voudrais tellement pénétrer dans Vos divins mystères, je voudrais telle- ment être en communion avec Vous, entrer dans Votre intimité, être en tout conforme à Votre bon plaisir. Mais voilà... j’ai tous mes goûts humains, naturels, qui sont opposés à Vous; aidez-moi à m’en détacher...» Jésus a laissé Son Ciel par amour pour nous, Il veut nous communiquer Sa sagesse. Mais comment pourrons-nous pénétrer Ses leçons si nous demeurons si terre à terre? L’Église compare les quatre semaines de l’Avent aux quatre mille ans d’attente, d’aspiration de l’humanité à la venue du Messie. Et c’est cela que doit être aussi notre Avent, mes frères et mes sœurs, un état d’aspiration vers Dieu, vers ce divin Enfant qui va venir. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus nous fait chanter: «Et moi je choisis pour mon purgatoire, Ton amour brûlant, ô Cœur de mon Dieu». Notre maîtresse spirituelle nous enseigne que c’est l’amour brûlant de Dieu qui doit être notre purification, notre purgatoire. Cet amour ne va pas sans souffrance, c’est un amour qui fait mal et qui en même temps nous remplit de joie. Il y a là un paradoxe, mais qui se comprend un peu lorsqu’on considère l’amour humain. Quand vous aimez quelqu’un, vous en souffrez et en même temps vous éprouvez la joie de l’aimer. Souffrance et joie, il y a les deux, et parfois il est difficile de dire lequel des deux est le plus grand ou de la souffrance ou de la joie. Il en est ainsi parce que la terre n’est pas le Ciel; un jour, au Ciel, le bonheur sera sans mélange, sans aucune souffrance. Chers frères et sœurs, je vous invite d’une façon spéciale, avant Noël, au recueillement, à ne pas vous laisser distraire tout en étant actifs, présents à votre devoir. Préparons la venue de l’Enfant-Jésus en compagnie de la Sainte Mère de Dieu et du bon saint Joseph. Soyons attentifs à Jésus, pensons à compenser pour l’humanité qui, en général, prépare Noël dans la frivo- lité. Au lieu de jeter la pierre et dire: «Ah! le monde est léger!», disons plutôt: «Mon Dieu, pardonnez-leur, ils ne savent pas la grandeur du Mystère de Noël. Moi-même je devrais savoir, et voyez comme je suis distrait, léger, peu attentif. Je me laisse encore gagner par le clinquant, pardonnez-moi, aidez-moi à bien préparer Votre venue.» Noël sera pour nous une journée du Ciel dans la mesure où nous aurons mis de côté ce qui déplaît à Dieu, la vaine recherche des plaisirs et des consolations de la terre. Rappelons-nous cette formule de notre Père Jean-Grégoire: «Quand la terre nous manque, le Ciel Se penche». C’est la grâce que je demande pour moi-même et pour chacun de vous, que nous soyons attentifs à l’Enfant-Jésus qui va venir. Préparons les voies du Seigneur afin de connaître le salut qui vient de Dieu.

Sermon

pour

l’Avent

Articles par Père Mathurin

de la Mère de Dieu

ADRESSE:

Monastère des Apôtres 290 7e rang Mont-Tremblant QC J8E 1Y4 Venez nous rencontrer ou vous recueillir dans notre Chapelle. 9 am – 5 pm

ADRESSE POSTALE:

Les Apôtres de l’Amour Infini CP 4478 Mont-Tremblant QC J8E 1A1 Écrivez-nous. Ou cliquez ici pour envoyer un courriel.

AUTRES

CONTACTS:

Tél: 819 688-5225 Fax: 819 688-6548
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Pour préparer la

venue de Jésus

par Père Mathurin de la Mère de Dieu Je voudrais vous dire quelques mots à l’occasion du saint temps de l’Avent, période pendant laquelle les chrétiens doivent se préparer spirituelle- ment à la grande fête de Noël. Dans la liturgie, le premier dimanche de l’Avent ouvre une nouvelle année liturgique. Le Cycle liturgique a pour but d’inviter les chrétiens à graviter autour des grands mystères de la vie de Jésus, tout au long d’une année. On peut ainsi revoir et contempler tous les plus grands mystères de la vie de Jésus et de Sa sainte Mère et en approfondir le sens. Quand une nouvelle année liturgique commence, c’est donc l’occasion d’un nouveau recom- mencement. Comme notre vie sur la terre doit être, en quelque sorte, un perpétuel recom- mencement. Tous les jours, chaque matin quand nous commençons notre journée, il faut s’y mettre avec ardeur, comme si c’était la première journée que nous entreprenions le service de Dieu. Il n’est pas rare de commencer avec élan et enthousiasme, mais au fur et à mesure que le temps passe, que la routine et les contrariétés se font sentir, l’élan est porté à diminuer... C’est pourquoi il faut se remettre à la tâche continuellement, se remettre avec entrain, avec cœur, même si cet entrain n’est pas ressenti. Quand ils enseignent aux débutants dans la vie de perfec- tion évangélique, les maîtres de la vie spirituelle les exhortent toujours à fixer très haut leur idéal. «Visez haut, très haut, disent-ils, parce qu’avec le temps, l’enthousiasme tend à dimi- nuer; la nature nous entraîne vers le bas.» Cela me rappelle une anecdote: un certain petit garçon avait l’habitude de faire son signe de croix de manière très déployée et exagérée. Son père lui demande un bon jour: «Qu’est-ce qui t’arrive, mon p’tit gars? Pourquoi cet immense signe de croix? – Je me suis aperçu, dit le petit, qu’en vieillis- sant presque tout le monde fait rapetisser le signe de croix et il devient tout petit. Alors je me dis qu’en le faisant très grand maintenant, peut-être que je le ferai juste bien quand je serai plus vieux!» Ce n’est qu’une histoire, mais elle illustre un peu notre ten- dance vers le moindre effort, vers la facilité. Ceux qui ont déjà tiré à l’arc, et même au fusil, savent que pour atteindre la cible, il faut viser un peu plus haut parce que la trajectoire du projec- tile va toujours vers le bas. Cette loi de la gravité existe même dans l’ordre spirituel. Mais dans l’ordre spirituel, il y a heureu- sement de puissants moyens pour y remédier. Le temps de l’Avent, par exemple, est un temps pour réajuster le tir, un temps pour réformer ce qu’il y a de défec- tueux dans notre vie. Ce mot de réforme nous fait un peu peur... et pourtant c’est une nécessaire réalité: il faut toujours se réformer, réajuster notre vie pour qu’elle soit de plus en plus conforme à la Volonté de Dieu. C’est ce que prêchait saint Jean-Baptiste, le Précurseur de Jésus Sauveur: Préparez les voies du Seigneur, redressez devant Lui les sentiers. Que toute vallée soit comblée; que toute montagne et que toute colline soient abaissées. Que les voies tortueuses deviennent droites, que les raboteuses soient aplanies: Alors tout homme verra le salut qui vient de Dieu. (S. Luc 3, 4-6) Tout le ministère, toute la mission de saint Jean-Baptiste se résume à cette préparation des voies du Seigneur. Sa vie, ses énergies, sa sainteté, son don de prophétie sont consacrés, destinés à cette grande mission. Et de quelle façon saint Jean- Baptiste prépare-t-il les voies du Seigneur? En prêchant un baptême de pénitence. Pour voir le salut qui vient de Dieu, saint Jean-Baptiste nous exhorte donc à faire pénitence. Et de quelle façon? La grande pénitence à laquelle il nous invite, c’est l’ajustement de notre vie à la Volonté de Dieu. Il nous invite à nous détacher de tout ce qui est contraire à Dieu, de tout ce qui est tortueux dans nos vies, de tout ce qui ne va pas en droite ligne vers Dieu. Il est venu enseigner la pénitence, la réforme des cœurs. Parce que c’est le cœur qui pèche; c’est le cœur qui s’éloigne de Dieu et qu’il faut réorienter. Préparez les voies du Seigneur... C’est l’invitation que je veux vous faire pour l’Avent, et cette invitation en est une au renoncement, parce que Jésus a dit: Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, et qu’il porte sa croix tous les jours, et qu’il Me suive. (S. Luc 9, 23) Cela veut dire d’abord renoncer au péché, à tout ce qui offense Dieu, à ce qui Lui déplaît dans notre vie. Renoncer à nos caprices, à nos sen- sualités. Après les quatre semaines de l’Avent, nous célébrerons la belle grande fête de Noël. Mais pour reconnaître l’Enfant- Jésus, pour qu’Il Se manifeste à nous, il nous faut, mes frères et sœurs, nous appliquer à redresser toute notre vie, à purifier notre cœur. Jésus veut Se manifester au monde et spécifique- ment à chacun de nous, d’une façon très personnelle, mais nous devons d’abord enlever les obstacles, c’est-à-dire toutes les attaches désordonnées aux choses et aux plaisirs de la terre. Celui qui aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui, dit saint Jean. (I S. Jean 2, 15) C’est une parole très grave. Il faut donc renoncer au Monde, c’est-à-dire à son esprit d’orgueil, son amour des plaisirs et des honneurs... Le Monde, c’est l’égoïsme, c’est la sensualité, c’est tout ce qui flatte mes passions de toutes manières. Voilà ce à quoi il faut renoncer pour être vraiment disciple de Jésus, pour qu’Il Se commu- nique à notre âme et nous fasse entrer dans Son intimité. Il va bientôt venir ce divin petit Jésus. Mes voies seront- elles redressées?... Préparons-nous avec application, mes frères et mes sœurs, à cette si belle fête de Noël à laquelle sont attachées de très précieuses grâces. Même si la Naissance de Jésus, l’Incarnation du Verbe de Dieu, a eu lieu il y a plus de 2000 ans, à chaque célébration de la Nativité et d’autres grandes fêtes, le bon Dieu réserve des grâces très particulières aux âmes bien disposées, aux âmes qui ont préparé Sa venue. Disons à Jésus: «Mon Dieu, Vous allez venir et je voudrais tellement pénétrer dans Vos divins mystères, je voudrais telle- ment être en communion avec Vous, entrer dans Votre intimité, être en tout conforme à Votre bon plaisir. Mais voilà... j’ai tous mes goûts humains, naturels, qui sont opposés à Vous; aidez-moi à m’en détacher...» Jésus a laissé Son Ciel par amour pour nous, Il veut nous communiquer Sa sagesse. Mais comment pourrons-nous pénétrer Ses leçons si nous demeurons si terre à terre? L’Église compare les quatre semaines de l’Avent aux quatre mille ans d’attente, d’aspiration de l’humanité à la venue du Messie. Et c’est cela que doit être aussi notre Avent, mes frères et mes sœurs, un état d’aspiration vers Dieu, vers ce divin Enfant qui va venir. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus nous fait chanter: «Et moi je choisis pour mon purgatoire, Ton amour brûlant, ô Cœur de mon Dieu». Notre maîtresse spirituelle nous enseigne que c’est l’amour brûlant de Dieu qui doit être notre purification, notre purgatoire. Cet amour ne va pas sans souffrance, c’est un amour qui fait mal et qui en même temps nous remplit de joie. Il y a là un paradoxe, mais qui se comprend un peu lorsqu’on considère l’amour humain. Quand vous aimez quelqu’un, vous en souf- frez et en même temps vous éprouvez la joie de l’aimer. Souffrance et joie, il y a les deux, et parfois il est difficile de dire lequel des deux est le plus grand ou de la souffrance ou de la joie. Il en est ainsi parce que la terre n’est pas le Ciel; un jour, au Ciel, le bonheur sera sans mélange, sans aucune souf- france. Chers frères et sœurs, je vous invite d’une façon spéciale, avant Noël, au recueillement, à ne pas vous laisser distraire tout en étant actifs, présents à votre devoir. Préparons la venue de l’Enfant-Jésus en compagnie de la Sainte Mère de Dieu et du bon saint Joseph. Soyons attentifs à Jésus, pensons à compenser pour l’humanité qui, en général, prépare Noël dans la frivolité. Au lieu de jeter la pierre et dire: «Ah! le monde est léger!», disons plutôt: «Mon Dieu, pardonnez-leur, ils ne savent pas la grandeur du Mystère de Noël. Moi-même je devrais savoir, et voyez comme je suis distrait, léger, peu attentif. Je me laisse encore gagner par le clinquant, pardon- nez-moi, aidez-moi à bien préparer Votre venue.» Noël sera pour nous une journée du Ciel dans la mesure où nous aurons mis de côté ce qui déplaît à Dieu, la vaine recherche des plaisirs et des consolations de la terre. Rappe- lons-nous cette formule de notre Père Jean-Grégoire: «Quand la terre nous manque, le Ciel Se penche». C’est la grâce que je demande pour moi-même et pour cha- cun de vous, que nous soyons attentifs à l’Enfant-Jésus qui va venir. Préparons les voies du Seigneur afin de connaître le salut qui vient de Dieu.

Sermon

pour

l’Avent

Prions! – Pour être des âmes remplies de Dieu Le renoncement à tout Être attentif à Dieu Être des amants de la Croix La fidélité au Saint-Esprit – Pour que tout soit renouvelé La Prière – Pour être de vrais serviteurs de Dieu La fidélité dans les petites choses – Que les desseins de Dieu se réalisent La foi dans l’action de la Providence Prière et Pénitence L’adoration de Jésus Hostie – Pour vivre dans l’intimité de Dieu La lecture de l’Évangile – Pour que le règne de Dieu arrive La Prière – Pour hâter l’heure du salut de l’Église et du monde Invitation à la lutte – Puisse Dieu trouver des âmes généreuses Être vrai – Avec grâce et vérité La patience – Gracieusement! Se faire violence – Pour atteindre la sainteté Le sommet de l’adoration Nul ne peut servir deux maîtres Le mal de Dieu Ce qui plaît le plus à Dieu Vieillir est une grâce Le Secret du bonheur – Les Béatitudes La véritable essence de la Sainte Église de Jésus-Christ AVENT Préparez les voies du Seigneur AVENT Pour préparer la venue de Jésus AVENT Réveillez Votre puissance, Seigneur, et venez! NOËL Devant la Crèche NOËL Il est venu chez les Siens et les Siens ne L’ont pas reçu PÂQUES Jésus, Lumière du monde Le Purgatoire, instrument de la Miséricorde divine Une page d’Évangile – Jésus perdu et retrouvé au Temple La Visitation et le Magnificat L’Assomption de la Vierge Marie Le secret du Rosaire Marie, Mère de Dieu et notre Mère Glorieux Saint Joseph, notre modèle Saint Michel Archange, champion d’humilité

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